À l’approche des ultras de cet été, il est temps de choisir votre monture. Et, pour les adeptes du drop 0 séduits par le modèle Altra Mont Blanc apparu en 2022, de se poser la question : que valent les Altra Mont Blanc Boa ? Ce système de laçage est-il efficace ? Présente-t-il des avantages ? L’équipe de testeurs d’Esprit Trail a pu avoir le modèle en mains. Et aux pieds. Retour sur leurs impressions.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Altra Mont Blanc Boa : tournez, c’est parfaitement ajusté
La première chose qui frappe, c’est le côté très agréable de la chaussure dès l’enfilage. Il faut dire que celui-ci est grandement facilité par son empeigne équipée du Boa Fit System. Pour ceux qui le découvrent, ce système de laçage est basé sur un disque sur lequel on doit d’abord appuyer, puis tourner la molette pour régler le serrage avec une grande précision. Et dès que l’on soulève à nouveau le disque, le lacet se desserre complètement.
Ce modèle exceptionnel comporte non pas un, mais deux disques, afin de pouvoir séparément ajuster la tension sur l’avant et sur le dessus du pied. Une proposition de réglage idéale pour s’adapter à toutes les morphologies et besoins en course. Ainsi, pas besoin de s’arrêter et défaire entièrement le laçage de la chaussure pour desserrer un peu un avant-pied trop comprimé, un petit appui sur la molette et c’est réglé. De même, sur une grosse descente, un petit tour de molette rapide permet de resserrer au max la chaussure pour assurer un maintien très précis.
Altra Mont Blanc Boa open
Autre point intéressant, la chaussure ne comporte pas de languette. En effet, celle-ci fait partie intégrante de l’empeigne du côté extérieur, de façon à envelopper et épouser le cou-de-pied. Ces dispositifs offrent un maintien et une précision d’appui très performants, notamment sur les sentiers techniques et dans les descentes abruptes.
Pour le reste, pas de surprise, nous sommes chez Altra. Ainsi, la large toe-box, marque de fabrique de l’équipementier américain, laisse aux orteils et à l’avant du pied toute la place nécessaire pour être à l’aise et bien remplir leur rôle dans le déroulé et la propulsion du pied. L’empeigne est quant à elle résistante et durable, et ce malgré sa finesse, sa respirabilité et sa légèreté.
La semelle intermédiaire absorbe les chocs tout en assurant un bon renvoi d’énergie. Seul le drop de zéro demandera de la progressivité dans son utilisation, pour ceux qui n’y sont pas habitués. Quant à la semelle extérieure Vibram, la qualité de son caoutchouc et la forme de ses crampons fournissent un grip et une accroche performants sur tous types de terrains. Une vraie machine pour aller loin.
Altra Mont Blanc Boa : le carnet de notes de la rédaction
Utilisation : Entraînement et trails moyennes et longues distances sur sentiers techniques Poids : 250g en 38,5 Drop : 0mm Prix : 220€ Les plus : Maintien, accroche, stabilité et dynamisme Les moins : Drop exigeant
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2023/04/Altra-Mont-Blanc-Boa-BOA-Fit-System.png7271200Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2023-04-30 05:00:002023-05-01 11:16:01Altra Mont Blanc Boa : précision et maintien pour aller très loin
Si la Brooks Catamount avait défrayé la chronique, avec un look proche des routières et une semelle résolument sentiers, la Brooks Catamount 2 ne laisse planer aucun doute. Il s’agit certainement de la meilleure chaussure de trail de la marque américaine. L’équipe de testeurs d’Esprit Trail vous en livre ses points forts. Et sa petite faiblesse.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Brooks Catamount 2 : l’héritage de la Brooks Catamount
Avec un amorti réactif, une traction adhérente et une plaque de propulsion offrant plus de réactivité, la première Brooks Catamount avait les qualités d’une chaussure de route dotée d’une semelle accrocheuse, et d’une semelle intermédiaire en DNA Flash directement héritée de la gamme Hyperion. Ces éléments en faisaient une chaussure de trail déjà très performante. C’est toujours le cas sur cette deuxième version, et c’est un point positif. Pesant moins de 300g et avec un drop de 6mm, on est dans les cotes typées « performance » du moment !
