Pour sa première tentative sur le grand format de 224km et 7900m D+ de la Volvic Volcanique eXperience, Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, s’impose en un peu moins de 32 heures, 10 jours seulement après sa 6ème place sur l’Ultra Trail du Mont Fuji au Japon.

Casquette Verte départ VVX
Au départ de la XTGV, et déjà au premier rang.

Première XTGV pour Casquette Verte

Pour une première, c’est une réussite totale. En tête dès le début de cette course sans balisage, avec uniquement une trace GPX à suivre et 5 bases de vie disséminées le long du parcours entre la station de Super Lioran et Volvic, dans le Massif Central, Alexandre Boucheix a bouclé le parcours en 31h 58mn 17s, à la vitesse moyenne de 6,7 km/h.

Casquette Verte VVX
VVX

Si elle pouvait avoir quelques doutes quant à la récupération de son « poulain » après l’Ultra Trail du Mont Fuji, Cécile Bertin, qui faisait une fois de plus son assistance, a été rapidement rassurée. Faisant preuve d’une fraîcheur étonnante, il a avalé la première partie de course avec facilité, avant d’attaquer la nuit.

Casquette Verte Cécile Bertin
Casquette Verte au ravito avec son Assistance Verte Cécile Bertin.

Casquette Verte plus rapide que prévu

Alors qu’un vent glacial a soufflé durant la nuit, accompagné d’un brouillard très dense réduisant la visibilité à quelques mètres du côté du Puy de Sancy, Casquette Verte ne s’est pas perdu et a émergé au petit matin sans donner de grands signes de faiblesse.

Déjouant les pronostics qui le donnaient finisher en 33h, il a franchi la ligne d’arrivée en moins de 32 heures, comptant plusieurs heures d’avance sur le premier poursuivant. Avec une bière à la main, bien sûr…

Casquette Verte arrivée
Casquette Verte à l’arrivée, bière à la main.

Les derniers articles

Il partait favori de la Skyrace des Matheysins, 3ème étape de la Coupe du Monde de Skyrunning, qu’il avait déjà remportée par 3 fois. En tête dès les premiers mètres, Frédéric Tranchand était parti pour s’imposer, mais a commis une erreur de parcours sur la fin. L’Italien Nadir Maguet s’impose chez les hommes, et la Russe Anastasia Rubtsova chez les femmes.

Skyrace des Matheysins : un plateau de haut vol

Dimanche 5 mai, la Skyrace des Matheysins a réuni les meilleurs athlètes mondiaux engagés dans le circuit de la Coupe du Monde de Skyrunning pour partir à l’assaut du massif du Taillefer, sur un parcours de 25 km et 2000m D+.Cette troisième étape de la Coupe du Monde de skyrunning est réputée pour être l’une des plus techniques avec des sections aériennes et rocheuses rendues encore plus difficiles par les chutes de neige et la météo des derniers jours.

Sous un beau soleil, plus de 400 coureurs représentant plus de 40 nationalités ont pris le départ, parmi lesquels les favoris et athlètes en tête du classement de la Coupe du Monde. Chez les hommes, Frédéric Tranchand (triple vainqueur de la Skyrace), Roberto Delorenzi (vainqueur des deux premières étapes de la Coupe du Monde), Manuel Merillas, et chez les femmes Hillary Gerardi (record féminin aller-retour de l’ascension du Mont-Blanc), Anastasia Rubtsova, Bailey Kowalczyk.

Skyrace de la Matheysine 2024 ©Gontranid-153
Skyrace de la Matheysine 2024. Un parcours rendu difficile avec la neige. Photo Gontranid

Skyrace des Matheysins : Frédéric Tranchand seul en tête, mais…

Détaché dès les premiers kilomètres, Frédéric Tranchand a attaqué en solitaire la montée du bien nommé Sentier du Diable, au 7ème km, un single en lacets serrés montant au Pérolier, au 10ème km, avec 1 minute d’avance sur l’Italien Roberto Delorenzi. Au sommet de cette terrible montée, il pointait avec plus de 2 minutes d’avance sur le second.

Les passages sur les sommets enneigés n’allaient rien changer, et Frédéric Tranchand entamait la descente vers l’arrivée avec plus d’une minute d’avance sur ses poursuivants, à la tête desquels Nadir Maguet. Mais à quelques kilomètres de l’arrivée, alors qu’il pensait la course gagnée, le Français du Team Scott Running a raté une bifurcation et continué tout droit sur le sentier principal. Intrigué par l’absence de balisage sur le chemin sur lequel il courait, il s’acharna avant de réaliser son erreur et faire demi-tour, laissant filer de précieuses minutes. Trop de minutes.

Fred Tranchand
Frédéric Tranchand seul en tête dans la descente.

Skyrace des Matheysins : Nadir Maguet s’impose

Frédéric Tranchand termine finalement 5ème, derrière un Nadir Maguet tout étonné de sa première place, lui qui pensait le Français en tête. C’est un autre Italien, Daniel Antonioli, qui monte sur la deuxième marche du podium, devant Manuel Merillas, troisième.

« C’est une erreur professionnelle, a commenté Frédéric Tranchand à l’arrivée, terriblement déçu. Je me suis aperçu au départ que je n’avais pas téléchargé la trace GPX sur ma montre, mais je n’étais pas plus inquiet que ça. Et à la fin, j’avais de l’avance, je me suis déconcentré et j’ai raté un sentier qui partait en descente dans la forêt. Je savais qu’il fallait couper par la forêt, mais je n’ai pas vu la bifurcation, je me suis obstiné, alors que je ne voyais plus les balises, avant de comprendre mon erreur et faire demi-tour. C’est la plus grave erreur profesionnelle que j’ai jamais commise. »

Skyrace des Matheysins : Anastasia Rubtsova royale

Placée dès le départ, la Russe Anastasia Rubtsova a attendu son heure avant de prendre la tête de la course, laissant l’Américaine Bailey Kowalczyk mener l’offensive dans la première partie de course. Ce n’est qu’au niveau des crêtes que la Russe a produit son effort, pour progressivement se détacher. Elle s’impose avec une marge confortable devant la Française Alice Bausseron, tandis que l’Américaine termine finalement troisième.

Les podiums de la Skyrace des Matheysins 2024

Podium Hommes
1er Nadir MAGUET (Italie) – 2h25mm42s
2nd Daniel ANTONIOLI (Italie) – 2h27mm06s
3ème Manuel MERILLAS (Espagne) – 2h27mm33s

Podium Femmes
1er Anastasia RUBTSOVA (Russe) – 02h53mm51s
2nd Alice BAUSSERON (France) – 3h01mm11s
3ème Bailey KOWALCZYK (USA) – 3h04mm32s

Les derniers articles

Parcours chamboulés et sentiers inédits, le Trail Napoléon continue de faire les beaux jours des traileurs de Corse du Sud et d’ailleurs. Mais cette 22ème édition était particulière, car le format Classic, avec ses 25 km et 1500m D+, était support de la première étape des Golden Trail National Series France 2024, et permettait aux vainqueurs de décrocher leur ticket pour la Skyrhune, en fin de saison. Autant dire que toute l’armada de talents que compte le Team Salomon France avait fait le déplacement à Ajaccio, et a livré une bataille impériale. Sur le grand format maratrail, Sébastien Spehler s’est de nouveau imposé, 8 ans après son premier succès en terre corse.

