Modèle phare de la gamme trail d’Asics, la Trabuco s’est au fil des années déclinée en une multitude de modèles. Parmi eux, la Gel Trabuco représente le fleuron de la gamme. Polyvalente et taillée pour tenir la distance, elle a chaussé les plus grands. Sa dernière version, la Asics Gel Trabuco 12, a été lancée en décembre 2023. Nous avons parcouru une centaine de kilomètres avec. Verdict.

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Anima Sana In Corpore Sano, initiales A.S.I.C.S.

C’est en 1949, dans le Japon moribond d’après-guerre qu’un pionnier visionnaire et vétéran militaire, Kihachiro Onitsuka, crée sous le nom d’entreprise Onitsuka Co. sa première chaussure de basket-ball avec un tigre comme symbole. Sa motivation ? Apporter à la jeunesse nippone un outil pour se reconstruire par le sport. Mais très vite, Onitsuka se diversifie et propose une chaussure pour courir. Le succès est fulgurant. Ainsi, en 1951, Shigeki Tanaka devient le premier Japonais à remporter le marathon de Boston, avec les Onitsuka Tiger aux pieds.

En 1977, Onitsuka Co., en fusionnant avec GTO Co. et JELENK Co., devient Asics. Ces initiales sont reprises du dicton latin « Anima Sana In Corpore Sano » (« Un esprit sain dans un corps sain »). Très avant-gardiste dans l’innovation, Asics crée la technologie GEL en 1986. Puis, plus tard, Asics fait partie des premières marques issues de la culture de la course sur route à se tourner vers la course sur sentier, là ou d’autres équipementiers venaient plutôt de la montagne.

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Kihachiro Onitsuka, fondateur d’ASICS. Photo Asics

2006, naissance de la première Gel Trabuco

Le premier modèle de Trabuco apparaît en 1998, soit bien avant la naissance du trail running ! L’idée est de retrouver les technologies majeures créées par la marque sur les modèles route, mais en les adaptant, pour que chacun ait « sa » Trabuco idéale. C’est ainsi qu’apparaît en 2006 la première Gel Trabuco, destinée aux coureurs qui alternent course et marche dans la durée, sur des terrains relativement techniques, et ayant besoin de confort, de stabilité, de grip, de protection.

Le développement est continu avec 14 modèles différents jusqu’en 2011. Puis apparaît une nouvelle série avec les Gel Fuji Trabuco en 2013. Viendront ensuite des déclinaisons, avec notamment la Trabuco Pro, un modèle dynamique et polyvalent adapté aux terrains difficiles lancé en 2019 (Benoît Girondel a remporté la Diagonale des Fous 2017 et 2018 avec la version prototype). Suit la Trabuco Lyte, un modèle plus léger avec un cramponnage moins agressif pour les chemins plus roulants (la préférée de Xavier Thévenard, qui a remporté l’Ultra-Trail du Mont Fuji avec). Et aussi la Trabuco Sky, héritière de la FujiLyte, petite bombe de dynamisme et d’accroche avec laquelle Xavier Thévenard a remporté l’UTMB en 2015 et 2018. Bref, l’histoire de la Trabuco n’est pas prête de s’arrêter…

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Xavier Thévenard, longtemps ambassadeur d’Asics, lors d’une de ses victoires sur l’UTMB. Photo UTMB Group

Asics Gel Trabuco 12 : le test

Paire polyvalente par excellence, la Gel Trabuco 12 perpétue la tradition de l’accueil chaleureux que j’avais déjà apprécié sur la version précédente. Si elles peuvent paraître un peu massives, une fois les chaussures enfilées, l’effet confort est immédiat, avec entre autres une languette bien épaisse et protectrice et une coque talonnière qui englobe et maintient bien l’arrière de la cheville et du talon.

En course, l’amorti se révèle être très souple sans être mou, point important pour s’aventurer sur du long. Mais, et c’est là que les Gel Trabuco sont particulièrement intéressantes, elles restent moelleuses et offrent une bonne stabilité sur la durée, même en fin de course, quand la fatigue se faire sentir et que les pieds ont tendance à déclarer forfait. Leur secret ? Une mousse FF BLAST qui amortit les impacts au sol et soulage les articulations, sans sacrifier au dynamisme et à la réactivité.

Asics Gel Trabuco 12
Du confort, même sur terrain technique.

Autre élément important : la protection. Ici, le pare-pierre n’a rien de symbolique ! Et vous pouvez shooter dans un caillou sans risquer de perdre un ongle, ce qui n’est pas le cas de toutes les chaussures actuelles, où la tendance est au pare-pierre minimaliste.

Dernier point fort, l’accroche. On retrouve la semelle Asics Grip, avec ses nombreux crampons multidirectionnels couvrant la totalité de la surface. Ils offrent un grip irréprochable en montée comme en descente. Testées sur terrain gras et sec, ainsi que dans des zones techniques pleines de cailloux ou des grosses pentes, ces Gel Trabuco 12 sont de vraies ventouses. Un gage de sécurité, pour pouvoir courir sur n’importe quel type de terrain, sec ou gras, roulant ou technique, sans redouter la glissade.

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La semelle Asics Grip caractéristique, pour une adhérence très appréciable.

Asics Gel Trabuco 12 : le verdict 

La Asics Gel Trabuco 12 est un modèle polyvalent proposant de nombreuses technologies Asics, plutôt haut perché et qui ne conviendra pas forcément à ceux qui recherchent la sensation du pied au sol pour « sentir » le sentier. Mais c’est en revanche la chaussure idéale pour ceux qui désirent allonger la distance en ayant des garanties de confort, d’amorti et d’accroche.

Poids : 318 g en 42,5
Drop : 8mm
Prix : 160 €

Asics gel Trabuco - OK
Photo Esprit Trail

Et au fait, pourquoi Trabuco ?

Quel rapport entre une paire de chaussures de trail et un cigare court, ventru et de forme évasée provenant de la Havane ? Aucun, rassurez-vous ! Si le Trabuco qui se fume tient son nom du mousquet qu’utilisaient les conquistadores espagnols, sorte de tromblon court en ventru, la Trabuco d’Asics doit son appellation au canyon de Trabuco, situé en Californie. C’est là-bas qu’une équipe Asics a mis au point cette chaussure capable de bien se tenir dans les terrains caillouteux, secs et instables. Tout s’explique…

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Asics Gel Trabuco 12 1 - OK
Non non, rien à voir avec un cigare…
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L’imperméabilité et la respirabilité sont deux critères incontournables lorsqu’il s’agit de choisir la veste idéale pour vos sorties, surtout quand le mauvais temps est de retour. L’un s’exprime en Schmerber, l’autre en MVTR ou RET. On vous décode le principe de ces 2 normes à connaître pour rester au sec, et on vous présente la veste imperméable et respirante ultime de Compressport, la Thunderstorm Waterproof 25/75, qu’on a eu l’occasion de tester.

Imperméabilité : le test de la colonne d’eau

L’imperméabilité est la capacité d’un tissu à empêcher la pénétration de l’eau. Son unité de mesure est le Schmerber. Il vient du nom de l’industriel du textile Charles-Édouard Schmerber (1894-1958). Pour l’estimer, on utilise le test de la colonne d’eau. Le vêtement subit la pression hydrostatique d’une colonne d’eau de plus en plus haute. Le test s’arrête lorsque l’eau commence à pénétrer le vêtement. La hauteur d’eau qu’il a réussi à supporter, quantifiée en millimètres de colonne d’eau, correspond au degré d’imperméabilité du tissu. 1 millimètre de colonne d’eau équivaut à 1 Schmerber.

Un vêtement est considéré comme imperméable (norme ISO811) à 10 000 Schmerber. À partir de 20 000, on parlera de vêtement très imperméable. Précisons, si on rentre dans le détail de mécanique des fluides, que pour la pluie, c’est la pression exercée par la goutte au point d’impact sur le tissu qui perce, pression qui est proportionnelle au carré de la vitesse de la goutte. Un indice de 5 000 traduira une résistance à la pression au point d’impact d’une goutte lancée à 36km/h. Soit une grosse goutte tombant (sans vent) de 5 ou 6 mètres de haut. Un tel vêtement pourra protéger d’une pluie fine sans vent (car les gouttelettes fines ne tombent pas vite).

Plus la hauteur sera importante et la goutte grosse, plus la pression au point d’impact sera importante. Un indice de 20 000 Schmerber exprimera ainsi une résistance à la pression au point d’impact d’une goutte tombant d’environ 20 mètres sans être freinée par la résistance de l’air, lancée à 72km/h. En cas d’averse soutenue, mieux vaut avoir un vêtement ayant cet indice de protection.

