Si au-delà de 100 kilomètres les coureurs d’ultra-trail pénètrent dans un autre monde, le 100 Miles constitue un objectif qui en fait rêver beaucoup, mais n’accueille que peu d’élus. Il implique en effet de passer au moins une nuit dehors, à courir sur les sentiers, et demande une très grande résistance physique et mentale et une capacité à s’alimenter bien éprouvée. Mais que la récompense peut être belle pour ceux qui réussiront à en venir à bout. Notre sélection des 10 des ultra-trails de 100 Miles ou plus à faire une fois dans votre vie.
Grand Raid des Cathares – 161 km et 7200m D+
Avec un départ et une arrivée dans la plus belle cité médiévale de France, inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO, le Grand Raid des Cathares marque les esprits des traileurs troubadours, qui partiront à l’assaut des plateaux arides, des forêts sauvages des Corbières et des montagnes des Pyrénées audoises.
C’est à une course de pleine nature en boucle sur un parcours varié, alternant chemins cathares, pistes, singles tracks et routes cabossées qu’invite le Grand Raid des Cathares, un 100 Miles idéal pour s’imprégner de ces Corbières rustiques et authentiques.
Après un départ de nuit à la Cité de Carcassonne depuis la porte de Narbonne, les « hérétiques en baskets » partiront pour une longue boucle qui les mènera vers le Château d’Arques, ancienne maison forte de la fin du XIIIème siècle dotée d’un haut donjon carré cantonné de quatre tourelles d’angle circulaires.
Il sera alors temps de gravir le très isolé Pic de Bugarach, point culminant des Corbières à plus de 1200 mètres d’altitude, pour découvrir de son sommet le panorama qui s’étend des Pyrénées à la Montagne Noire et de la Méditerranée à la haute vallée de l’Aude, avant d’entamer le retour en repassant par le Château d’Arques et de rallier la ville basse de Carcassonne et la Salle du Dôme, lieu d’arrivée.
Période : octobre
Départ : Carcassonne (Aude)
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Ultra-Trail Métropole Nice Côte d’Azur – 159 km et 8200m D+
Ne vous fiez pas à la douceur de son nom, car avant de voir la Côte d’Azur et le bleu de la Méditerranée, il faudra venir à bout du Mercantour et de ses champs de cailloux. Mais que le chemin de la plage est séduisant…
Distance mythique, le 100 Miles part d’Auron et atteint rapidement le point culminant du parcours à plus de 2650 mètres d’altitude : le Rabuons et ses paysages minéraux uniques le long du Sentier de l’Énergie, une superbe construction historique qui s’étend sur plus de 8 kilomètres et surplombe la vallée de la Tinée de 1 300 mètres.
Après avoir traversé des forêts de châtaigniers et les méandres de la Tinée à plusieurs reprises, le tracé longe les merveilles du massif du Mercantour puis poursuit à mi-parcours sur de belles crêtes à plus de 2000m d’altitude.
Il est alors temps de s’orienter plein sud à travers des paysages plus méditerranéens, de fournir un dernier effort pour franchir les 4 monts que sont le Mont Leuze, le Mont Vinaigrier, le Mont Alban et le Mont Boron pour, au détour d’un escalier abrupt, se retrouver en bord de mer et de filer le long de la côte jusqu’à l’arrivée tant convoitée sur la Promenade des Anglais. Yes you did it !
Période : septembre
Départ : Auron (Alpes-Maritimes)
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Infernal Trail des Vosges IT200 – 200 km et 10000m D+
Son nom annonce la démesure : l’Infernal Trail des Vosges promet l’enfer à qui s’y frotte. Classé comme l’un des trois ultras les plus difficiles de l’Hexagone, l’IT200 est devenu une institution en matière d’ultra-distance dans le Grand Est comme en France. Peut-être abandonnerez-vous, mais vous reviendrez.