Brooks Catamount 2 : une plaque pour plus de dynamisme
L’apport majeur sur cette version 2 : une plaque de propulsion SkyVault pour doter le modèle d’encore plus de dynamisme à la relance. Et protégeant au passage bien la plante de pied des pierres et des racines. Autre changement, le tissu mesh semble plus solide. De plus, l’avant accueille un pare-pierre digne de ce nom, et le contour de la chaussure est protégé avec du TPU.
Brooks Catamount 2 : confortable pour du long
Le confort est immédiat au premier enfilage. Dès les premières foulées, on ressent que ce modèle conviendra plutôt aux traileurs légers et rapides, sur les distances allant au maximum à 50-60km. Au-delà, l’amorti fera défaut quand la foulée se dégrade. La chaussure est proche du pied, assez stable, sans blocage, et tient bien le choc même dans les dévers. A l’accélération, ça envoie ! On regrettera cependant l’aspect accroche, qui n’est pas le point fort du modèle. En effet, lors de nos tests, la semelle extérieure a montré des lacunes dans la boue ou sur les sols glissants.
Brooks Catamount 2 : le carnet de notes de la rédaction
Utilisation : Entraînement et trails courtes à moyennes distances sur terrains peu techniques Poids : 280 g en 42,5 Drop : 6mm Prix : 170€ Les plus : Stabilité et capacité à dynamiser la foulée Les moins : Accroche
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2023/04/brooks-catamount-2-open.png7421336Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2023-04-25 05:00:002023-04-26 09:05:06Brooks Catamount 2 : toujours aussi performante, encore plus typée trail
Avec un poids de seulement 190 grammes en pointure 43, la MTL Skyfire 2 de Merrell bat des records de légèreté. Une chaussure ultra-light conçue pour la performance sur des trails courts, quel que soit le terrain. On a testé cet OVNI dans les calanques de Cassis. Impressionnant !
Merrell MTL Skyfire 2 : le pitch de l’équipementier
La fiche technique accompagnant la Skyfire 2 met l’eau à la bouche. Et promet un modèle 100% performance. Jugez plutôt : « Conçu pour les élites qui souhaitent exceller sur les sentiers les plus techniques et les plus accidentés du monde. Ceux à la recherche du design et du fit le plus performant afin de bénéficier d’une confiance technique et d’un avantage sur les sentiers courts et escarpés. Ceux qui ont besoin de la meilleure technologie disponible et qui sont prêts à payer pour cela. » Engageant, non ? Si avec ça on ne se retrouve pas avec des Ferrari aux pieds…
Photo Esprit Trail
Merrell MTL Skyfire 2 : premières impressions de prise en main
L’équipementier aurait pu ajouter à sa présentation « Ceux qui cherchent la légèreté à tout prix » ! En effet, la Skyfire 2 est bluffante niveau poids : 190g en 43, UN OVNI ! À peine déballées, je vérifie sur la balance : 218g pour mon 44,5 ! C’est une des chaussures les plus légères qui m’ait été donné de tester. Même mes Salomon S Lab Sense 7, que j’ai toujours considérées comme ultra-légères, font 30 grammes de plus !
Photo Esprit Trail
Très vite, on comprend les raisons de cette légèreté. Tout d’abord, un mesh en TPU ultra aéré, même au niveau de la languette. Tellement aéré qu’on voit le ciel à travers ! Ensuite, une semelle extérieure très ajourée, laissant apparaître une mousse EVA spécifique développée par Merrell, et elle aussi super légère. Enfin l’absence totale de protection ou de renfort sur l’avant-pied.