IMPERMEABILITE PHOTO UTMJ 2022 : BEN BECKER
Photo Ultra Trail des Montagnes du Jura 2022 / Ben Becker

Imperméabilité : les limites du test de la douche

Dans le cadre du test de la colonne d’eau, l’imperméabilité ne concerne pas la totalité de la surface du vêtement, mais uniquement une petite surface prédéterminée. Or une veste comporte des coutures et des fermetures zippées. Certains fabricants rajoutent alors à leurs paramètres techniques le test dit de la douche, qui consiste à soumettre le vêtement à différentes intensités de douche simulant la pluie. Ainsi, pour la veste imperméable de trail Evadict à 10 000 Schmerber, Decathlon précise 2 choses. D’abord que les coutures sont 100 % étanchées et les zips étanches. Ensuite que « le vêtement a été validé en test de douche et que le tissu est résistant à 10 000 mm de pression d’eau après 5 lavages ».

Mais ce test reste tout de même assez imprécis. D’une part parce que l’intensité du jet de douche n’est pas précisée (et on a vu l’importance de l’intensité juste avant). Ensuite parce que la durée de la douche n’est pas non plus précisée. Or entre un test de 2 minutes d’une douche à faible intensité et un test de 30 minutes d’une douche à forte intensité, il y a tout un monde (et beaucoup d’eau).

Respirabilité : 2 critères pour une même mesure

Par respirabilité, on entend la capacité d’un tissu à évacuer la vapeur d’eau formée par la transpiration. Certaines marques l’expriment en MVTR, pour Moisture Vapour Transmission Resistance. Celle-ci correspond au taux de transmission de la vapeur d’eau. C’est-à-dire la quantité d’eau (sous forme de vapeur) qu’un mètre carré de tissu laisse passer en 24h. Plus ce chiffre est élevé, plus la respirabilité du tissu est bonne. Un vêtement ayant un indice MVTR de 5 000 sera peu respirant. A contrario, il sera considéré comme très respirant à partir d’un indice MVTR 20 000. Et extrêmement respirant au-delà de 30 000.

D’autres marques mesurent la respirabilité en RET, pour Resistance Evaporative Transfert. Il s’agit de l’évaluation de la résistance qu’oppose un tissu à l’évacuation de l’humidité. Plus la résistance du tissu est faible, plus il est respirant. Ainsi, un RET inférieur à 6 caractérisera une matière très respirante, adaptée aux efforts les plus intenses. A l’inverse, un RET supérieur à 20 indiquera un tissu peu ou pas respirant, donc inadapté à l’effort, même léger.

PHOTO BEN BECKER
Photo Ultra Trail des Montagnes du Jura 2022 / Ben Becker

Imperméabilité et respirabilité : comment ça marche

Il peut paraître étrange qu’une membrane puisse ne pas laisser pénétrer l’eau de pluie, mais permette à la transpiration de s’évacuer. C’est sa structure qui explique ce phénomène. Elle contient en effet des millions de pores au cm2, suffisamment petits pour empêcher le passage de l’eau de pluie ou de l’humidité, mais assez grands pour laisser s’échapper la vapeur d’eau de la transpiration.

Imperméabilité et respirabilité : quelle veste choisir ?

Aujourd’hui, tous les équipementiers proposent des vestes de trail associant imperméabilité et respirabilité. Les indices sont variables, et surtout les poids et les prix vont du simple au triple. Mais avant de choisir un modèle plutôt qu’un autre, sachez de quoi vous avez besoin.

Pour des sorties sur des temps de course inférieurs à 2 heures, des vestes ayant une imperméabilité de 10 000 Schmerber et une respirabilité de 20 000 MVTR (RET compris entre 6 et 10) feront l’affaire.

Pour des sorties plus longues, pouvant aller jusqu’à plusieurs heures de suite, il sera préférable d’opter pour des vestes ayant un indice d’imperméabilité supérieur à 15 000 Schmerber et un indice de respirabilité supérieur à 30 000 MVTR (RET inférieur à 6).

IMPERMÉABILITÉ Photo Compressport Ben Becker
Photo Ben Becker

Imperméabilité et respirabilité : on a testé la veste ultime de Compressport

Conçue pour résister aux pires conditions, la toute nouvelle veste Thunderstorm Waterproof 25/75 est l’arme ultime contre la pluie et le vent conçue par Compressport. Elle est composée d’un tissu 3 couches exclusif 25 000 Schmerber avec un indice de respirabilité extrême de 75 000 MVTR. Elle bénéficie en plus d’un traitement spécial DWR (durable water repellent) qui transforme les gouttes d’eau en perles roulant à la surface de la veste et s’écoulant sans s’infiltrer à l’intérieur.

Ce qui frappe d’entrée, c’est la légèreté de la veste, 126 grammes seulement d’après la fiche technique. Autre avantage, la possibilité de la compacter pour la ranger dans une poche de sac ou de ceinture de trail. Une fois enfilée, on apprécie sa coupe ajustée et ergonomique. Elle est resserrée aux poignets et au niveau de la capuche, pour éviter les infiltrations d’eau. Cependant, même si la coupe est ajustée, il est possible de l’enfiler par dessus un petit sac de trail, histoire de tout garder au sec. Le fait qu’elle soit légèrement plus longue sur l’arrière permet de bien abriter vos arrières.

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Hyper compacte et très légère, la Thunderstorm Waterproof 25/75 se glissera facilement dans une poche de sac ou ceinture de trail. Photo Ben Becker

Thunderstorm Waterproof 25/75 de Compressport : parfaitement étanche

Testée en conditions de course, l’imperméabilité est parfaite. Concernant la respirabilité, il est toujours très compliqué de l’apprécier. Il faut bien comprendre que si vous transpirez, votre tee-shirt sera humide. Et aucune veste n’évacuera la totalité de votre transpiration et ne fera sécher votre maillot. Ne cherchez pas, cela n’existe pas. En revanche, sachez qu’en cas d’effort léger, notre corps dégage environ 0,5 litre d’eau par heure sous forme de transpiration. Et si l’effort est intense, un litre d’eau ou plus. Vous allez donc forcément mouiller le maillot.

Avec une veste ayant une bonne respirabilité, une partie de la vapeur d’eau émise par votre sueur sera évacuée. Ce qui limitera son accumulation, et le ruissellement sous la veste. Si vous courez avec une veste extrêmement respirante comme la Thunderstorm Waterproof 25/75, même si vous ne devez pas vous attendre à rester au sec à l’intérieur, vous serez donc beaucoup moins trempé qu’avec une veste non respirante.

Dernière chose : on a testé la veste sous une douche à forte intensité pendant 5 minutes. Elle n’a pas laissé passer une goutte.

Seul bémol : le prix de cette veste : 350 euros. C’est cher. Mais c’est assurément un produit que vous allez emporter partout, dans vos sorties comme en course.

VESTE ÉTANCHE PHOTO BEN BECKER
Photo Ben Becker
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On avait vu Kilian Jornet avec de drôles de chaussures noires aux pieds lors de sa traversée des Pyrénées, en octobre. Le champion catalan avait précisé avoir profité de l’occasion de cette traversée épique pour faire des tests d’équipement. On sait maintenant de quoi il s’agit. Il vient en effet de dévoiler la chaussure en question, un modèle nommé Kboix (prononcer [kaboʃ]). Le concept ? Une chaussure modulaire innovante conçue avec trois semelles interchangeables, afin que chacun puisse adapter son équipement au type d’aventure qui lui convient le mieux.

Kboix, pour inventer un nouveau concept

Depuis les débuts de NNormal en 2022, Kilian Jornet a toujours mis en avant sa volonté de concevoir des produits durables et polyvalents. Changer les règles du jeu en prouvant aux consommateurs qu’il existe d’autres alternatives. Mais après avoir exploré différentes pistes, le champion catalan a dû se rendre à l’évidence : tout a déjà été inventé en matière de chaussure. Une chaussure, dit-il, c’est une semelle extérieure, une semelle intérieure et une empeigne. 3 éléments qui peuvent certes être faits de matériaux divers, mais trois éléments, point barre. Comment, dès lors, se démarquer ?

Kilian Jornet a choisi d’aller plus loin dans sa réflexion, et de pousser les curseurs de la durabilité. Une façon pour lui d’inciter les utilisateurs à se remettre en question autour des équipements de trail running et leur utilisation. C’est ainsi qu’est née Kboix. Une chaussure au nom imprononçable, et que la marque présente comme « une philosophie qui prend vie ». 

Kboix
Une seule paire, 3 semelles : le nouveau concept de chaussure modulable signé NNormal.