Trail Napoléon Classic : Dylan Ribeiro de bout en bout

C’est sur les sentiers aux pentes terriblement raides et cassantes du Trail Napoléon Classic que les membres du Team Salomon France ont pu lâcher les chevaux dimanche au départ de la place du Casone, à Ajaccio, sous le regard de la statue de l’Empereur fichée en son centre. Chez les garçons, c’est un des leurs, Dylan Ribeiro qui a fait parler sa vitesse pour s’imposer avec une belle marge sur l’inattendu Xavier Bartoli et un autre talent du Team Salomon, Élie Besson-Pithon, longtemps deuxième mais victime d’une très grosse entorse dans le dernier kilomètre.

Lire l’interview de Dylan Ribeiro, le caméléon du trail ICI

Élie Pithon-Besson Photo Photo Stéphane Demard
Élie Pithon-Besson. Photo Photo Stéphane Demard

Trail Napoléon Classic : les déclarations du podium masculin

Dylan Ribeiro : « Je n’avais pas forcément de stratégie à part essayer d’attaquer plutôt fort dans les montées en sachant que les Corses sont très bons dans les descentes techniques. À la mi-course j’ai vu que j’en avais encore un peu sous le pied donc j’ai pu creuser progressivement l’écart pour finir fort. » 

Xavier Bartoli : « Je suis vraiment étonné de me retrouver sur ce podium. Il y avait aujourd’hui beaucoup de coureurs très forts, des gars que j’ai normalement l’habitude de suivre sur les réseaux et que j’admire. Finir devant eux c’est incroyable ! Je savais que j’étais en forme, mais loin de me douter que ça suffirait pour un podium aujourd’hui. Grâce à cette deuxième place je décroche un ticket pour la Skyrhune et la finale des GTNS et je n’en reviens pas.»

Élie Besson-Pithon : « J’avais de bonnes sensations aujourd’hui et j’ai essayé de courir intelligemment en gardant des forces pour la fin. J’étais très content de ma course jusqu’à cette grosse erreur d’inattention. Je suis partagé entre la satisfaction d’une belle course et cette blessure qui me coûte peut-être ma prochaine échéance à Zegama. Je vais me reposer et on verra. » 

Lire l’interview d’Élie Besson-Pithon, l’OVNI du trail ici

Parcours chamboulés et sentiers inédits, le Trail Napoléon continue de faire les beaux jours des traileurs de Corse du Sud et d'ailleurs. Mais cette 22ème édition était particulière, car le format Classic, avec ses 25 km et 1500m D+, était support de la première étape des Golden Trail National Series France 2024, et permettait aux vainqueurs de décrocher leur ticket pour la Skyrhune, en fin de saison. Autant dire que toute l'armada de talents que compte le Team Salomon France avait fait le déplacement à Ajaccio, et a livré une bataille impériale. Sur le grand format maratrail, Sébastien Spehler s'est de nouveau imposé, 8 ans après son premier succès en terre corse.

Trail Napoléon Classic : Dylan Ribeiro de bout en bout 

C'est sur les sentiers aux pentes terriblement raides et cassantes du Trail Napoléon Classic que les membres du Team Salomon France ont pu lâcher les chevaux dimanche au départ de la place du Casone, à Ajaccio, sous le regard de la statue de l'Empereur fichée en son centre. Chez les garçons, c’est un des leurs, Dylan Ribeiro qui a fait parler sa vitesse pour s’imposer avec une belle marge sur l'inattendu Xavier Bartoli et un autre talent du Team Salomon, Élie Besson-Pithon, longtemps deuxième mais victime d’une très grosse entorse dans le dernier kilomètre. 

Trail Napoléon Classic : les déclarations du podium masculin

Dylan Ribeiro : « Je n’avais pas forcément de stratégie à part essayer d’attaquer plutôt fort dans les montées en sachant que les Corses sont très bons dans les descentes techniques. À la mi-course j’ai vu que j’en avais encore un peu sous le pied donc j’ai pu creuser progressivement l’écart pour finir fort. » 

Xavier Bartoli : « Je suis vraiment étonné de me retrouver sur ce podium. Il y avait aujourd’hui beaucoup de coureurs très forts, des gars que j’ai normalement l’habitude de suivre sur les réseaux et que j’admire. Finir devant eux c’est incroyable ! Je savais que j’étais en forme, mais loin de me douter que ça suffirait pour un podium aujourd’hui. Grâce à cette deuxième place je décroche un ticket pour la Skyrhune et la finale des GTNS et je n’en reviens pas.»

Élie Besson-Pithon : « J’avais de bonnes sensations aujourd’hui et j’ai essayé de courir intelligemment en gardant des forces pour la fin. J’étais très content de ma course jusqu’à cette grosse erreur d’inattention. Je suis partagé entre la satisfaction d’une belle course et cette blessure qui me coûte peut-être ma prochaine échéance à Zegama. Je vais me reposer et on verra. » 

Trail Napoléon Classic : Axelle Bouvier impériale

Comme chez les hommes, la course a été dominée de bout en bout par Axelle Bouvier, qui avait pour objectif de s'imposer sur un parcours très technique et casse-patte pas forcément fait pour elle, mais qui lui permet de décrocher son ticket pour la Skyrhune dès la première course de la saison. A l'instar de Dylan Ribeiro, c'est avec plus de 6 minutes d'écart qu'elle devance Laure de Jacquelot, davantage habituée aux ultras, et Oana Mihalcea, qui se hisse sur le podium à la faveur d’une remontée impressionnante sur la deuxième moitié du parcours. 

Trail Napoléon Classic : les déclarations du podium féminin

Axelle Bouvier : « L’objectif était de gagner aujourd’hui et je suis contente. C’était un parcours très technique, casse-patte, ce qui n’est pas forcément mon point fort mais j’ai réussi à faire ma course. Je décroche mon ticket pour la Rhune dès la première course, même si j’ai prévu d’aller aussi à Serre-Ponçon. »

Laure de Jacquelot : « Je suis très contente de cette deuxième place qui est totalement inattendue. Ce ne sont pas trop mes distances normalement, je suis davantage habituée aux ultras. Mais j’ai tout donné et ça a été une belle découverte des sentiers corses qui sont très techniques et joueurs en descente. »

Oana Mihalcea : « J’ai pris du temps à me mettre dedans. Je reviens d’un voyage aux États-Unis pour un ultra et je me sentais encore complètement décalée. Mais j’ai réussi à accélérer sur la deuxième partie de course. Je suis très surprise et contente de ce podium. À la base je suis ici pour accompagner mon mari qui faisait le 42-km et je ne m’attendais pas à trouver une course de la GTNS ici en Corse ce week-end. »

Trail Napoléon Classic : les résultats



Trail Napoléon Classic : Louis Nicolas chez les jeunes

Si aucune féminine de moins de 23 ans n’a terminé cette première étape de la GTNS France, chez les hommes c’est Louis Nicolas (Salomon) qui termine premier de ce Trail Napoléon chez les jeunes. Il décroche donc son ticket pour la finale GTNS à la Skyrhune.