Bonne surprise : très agréable à l’enfilage, la Skyfire 2 propose un fit ajusté mais laisse une large place à l’avant-pied. On aurait pu redouter un chaussant étroit pour gagner en poids, c’est l’inverse. Le pied respire bien, le mesh très aéré crée une sorte de grille ventilée, et la sensation de n’avoir quasiment rien aux pieds est assez bluffante.
Photo Esprit Trail
Merrell MTL Skyfire 2 : premières foulées
Il faut l’avouer, le pitch de Merrell est assez réaliste. Dès les premières foulées, c’est la sensation de légèreté absolue qui domine. L’impression de courir sur la pointe des pieds, avec une foulée très aérienne. Comme en apesanteur. Ajoutez à cela un excellent maintien du pied, une ventilation maximale et vous avez la définition de la chaussure parfaite pour performer sur petite distance. Je dis petite, car forcément, je me pose la question du confort et de l’amorti au bout de 20 ou 30 kilomètres, lorsque mes muscles commenceront à faiblir. Mais nous y reviendrons…
Sur le plan technique, la Skyfire 2 s’avère bien conçue. La languette, très large, faite du même mesh TPU que l’empeigne, reste parfaitement en place. Les lacets sont maintenus bien en place par un petit élastique passant en travers de la zone de laçage. Un renfort TPU rigide au niveau du talon assure un bon maintien. Malgré la finesse de la chaussure, la semelle intermédiaire en EVA, améliorée par une technique Floatpro développée par Merrell, apporte non seulement la légèreté qui caractérise la chaussure, mais également un amorti plutôt satisfaisant. De plus, la technologie Flexplate qui consiste en l’intégration d’une plaque développée à partir d’huile de ricin (éco-conception quand tu nous tiens!) permet d’éviter les torsions que l’on pourrait redouter avec une chaussure aussi légère. Un bon point pour le ratio protection / relance de la foulée !
Photo Esprit Trail
Merrell MTL Skyfire 2 : accroche oui, protection non !
Dernier point, l’accroche. Là encore, la Skyfire 2 a de bons atouts, avec une semelle Vibram Megagrip qui, bien que très ajourée et laissant voir la semelle en mousse EVA, remplit son office. La traction sur terrains pentus ou zones de rochers est satisfaisante, tout comme l’adhérence.
Seul véritable point noir, l’absence totale de protection de l’avant-pied, que ce soit au niveau du bout du pied comme sur les zones latérales. Et pour avoir testé la Skyfire 2 dans un pierrier, je peux vous assurer que mon orteil se souvient encore du caillou dont il a fait la connaissance. Les chocs ne pardonnent pas !
Photo Esprit Trail
Merrell MTL Skyfire 2 : 20 kilomètres plus loin
20 kilomètres et 800m D+ plus loin, la magie de la légèreté de la chaussure opère toujours, même si 2 ou 3 alertes ont quelque peu calmé mon enthousiasme. Tout d’abord, comme évoqué juste avant, la rencontre de mon orteil et d’un caillou a été douloureuse. Ensuite, lors d’une descente en pierrier, un gros impact du talon sur une pierre pointue m’a arraché un cri de douleur. La pierre ayant tapé entre les crampons de la semelle, dans une zone ajourée, j’ai ressenti le choc pendant plusieurs centaines de mètres.
Après, il est logique qu’avec un modèle aussi léger et aéré, de telles mésaventures arrivent. Et si j’avais fait ce test sur terrain roulant en sous-bois, le verdict aurait été tout autre. Mais cette Skyfire 2 donne forcément des envies de skyrunning, plus que de rester dans les plaines au milieu des vaches.
Dernier point : l’amorti. Au bout de 20 kilomètres, s’il est encore très satisfaisant, une chose est claire : je n’en ferai pas 20 de plus avec. Avec son stack de 23,5mm au niveau du talon, l’épaisseur de semelle est insuffisant pour garantir assez de confort sur du long. Mais comme le disait Merrell dans son argumentaire : la Skyfire 2 s’adresse à ceux qui souhaitent bénéficier d’une confiance technique et d’un avantage « sur les sentiers courts et escarpés ».