Kboix, une paire modulaire incarnant l’éthique et la durabilité

Une chaussure avec 3 semelles interchangeables, ce n’est pas nouveau. On l’a déjà vu par exemple chez Cimalp, avec la 864 Drop Evolution LTD qui proposait 3 semelles de conception similaire mais avec des drops différents. Chez Kilian Jornet, il ne s’agit pas de drops différents, mais de semelles intermédiaires de conception différente, avec des mousses différentes, pour des terrains différents. Un concept qui, selon la marque, s’adresse aux traileurs en quête de longévité et de durabilité.

Kboix changeemnt semelle
Changement de terrain ou de rythme ? Changement de semelle !

3 semelles intermédiaires différentes pour des terrains et usages différents

La Kboix intègre le principe de la personnalisation, qui est une véritable innovation. Il ne s’agit en effet pas d’une solution universelle, mais d’un modèle modulable qui s’adapte à des besoins et préférences précis. C’est pourquoi chacune des trois semelles a été conçue pour un terrain différent, avec des densités de mousse adaptées et à destination de toutes les morphologies. On vous détaille tout cela.

Semelle Kb1 – Soft

Une semelle pour courir plus léger, tout en étant bien soutenu. Elle est fabriquée en mousse EVA spéciale, avec une technologie propre à la marque, qui la rend plus légère et plus résistante que les composés EVA traditionnels. Principal intérêt : une fatigue musculaire ressentie moindre, et une récupération plus efficace.

semelle Kboix 1
Source NNormal

Semelle Kb2 – Reactive

Une semelle plus ferme, pour courir vite et mettre de la puissance. C’est une semelle destinée à ceux qui veulent mettre de la vitesse, ou qui affrontent des terrains très techniques. Elle est composée d’une mousse TPU spécifique, avec des niveaux de rebond et de réactivité élevés, ce qui permet un retour d’énergie et une puissance de foulée plus importante.

semelle Kboix 2
Source NNormal

Semelle Kb3 – Bounce

Une semelle très réactive tout en restant flexible, destinée à bondir, capable de booster votre foulée. Cette semelle intermédiaire, composée d’une mousse PEBA spécifique, offre un bon équilibre entre déformation du matériau et rebond.

semelle Kboix 3
Source NNormal

Kboix, sous le signe de la durabilité

Du côté de l’empeigne, pas de surprise, c’est un tissu Matryx, réputé pour sa résistance, qui a été choisi. Quant à la semelle extérieure, elle est en Vibram LiteBase, une solution qui a fait ses preuves. Avec des crampons de 3,5mm.

La nature polyvalente de Kboix, précise l’équipementier NNormal,  permet aux coureurs de bénéficier d’un confort optimal sur le long terme, qu’il s’agisse de course à pied orientée performance, d’exploration en plein air ou de randonnée. Cette chaussure visionnaire de Kilian ne sera pas un énième produit, mais devrait permettre de réinventer les possibles et de repousser les limites de la durabilité dans le domaine de la chaussure.

Kilian Jornet
La polyvalence et la durabilité, chevaux de bataille de Kilian Jornet.

Mais pour pouvoir tester ce nouveau modèle, il faudra être patient. La Kboix sera disponible au milieu de l’année 2024. En attendant, NNormal recrute 150 personnes de la communauté pour la tester et faire des retours terrain, histoire de ne pas avoir que les avis des athlètes et concepteurs.

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Imaginez un tapis de course capable de vous emmener en Suisse, dans le Valais, pour un Kilomètre Vertical, ou aux Antilles pour un trail sous le soleil, ou encore vous permettre de suivre une prépa 8 semaines pour le prochain Marathon du Mont-Blanc… Ce tapis existe, c’est le Technogym Run, dernier-né de la firme italienne Technogym. Nous l’avons testé en mode trail. Étonnant.

Tapis de course Technogym Run : running et renforcement musculaire

Un design épuré, un écran tactile couleur de 27 pouces, une bande de course de 51cm et un système d’absorption acoustique réduisant le bruit au minimum (57 décibels à 10km/h, quand une conversation normale est à 50 décibels), le Technogym Run est assurément la Rolls des tapis de course, dernier-né du leader mondial des machines de sport haut de gamme.

Cet appareil est bien plus qu’un simple tapis de course. Il permet bien sûr de s’entraîner à la course à pied, à des vitesses allant de 2 à 25km/h et sur des pentes inclinées jusqu’à 15%. Chaque session peut ensuite être analysée, avec un grand nombre de paramètres à exploiter. Mais l’originalité du Technogym Run est qu’il permet aussi de pratiquer de très nombreux exercices de renforcement musculaire. Exclusivité de ce tapis, la possibilité de travailler la poussée de chariot, idéale pour le renforcement de la chaîne postérieure si sollicitée en course. Vous pouvez également choisir parmi un très large éventail d’exercices au poids de corps ou avec des appareils à effectuer à côté du tapis, en suivant les instructions à l’écran.

Découvrez notre test complet en vidéo ICI

Suivez votre programme d’entraînement

Côté programmes, le tapis permet non seulement de suivre des entraînements structurés, type 8 semaines pour préparer un trail de 25km, mais il offre aussi la possibilité de répliquer des séances enregistrées dans des applications de running compatibles, type Apple, Garmin, Strava, Zwift.

Ainsi, vous pouvez par exemple recourir le dernier trail que vous avez enregistré sur votre application, soit au même rythme que le jour de votre épreuve, soit en essayant de le faire plus rapidement. Sur l’écran, vous verrez le parcours défiler en mode map, avec matérialisation de votre allure le jour de la course par un point, et de votre allure actuelle par un autre point. Idéal pour se challenger, et tellement plus motivant qu’une séances « 20 minutes à 10km/h avec inclinaison de 4% »…

Technogym Run Running Photo Jogging International
Photo DR

Technogym Run : on a testé le trail immersif

Encore plus intéressant, la possibilité de s’entraîner sur des parcours immersifs où vous plongez dans des environnements virtuels s’adaptant à votre vitesse, avec ajustement de l’inclinaison du tapis pour simuler les dénivelés de l’itinéraire choisi. Si ce mode existe en milieu urbain (on peut par exemple aller courir à Barcelone…), il nous intéressera surtout en mode trail.

On a ainsi pu tester une séance de montée sèche dans le Valais, en Suisse, au pays de Rémi Bonnet et Judith Wyder. Le parcours : 3km sur un large chemin forestier avec une pente à 9% de moyenne. Dès la mise en route, on se retrouve à progresser sur le sentier, derrière un « lièvre » figurant l’allure choisie. Alors que le paysage défile, dans l’angle gauche de l’écran, l’inclinaison de la pente s’affiche, en même temps que le tapis s’incline pour la reproduire. On ressent alors l’effort en montée comme si on y était, en soufflant avec bonheur au moindre replat. Bluffant de réalisme.

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Technogym Run Trail test écran Photo Jogging International
Dans le Valais, derrière le lièvre, sur une pente à 11%, à 7km/h. Photo DR

Tapis de course : entraînement et divertissement

Si le mode immersif ne vous inspire pas et que vous avez besoin de vous aérer l’esprit, le Technogym Run dispose également d’une connexion à de nombreuses applications de divertissement, Netflix et YouTube en tête. Vous pouvez même accéder à vos mails si vous désirer travailler en courant !

Les fonctions du tapis sont tellement nombreuses que lors de sa livraison, un coach formateur fait le déplacement pour tout vous expliquer, histoire d’exploiter tout le potentiel de l’appareil. Quant au tarif, car il faut bien en parler, il est à la hauteur de l’excellence du produit : 9990 €. C’est cher bien sûr, mais l’outil est tellement performant et les possibilités d’entraînement tellement larges que ceux qui ont les moyens ne regretteront pas leur investissement.

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Que ce soit pour vous entraîner à la nuit tombée, participer à une épreuve nocturne ou un ultra-trail nécessitant de passer une nuit entière dehors, il est essentiel de pouvoir compter sur une frontale de qualité, capable d’éclairer suffisamment, d’avoir une autonomie importante et d’être agréable à porter. Nos spécialistes vous révèlent les points importants à prendre en compte pour bien choisir une frontale.

Bien choisir une frontale : tout savoir sur les lumens

La puissance d’un flux lumineux s’exprime en lumens (lm). Elle correspond à l’intensité d’éclairage et donc au confort visuel du terrain. Plus elle est élevée, plus la distance d’éclairage est étendue et son faisceau large. Le minimum recommandé en trail est de 200 lumens. Il est néanmoins préférable d’avoir une puissance de 350 lumens pour courir en toute sécurité. De 200 à 500 lumens, votre frontale éclairera de 20 à 100 mètres, selon le type de faisceau.