Trail Napoléon Classic : Les résultats

HOMMES
1 – Dylan Ribeiro (Salomon) : 02:13:12 (+100 pts) (Q Finale)
2 – Xavier Bartoli (La Suarellaise) : 02:19:30 (+88 pts) (Q Finale)
3 – Elie Besson-Pithon (Salomon) : 02:19:40(+78 pts)
4 – Jan Margarit Sole (Salomon) : 02:20:40 (+72 pts)
5 – Anthony Quilici (Restonica Trail) : 02:22:31 (+68 pts)
FEMMES
1 – Axelle Bouvier (ESA): 02:51:50 (+100 pts) (Q Finale)
2 – Laure De Jacquelot : 02:58:05 (+88 pts) (Q Finale)
3 – Oana Mihalcea : 03:06:39 (+78 pts)
4 – Maëlys Devos (Corsica Triathlon Ajaccio): 03:08:08 (+72 pts)
5 – Julie Marini (I-Run/Salomon): 03:11:21 (+68 pts)
23 ans HOMMES
1 – Louis Nicolas (Salomon) : 02:40:27 (+100 pts) (Q Finale)
2 – Leo Philibert (Taillefer Trail) : 03:03:44 (+88 pts)
3 – Marco Pieri (A Furmicula) : 03:09:18(+78 pts)
4 – Anthony Chessa (A Furmicula) : 03:18:25 (+72 pts)
5 – Matteu Mariani : 04:01:23 (+68 pts)

Trail Impérial : Sébastien Spehler enfin premier

Dylan Ribeiro Photo Stéphane Demard
Dylan Ribeiro. Photo Stéphane Demard

Trail Napoléon Classic : Axelle Bouvier impériale

Comme chez les hommes, la course a été dominée de bout en bout par Axelle Bouvier, qui avait pour objectif de s’imposer sur un parcours très technique et casse-patte pas forcément fait pour elle, mais qui lui permet de décrocher son ticket pour la Skyrhune dès la première course de la saison. A l’instar de Dylan Ribeiro, c’est avec plus de 6 minutes d’écart qu’elle devance Laure de Jacquelot, davantage habituée aux ultras, et Oana Mihalcea, qui se hisse sur le podium à la faveur d’une remontée impressionnante sur la deuxième moitié du parcours.

Photo GTNS
Photo GTNS

Trail Napoléon Classic : les déclarations du podium féminin

Axelle Bouvier : « L’objectif était de gagner aujourd’hui et je suis contente. C’était un parcours très technique, casse-patte, ce qui n’est pas forcément mon point fort mais j’ai réussi à faire ma course. Je décroche mon ticket pour la Rhune dès la première course, même si j’ai prévu d’aller aussi à Serre-Ponçon. »

Laure de Jacquelot : « Je suis très contente de cette deuxième place qui est totalement inattendue. Ce ne sont pas trop mes distances normalement, je suis davantage habituée aux ultras. Mais j’ai tout donné et ça a été une belle découverte des sentiers corses qui sont très techniques et joueurs en descente. »

Oana Mihalcea : « J’ai pris du temps à me mettre dedans. Je reviens d’un voyage aux États-Unis pour un ultra et je me sentais encore complètement décalée. Mais j’ai réussi à accélérer sur la deuxième partie de course. Je suis très surprise et contente de ce podium. À la base je suis ici pour accompagner mon mari qui faisait le 42-km et je ne m’attendais pas à trouver une course de la GTNS ici en Corse ce week-end. »

Axelle Bouvier Photo Stéphane Demard
Axelle Bouvier. Photo Stéphane Demard

Trail Napoléon Classic : Louis Nicolas chez les jeunes

Si aucune féminine de moins de 23 ans n’a terminé cette première étape de la GTNS France, chez les hommes c’est Louis Nicolas (Salomon) qui termine premier de ce Trail Napoléon chez les jeunes. Il décroche donc son ticket pour la finale GTNS à la Skyrhune.

Trail Napoléon Classic : Les résultats

HOMMES

1 – Dylan Ribeiro (Salomon) : 02:13:12 (+100 pts) (Q Finale)
2 – Xavier Bartoli (La Suarellaise) : 02:19:30 (+88 pts) (Q Finale)
3 – Elie Besson-Pithon (Salomon) : 02:19:40(+78 pts)
4 – Jan Margarit Sole (Salomon) : 02:20:40 (+72 pts)
5 – Anthony Quilici (Restonica Trail) : 02:22:31 (+68 pts)

FEMMES
1 – Axelle Bouvier (ESA): 02:51:50 (+100 pts) (Q Finale)
2 – Laure De Jacquelot : 02:58:05 (+88 pts) (Q Finale)
3 – Oana Mihalcea : 03:06:39 (+78 pts)
4 – Maëlys Devos (Corsica Triathlon Ajaccio): 03:08:08 (+72 pts)
5 – Julie Marini (I-Run/Salomon): 03:11:21 (+68 pts)

23 ans HOMMES
1 – Louis Nicolas (Salomon) : 02:40:27 (+100 pts) (Q Finale)
2 – Leo Philibert (Taillefer Trail) : 03:03:44 (+88 pts)
3 – Marco Pieri (A Furmicula) : 03:09:18(+78 pts)
4 – Anthony Chessa (A Furmicula) : 03:18:25 (+72 pts)
5 – Matteu Mariani : 04:01:23 (+68 pts)

Trail Impérial : Sébastien Spehler enfin premier

Après une succession de secondes places cette saison, Sébastien Spehler est enfin monté en haut de la boîte sur le Trail Impérial, la plus grande des distances du Trail Napoléon, un format maratrail complètement revu et durci cette année. Grand favori et déjà vainqueur de l’épreuve en 2016, l’Alsacien du team Altore, seul en tête de bout en bout, a bouclé les 42 kilomètres du parcours en 3h43, devançant de 10 minutes son dauphin, Eliot Retulli, pensionnaire du team Salomon, et Baptiste Petitjean, troisième.

Sébastien Spehler Photo Stéphane Demard
Sébastien Spehler. Photo Stéphane Demard
Les derniers articles

Les championnats de France de course en montagne se sont tenus dimanche 28 avril dans des conditions climatiques inimaginables. Si le parcours au départ de Briançon à 1200 m d’altitude, avec 14 km pour 990m de dénivelé positif, était annoncé, montagneux, technique et exigeant, personne ne s’attendait à ce qu’il y ait une telle quantité de neige fraîche sur les hauteurs. Mais la météo capricieuse a transformé cette fin avril en hiver, avec un manteau blanc uniforme de 20 cm en haut du parcours qui a rendu la course encore plus technique et spectaculaire. Dans la catégorie Élite, elle a sacré 2 athlètes méritants : Théodore Klein et Nélie Clément.

Championnats de France de course en montagne : 20 cm de neige en haut du parcours

De la pluie au départ dans la vallée, de la neige sur les hauteurs, personne n’aurait pu imaginer un tel scénario pour une fin de mois d’avril, surtout avec la météo estivale qui avait régné sur la France 15 jours plus tôt. Mais le ciel en avait décidé ainsi.

Il faut d’ailleurs saluer le bon sens des organisateurs qui ont tenu à maintenir le parcours, permettant d’avoir une course très spectaculaire.

championnat de france de course en montagne 1
Image surréaliste de la course du jour, avec de la neige fraîche sur le haut du parcours !

Championnats de France de course en montagne : derniers visas pour les Championnats d’Europe

3 semaines après les championnats de France de trail, et 7 jours après la Verticale Race d’Annecy, ces championnats faisaient office de troisième et dernière levée des épreuves qualificatives pour les championnats d’Europe off-road qui se tiendront lors du week-end de la MaXi-Race d’Annecy, du 31 mai au 2 juin.