On dit de lui qu’il mange le cerveau autant que les cuisses, petit à petit, au fil des sentiers dans les sombres forêts et des aléas climatiques qui, en septembre, peuvent jouer des tours. Et il faudra un mental à toute épreuve pour venir à bout de ces 200 kilomètres à travers le Massif des Vosges, qui traversent les deux régions des Vosges et de l’Alsace. Si l’imagination dessine des collines aux formes arrondies, la réalité morphologique de ces Ballons des Vosges révèle des pics de difficultés qui s’accumulent au fil des kilomètres pour atteindre un dénivelé positif final de 10000m, sans même avoir mis le pied en haute montagne. Alors plutôt que de lutter contre cet environnement infernal, il faut l’épouser, faire corps avec lui, comme sait si bien le faire Maud Méry de Montigny, pour s’émerveiller de la beauté des montagnes, des sapinières et autres sous-bois flamboyants que trouent des petites rivières et qu’égayent des villages pittoresques. Une bouffée de nature avec un grand N.
Période : septembre
Départ : Saint-Nabord (Vosges)
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Grand Raid du Finistère GRF 166 – 166 km et 3700m D+
C’est à la découverte de la Presqu’île de Crozon, cette terre de bout du monde en forme de croix, aux côtes déchiquetées, arête centrale du trident par lequel se termine la péninsule bretonne, qu’invite le Grand Raid du Finistère, une aventure en autonomie partielle, sans balisage, à la merci des caprices du ciel. Un « bout du monde » aux racines de l’esprit trail.
Finistère, du latin finis Terrae, là où se finit la Terre. Le seul département de France à être touché par trois mers : l’océan Atlantique, la Manche et l’Iroise. Entièrement englobé dans le Parc naturel régional d’Armorique, ce territoire est le point d’ancrage de François Hinault, l’organisateur, breton de cœur et d’âme, ultra-traileur passionné, qui a longtemps – toujours ? – rêvé d’un événement pour montrer à quel point la Bretagne est une terre de sport et de culture, jusqu’à le créer lui-même en 2023.
C’est ainsi le long de sentiers de randonnée qui serpentent à travers les landes sauvages et les rochers escarpés, offrant des vues à couper le souffle, qu’avec son équipe il a dessiné le tracé de ce Grand Raid du Finistère, un tour complet de la Presqu’île de Crozon à effectuer sans balisage, avec une simple trace GPX pour guide. Ici, les coureurs doivent maîtriser la gestion de leur course, tant sur le plan de l’orientation que de l’alimentation, puisqu’aucune denrée alimentaire n’est proposée sur les quatre bases de vie où les attendent leurs sacs, uniquement de l’eau, froide ou chaude. Mais le décor vaut de relever le défi, au plus près de cet océan Atlantique, pour emplir ses poumons d’iode et d’oxygène en écoutant les oiseaux marins chanter les louanges de leur paradis.
Période : septembre
Départ : Telgruc-sur-Mer (Finistère)
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Grand Raid des Pyrénées Ultra Tour 160 – 165 km et 9875m D+
Loin de la grand messe de Chamonix, dans ces Pyrénées sauvages et discrètes où la nature a encore toute sa place, le Grand Raid des Pyrénées, ou GRP, comme le surnomment les initiés, figure parmi les courses les plus belles et exigeantes de l’ultra-trail mondial et a rejoint en 2024 le World Trail Majors, un réseau mondial de trails emblématiques, partageant les valeurs de respect, d’inclusivité et d’indépendance.
Les Alpes ont leur UTMB, les Pyrénées leur Grand Raid. Créée en 2008, l’épreuve reine de l’Ultra Tour 160 propose une véritable aventure autour du massif du Néouvielle avec un passage par le Pic du Midi de Bigorre, à 2877m d’altitude, point culminant du parcours. Réputée pour ses nombreux passages très techniques, l’épreuve l’est aussi pour la grandeur du décor, fait de montagnes escarpées, de lacs, ruisseaux, cascades et autres chemins monotraces amenant les coureurs dans des lieux sauvages où la nature préservée tient encore toute sa place.