Plus les terrains sont techniques et le temps de course long, plus cette puissance doit être augmentée, pour pallier la fatigue visuelle. La plupart des frontales proposent différents niveaux d’intensité, que l’on peut choisir en fonction de son environnement. Les modèles de moyenne gamme permettent d’aller jusqu’à 900 lumens, une intensité déjà très forte, proche de celle d’un phare de voiture en feu de croisement. Certaines vont même jusqu’à 1400 lumens. Cependant, ces « push » en mode « boost » ne durent que quelques minutes, avant que la puissance ne décroisse naturellement pour préserver l’autonomie et éviter la surchauffe de la batterie.

www.wisthaler.com - Harald Wisthaler
Photo Ledlenser / Harald Wisthaler

Bien choisir une frontale : optez pour la variation automatique d’intensité

De nombreux modèles intègrent une variation automatique de l’intensité lumineuse émise en fonction de la luminosité ambiante. Ainsi, lorsque vous traversez un village éclairé, l’intensité baisse automatiquement, puisque vous avez besoin de moins de lumière que sur un single en pleine nuit noire. Le fait d’avoir cette fonction intégrée vous évitera de devoir faire des manipulations, voire d’oublier de baisser la lumière et de compromettre l’économie de batterie.

Il faut en revanche garder à l’esprit que l’intensité ne varie pas automatiquement en fonction de votre course. Pas besoin de mettre plein phare lorsqu’on marche, même activement, en grimpant un col. En revanche en descente, si le terrain est technique, mettre à pleine puissance vous permettra de pour profiter d’une efficacité visuelle maximale. Cet ajustement n’étant pas automatique, il vous appartiendra donc d’optimiser l’utilisation en action.

Bien choisir une frontale : quelle portée d’éclairage

La qualité de la lentille qui orientera les lumens sur le sol est primordiale. Les fabricants communiquent peu sur ces données. On pourra se pencher sur les avis des utilisateurs avant d’acheter. En milieu urbain, un faisceau large (45°) suffira, car le terrain n’est pas piégeur. Pour le trail, où le déplacement est rapide, les obstacles nombreux, on privilégiera une lampe frontale au faisceau étroit (entre 10° et 25°) afin de concentrer la puissance émise par la LED directement sur le sentier.

Généralement, le champ est fixe sur les premiers prix. Mais les modèles plus hauts de gamme proposent des faisceaux mixtes, avec deux largeurs de faisceau, voire plus. Cela permettra d’adapter son éclairage précisément à ses besoins à l’instant T.

Photo SaintéLyon - Peignée Verticale-A.Mesnage
Photo SaintéLyon – Peignée Verticale. A.Mesnage

Bien choisir une frontale : privilégiez l’autonomie

L’autonomie est évidemment un critère essentiel, surtout lorsqu’on se lance sur un trail nocturne de plusieurs heures type SaintéLyon, voire d’une nuit entière pour les ultra-trails. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte. En effet, l’autonomie varie suivant les modes d’éclairage utilisés et il faut se méfier, car l’autonomie maximale annoncée est valable uniquement quand le mode d’éclairage le plus faible est activé. L’autonomie de la batterie est drastiquement réduite quand la puissance est maximale.

Par ailleurs, le poids empêche de prendre trop de libertés. Pour avoir 5h d’autonomie avec 900 lumens par exemple, il faudrait une batterie beaucoup trop lourde. Il est donc nécessaire de comparer l’intensité et les différents modes d’utilisations disponibles. Et plus particulièrement au niveau intermédiaire, car c’est celui qu’on utilisera le plus en course. Une SaintéLyon nécessitera ainsi entre 7 et 9 heures d’autonomie sur la tranche 300-400 lumens. M

Attention également, l’autonomie peut varier selon les conditions climatiques. S’il fait froid ou qu’il neige, la batterie se déchargera plus vite. Il vaut donc mieux viser large que juste. Afin d’éviter les manipulations en course, rappelez-vous que certains équipementiers proposent des systèmes intelligents, où la puissance d’éclairage s’adapte automatiquement en fonction de la luminosité ambiante, ce qui permet d’optimiser la batterie. Intéressant si l’on veut courir l’esprit libre, sans avoir à se préoccuper de régler soi-même sa frontale…

SaintéLyon Photo Peignée Verticale M.Daviet
En 2021, Thomas Cardin est tombé en panne de batterie en pleine SaintéLyon et a dû attendre son poursuivant pour pouvoir continuer sa course. Photo Peignée Verticale M.Daviet

Bien choisir une frontale : attention au poids !

Qui dit courir pendant des kilomètres dit légèreté optimisée. D’autant plus pour un élément porté sur la tête ! Pour le trail, on considère une frontale comme légère lorsqu’elle affiche moins de 200 grammes batterie comprise. Ainsi, l’accessoire tiendra mieux et vous évitera des douleurs à long terme.

Il existe des frontales avec la batterie derrière la tête, d’autres avec la batterie à l’avant, avec lumière intégrée. Ces dernières ont le désavantage d’imposer un poids parfois important sur le front, qui peut vite être gênant. Veillez donc à essayer votre future frontale en mouvement avant de l’acheter pour vous assurer qu’elle ne bouge pas trop et reste confortable. Certains équipementiers proposent des frontales avec batterie déportée, que l’on peut, moyennant un câble, ranger dans une poche du sac à dos. Une solution intéressante pour alléger le poids sur la tête.

Côté bandeau, opter pour un modèle en mousse doux (plutôt qu’en plastique) est plus sage. Et le strap central supplémentaire ? C’est une question de ressenti personnel mais d’expérience, le maintien sera plus homogène sur la tête. Pour maximiser votre confort, on vous recommande de vous couvrir la tête avec un bonnet ou un Buff. Car soyons honnête, porter une frontale pendant des heures n’est jamais très agréable, même si courir de nuit, c’est des sensations garanties.

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Modèle Nao RL avec bloc batterie sur l’arrière. Photo Petzl / DR
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Modèle Ledlenser HF-Series avec bloc éclairage batterie frontal. Photo Ledlenser / DR

Bien choisir une frontale : privilégiez la simplicité de manipulation

Imaginez-vous en pleine nuit glaciale, avec les doigts surgelés, des tremblements incontrôlables et la nécessité d’adapter rapidement la puissance de votre frontale au changement de décor. Vous comprendrez aisément qu’il est essentiel qu’elle puisse être maniée assez intuitivement, d’autant que les réglages en cours d’épreuve sont récurrents. Plus le modèle est pratique et intuitif, plus il vous conviendra.

Bien choisir une frontale : piles ou batteries ?

C’est le critère qui fait débat, d’autant que les fabricants n’utilisent pas les mêmes standards pour l’évaluer. L’option batterie intégrée permet d’avoir un indicateur d’autonomie clair et fiable essentiel pour ne pas risquer d’être pris au dépourvu, et d’embarquer une batterie de secours (dûment chargée) afin de changer durant l’effort si besoin. Pensez à ne jamais stocker votre batterie à vide. Il faut toujours avoir une petite charge sur la jauge (une barre avant stockage) lorsqu’on n’utilise pas sa lampe pendant des mois, faute de quoi la batterie flanchera.

L’option piles, généralement plus légères qu’une batterie, implique de partir avec des piles de rechange. C’est une solution moins économique et écologique à long terme. Dernier point : entraînez-vous à changer les piles ou la batterie en condition de course. Ce qui paraît simple dans votre salon peut s’avérer périlleux dans le stress d’une course.

Photo BEN BECKER_ledlenser
Photo Ben Becker / Ledlenser

Bien choisir une frontale : quelle marque choisir ?

S’il existe de nombreuses marques de frontales à tous les tarifs, nous vous recommandons d’éviter les modèles bas de gamme en entrée de prix, moins fiables que les produits des équipementiers renommés. Certes, les modèles seront un peu plus chers, mais ils vous garantiront non seulement une qualité d’éclairage, et aussi une durabilité.

Parmi les principaux équipementiers, les plus connus sont le français Petzl, entreprise fondée en 1975 par Ferdinand Petzl, un passionné de spéléologie. Petzl équipe aujourd’hui des athlètes tels que François D’Haene, Mathieu Blanchard, ou encore le couple Katie Schide / Germain Grangier…

En Europe, l’Allemand Ledlenser a une bonne réputation de qualité de produits. Citons également le suédois Silva, marque historique fondée en 1933 et spécialisée dans les équipements sportifs outdoor, et dans les frontales pouvant supporter le grand froid. Autre scandinave, la marque Fenix propose des produits durables et fiables, tout comme le norvégien Moonlight.