Photo Esprit Trail
Merrell MTL Skyfire 2 : le verdict
Ultra-légère, précise, avec un bon fit, cette Skyfire 2 au design très réussi ravira les coureurs expérimentés à la recherche d’équipements minimalistes mais performants. Elle s’adresse à des coureurs plutôt légers, dynamiques, pour de courtes distances sur tous types de terrains. À titre personnel, elle prend directement sa place dans mon « vestiaire » de chaussures, pour les sorties courtes de 10-15 kilomètres sur les sentiers avec dénivelés de ma région.
Merrell MTL Skyfire 2 : les spécificités techniques
5ème version du modèle « passe-partout » de la gamme Salomon, la Sense Ride 5 réussit le challenge de la polyvalence tout en maintenant un prix en dessous des standards actuels. Le tout sans renier sur la qualité. Résumé de ses points forts par les testeurs de l’équipe technique d’Esprit Trail.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Salomon Sense Ride 5 : plus d’amorti et de souplesse
Ce nouveau modèle de Sense Ride s’inscrit dans la continuité des précédents, et permet un large usage pour un public éclectique. Ses atouts : son aptitude à être à l’aise sur tous les chemins, du sol dur au terrain boueux. Son drop de 8mm est un bon compromis pour assurer un confort musculaire sans nuire au dynamisme de l’ensemble. On a noté sur ce millésime plus de douceur dans l’amorti, avec une semelle plus souple. La chaussure a gagné en légèreté et semble moins serrée autour du pied. L’ensemble offre un ressenti très confortable.
Salomon Sense Ride 5 : un bon compromis pour moyenne distance
Côté accroche, celle de la semelle est satisfaisante, et l’usure des crampons assez réduite au fil des sorties. Quant au système de laçage de Salomon, il est éprouvé et efficace. Une fois que l’on est habitué à la bonne tension de serrage, il permet un bon maintien. C’est un modèle à choisir quand on veut pouvoir courir à l’aise sur un grand nombre de terrains, que ce soit à l’entraînement ou même en compétition. Ceux qui vont vers l’ultra choisiront un modèle encore plus amortissant.
Salomon Sense Ride 5 : le carnet de notes de la rédaction
Utilisation : Entraînement et trails courte à moyenne distance sur terrains peu techniques Poids : 250g en 38 2/3, 290 g en 43 1/3 Drop : 8 mm Prix : 130€ Les plus : Rapport qualité/prix et polyvalence Les moins : RAS
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2023/04/Salomon-Sense-Ride-5-open.png9081762Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2023-04-19 05:00:002023-04-21 19:11:49Salomon Sense Ride 5 : la polyvalence à prix attractif
Affichée à 250 euros la paire, la Vectiv Summit Pro, nouvelle chaussure de trail compétition de The North Face, tutoie les sommets en matière de tarif. Qu’est-ce qui justifie un tel prix, largement au-dessus du marché ? Nous avons testée, histoire de nous faire une idée.
The North Face Vectiv Summit Pro : ce que dit l’équipementier
Le principal argument mis en avant par The North Face est la technologie. En l’occurence, ces Vectiv Summit Pro sont dotées de leur dernière mousse innovante et « d’une plaque VECTIV™ 2.0 en fibre de carbone offrant une stabilité et un retour d’énergie exceptionnels sur terrain technique ». Pour être plus précis, cette fameuse technologie VECTIV™ combine une plaque 3D et une semelle intermédiaire à bascule sous les pieds. Comme un système de rocker, destiné à propulser le coureur vers l’avant pour convertir l’énergie de chaque foulée et lui donner plus de dynamisme.
Décomposition des différents éléments de la Vectiv Summit Pro, avec l’empeigne, la plaque carbone, la semelle intermédiaire et la semelle extérieure. Source The North Face
L’équipementier précise par ailleurs que « le support interne au niveau du talon permet une coupe plus ajustée, tandis que la tige en maille respirante offre tout le confort nécessaire pour aller chercher vos meilleurs chronos ». C’est donc clairement la performance qui est dans le viseur de The North Face, et c’est l’innovation qui justifie le prix affiché. Dernier argument de la marque, la protection du pied : « Grâce à l’amorti intérieur plus efficace que jamais, le pied est protégé même sur le terrain le plus rude. »
Test The North Face Vectiv Summit Pro : l’effet « Whaou » !