Si certains athlètes présents avaient déjà fait le nécessaire pour finir dans les 3 premiers sur la Verticale Race, ceux qui s’étaient loupés la semaine dernière avaient soif de revanche. Sans compter ceux qui avaient tout misé sur le format classique, et qui n’avaient d’autre choix que de finir premier des non sélectionnés.

Résultat Championnats de France de course en montagne : Théodore Klein enfin récompensé !

Chez les hommes, Quentin Meyleu faisait figure de favori logique en l’absence du taulier Sylvain Cachard, blessé. Le Clermontois, deuxième l’an passé derrière Thomas Cardin, venait de s’imposer la semaine dernière sur la Verticale Race d’Annecy, et n’avait aucune pression puisqu’il avait déjà assuré sa sélection pour les Europe. Mais la concurrence était sévère, avec de nouveau Frédéric Tranchand et Théodore Klein, ses dauphins sur les pentes du Semnoz.

Et c’est finalement Théodore Klein, de l’Entente de Haute Alscace, toujours placé depuis 2021, qui s’est enfin offert une première place sur le podium. Au terme d’un finish palpitant, il s’impose en 1h03mn56 avec 22s d’avance sur Frédéric Tranchand, encore second après sa 2ème place sur la Verticale Race. Romain Discher termine 3ème, tandis que Quentin Meyleu finit au pied du podium.

championnat de france de course en montagne 3
Théodore Klein, où le bonheur de la victoire tant attendue… Photo @paolla.pix / FFA
championnat de france de course en montagne 6
Frédéric Tranchand, un vice-champion heureux. Photo @paolla.pix / FFA
Le Top 10 hommes

Résultat Championnats de France de course en montagne : Nélie Clément frappe fort

Championne de France l’an passé à Superdévoluy pour sa première incursion en montagne, Cécile Jarousseau ne défendait pas sa couronne, en raison d’une blessure contractée aux championnats du monde de cross à Belgrade au mois de mars.

Le champ était donc libre pour Nélie Clément, brillante lauréate de la course de sélection sur le format ascensionnel la semaine dernière. Sans surprise, elle a de nouveau dominé la course et remporte le titre de championne de France sur le format classique, faisant au passage briller les couleurs du club organisateur, le Gap Hautes-Alpes Athlétisme. Sacrée chez les U18 en 2020, chez les U20 en 2022, chez les U23 en 2023, elle s’impose donc avec brio chez les Élite et aura certainement une carte à jouer aux championnats d’Europe off-road, dans un peu plus d’un mois à Annecy.

Nélie Clément s’impose donc en 1h16mn33s. Elle devance de plus d’1mn30 la vice-championne de France de trail court Émilie Menuet, qui avait fini 5ème de la Verticale Race la semaine dernière et a désormais toutes ses chances d’être sélectionnée pour les Championnats d’Europe. Émilie Menuet souffle pour 4 petites secondes cette deuxième place à l’ancienne championne de France Christel Dewalle, deuxième l’an passé, toujours aussi performante en montée, longtemps en tête, mais qui n’a pas su garder son avance dans les descentes.

championnat de france de course en montagne 7
Nélie Clément dans la première montée. Photo @paolla.pix / FFA
championnat de france de course en montagne 5
Une victoire haut la main pour un titre mérité. Photo @paolla.pix / FFA
Top 10 Femmes
Le Top 10 Femmes

Résultat Championnats de France de course en montagne : les courses des juniors

Les courses juniors attribuaient également des billets pour les championnats d’Europe, sur un parcours de 6,5 km pour 350 m de dénivelé positif. Chez les hommes, on attendait un duel entre les 2 Jules, Jules Barriod de l’ASPTT Besançon et Jules Mongellaz de l’Athlé Saint-Julien 74.

Au terme d’une lutte palpitante et d’un finish éblouissant, où 3 garçons se tenaient en 4 secondes, c’est Antoine Puydebois qui s’est imposé, devançant Mael Henric et Jules Mongellaz, tandis que Jules Barriod a fini au pied du podium.

Chez les filles, la grande favorite Margot Dajoux, sacrée en 2023, a remis ça en s’imposant avec près d’une minute d’avance. Elle devance Alice Mugnier et Marie Garret.

Voir tous les résultats ici

Antoine Puydebois
Antoine Puydebois. Photo @paolla.pix / FFA
Margot Dajoux
Margot Dajoux. Photo @paolla.pix / FFA
Les derniers articles

Il fallait du courage pour prendre le départ de l’épreuve reine du Grand Raid du Ventoux, le GRV 125 km et 6815m D+, surnommé l’épopée épique. Pluie, froid, neige et vents à 100km/h au sommet du Ventoux étaient annoncés. Mais cela n’a pas découragé les 150 partants, parmi lesquels s’était glissé « Le Jaguar » Christophe Le Saux. Une édition dominée de bout en bout par Pierre-Arnaud Bourguenolle, et survolée par Domitille Fabre chez les féminines.

Grand Raid du Ventoux 125 KM : Pierre-Arnaud Bourguenolle de bout en bout

Il n’a jamais quitté la tête de course ! En tête dès le premier CP, à Rissas, Pierre-Arnaud Bourguenolle aura vécu un GRV en solitaire, ne cessant de creuser l’écart au fil des kilomètres. Accompagné au départ par Bertrand Cavalier, il s’est détaché au bout de 30 km pour partir seul à l’assaut du Mont Serein puis du Mont Ventoux et son fameux col des Tempêtes, le bien nommé vu la météo du jour.

parcours GRV 125km
Le parcours du GRV 125km, avec au 60ème km le passage au sommet du Géant de Provence.
GRV départ
Le départ du GRV 125 km, à minuit pile, direction le froid et la neige du Ventoux.

Ainsi Pierre-Arnaud Bourguenolle passait en tête au Mont Serein, au 50ème km, au pied du Ventoux, avec 26 minutes d’avance sur le redoutable Antoine Biard, connu pour ses remontadas. Si ce dernier donnait l’illusion de pouvoir s’accrocher, il allait cependant céder peu à peu du terrain. L’écart montait à 48mn à Gigondas, au 100ème kilomètre, et même 1h06 à l’arrivée.

Pierre-Arnaud Bourguenolle s’impose en 15h21mn35s. Il devance donc Antoine Biard, second. La 3ème place revient à Davy Chiavarino, qui termine plus de 2h30 après le vainqueur. Christophe Le Saux termine 7ème, en 18h30mn10s, en compagnie de Thibaut Manson.

GRV winner
Le sourire de Pierre-Arnaud Bourguenolle, vainqueur du GRV 125km.

Grand Raid du Ventoux 125 KM: Domitille Fabre impériale

Il n’y a guère eu de suspense dans la course féminine, elle aussi dominée de bout en bout par Domitille Fabre, une habituée des Top 10 sur les courses régionales, capable de belles performances sur des épreuves relevées (24ème féminine du 90Km du Mont-Blanc 2023, 27ème féminine du Grand Trail des Templiers 2022). Partie dès les premiers kilomètres, elle a sans cesse creusé l’écart avec ses concurrentes. Elle comptait déjà 17 minutes d’avance après 25 km de course, puis plus d’1h au Mont Serein, au 50ème kilomètre.


A Gigondas, au 100ème km, le podium était plié. Domitille Fabre s’impose en 20h24mn36s, 18ème au scratch. Elle devance Fanny Gazanhe de plus de 2h00, revenue sur Carole Gobin en fin de course, et qui termine finalement à la 3ème place.