C’est d’ailleurs une des préoccupations majeures de l’organisation, le GRP s’engageant à limiter l’impact de l’événement sur l’environnement et encourageant les participants au fait de « courir sans laisser de traces ». Une discrétion telle que lors de la première édition, il n’y avait même pas de ligne d’arrivée à franchir ! Au fil des ans, les aléas météo en ont fait un ultra aussi redoutable que redouté, où d’une vallée à l’autre tout peut arriver. Mais ceux qui en sont venus à bout sont unanimes : il n’y a rien de plus authentique que les Pyrénées.
Période : août
Départ : Vieille-Aure (Hautes-Pyrénées)
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Grand Raid du Guillestrois-Queyras Ultra Tour – 170 km et 11000m D+
Ce sont des chiffres qui donnent le vertige : avec ses 12 cols à plus de 2300 mètres et une altitude moyenne de plus de 2000 mètres, ce 100 Miles, le plus haut de France, accumule les passages aériens. Mais l’épreuve est loin de se résumer à son altitude : c’est aussi un trail sauvage et grandiose, une aventure à part entière.
12, comme les 12 Travaux d’Hercule. 12, comme 12 cols à plus de 2250m d’altitude. Ainsi se présente le chantier qui attend les guerriers qui s’embarqueront sur l’Ultra Tour du GRGQ. Avec une altitude moyenne de 2085m, le 100 Miles le plus haut de France ne va pas vous épargner.
Parmi les cols les plus redoutables, on citera celui du Tronchet (2347m), au KM 36, première gros morceau de la course, une ascension courte, mais hard, puis le Pic du Malrif (2906m), au KM 56, la VRAIE grosse difficulté de la 1ère partie, avec près de 900m de D+ à avaler, un final bien raide mais en haut, une vue panoramique à 360° de toute beauté.
C’est au 7ème col, au KM 90, que vous commencerez à vous demander pourquoi vous êtes là. Ce Col Vieux, à 2805m, c’est un gros chantier dans le chantier : 1100m de D+ d’un coup. À côté, l’ascension suivante du Pic de Caramantran (3025m), au KM 95, point le plus haut de la course, passera crème. Reposez-vous bien à la base de vie de Ceillac, car après, c’est le Col Girardin (2699m) qui vous attend, au KM 131. 1100m de D+ au menu, dans une partie du Queyras très touristique avec les deux sublimes lacs Miroir et St-Anne. Sortez l’appareil photo et soufflez, rien ne presse. Sauf la barrière horaire, bien sûr !
Surtout que s’annonce alors le Col de Serenne (2674m), au KM 147, véritable point de bascule de l’Ultra Tour. Si vous le franchissez, vous serez finisher ! Mais vous allez en baver, car c’est une terrible ascension de 1060m de D+ qui démarre très fort, avec une 1ère partie à près de 35%. Viendra alors le dernier des 12 « salopards », le Col « Sous Escreins » (2660m), au KM 160. Vous pourrez commencer à chanter « Délivrance », mais il faudra quand même « manger » ses 900m de D+ sur 6km, dont une 1ère partie très raide, avec le fameux passage des mains courantes et des escaliers qui montent dans une pente à près de 100% ! Vous maudirez sûrement l’orga, mais après, promis, une dernière descente et à vous la médaille de FINISHER !
Période : juillet
Départ : Guillestre (05)
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Grand Raid de La Réunion, La Diagonale des Fous – 175 km et 10150m D+
L’Île de La Réunion, l’Île intense, est un territoire unique. Prendre le départ du Grand Raid permet de humer sa terre, de côtoyer le vrai des hommes et des femmes qui vivent là. Cette Diagonale infernale existe depuis plus de 30 ans, et continue de faire rêver les passionnés de grande aventure.