Il y a des chaussures avec lesquelles l’effet « Whaou » fonctionne, et d’autres non. Attention, rien à voir avec la technicité du produit ! On parle là de satisfaction visuelle, de design, de légèreté. Ouvrir la boîte, écarter le papier de protection, découvrir la chaussure, ses couleurs, la prendre en main, la soupeser, la retourner dans tous les sens pour en scruter chaque détail, les proportions de la semelle, etc. Et il faut bien avouer que sur cette Vectiv Summit Pro, l’effet Whaou fonctionne parfaitement. Avant même de l’avoir enfilée, je l’aime déjà. Évidemment, c’est un ressenti parfaitement subjectif, qui n’engage que moi. Et que je vais d’ailleurs m’efforcer de mettre de côté pour réaliser le test le plus objectif possible, dénué d’affect. Mais il n’empêche, elles ont vraiment de la gueule…
Photo Esprit Trail
Test The North Face Vectiv Summit Pro : premières impressions à l’enfilage
Une fois cet effet « Whaou » passé, il est temps de revenir aux choses sérieuses. A savoir enfiler cette paire de Vectiv Summit Pro pour aller voir sur les sentiers caillouteux du vallon de la Bécasse, entre Cassis et La Ciotat, ce qu’elle a dans le ventre. Immédiatement, c’est une sensation de confort qui se manifeste. J’apprécie particulièrement la largueur de l’avant-pied, qui permet de ne pas se sentir comprimé. L’équipementier précise à ce sujet avoir conçu une nouvelle largeur pour convenir à un plus grand nombre de morphologies. C’est parfait, et permet d’envisager sereinement de parcourir de grandes distances, sans craindre que la dilatation naturelle du pied provoque des frottements.
Autre point positif immédiatement perceptible, le mesh de la tige est incroyablement aéré, au point que je sens l’air circuler SUR mes pieds. Ce mesh ressemble en fait à une maille de filet en nylon semi-rigide. L’intérêt est bien sûr la ventilation et la respiration, mais aussi le maintien précis de pied. Et, sans doute, la durabilité et la résistance à la déchirure ou à la déformation. D’ailleurs, question maintien, soulignons l’originalité des lacets « crénelés »! Ils permettent une super précision du laçage puisqu’ils ne bougent pas d’un millimètre une fois ajustés dans les œillets.
Intéressante également, la languette dotée d’ailerons sur les côtés, qui en agissant comme une chaussette permet un bon maintien au niveau du cou-de-pied et assure un certain confort. Enfin le chaussant, assez haut au niveau de la maléole, procure une sensation de sécurité. En revanche, le stack me paraît très important, puisqu’on a plus de 3 centimètres sous le talon (32mm exactement) et 26 millimètres à l’avant-pied. Si l’effet « coussin » augure d’un bon amorti, l’éloignement du terrain peut en revanche faire perdre en sensations et en précision. À voir en course…
Photo Esprit Trail
Test The North Face Vectiv Summit Pro : sensations en mode course
Dès les premières foulées, ce sont les notions de légèreté et de confort qui s’imposent. Un coup d’œil à la fiche technique me permet de voir que la chaussure est annoncée à 287g en pointure 42, ce qui est dans la norme des chaussures d’ultra dites « light » aujourd’hui. Mais l’effet de légèreté est certainement amplifié par le mesh ultra aéré et l’air qui circule sur le pied.
Confort ensuite, avec cette semelle épaisse qui offre un très bon amorti et un excellent rebond. Il est évident ici que la plaque en fibre de carbone disposée dans la semelle intermédiaire remplit son office et accentue le retour d’énergie généré.