GRV femme
Le sourire de Domitille Fabre, gagnante du GRV 125km.

Grand Raid du Ventoux : les résultats des autres courses

GRV 82km

Podium hommes
Théo Le Boudec : 8h18mn58s
Jérémy Arbore : 8h40mn45s
Jeremie Assezat : 8h50mn40s

Podium femmes
Marie Dohin : 9h34mn59s (4ème au scratch)
Marie-Laure Thieux : 10h10mn54s

GRV 47km

Podium hommes
Claude Cantero : 4h22mn16s
Lilian Eudier : 4h23mn19s
Julien Cormier : 4h25mn25s

Podium femmes
Julie Nougaret : 5h18mn57s (17ème au scratch)
Romane Coletti : 5h36mn19s
Stéphanie Decourt : 5h39mn29s

Les derniers articles

Le Madeira Island Ultra Trail a encore fait des siennes samedi 27 avril, avec une nuit d’enfer pour tous les concurrents de la plus longue des distances, le MIUT 115. Rescapés des intempéries, Martin Kern termine 2ème au général juste devant Anthony Costa, tandis qu’Anne-Lise Rousset Séguret monte également sur la 2ème marche du podium féminin. Mais nos élites françaises ont bien souffert…

MIUT 115 : la « petite Diagonale des Fous »

C’est dans des conditions difficiles (tempête, pluie, vent, froid) qu’a minuit pile a été donné le départ du grand format du MIUT, le 115 km. Surnommé la « petite Diagonale des Fous » en raison de son profil très exigeant (7100m D+) et de ses nombreux sentiers abrupts et escarpés, il a la particularité de traverser l’île de Madère dans le sens nord-ouest-sud-est, en partant de Porto Moniz, au niveau de la mer, en passant par les points les plus élevés de l’île, puis en revenant au niveau de la mer pour la ligne d’arrivée à Machico.

On se souvient des belles performances tricolores en 2023. La victoire dans la course principale était revenue chez les hommes à Lambert Santelli, qui avait parcouru les 115 km en 14h01mn26s. Chez les femmes, la première à franchir la ligne d’arrivée avait été Manon Bohard en 15h48mn58s.

Lire le résumé de la course de 2023 ICI

MIUT 115 météo
Le MIUT est réputé pour ses chemins escarpés. Et cette année, la météo n’a rien arrangé ! Photo MIUT

MIUT 115 : des Français parmi les favoris

Cette année, les espoirs masculins français reposaient sur des habitués des grands ultras, Arthur Joyeux-Bouillon, Beñat Marmissolle, Martin Kern et Cédric Chavet pour citer les principaux.

Chez les femmes, tout le monde attendait Anne-Lise Rousset Séguret, en préparation pour son grand défi de l’année, son premier UTMB Mont-Blanc. Il fallait également suivre les performances de Fiona Porte, 2ème de la terrible TDS 2023, après avoir gagné entre autres le Lavaredo Ultra-Trail. Et celles d’Emilie Maroteaux, 3ème de la dernière Diagonale des Fous, habituée des chemins escarpés. On avait également hâte de retrouver Claire Bannwarth, même si une distance de 115km est un peu courte pour elle, véritable diesel amoureuse des ultra-longues distances.

MIUT 115 : terrible nuit à Madère

Hélas, la nuit a été fatale à beaucoup d’entre eux. A commencer par Arthur Joyeux-Bouillon, qui a dû abandonner sur blessure, après s’être violemment tordu la cheville (« Ça a fait “crac” », confiera-t-il à sa compagne au CP3 avant de renoncer, incapable de courir). Beñat Marmissolle a également jeté l’éponge au CP3. Il explique : « Je savais avant même le départ que ce MIUT 2024 allait être très difficile pour moi… à cause d’une préparation amputée suite au traumatisme subit par mon genou. 4 semaines de préparation spécifique était bien évidemment beaucoup trop juste. La cause de mon abandon n’est pas due à mon genou (c’est la bonne nouvelle), mais à cause d’une grosse douleur qui m’est apparue dans le fessier et tout le long de mon ischio jambier droit… à partir du 24ème km quasi impossible de courir… donc j’ai pris la sage décision d’arrêter au 32ème km pour ne rien aggraver.
Certainement que cette douleur est survenue par compensation de mes appuis puisque c’est du même côté que mon genou…
Très très triste de jeter l’éponge de cette manière… »

MIUT 115 Arthur Joyeux-Bouillon
Arthur Joyeux-Bouillon juste avant son abandon au CP3. Photo MIUT

Même tarif pour Fiona Porte, qui a préféré plier bagage au CP3, totalement transie de froid, incapable d’aller plus loin sans se mettre en danger. Abandon également d’Emilie Maroteaux à ce même CP3.

MIUT 115 nuit
L’Italienne Martina Valmassoi dans la tempête. Photo MIUT

MIUT 115 : Anne-Lise Rousset Séguret 2ème

« Survivre à la nuit », tel était déjà le premier exploit d’Anne-Lise Rousset Séguret, surprise par les conditions météorologiques sur l’île. Au petit matin, totalement rincée, elle pointait en seconde position derrière l’autre grande favorite, l’Italienne Martina Valmassoi. Après avoir pris quelque temps le lead et compté 6 minutes d’avance, elle a été reprise par l’Italienne, qui n’a plus quitté la tête.

Mais la bataille a été intense entre les deux femmes, qui n’ont jamais eu plus de 15 minutes d’écart. Au final, Martina Valmassoi l’emporte en 16h14mn20s, prenant la 22ème place au scratch. Anne-Lise Rousset Séguret termine deuxième en 16h28mn27s, à un peu plus de 14 minutes de la gagnante.

MIUT 115 Anne-Lise Rousset 2
Anne-Lise Rousset Séguret, 2ème du MIUT 115 2024. Photo MIUT
Martina Valmassoi, gagnante de la course féminine du MIUT 115 2024. Photo MIUT

MIUT 115 : Martin Kern 2ème 17 secondes devant Anthony Costa

Sauvé pour 17 secondes. C’est l’avance que Martin Kern a réussi à conserver sur son compatriote Anthony Costa dans les derniers kilomètres du MIUT. Il termine à 22mn37 du vainqueur du jour et pensait avoir hérité de la 3ème place. Mais c’était sans avoir connaissance d’un fait de course qui allait changer la donne.

MIUT 115 Martin Kern
Martin Kern en sortie de ravitaillement. Photo MIUT

Le vainqueur, c’est l’Américain Ben Dhiman, qui s’est montré dominateur sans pou autant écraser la course. Il s’imposant en 13h52mn46s. En tête depuis le petit matin, il a doublé le Portugais Miguel Arsenio, qui avait mené jusque-là, avant d’abandonner un peu plus tard, et n’a plus lâché la tête de course.

Derrière Ben Dhiman, c’est le Norvégien Sebastian Krogvig qui termine 2ème. Une seconde place qu’il a occupée pendant toute la seconde partie de course, restant longtemps à une douzaine de minutes du leader avant de lâcher un peu sur la fin. Il termine à 20mn08s du vainqueur du jour.

Mais quelques minutes après son arrivée, on apprenait que le Norvégien écopait d’une pénalité de 1 heure pour ne pas avoir respecté le parcours sur un court tronçon. Le fait d’avoir été hors trace et de ne pas avoir fait demi-tour, préférant couper, a été sanctionné. Martin Kern se retrouve donc 2ème, et Anthnoy Costa monte sur la 3ème marche du podium.