On ne dit presque rien si l’on décrit le parcours côté chiffres : le Grand Raid de La Réunion, appelé aussi Diagonale des Fous, est une épreuve de 175 km et 10150 m de dénivelé qui traverse l’Île de la Réunion par les cirques de Cilaos et Mafate, du Sud au Nord. Mais ce long chemin est bien autre chose…
C’est d’abord un départ dans une atmosphère électrique, les coureurs se lançant dans l’obscurité, éclairés par leurs seules lampes frontales, pour affronter plus de 10000 mètres de dénivelé. Un défi aussi, contre les conditions météorologiques changeantes, les terrains difficiles et l’altitude variable, où il faut naviguer à travers des sentiers étroits, franchir des ravins, traverser des rivières et gravir des sommets.
Une rencontre sauvage, où l’on va voir, sentir, pleurer sûrement, tomber tout aussi sûrement, se relever certainement. Des noms de lieux qui claquent comme des invites à s’émerveiller : Piton de la Fournaise, Nez de Bœuf, Mare à Boue, Bloc de Kerveguen, Cilaos, Taïbit, Mafate, Marla, Roche Plate, Deux Bras, La Possession, La Grande Chaloupe, Colorado…
Mais c’est surtout La Redoute, ce stade dont on rêve 175 kilomètres durant et où se joue l’arrivée comme on rentre dans un chaudron bouillant qui brûle ardemment pour son île et les traileurs qui la célèbrent. Il n’y a nul endroit où une épreuve sportive se vit par toutes et tous avec une telle ferveur. Et cela dure depuis désormais plus de trois décennies…
Période : octobre
Départ : Saint-Pierre (La Réunion)
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Ultra Marin Le Grand Raid – 175 km et 1430m D+
La mer, les participants de l’Ultra Marin auront le temps de la voir danser, elle et ses reflets d’argent, et de ressasser la chanson de Trenet durant les 175 km du Grand Raid, son épreuve phare, qui fête cette année sa 20ème édition. Mais qui a fait une fois le tour complet du Golfe du Morbihan ne rêve que d’une chose : le refaire. Kenavo ! (« à la prochaine » en breton), dit-on là-bas.
Rendu unique par ses paysages maritimes et par la traversée à bord de bateaux semi-rigides de l’embouchure du Golfe du Morbihan entre Port-Navalo et Locmariaquer durant la course, de jour comme de nuit (15 minutes hors du temps), le Grand Raid de l’Ultra Marin propose aux concurrents d’évoluer dans un terrain de jeu unique, le long de plages de sable et sur les chemins qui bordent le littoral, d’où l’on peut notamment apercevoir les nombreuses îles présentes sur la petite mer, Mor-Bihan en breton, ainsi que la richesse de la faune et la flore locales.
Si le dénivelé est modeste, faire le tour complet de cette mer intérieure et de sa quarantaine d’îles blotties en ses eaux est une épreuve réservée aux plus endurcis, capables de courir pendant des heures puisqu’ici, aucune montagne ne permet de récupérer en marchant un peu. Mais se faire un golfe, en solo ou en relais à 4, sans quasiment jamais lâcher les sentiers côtiers, c’est une immense bouffée d’iode qui s’appelle « reviens » !
Période : juin
Départ : Vannes (Morbihan)
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Ultra-Trail du Mont-Blanc – 171 km et 10000m D+
UTMB, quatre lettres qui résonnent comme un rêve pour bon nombre de coureurs d’ultra-trail. Certes, se retrouver sur sa ligne de départ, au centre de Chamonix, relève du parcours du combattant. Running stones, tirage au sort, le parcours est long, semé d’embûches et d’incertitudes. Mais quand enfin on y est, quel pied !
Si on doit à Michel et Catherine Poletti la création en 2003 de ce qui est devenu le « sommet mondial du trail », l’idée de faire le tour du massif du Mont-Blanc en courant est bien plus ancienne. Ainsi, dès 1978, Jacky Duc et Christian Roussel, membres du club alpin de Chamonix, effectuent la première boucle non-stop et en autonomie, histoire de voir si c’était possible. Ils mettent alors un peu moins de 25h pour un tracé de 160 km et 5000m D+, ouvrant de nouvelles perspectives à ce tour du massif qui était avant tout une affaire de randonneurs.