Quant à la géométrie de cette semelle intermédiaire, conçue avec une incurvation à l’avant du pied, elle permet d’apporter du dynamisme à la foulée en « propulsant » naturellement vers l’avant. Il suffit d’ailleurs de se mettre en survitesse, avec une foulée plus cadencée que votre foulée habituelle, pour vous en convaincre : ça « pulse » vers l’avant.
Photo Esprit Trail
Test The North Face Vectiv Summit Pro : carbone or not carbone ?
On a dit et écrit beaucoup de choses sur les plaques carbone à leur apparition, et en particulier qu’elles pouvaient être sources de blessures, particulièrement dans le trail où les terrains ne sont pas uniformes et la pose du pied variable. Depuis, de gros progrès technologiques ont été faits pour résoudre ces problèmes. Ainsi, la plaque carbone de la Vectiv Summit Pro a un design spécifique, avec deux fourches, l’une dans le talon et l’autre à l’avant du pied, et des petits ailerons de stabilité conçus pour offrir une stabilité accrue sur terrain technique. Adieu la rigidité d’ensemble reprochée aux premiers modèles, ce système de fourche permet à la chaussure de mieux épouser les mouvements du pied, sans opposer de contrainte.
Côté semelle extérieure, le dessin des crampons est assez peu profond, puisqu’ils ne font que 3,5 millimètres, mais le composant en caoutchouc (nommé Surface CTRL™ et d’origine biologique) offre une adhérence très satisfaisante. Bien sûr, il faudrait pouvoir la tester sur roches humides et glissantes, mais dans le sud, la pluie se fait rare.
Photo Esprit Trail
Test The North Face Vectiv Summit Pro : le verdict
La Vectiv Summit Pro est une chaussure très confortable, dynamique et précise malgré son épaisseur de semelle plutôt imposante, et présente un design très abouti. Parfaitement aérée (peut-être même trop si vous courez par temps froid!), bien ajustée au pied, elle propose un amorti et un rebond bluffants, qui la classent directement dans la catégorie des chaussures pour aller vite. Et loin, puisqu’il ne fait pas de doute qu’elle offre toutes les garanties de confort sur du long. Si elle s’avère très performante sur des chemins roulants, elle n’en reste pas moins précise et offre un bon maintien sur singles étroits, techniques et caillouteux, avalant au passage les aspérités du terrain.
Photo Esprit Trail
J’émettrai un petit bémol concernant la protection de l’avant-pied, insuffisante à mon goût. Le pare-pierres inclus sous le grip est certes imposant, mais pas assez rigide en cas de percussion dans un rocher ou une racine. Autre point à vérifier à l’usage, le chaussant, assez haut, frotte un peu sur le bas de la malléole. Mais on peut supposer que cela s’assouplira au fil des kilomètres.
Dernier point, le prix. 250 euros, c’est très cher. Mais si l’on considère la technicité de la chaussure, avec ce système très abouti de plaque carbone à double fourche, force est de constater que ce produit est hors-norme. Tout comme en vélo on peut gravir l’Alpe d’Huez sur un modèle à 1000 euros ou sur un modèle à 10000, on peut courir un ultra avec un modèle à 100 euros ou ce modèle à 250 euros. Mais si on sait tirer tous les avantages du vélo à 10000 euros ou de la chaussure à 250 euros, on sera certainement plus performant. C’est le prix de l’excellence.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2023/04/Vectic-Summit-Pro-OPEN-OK.jpg7191200Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2023-04-09 05:00:002023-04-15 19:20:56Test The North Face Vectiv Summit Pro : le prix de l’excellence ?
Leader incontesté des tours de cou, la marque Buff ne cesse d’innover. Son credo : proposer des produits aussi performants qu’ils sont simples. Dernière-née de la marque, la casquette Pack Speed est un pur bijou. 30 grammes à peine sur la balance, bien aérée, et facilement pliable pour se glisser dans une petite poche.