Un troisième Français, Ferdinand-Clovis Airault, figure dans le top 10, à la 8ème place. Il termine en 15h16mn53s, à 1h24mn du vainqueur américain.

MIUT 115 Ben Dhiman
Ben Dhiman, grand vainqueur du MIUT 115 2024. Photo MIUT
Les derniers articles

Joyce Njeru et Patrick Kipngeno remportent le Four Sisters Mountain Trail, deuxième étape de la Golden Trail World Series disputée en Chine. Une première victoire historique pour la Kényane, un doublé asiatique pour son compatriote. Avec 2 victoires en 2 courses, Patrick Kipngeno s’installe confortablement en tête au général, tandis que chez les femmes Maude Mathys, 2ème en Chrine, conserve la tête du général féminin.

Four Sisters Mountain Trail : Patrick Kipngeno en patron

S’il craignait les conditions boueuses de ces derniers jours, Patrick Kipngeno (Run2gether ON AG) peut remercier le retour du soleil qui a, en quelques heures, complètement fait sécher le parcours. Le Kényan a donc profité de ces conditions idéales pour prendre la tête de la course dès le départ et s’impose avec facilité à l’arrivée. Il s’installe par ailleurs confortablement en tête du classement général avec deux victoires en deux étapes en Asie.

« Je suis très content de cette deuxième victoire d’affilée. Cette saison je n’ai pas de blessure et ça change vraiment tout pour moi, j’ai l’impression que je peux courir à mon maximum. L’année dernière j’avais vraiment souffert à la fin, c’est pour ça que j’ai coupé complètement pendant deux mois, pour revenir plus fort. Désormais, j’ai hâte d’être à Sierre-Zinal. Je sais que Rémi Bonnet sera là et j’ai hâte qu’on s’affronte. »

Four Sisters Mountain Trail
Four Sisters Mountain Trail. Photo GTWS 2024

Four Sisters Mountain Trail : Elhousine Elazzaoui termine second

Le Marocain Elhousine Elazzaoui (NNormal), bien remis de sa chute au Japon lors de la première étape de la GTWS, n’a rien pu faire face à la vitesse de Patrick Kipngeno. Le « chameau volant », tel qu’il est surnommé, doit se contenter de la seconde place sur cette deuxième étape.

« Je suis un peu déçu parce que je voulais vraiment remporter cette course, mais ça a été très dur, notamment jusqu’au kilomètre 6 avec l’altitude. Mais je me suis battu parce que je voulais sécuriser cette seconde place. La saison n’est pas finie, il y a encore des courses à venir et je sais qu’il y aura d’autres bons résultats ! »

La troisième place a longtemps été disputée, mais c’est l’Italien Daniel Pattis (Brooks) qui a finalement réussi à terminer sur le podium, lui qui a cru un temps pouvoir subtiliser la seconde place à Elhousine Elazzaoui.

« Je ne savais pas trop à quoi m’attendre sur cette course, notamment avec l’altitude ; je me suis senti bien toute la semaine mais je sais que ça ne veut rien dire. J’étais à la fois excité et nerveux au départ parce que j’avais envie de bien faire après le résultat au Japon. Finalement, la course s’est très bien passée pour moi et je suis vraiment très heureux de ce podium. »

Four Sisters Mountain Trail podium hommes
Four Sisters Mountain Trail. Podium hommes

Four Sisters Mountain Trail : Joyce Njeru, une première tout en contrôle !

Elle aussi craignait des conditions boueuses, elle aussi a profité du soleil pour faire parler sa vitesse sur un parcours finalement presque complètement sec. La Kényane Joyce Njeru (Atletica Saluzzo) remporte donc en Chine sa toute première victoire sur la Golden Trail World Series.

« Je suis trop contente ! Sur la ligne de départ j’ai été un peu submergée par mes émotions parce que je voulais vraiment cette victoire et je savais que je pouvais le faire. Mais je me suis calmée et je me suis mise à mon rythme. Aujourd’hui, il ne s’agissait pas de se battre contre les autres mais contre moi pour faire ma course, la course parfaite. Je savais que j’étais forte aussi bien en montée qu’en descente et j’ai pu le prouver aujourd’hui. »

Joyce Njeru, gagnante femmes
Joyce Njeru. Photo GTWS 2024

Four Sisters Mountain Trail : Maude Mathys battue, mais contente

Malgré une course solide, la Suissesse Maude Mathys (Asics), grande gagnante au Japon pour son retour à la compétition après sa blessure, a dû cette fois s’incliner et se contenter de la seconde place sur cette étape chinoise.

« Ça a été une course dure aujourd’hui mais je suis contente. J’ai essayé de partir tranquillement en contrôlant mes pulsations parce que je ne voulais pas trop souffrir de l’altitude. Grayson m’a passée au sommet de la première grosse descente mais étrangement j’ai réussi à la rattraper juste avant d’arriver en bas et ça m’a donné de la confiance pour la suite et j’ai continué à accélérer même si ça a été très dur à partir de la mi-course. » 

Elle était crainte par de très nombreuses filles, et pour sa première apparition sur la Golden Trail World Series, l’Américaine Grayson Murphy (Saucony) n’a pas déçu et termine sur la troisième marche du podium, malgré des crampes qui sont venues perturber sa course.

« Je m’amusais beaucoup puis, d’un coup, je me suis mise à avoir des crampes juste avant la fin de la descente. J’ai essayé de m’alimenter mais ce n’est jamais passé, j’en ai même encore maintenant, ça ne m’est jamais arrivé auparavant donc il faudra voir ce qu’il s’est passé. Mais je suis très contente de cette première course sur la Golden Trail Series et je reviendrai sur d’autres étapes à coup sûr ! »

Four Sisters Mountain Trail Podium femmes
Four Sisters Mountain Trail. Podium femmes

Four Sisters Mountain Trail : les Top 10 du Four Sisters Mountain Trail

Le Top 10 Hommes

1 – Patrick Kipngeno (KEN – Run2gether ON AG): 01:59:10 (+200 pts)

2 – Elhousine Elazzaoui (MAR – Nnormal): 02:05:39 (+188 pts)

3 – Daniel Pattis (ITA – Brooks): 02:05:51(+176 pts)

4 – Philemon Ombogo Kiriago (KEN – Run2gether ON AG): 02:08:08 (+166 pts)

5 – Joey Hadorn (CHE – Salomon): 02:08:20 (+156 pts)

6 – Alain Santamaría Blanco (ESP – Salomon): 02:10:59 (+150 pts)

7 – Huohua Zhang (CHN – Salomon): 02:12:05 (+144 pts)

8 – Adil Moussaoui (MAR): 02:16:14 (+140 pts)

9 – Alex Garcia Carrillo (ESP – Brooks): 02:16:27 (+136 pts)

10 – Banglin Fan (CHN – Salomon): 02:16:38 (+133 pts)

Le Top 10 Femmes

1 – Joyce Muthoni Njeru (KEN – Atletica Saluzzo): 02:25:27 (+200 pts)

2 – Maude Mathys (CHE – Asics): 02:29:44 (+188 pts)

3 – Grayson Murphy (USA – Saucony): 02:34:26 (+176 pts)

4 – Naiara Irigoyen Indave (ESP – A4XKM): 02:34:56 (+166 pts)

5 – Malen Osa Ansa (ESP – Salomon): 02:36:17 (+156 pts)

6 – Yao Miao (CHN – Salomon): 02:39:19 (+150 pts)

7 – Sara Alonso (ESP – Asics Trail Team): 02:41:30 (+144 pts)

8 – Julia Font Gomez (ESP – Brooks): 02:43:21 (+140 pts)

9 – Sylvia Nordskar (NOR – Hoka): 02:48:24 (+136 pts)

10 – Rosa Lara Feliu (ESP – Compressport): 02:52:04 (+133 pts)

Voir le classement général DE LA GTWS 2024 après 2 courses ICI

Golden Trail World Series : rendez-vous à Zegama

Après ce trip asiatique et ces deux premières étapes, la Golden Trail World Series se rendra au Pays Basque pour le mythique marathon de Zegama Aizkorri, troisième étape de la saison, qui marquera le retour de Kilian Jornet à la compétition, même s’il ne dispute pas cette compétition. Rendez-vous le 26 mai prochain pour une Fièvre Basque qui promet d’être « caliente » !