Le Super Marathon du Mont-Blanc créé en 1987 propose ainsi une course par étapes, qui devient dans les années 90 une course par équipe, avant de disparaître en 1999, faute de succès. Jusqu’en 2002, quand le Chamoniard Michel Poletti, traileur confirmé, lance l’idée d’une compétition effectuant le tour du Mont-Blanc en courant d’une seule traite, en passant par l’Italie et la Suisse. Moins d’un an plus tard, l’Ultra-Trail International du Tour du Mont-Blanc voit le jour.
La grande aventure débute, et l’engouement est immédiat. Le 30 août 2003 au petit matin, ils sont près de 700 sur la ligne de départ. Et le premier vainqueur de ce nouvel ultra-trail est tout un symbole : il s’agit du Népalais Dawa Sherpa, incarnation d’un esprit trail fait de générosité, simplicité et solidarité.
Depuis, l’UTMB est devenu un Graal à conquérir pour les meilleurs traileurs du monde, et en a rendu plus d’un célèbre. Impossible de tous les citer, mais on peut évoquer Vincent Delebarre, premier vainqueur français dès la deuxième édition en 2005, Marco Olmo, le vétéran italien, double vainqueur en 2006 et 2007, la Britannique Lizzy Hawker, qui reste encore aujourd’hui la seule athlète à s’être imposée à cinq reprises, mais aussi François D’Haene, quatre fois vainqueur, ou Xavier Thévenard, triple couronné. Sans oublier bien sûr l’ultra-terrestre Kilian Jornet, véritable légende du trail, devenu en 2008 le plus jeune vainqueur de l’épreuve, à tout juste 20 ans, avant de remporter en 2022 sa quatrième couronne en franchissant la ligne d’arrivée en moins de 20h sur le parcours officiel depuis 2015 de 171km et 10000m D+.
Période : août
Départ : Chamonix (Haute-Savoie)
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Ut4M 180 Challenge – 176 km et 11500m D+ en 4 étapes
Avec 4 massifs à portée de main, Vercors, Taillefer, Belledonne et Chartreuse, la métropole grenobloise constitue un incroyable terrain de jeux pour les adeptes du trail. Les parcourir les uns après les autres, à raison d’un par jour, est un concept unique qui traduit une volonté de concevoir un ultra-trail accessible au plus grand nombre.
L’Ultra Tour des 4 Massifs, ou Ut4M, est le trail à la carte le plus complet du calendrier, avec 90 options pour découvrir le territoire autour de la capitale des Alpes. Un massif ? Deux massifs ? Quatre massifs ? Un par jour ? Grand format ? Petit format ? Toutes les combinaisons sont possibles. Si l’épreuve reine, le 180 Xtrem, qui propose d’enchaîner les quatre massifs non-stop, est réservée aux plus aguerris, un format original permet de goûter aux quatre Fantastiques en quatre étapes, à raison d’un massif par jour, Vercors, Taillefer, Belledonne et Chartreuse pour finir.
Ainsi, les coureurs de l’Ut4M 180 Challenge peuvent effectuer le même parcours que la version non-stop à raison de 40 à 45 km quotidiens, avec un classement général temporaire établi après chaque étape. Différence de taille entre un ultra classique et ce Challenge, la récupération ! Car en ne courant que la journée, le corps peut se reposer durant une nuit complète pour repartir au matin avec des jambes toutes fraîches, tandis que l’esprit peut déconnecter pour recharger les batteries afin de mieux lire et appréhender le terrain le jour suivant.
Un concept d’autant plus séduisant qu’au fil des jours, en reconnaissant tous les matins les visages autour de vous, vous allez nouer des liens avec des compagnons qui partagent la même aventure. C’est aussi ça, l’esprit trail.
Période : juillet
Départ : Grenoble (Isère)
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