D’autres marques apparues plus récemment sur le marché français. Ainsi Stoots, créé en 2011 dans le nord de la France et qui s’est installé sur le créneau des frontales haute performance. Beliight est une marque très récente créée par Baptiste Ellmenreich, jeune ingénieur en mécanique et membre de l’équipe de France d’alpinisme, qui ne trouvait pas de frontale adaptée à son goût.

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Résistantes, confortables et polyvalentes, découvrez notre sélection « testées et approuvées » des meilleures chaussures de trail long et d’ultra-trail 2023/2024 spécialement conçues pour passer des heures d’affilée sur les sentiers.

HOKA Tecton X 2

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HOKA Tecton X2

Super dynamique avec deux plaques en carbone dans sa semelle ProFly-X disposées parallèlement pour une meilleure proprioception. Associées à l’amorti signature Hoka à double densité pour une foulée rapide conservant souplesse et soutien. Poids optimisé, nouvelle tige Matryx, accroche précise Vibram Megagrip Litebase.

Poids : 250 g en 42 – Drop : 5 mm

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BROOKS Cascadia 17

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BROOKS Cascadia 17

La nouvelle Cascadia perpétue la tradition, offrant stabilité, amorti souple et protection. Dernières améliorations : une stabilité tout-terrain accrue grâce à sa semelle avant imitant le sabot d’un chamois, une meilleure traction et un amorti léger. Parfaite pour les terrains techniques.

Poids : 310 g en 42 – Drop : 8 mm

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SCOTT Ultra Carbon RC

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SCOTT Ultra Carbon RC

Plaque en carbone Carbitex GearFlex à flexibilité dynamique, avec rigidité augmentant avec la vitesse. Système de rocker spécifique ER2 pour favoriser une posture et réduire la fatigue musculaire. Légèreté et confort, semelle extérieure ultra-adhérente. Pour coureurs/compétiteurs sur sentiers peu techniques.

Poids : 310 g en 42 – Drop  : 5mm

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DYNAFIT Ultra 100

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DYNAFIT Ultra 100

Sa semelle intermédiaire a été conçue en tenant compte de l’amorti nécessaire sur longues distances. Sa semelle extérieure POMOCA, marie déroulement souple des pas et accroche, quelles que soient les conditions météo et la surface. Elle est équipée d’un support diagonal spécial qui améliore la tenue du talon. Une paire légère et confortable pour l’ultra.

Poids : 310 g en 42 – Drop : 6 mm

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CRAFT Pure Trail

Dotée d’une Rockplate, une plaque rigide qui apporte de la stabilité et qui protège la mousse des objets pointus, la Pure Craft présente une semelle intermédiaire en mousse Cr Foam inventée et designée en Suède qui offre un amorti dynamique ainsi qu’une propulsion bondissante. Tige en mesh TPU d’une seule pièce ultra-léger et respirant, crampons de 4,5mm orientés pour une accroche maximale en montée comme en descente.

Poids : 320 g en 42. Drop : 6mm
180 €

CRAFT_Pure Trail
CRAFT Pure Trail

ON CloudUltra 2

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ON CloudUltra 2

Une deuxième itération améliorée avec un nouveau fit, une nouvelle semelle intermédiaire pour une construction toujours en chaussette, avec un amorti plus performant. Meilleur grip avec le nouveau composé Missiongrip sur la semelle extérieure.

Poids : 295 g 42 – Drop : 6 mm

[all4affiliates id=”10698″ title=”ON CloudUltra 2″]

INOV-8 Roclite G275 V2

Mousse amortissante Powerflow Max et assise plantaire Boomerang pour un retour d’énergie rapide. Avec système Adapter-Fit pour un ajustement stable, languette rembourrée, tige plus résistante et respirante, plaque de protection flexible.

Poids : 275 g en 42 – Drop : 8 mm
150 €

INOV 8-ROCLITE G 275 V2 -M
INOV-8 Roclite G 275 V2

EVADICT MT Cushion 2

EVADICT MT CUSHION 2
EVADICT MT Cushion 2

Entièrement repensée, cette dernière version plébiscitée associe amorti, confort et durabilité renforcée grâce au textile MATRYX®, léger et respirant, à des crampons de 5 mm et un caoutchouc bien adhérent. Amorti retravaillé en mousse Kalensole, maintien optimisé au talon. Un très bon rapport qualité-prix.

Poids : 282 g en 42 – Drop : 4 mm

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MONTRAIL Trinity FKT

Confort et stabilité pour cette paire intégrant une semelle Techlite+ offrant un amorti réactif et une semelle extérieure Adapt Trax, des crampons de 5mm et une plaque souple de protection pour l’adhérence. Avec maille sans coutures et laçage asymétrique. Idéale pour la rando-course.

Poids : 317 g en 42 – Drop : 8 mm
140 €

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MONTRAIL Trinity FKT

RAIDLIGHT Ascendo MP+

Ce modèle polyvalent bénéficie d’une membrane MP+ imperméable et respirante, idéale pour les conditions humides et boueuses (10 000 Schmerber et 10 000 de respirabilité) et d’une bonne traction au sol grâce à sa semelle Vibram.

Poids : 335 g en 42 – Drop : 8 mm
159,90 €

RAIDLIGHT Ascendo MP+
RAIDLIGHT Ascendo MP+

SCARPA Spin Planet

Durabilité pour cette paire avec son tissu réalisé en matériaux recyclés, sa semelle intercalaire en Eva recyclé à 45% et son caoutchouc 30% recyclé aussi sans sacrifier le confort. Avec un talon évasé pour plus de stabilité sur terrain technique et un amorti confortable. Pour coureur de poids léger.

Poids : 290 g en 42 – Drop : 4 mm
159 €

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SCARPA Spin Planet
SCARPA Spin Planet

SALOMON S/Lab Ultra

Issue de la collaboration avec François D’Haene, un modèle destiné à la haute performance, avec mousse réactive et moelleuse pour un amorti durable. Fourche en fibre de verre Profeel pour renforcer la protection du pied, tige en Matryx et Kevlar pour plus de résistance, crampons de 3,5mm. Pour coureurs/compétiteurs expérimentés.

Poids : 280 g en 42 – Drop : 8 mm
240 €

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SALOMON ?S:Lab Ultra
SALOMON S/Lab Ultra

MIZUNO Wave Mujin 9

Semelle intermédiaire équipée de la mousse Enerzy pour un bon amorti et un retour d’énergie efficace, technologie Wave pour plus de confort et de stabilité et une meilleure répartition des impacts. Talon renforcé, semelle extérieure Michelin avec crampons de différentes tailles pour un maximum d’adhérence.

Poids : 340 g en 42 – Drop : 10 mm
160 €

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MIZUNO Wave Mujin 9

NNORMAL Tomir

NNormal Tomir
NNORMAL Tomir

Confortable mais plutôt ferme, cette chaussure élaborée en collaboration par Kilian Jornet et le fabriquant espagnol Camper propose une tige en mélange de polyester monofilament et de TPE pour la résistance à l’abrasion et aux accrocs, cousue sur la semelle intermédiaire en mousse EVA pour plus de durabilité. Laçage asymétrique pour renforcer le maintien. Très bonne accroche grâce à la semelle Vibram avec crampons de 5mm. Convient également aux coureurs lourds.

Poids : 280 g en 42 – Drop : 8 mm

[all4affiliates id=”5731″ title=”Nnormal Tomir”]

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Nouveautés, valeurs sûres, notre sélection “testées et approuvées” des meilleures chaussures de trail court et moyenne distance offrant confort et dynamisme pour vous faire plaisir et aller vite cette fin de saison et attaquer 2024 du bon pied !

ALTRA Superior 6 

Sensation de légèreté et connexion au sol pour cette paire puriste affichant 21 mm de hauteur de semelle. Avec de nouveaux panneaux de protection, une maille améliorée, une semelle extérieure MaxTrac combinant adhérence et traction. Sur terrains peu techniques pour coureur à foulée médio-pied adepte du zéro drop.

Poids : 269 g en 42 – Drop : 0 mm
130 €

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ALTRA Superior 6

ASICS Fuji Speed 2 

C’est la plus rapide de la gamme ASICS, taillée pour la compétition, notamment grâce à sa plaque de carbone combinée à la mousse FFBlast + offrant un meilleur dynamisme tout en maintenant un très bon confort. 

Poids : 241 g en 42 – Drop : 5 mm 
180 €

ASICS Fuji Speed2-M
ASICS Fuji Speed2

CIMALP X-Race

Bon maintien et confort pour cette chaussure avec un fit plus étroit au médio-pied et au talon, une large toe box à l’avant, un strap de laçage enveloppant. Sa semelle intermédiaire Superlight Eva Vivram en fait un modèle léger et sécurisant, avec des crampons exclusifs et une gomme MegaGrip de Vibram. 