Les derniers articles

Après une première course réussie au Japon, la Golden Trail World Series se rend en Chine pour la deuxième course de la saison. Une semaine seulement après le Kobe Trail, le parcours du Four Sisters Mountain Trail, avec des passages en altitude à plus de 4000 mètres, risque de modifier la donne. Maude Mathys et Patrick Kipngeno seront-ils capables de renouveler leur performance après leur victoire au Japon ?

Four Sisters Mountain Trail : un parcours en haute montagne

Si la distance, 22 km, et le dénivelé, 1500m D+, ne font pas particulièrement peur, c’est l’altitude moyenne à laquelle se déroule ce Four Sisters Mountain Trail, avec des passages à plus de 4 000 mètres dans des paysages à couper le souffle, qui en effraie certains. Comme le déclarait d’ailleurs le vainqueur de la première étape au Japon, Patrick Kipngeno, qui avait pourtant brillamment pris la 2ème position derrière Rémi Bonnet lors de l’étape américaine du Pikes Peak Ascent, en septembre 2023, avec son arrivée à plus de 4300 mètres d’altitude !

Voir la présentation du parcours en vidéo ICI

Four Sisters Mountain Trail
Le parcours du Four Sisters Mountain Trail

Four Sisters Mountain Trail : les favorites de la course féminine

En remportant la première course de la saison la semaine dernière au Japon, la Suissesse Maude Mathys (Asics) a prouvé qu’elle avait déjà retrouvé son niveau malgré les pépins physiques qui sont venus perturber sa préparation. Elle devra cependant se méfier de la Kényane Joyce Njeru (Atletica Saluzzo) qui lui a tenu tête durant les trois quarts de la course au Japon et qui devrait être davantage à son aise sur le parcours chinois. L’Espagnole Sara Alonso (Asics) a elle aussi frappé fort au Japon en terminant 2e de cette première manche. Elle aura certainement envie de confirmer ce résultat ce week-end.

La Chinoise Miao Yao (Salomon) aura à cœur de briller dans son pays, sur un parcours qui correspond parfaitement à ses qualités de coureuse. L’Espagnole Malen Osa (Salomon) devrait également tirer son épingle du jeu dans des conditions plus clémentes pour elle. Toutes ses filles devront se méfier de l’Américaine Grayson Murphy (Saucony), la Népalaise habituée à l’altitude Sunmaya Budha (Kailas Fuga), les Espagnoles Marta Martinez Abellan (La Sportiva) et Julia Font (Brooks) ou encore la Suédoise Sylvia Nordskar.

Four Sisters Mountain Trail forest
Photo GTWS 2024

Four Sisters Mountain Trail : les favoris de la course masculine

Tout comme pour Maude Mathys, le Kényan Patrick Kipngeno (Run2gether ON AG) devra confirmer sa victoire de la semaine dernière. Sur un parcours moins technique, le Maroc ain Elhousine Elazzaoui (NNormal) devrait quant à lui faire parler ses qualités de vitesse. Reste à savoir s’il a totalement récupéré de sa chute sur le dos au Japon. L’autre Kényan, Philemon Kiriago (Run2gether ON AG), qui a malheureusement dû abandonner au Japon après une chute où il s’est tordu la cheville, semble avoir complètement récupéré et se dit prêt à en découdre sur la course de ce week-end.

Le Suisse Joey Hadorn (Salomon), qui a surpris tout le monde au Japon en menant la course pendant un long moment avant de céder devant Patrick Kipngeno, sera de nouveau à suivre. Il aura certainement envie de prouver que sa 2ème place n’était pas usurpée et qu’il est capable d’aller chercher la victoire en Chine.

L’Italien Daniel Pattis (Brooks), qui a quant à lui terminé 5ème au Japon, voudra conserver sa position dans le top 5. Il faudra malgré tout garder un œil sur des garçons comme le Suisse Roberto Delorenzi (Brooks), les Espagnols Alex Garcia (Brooks) et Miquel Corbera (Brooks), le Japonais Ruy Ueda (Team Ruy) ou le Chinois Huohua Zhang (Salomon).

Four Sisters Mountain Trail forest
Photo GTWS 2024
Les derniers articles

6 ans après sa première victoire dans la course féminine et 16ème place au scratch de l’Ultra-Trail du Mont Fuji, l’Américaine Courtney Dauwalter double la mise et surtout monte sur le podium du classement général, à la 3ème place, moins de 11 minutes après le vainqueur, le Chinois Guomin Deng. Certes, aucune élite internationale masculine n’avait fait le déplacement, mais la performance reste remarquable. Côté français, Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, qui découvrait cette course mythique au Japon, termine quant à lui dans le Top 10 !

Ultra-Trail du Mont Fuji : podium scratch pour Courtney Dauwalter !

Si Courtney Dauwalter avait déjà remporté la course féminine de l’Ultra-Trail du Mont Fuji en 2018, elle avait fini 16 ème au scratch. La course avait alors été remportée par l’Américain Dylan Bowman, devant l’Espagnol Pau Capell. Engagée au dernier moment cette année sur cette course majeure du nouveau circuit World Trail Majors, elle a réussi la performance de se hisser sur le podium du classement général, en 3ème position. Une superbe performance, même s’il faut tout de même reconnaître qu’aucune élite internationale n’était engagée cette année, contrairement aux années d’avant le Covid. Rappelons ainsi que Julien Chorier s’y était imposé en 2012, François D’Haene en 2014 ou encore Xavier Thévenard en 2019, avant de se mettre en retrait pour cause de maladie de Lyme.

Partie prudemment, comme à son habitude, l’Américaine a su parfaitement doser son effort pour revenir progressivement sur la tête de course. Pointant en 6ème position après 50 km, elle s’est emparée de la 3ème position à la sortie de la base de vie de Yamanakako, au 122ème kilomètre. Elle comptait alors 38 minutes de retard sur le Chinois Guomin Deng, 10ème en 2018, et 28 sur le jeune Chinois Guidi Qin, les 2 leaders de l’épreuve, qui ont longtemps fait course commune.

coursemap_fuji100mi
Le parcours. Source Ultra-Trail Mont Fuji
Parcours Mont Fuji
Le profil du parcours. Source Ultra-Trail Mont Fuji

Au km136, le suspense était à son comble, puisqu’elle ne comptait plus que 28 minutes de retard sur le leader, et moins de 10 sur le second. Et il restait encore 30 km à parcourir, avec 2 redoutables ascensions et des descentes bien cassantes. Et la “machine” se mit en route, avec un mental en béton, pour revenir sur la seconde place. Ainsi, Courtney Dauwalter réussissait-elle à s’emparer de la seconde place à 20 kilomètres de l’arrivée. Et à 12 kilomètres de l’arrivée, elle n’était plus qu’à 1,5 kilomètres du leader, avec une grosse ascension à venir, suivie de 6km de descente. Mais le jeune Guidi Qin n’avait pas dit son dernier mot, et réussissait à accélérer sur les derniers kilomètres pour reprendre la seconde place.

Au final, Courtney Dauwalter décroche la troisième place (19h21mn22s), moins de 11 minutes derrière le Chinois Guomin Deng, qui termine en 19h10mn34s. Et à 30 petites secondes seulement de la deuxième place.

Courtney Dauwalter Mont Fuji running
Photo DR

Ultra-Trail du Mont Fuji : Top 10 pour Casquette Verte

Autre attraction de la course, la performance d’Alexandre Boucheix. L’Ultra-Trail du Mont Fuji faisait partie de ses rêves de gosse, comme il le confiait sur ses réseaux sociaux. « Ça fait des années que j’en rêve. Je me souviens de ces vidéos de l’ « Ultraaaa trail Woooorld Tour » avec cette voix off incroyable. Je les regardais en boucle pour m’endormir quand j’ai commencé à courir, il y a 7 – 8 ans. L’une d’entre elles présentait cette course : l’UTMF, L’Ultra-Trail du Mont Fuji. 165 km et 8000m de D+. Cette course, comme l’UTMB, comme la Diagonale des Fous, était positionnée dans ma tête comme une « to do des courses légendaires »… ENFIIIIIIIN.. enfin j’y suis ! »

Mont Fuji Casquette Verte
Casquette Verte à l’entraînement sur les pentes du Mont Fuji, à la recherche d’un peu d’eau “naturelle”… Photo DR

Si l’excitation d’Alexandre Boucheix était à son comble, son inquiétude aussi, suite à une entorse de la cheville pas franchement consolidée, l’obligeant à compenser et créant des douleurs à la cuisse. C’est donc sur des œufs que Casquette Verte s’est engagé dans la course, espérant aller le plus loin possible.

Mais une fois le départ donné, Alexandre Boucheix n’a pas tergiversé longtemps, et est parti vaillamment au combat. Il pointait en 5ème position au km 50, précédant de quelques secondes Courtney Dauwalter, avec laquelle il a pu partager un bout du chemin. Sans pouvoir cependant suivre le rythme de l’Américaine. Casquette Verte a ensuite rétrogradé pour pointer à la 9ème position au km 122, à un peu moins d’1h30 de la tête de course.

Mais l’ultra-traileur parisien n’avait pas dit son dernier mot, et réussissait une fin de parcours bien régulière, profitant des défaillances des coureurs asiatiques qui le précédaient. Il remontait ainsi à la 6ème place au pointage du km 136.

Il termine finalement 6ème, en 21h02mn14s, à moins de 3 minutes du Top 5.

Les derniers articles

Elle se voyait comme une outsider… L’Espagnole Sara Alonso a pourtant frappé un grand coup sur la course de rentrée de la Golden Trail World Series en terminant deuxième, samedi 20 avril sur le Kobe Trail, au Japon. Un résultat inattendu qui ne lui fait pas tourner la tête pour autant. La coureuse du team Asics préfère garder les idées froides et rester focalisée sur ses objectifs au général.

Sara, tu as terminé deuxième devant des filles comme Joyce Njeru ou Allie McLaughlin. Avant la course tu confiais avoir pour objectif d’être la plus rapide des outsiders, derrière les favorites, mais il semblerait que tu sois capable de bien mieux que ça ! Qu’est-ce que cette deuxième place représente pour toi ?

Sara Alonso : La course s’est juste déroulée parfaitement. Je pense que j’ai pris le bon rythme dès le départ, on était un groupe de 3 ou 4 filles avec Theres Lebœuf (Suisse) ou Malen Osa (Espagne), et je savais que devant elles avaient plus de 5 minutes d’avance. Donc mon objectif était de faire ce que j’avais dit, à savoir être la plus rapide des poursuivantes.

Mais tout d’un coup, dans la dernière boucle, j’ai vu Joyce et Allie qui explosaient totalement et je suis revenue sur elles très rapidement. J’ai vite réalisé que j’étais deuxième mais on se battait encore pour la deuxième place avec Theres et ça s’est joué au sprint. Je suis vraiment très contente de cette seconde place. C’est un rêve de monter sur un podium dès la première course.

Lire le résumé du Kobe Trail, 1ère manche de la Golden Trail World Series 2024

Sara Alonso. Photo Colin Olivero_GTWS_Japan_18-04-3
Photo Colin Olivero / GTWS 2024

Est-ce que cette deuxième place change tes perspectives concernant le reste de la saison et sur ce que tu annonçais avant la course au Japon ?

Sara Alonso : Non, pas vraiment. Je pense que j’ai surtout été très chanceuse au Japon. J’ai fait une très belle course et je me suis bien battue, comme prévu, avec les filles de mon groupe. C’est simplement les filles devant qui ont explosé ! Je ne sais pas si c’est parce qu’elles ont mal géré leur course ou parce que la course était trop technique pour elles, mais au final c’est plutôt elles qui ont fait un mauvais résultat.

Au début de saison je disais que j’espérais pouvoir faire un ou deux podiums si j’avais de la chance. Là, j’en ai fait un mais je pense ensuite que la seule course où je peux peut-être espérer quelque chose, c’est Zegama. Donc je reste dans mon objectif d’être « la plus rapide des autres », de jouer le top 5, et on verra.

Sara Alonso. Photo Colin Olivero_GTWS_Japan_18-04-3
Photo Colin Olivero / GTWS 2024

En ce qui concerne le Four Sisters Mountain Trail qui aura lieu samedi, as-tu pu reconnaître un peu le parcours ? Est-ce que tu souffres de l’altitude ici au Tibet ?

Sara Alonso : Je ne suis pas encore allée sur le parcours parce qu’il a neigé et je ne voulais surtout pas avoir froid. Mais je sais qu’il y a beaucoup de boue et c’est quelque chose que j’aime bien, on a l’habitude de la boue dans le Pays Basque. En ce qui concerne l’altitude, j’avais peur d’en souffrir parce que j’ai plutôt des mauvaises expériences quand on était aux États-Unis ou à la Dolomyths. Mais là, j’ai l’impression que ça va, donc on verra samedi comment ça se passe.

Quels sont tes objectifs pour samedi justement ?

Sara Alonso : Je pense que le podium est inatteignable si les trois favorites (la Suissesse Maude Mathys, la Kényane Joyce Njeruet l’Américaine Grayson Murphy) ne font pas d’erreur. Mais ensuite, comme d’habitude, je vais me battre avec les autres filles. Je vise le top 5. Ce sera déjà un très beau résultat.

Quelle sera ta stratégie ?

Sara Alonso : Je ne veux absolument pas exploser sur la course comme cela a pu arriver à Joyce ou Allie au Japon, surtout avec l’altitude qui limite énormément la marge d’erreur. Donc je pense que je vais partir plutôt tranquillement pour essayer de revenir sur la deuxième partie de course.

Sara Alonso. Photo Justin Galant_GTWS_Japan_18-04-11
Photo Justin Galant / GTWS 2024
Les derniers articles