Poids : 275 g en 42 – Drop : 4 mm 
139,90 €

Cimalp X-Race
Cimalp X-Race

LA SPORTIVA Cyklon Cross GTX

Avec membrane Gore-Tex imperméable et respirante, guêtre hydrofuge intégrée et système de laçage BOA Fit System. Sa semelle FriXion White ultra adhérente est préparée pour le montage de clous AT Grip afin d’augmenter l’adhérence sur sol enneigé ou glacé. 

Poids : 275 g en 42  – Drop : 7 mm 
240 €

LA SPORTIVA Cyklon Cross GTX
LA SPORTIVA Cyklon Cross GTX

MERRELL Agility Peak 5

De l’amorti, du dynamisme, un poids réduit et une semelle extérieure redessinée avec les enseignements du Merrell Test Lab pour une traction à la pointe, taillée pour les terrains accidentés. 

Poids : 285 g en 42 – Drop : 6 mm 
160 €

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MERRELL Agility Peak 5

NEW BALANCE FuelCell SuperComp Trail

Réactive, elle intègre une plaque en carbone sur toute la longueur pour une propulsion optimale. Avec un amorti FuelCell, une coque talonnière pour le maintien, un mesh respirant sans couture et une protection avant pour les orteils. Pour coureur/compétiteur à foulée universelle de poids léger. 

Poids : 272 g en 42 – Drop : 10 mm 
220 €

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NEW BALANCE FuelCell SuperComp Trail

NIKE Ultrafly

Grande première chez Nike dans le trail, cette paire est dotée d’une plaque Flyplate en carbone placée entre la mousse ZoomX et une semelle intermédiaire enveloppée de tissu. C’est aussi la première paire issue du partenariat entre Nike et Vibram, apportant technologie de pointe et design exclusif de la semelle Vibram. Pour coureur/compétiteur à foulée universelle de poids léger. 

Poids : 300 g en 42 – Drop : 8,5 mm 
250 €

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NIKE Ultrafly

PUMA Voyage Nitro 3

Avec sa mousse Nitron son accroche Pumagrip Atr (All terrain) durable et ses crampons spécifiques, elle associe réactivité, confort et amorti, avec une adhérence sécurisante sur chemins accidentés en toutes conditions. 

Poids : 292 g en 42 – Drop : 8 mm 
140 €

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PUMA Voyage Nitro 3

SAUCONY Endorphin Rift 

Rapide, légère, véloce, elle combine technologie Speedroll propulsant vers l’avant et amorti Pwrrun PB pour un retour d’énergie optimal, avec une semelle extérieure Pwrtrac adhérente.  Pour coureur à foulée universelle de poids léger.

Poids : 244 g en 42 – Drop : 6 mm 
200 €

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SAUCONY Endorphin Rift

THE NORTH FACE Summit Vectiv Pro Athlete

Dernière née de la collection Summit, elle est équipée d’une mousse innovante The North Face et d’une plaque Vectiv 2.0 en fibre de carbone combinant stabilité et retour d’énergie sur terrain technique. Avec un support au talon, une coupe plus ajustée, une tige en maille respirante. Pour coureur/compétiteur à foulée universelle de poids léger.

Poids : 310 g en 42 – Drop : 6 mm 
200 €

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THE NORTH FACE Summit Vectiv Pro Athlete

SALOMON Thundercross

Une nouvelle paire tous terrains avec une semelle épaisse (31 mm au talon) de mousse Energy Foam pour l’amorti/retour d’énergie. Technologie SensiFit pour le maintien, semelle Contagrip avec crampons de 5 mm pour une adhérence sans compromis. Existe en version Gore-Tex (+20 €).  

Poids : 290 g en 42.5 – Drop : 4 mm
140 €

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SALOMON ThunderCross

HOKA Zinal 2

Réactive et légère, dynamique grâce à son rocker qui favorise la propulsion, bonne accroche avec la semelle MegaGrip Vibram LiteBase avec crampons de 5mm. Tige en tissu respirant, col en tricot et languette intégrée pour améliorer le maintien réduire les risques d’infiltrations.

Poids : 225 g en 42 – Drop : 5 mm
Prix : 180 €

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HOKA ONE ONE Zinal 2
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Présentées en avant-première lors de l’UTMB Mont-Blanc à Chamonix fin août, les Adidas Terrex Agravic Speed Ultra ont déjà été vues en course puisque le Britannique Thomas Evans les avait aux pieds lors de sa victoire sur la Western States Endurance Run en juin 2023. Il les portait aussi sur l’UTMB, où il a abandonné après 80km de course, victime de crampes. Mais ce n’est pas la faute des chaussures ! Si ce modèle ne sera commercialisé qu’au printemps 2024, nous avons pu les tester en avant-première. Nos impressions.

Adidas Terrex Agravic Speed Ultra : premières impressions

Comme beaucoup, j’avais vu la photo de Thomas Evans brandissant sa chaussure « dédicacée » à l’arrivée de la Western States Endurance Run 2023, après sa belle victoire. Mais voir les chaussures en vrai est une autre histoire. En terme d’effet « Whaou ! », elle est en place. Très volumineuse, elle a une semelle en mousse énorme, un orange flashy qui la rend visible à des kilomètres, et une légèreté incroyable pour ce volume.

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Thomas Evans lors de sa victoire sur la Western States Endurance Run, en juin 2023, en 14h 40mn 22s. Photo Adidas
Thomas Evans Adidas terrex
Thomas Evans lors de la présentation officielle de la Agravic Speed Ultra à Chamonix, fin août 2023, juste avant l’UTMB. Photo Esprit Trail

Un coup d’œil sur la balance m’indique 285 gr pour ce 44,5. Ce n’est pas si léger que ça dans l’absolu, mais très léger pour une chaussure d’ultra. Plus étonnant encore, lorsqu’elle est à plat, elle est toute incurvée, ne reposant que sur le milieu de la chaussure, le talon et la pointe flottant en l’air. Dans la série effet rocker à bascule, on ne peut pas faire plus explicite. Ça promet une bonne projection vers l’avant.

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La pesée “officielle” en pointure 44,5. Photo Esprit Trail

Test Adidas Terrex Agravic Speed Ultra : un chaussant plutôt large

Une fois aux pieds, je constate que le chausson est assez large sur l’avant. Un peu trop à mon goût, je préfère les chaussures un peu plus fitées qui procurent un bon maintien. Mais c’est une chaussure d’ultra, pas de courte distante. Et peut-être qu’au bout de 100 km je serai content d’avoir un peu plus de place. La tige est dans un mesh extrêmement léger et aéré, on voit à travers. Le talon est curieux, aucun maintien ni renfort, reposant uniquement sur son gros coussin de mousse, avec une large échancrure pour passer bien en dessous de la malléole.

La languette est très large et épouse parfaitement le cou-de-pied, sans aucun pli. Quant aux lacets, torsadés, ils permettent un bon ajustement sans risque de se défaire. En revanche, la petite languette du dessus n’a qu’une partie ouverte pour pouvoir y glisser la longueur de lacet, ce qui est un peu serré et demande d’insister pour bien les coincer. Dommage.

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Une large languette, pas de maintien au talon, un mesh très aéré. Photo Eprit Trail

Adidas Terrex Agravic Speed Ultra : pour aller de l’avant

Les premiers pas sont étonnants : j’ai l’impression de marcher sur la lune, avec des coussins de mousse sous les pieds, surtout au niveau du médio-pied. Ça bascule vers l’arrière sur le talon et vers l’avant sur l’avant-pied, la sensation est étrange. Évidemment, ces chaussures ne sont pas faites pour marcher, mais pour courir. Et là, l’incurvation prend tout son sens. Dès les premiers mètres, je me sens propulsé vers l’avant, encouragé à une foulée dynamique, limite bondissante. C’est très efficace et plaisant.

L’amorti est énorme, ce qui est logique vu l’épaisseur de mousse. Cela gomme totalement les aspérités du terrain, et permet une foulée moelleuse et très confortable. Il faut en revanche courir plutôt sur le médio-pied car celui qui va courir sur les talons aura tendance à s’affaisser vers l’arrière et à dépenser de l’énergie pour « remonter » le rocker et bénéficier de la propulsion vers l’avant, ce qui n’est pas vraiment le but de la chaussure. Je confirme sur ces premières foulées que l’avantt-pied est un peu large et que mon pied a tendance à flotter un peu, même avec un serrage des lacets optimisé. En revanche, l’absence de maintien au niveau du talon ne me perturbe pour l’instant pas du tout, c’est même plutôt agréable.

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Photo Esprit Trail

Test Adidas Terrex Agravic Speed Ultra : top sur du roulant

Après une dizaine de kilomètres, 2 impressions s’opposent. Sur terrain roulant, type large chemin forestier ou sentier plat en balcon, les Agravic Speed Ultra se révèlent être des chaussures extrêmement agréables, incitant à la vitesse et à la relance. Elles sont aidées en cela par les plaques de carbone adaptées au trail, qui ne sont pas des plaques entières, comme on peut en trouver dans les chaussures de route.

En effet, des plaques pleines rendraient les chaussures beaucoup trop rigides, tandis que les plaques avec des systèmes de fourche, comme ici une fourche à l’avant et une fourche à l’arrière, rigidifient la semelle et permettent un retour d’énergie tout en gardant une certaine souplesse de torsion. On ne parlera d’ailleurs pas de plaques carbone, mais plutôt de tiges, qu’Adidas appelle Energy Rods.

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La composition de la chaussure, avec les fameuses tiges de carbone. Photo Adidas

Adidas Terrex Agravic Speed Ultra : attention sur le technique

Sur terrain technique, en revanche, j’émettrai beaucoup plus de réserves. Ce n’est clairement pas le terrain de prédilection des Agravic Speed Ultra. Les aspérités un peu volumineuses, type gros cailloux, ne sont pas bien gérés par la grosse semelle qui a tendance à faire vriller et la cheville. Le seul avantage qu’on peut leur reconnaître, c’est de ne pas sentir les petites aspérités, vu l’épaisseur de la semelle. Mais si c’est pour laisser la cheville en route, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Or en l’espace de 1 kilomètre sur une descente technique dans les cailloux, ma cheville est partie 2 fois. C’est trop.

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Le danger : la cheville qui part en vrille sur un contact avec un gros caillou. Photo Esprit Trail

Test Adidas Terrex Agravic Speed Ultra : une adhérence limite

Mes dernières réserves concerneront l’adhérence, que j’ai trouvé plutôt moyenne. La semelle externe est signée du constructeur de pneumatiques américain Continental, avec plusieurs dessins de crampons et des orientations bien différenciées pour aider à la traction et à l’accroche, mais le résultat final est plutôt décevant. Sans doute le fait d’avoir choisi de mixer des crampons de seulement 2,5mm sur l’avant centre de la chaussure et de 3,5mm uniquement sur les bords et l’arrière explique cela. Quelques glissades sur des roches lisses m’ont vite refroidi et incité à ralentir. Pas concluant.

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Au centre de la chaussure, à l’avant, des crampons de seulement 2,5mm : insuffisant. Photo Esprit Trail

Agravic Speed Ultra : le verdict

C’était un test vraiment intéressant, avec un modèle de conception étonnante. Les Agravic Speed Ultra sont certainement de très bonnes chaussures pour des coureurs légers de bon à très bon niveau à la recherche de vitesse et de dynamisme sur des sentiers roulants et pas trop techniques. Si sur la durée du test elles se sont révélées extrêmement légères, moelleuses et confortables, difficile de se prononcer sur le niveau de confort et d’amorti au bout de 100 ou 150 kilomètres, puisque ce sont tout de même des chaussures données pour de la longue distance. Est-ce que la mousse ne finira pas par se tasser un peu à la longue ? Il faudra courir plus pour s’en rendre compte… Enfin, puisqu’il faut bien l’évoquer, le tarif n’est pas donné : 230 euros. À ce prix, ces chaussures s’adressent aussi à une élite du porte-monnaie…

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Photo Esprit Trail
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En quelques mois, les plaques carbone se sont généralisées dans les chaussures destinées aux traileurs en recherche de vitesse et dynamisme. Du côté de chez Asics, c’est la Fuji Speed 2 qui propose ce développement. Nous avions hâte de la tester sur le sentier. C’est désormais fait.

Test Asics Fuji Speed 2 : premières impressions

La première impression en sortant les Ascis Fuji Speed 2 de leur boîte, c’est que la chaussure paraît petite et compacte. À se demander d’abord si mon pied va réellement rentrer dedans, ensuite s’il aura suffisamment de place pour être à l’aise. Quelques secondes plus tard, je suis rassuré. Voire étonné. Non seulement je n’ai pas eu à forcer pour glisser mes pieds dedans, mais j’ai la surprise d’y être extrêmement bien installé. Le fit est étonnamment bien fait, et l’ensemble du chaussant bien plus confortable que ce à quoi je m’attendais. Un bon point, incontestablement. En revanche, il suffit de tâter le bout de la chaussure pour comprendre qu’en matière de protection de l’avant-pied, on oublie. Il y a certes un renfort en TPU, mais rien à voir avec un pare-pierres ou autre.

Côté tige, le mesh en stretch est très léger et bien aéré, on voit à travers. Du coup, le pied respire parfaitement, pas de risque de surchauffe. La languette est grande et très large, il faut veiller à bien l’ajuster pour éviter les plis qui peuvent se former en son centre. Le talon, muni d’une coque, me paraît au premier abord assez rigide, il faudra voir à l’usage. Les lacets sont étonnamment longs, quelle idée ! En revanche, ils ont une sorte de crantage pour ne pas qu’ils se détendent en route, c’est efficace. On peut également apprécier le second œillet déporté au niveau de la cheville, pour celles et ceux qui préfèrent se sentir bien maintenus à ce niveau-là. Enfin, le petit passant de rangement sur le dessus est le bienvenu pour éviter que les boucles ne traînent.

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Photo Esprit Trail

Test Asics Fuji Speed 2 : taillée pour la vitesse et la relance

Dès les premières foulées, on sent que la chaussure a une bonne dynamique. La courbure vers l’avant, qui favorise la bascule du pied, incite à la relance. Ainsi, une attaque talon ou médio-pied va permettre d’avoir une foulée dynamique. Ceux qui n’ont jamais testé de chaussures à plaque carbone me demandent souvent si l’on sent les plaques insérées dans les semelles intermédiaires. La réponse est non, bien sûr. Ce que l’on sent, c’est tout d’abord une certaine rigidité de la chaussure au niveau de la semelle (vous ne pouvez pas la plier et la mettre en torsion), mais également la manifestation du retour d’énergie. Si vous faites des foulées rapides avec une attaque franche sur l’avant-pied, la réponse de la chaussure sera clairement une projection vers l’avant.

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Photo Esprit Trail

Test Asics Fuji Speed 2 : un amorti étonnant pour son poids

Mais ces plaques carbone, qui sont de plus en plus souvent découpées en forme de fourche à l’avant, voire à l’avant et à l’arrière, n’empêchent pas le confort et l’agilité de la chaussure, qu’il ne faut pas imaginer comme un seul bloc. Elle s’adapte parfaitement au sentier, avec une grande précision, même si vous ne courez pas à plein régime. C’est d’ailleurs ce qui est plaisant sur ce modèle, et le rend accessible au plus grand nombre, et pas seulement à l’athlète faisant de la compétition à haut niveau. La Fuji Speed 2 est à ce titre plutôt polyvalente.

Je reviens un instant sur la rigidité initiale du talon. En fait, l’ensemble de la chaussure est assez rigide, si bien qu’elle paraît plus adaptée à du sentier roulant et pas trop technique, où la vitesse est nécessaire et les relances sont fréquentes. Dans ces conditions, elle offre un amorti moelleux plutôt conséquent, bien servi par l’épaisse semelle intermédiaire en FlyteFoam Blast +, avec un stack de 36mm sous le talon (et 31mm à l’avant-pied, soit un drop de 5mm). Un tel amorti, ce qui n’est pas fréquent pour une chaussure aussi légère (elle est donnée pour 243g en 42, je l’ai pesée à 264g en 44,5).

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Photo Esprit Trail

Test Asics Fuji Speed 2 : un grip signé Asics

Pas de surprise au niveau du grip, c’est la semelle extérieure maison en Asics Grip, toujours très efficace. Les crampons sont de 4mm sur l’avant, 3,5 sur l’arrière (ça, c’est la fiche technique qui le dit, parce qu’à l’œil, cette différence est totalement invisible bien sûr). L’orientation des crampons en étoile à 3 branches est comme toujours subtilement réfléchie par les ingénieurs, avec une disposition branche pointée vers le haut ou vers le bas pour favoriser d’un côté la traction et de l’autre l’adhérence.

ASICS FUJI SPEED 2
Photo Esprit Trail

Seul compte le résultat, et il est satisfaisant. En revanche, on peut s’interroger sur l’utilité d’ajourer autant la semelle, alors que la tendance est plutôt à proposer des semelles pleines pour augmenter la durabilité. Le risque d’usure prématurée ou de décollement est plus important, même si on peut imaginer que c’est destiné à gagner quelques grammes.

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Photo Esprit Trail

Asics Fuji Speed 2 : le verdict

Légèreté et dynamisme sont les 2 mots qui résument le mieux cette Asics Fuji Speed 2. Elle est plus racée et tournée vers la vitesse que la Fuji Speed, dont on peut cependant regretter le système de laçage QuickLace. Son poids léger et sa plaque de carbone en font une chaussure très plaisante pour les coureurs plutôt légers aimant la vitesse, la relance et en recherche de performance sur du trail court à moyenne distance, de préférence sur des terrains plutôt roulants et pas trop techniques. On notera de plus qu’elle a l’avantage d’être assez polyvalente, et de pouvoir également correspondre à des coureurs moins tournés vers la vitesse pure mais appréciant tout de même un certain dynamisme dans une chaussure confortable.

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Photo Esprit Trail
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Athlète historique de Salomon, François D’Haene vient de présenter lors de l’UTMB 2023 une gamme d’équipement pour l’ultra-trail qu’il a aidé à concevoir. Ce kit complet (textile, sac de course) comprend également une nouvelle paire de chaussures, la S/Lab Ultra. Esprit Trail l’a testée sur les sentiers au-dessus de Chamonix, en présence du « papa »…

Gamme Salomon ULTRA de François D’Haene : une panoplie complète

Annoncée il y a quelques semaines, la collection conçue par François D’Haene chez Salomon a été présentée à la presse le 30 août à Chamonix, dans le cadre de la semaine de l’UTMB, en présence du champion et de tout le staff de concepteurs. Cette nouvelle collection, dénommée ULTRA, pour ultra-trail bien sûr, n’est pas réservée aux élites. Elle s’adresse à l’ensemble des traileurs s’engageant sur des courses de 10 à 15h.

Si on ne s’est pas trop attardé sur tous les éléments du kit de course, qui comprend un gilet de course, un tee-shirt hommage au Beaufortain, un short 2 en 1 avec ceinture intégrée, des chaussettes fines et des manchons de mollets, nous avons en revanche pu tester pendant quelques heures les fameuses chaussures, conçues pour le long terme, pas nécessairement uniquement pour la vitesse.

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Francois D’Haene et les éléments de sa gamme ULTRA. Photo Alexis Berg

Gamme Salomon ULTRA : une vraie collaboration

Qu’on se le dise, François D’Haene ne s’est pas contenté d’associer son nom à la gamme ULTRA. Le quadruple vainqueur de l’UTMB a planché des jours entiers avec le staff de concepteurs pour choisir les matériaux, tester les produits sur les sentiers et faire des recherches avec les designers Salomon avec lesquels il a créé une véritable histoire.

Il raconte : « Créer cette gamme signifie beaucoup pour moi car je travaille avec Salomon depuis plus de 10 ans sur des produits. Je suis très heureux d’avoir pu développer une gamme dédiée à l’ultra-running. Bien sûr, c’est un gros investissement de temps et d’énergie, mais je ne le considère pas comme du travail ; il s’agit de rassembler nos idées et de créer une gamme dont nous sommes fiers. Pour moi, il était très important de créer une gamme qui ne soit pas seulement destinée aux athlètes, mais à toutes les personnes participant aux ultras afin qu’elles puissent utiliser les mêmes produits que j’utilise. »

Ainsi, la chaussure S/LAB ULTRA est le modèle porté par D’Haene lors de ses victoires sur la Hardrock 100 en 2021 et à l’UTMB 2021, alors qu’il ne s’agissait à l’époque que d’un prototype. Ce modèle dispose même d’un petit espace pour écrire votre objectif ou le nombre d’heures courues dans la chaussure, que vous pourrez ensuite conserver comme un trophée. Et, comme chaque produit de la gamme, la chaussure est ornée de la mention : « Née d’une décennie de vision partagée. François x Salomon ».

D'Haene Salomon Ultra
François D’Haene en personne, venu expliquer la conception de la chaussure Salomon Ultra. Photo Esprit Trail

Chaussure Salomon S/Lab ULTRA de François D’Haene : une fourche en fibre de verre et une tige en Matryx

Première surprise du modèle S/Lab ULTRA, la chaussure embarque une fourche en fibre de verre Profeel prise en sandwich dans la semelle intermédiaire. L’objectif n’est pas, comme pour une plaque ou fourche carbone, de procurer du dynamisme, mais plutôt de constituer un filtre entre les pieds et le sol afin de renforcer l’aspect protecteur de la chaussure lorsque les kilomètres se sont accumulés et que la fatigue se fait sentir. On retrouve également une double couche de mousse Energy Foam – made in Salomon – destinée à assurer un bon amorti et de la stabilité sur tous les terrains, notamment les plus techniques.

Concernant la tige, les équipes de Salomon et François D’Haene ont choisi du tissu Matryx, associé à des fils de Kevlar, pour privilégier la légèreté, la respirabilité et une grande résistance à l’abrasion. La chaussure ne pèse que 280g en 42, ce qui est très peu pour une chaussure d’ultra-distance.

« La conception de cette chaussure a été un processus très long et détaillé, et le projet consistait à développer une ultra-chaussure moins adaptée à mes besoins spécifiques, mais conçue pour offrir tout ce dont les ultra-runners ont besoin dans une chaussure ultra-running, c’est-à-dire stabilité, filtration, protection, durabilité et ajustement confortable », explique François D’Haene.

Salomon ultra 3 - OK
Tige en Matryx et laçage simple et précis : efficacité totale. Photo Esprit Trail

Test Salomon S/Lab ULTRA de François D’Haene : premières impressions

C’est sur les hauteurs de Chamonix que nous avons pu effectuer le test de ces chaussures. L’enfilage est aisé, la languette rembourrée confortable et parfaitement adaptée pour que le système de serrage Quicklace n’irrite pas le dessus du pied sur de longues distances. En revanche, le chaussant est un poil étroit, les pieds larges pourraient se sentir un peu comprimés au début. Selon le staff technique, c’est une question de quelques heures, le temps que la tige en Matryx se déforme et détende un peu pour se mouler à la forme du pied. Patience donc.

Dès les premières foulées, on sent une certaine rigidité au niveau de la semelle. C’est clairement une chaussure qui s’adresse plus à un coureur à plat qu’aérien. Ce qui peut surprendre un peu venant de D’Haene, dont la foulée est plutôt aérienne justement. Mais comme il l’explique, cette chaussure n’est pas conçue pour lui, mais pour le grand public, et pour être durable. Pour le champion, c’est surtout une chaussure qui va révéler son potentiel à partir de 4 ou 5 heures de course. Et qui vous accompagnera longtemps, car elle est conçue pour faire au moins 1000 kilomètres, tout en gardant un minimum de confort et d’amorti.

Salomon Ultra 2 - OK
Original : un espace pour vous dédicacer votre propre chaussure. Photo Esprit Trail

Test Salomon S/Lab ULTRA de François D’Haene : le verdict

Evidemment, sur un test de 2 heures, on est loin de pouvoir se faire un avis de l’intégralité du potentiel d’une chaussure conçue pour 10 à 15 heures de course non stop. Tout comme on ne peut apprécier le rôle de la fourche en fibre de verre, qui est là pour apporter du confort sur la durée et ne pas trop sentir le caillou du sentier lorsque les muscles sont fatigués. En attendant, lorsqu’ils sont tout frais et que l’attaque est franche, la sensation peut surprendre, la plaque étant un peu piégeuse en latéral.

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Esprit Trail en plein test. Photo Justin Galant

Sur le plan de la foulée pure, la chaussure est précise, pas trop éloignée du terrain malgré l’épaisseur du stack, le maintien très satisfaisant. Quant à la semelle extérieure Contagrip, elle propose des crampons de 3,5mm seulement, donc assez peu prononcés. Si sur du roulant ou du terrain peu technique c’est tout à fait suffisant, lors des passages de pierriers humides de la zone de test, le grip était un peu limite. Mais là encore, sur un ultra, ce type de passage très technique représente une infime part du parcours.

SALOMON ULTRA - OK
Photo Esprit Trail

Dernier point, le prix : la chaussure est vendue 240€. Cela peut paraître très cher par rapport à la concurrence, mais c’est le prix de la durabilité. Entre 2 paires capables de faire 500 kilomètres avant de rendre l’âme ou d’être déchirées et une paire taillée pour faire 1000 kilomètres, ça mérite de se poser et de réfléchir. Tout en étant sûr que celui qui a pensé cette chaussure sait de quoi il parle !

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Photo Alexis Berg
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