Les idées toutes simples sont parfois géniales
Tout commence par une virée en moto sur les routes de campagne de Catalogne. Au guidon de son engin, Joan Rojas enrage : comment arriver à se protéger à la fois du soleil, du vent et du froid avec un seul accessoire ? Et c’est alors que lui vient une idée toute simple : créer un tour de cou multifonctions sans coutures. Composé d’un tissu élastique en microfibre de forme tubulaire, cet accessoire pouvait servir à tout. Non seulement il était conçu pour se protéger contre les intempéries (froid, vent) sous forme de tour de cou, mais il pouvait aussi protéger le visage (cache-nez) ou les oreilles (bandana, bonnet, cagoule). Voire même être utilisé comme bracelet de poignet ou en soutien des cheveux sous forme de serre-tête ou chouchou.
Nous étions en 1992, Buff était né. Et la petite usine familiale à l’ouest de Barcelone allait secouer le marché et partir à la conquête du monde…
Le corner Buff de l’aéroport de Barcelone. Photo DR
Buff : du tour de cou aux accessoires
30 ans plus tard, Buff est présent dans plus de 70 pays du monde entier. Et ne cesse d’innover. L’emblématique tour de cou multifonctions a ouvert la voie à la création d’une série d’accessoires tout aussi bien pensés que leur aîné. Ainsi, casquettes, bonnets, bandeaux, cagoules et bien d’autres articles ont été conçus dans un seul et même but de rendre la vie plus facile et plus confortable pour les sportifs et amateurs de plein air.
Pack Speed de Buff, la casquette la plus « rapide » du monde
Bon, d’accord, le qualificatif est un peu exagéré. Mais une chose est sûre : avec seulement 30 grammes sur la tête, ce n’est pas cette casquette qui va « peser » sur votre performance. Et comme nombreux sont les traileurs à rechercher un minimum de poids pour un maximum de confort et de performance, ce couvre-chef Pack Speed est tout indiqué.
On a particulièrement apprécié le système de serrage, par cordon, qui permet d’ajuster la casquette en pleine course. Pas besoin de s’arrêter et de la retirer, c’est simple comme bonjour.
Certifiée UPF50 (un tissu anti-UV certifié UPF50+ bloque 97,5% des UV, contre 10% environ pour un tissu classique), cette casquette est conçue en matières respirantes et réfléchissantes qui sèchent très rapidement. Elle offre de plus l’immense avantage de se plier facilement et se ranger dans une petite poche, puisque sa visière est toute souple.
Dernier point, et non des moindres, la durabilité étant au cœur des actions et préoccupations de la marque, cette casquette est fabriquée à Barcelone avec 90% de plastique recyclé. Et ce qui est bon pour la planète ne peut être que bon pour votre tête…
Après la X-Trail sortie en 2021, la marque française Cimalp poursuit sa percée sur le marché de la chaussure de trail avec un tout nouveau modèle, la X-Race, conçu pour la vitesse et la performance. Nous avons profité de sa présentation pour enfiler une paire et aller « tâter » le sentier du côté du château de Crussol, à la limite de l’Ardèche et la Drôme. Mais avant de vous donner nos impressions terrain, nous vous proposons de découvrir comment est née cette X-Race. Voyage au cœur de la création d’une chaussure.
Cimalp X-Race : viser la lune ne leur fait pas peur
La chasse au chrono est ouverte ! Avec son poids ultra light (275g en 42) et sa conception résolument racée, ce nouveau modèle de la marque basée dans la Drôme est indéniablement taillé pour la performance, quelle que soit la distance. « Nous avons voulu capitaliser sur ce qui a fait la force des chaussures que nous avons développées ces dernières années, et notamment en matière de semelle et d’accroche, explique Régis Dabo, Responsable Développement Produit. Et bien entendu améliorer les points moins positifs dans les retours utilisateurs, comme le confort, le maintien, notamment au niveau du laçage, et la souplesse. »
Avec un gain de poids de 10 à 15% par rapport aux précédents modèles, la X-Race reprend le chaussant bas sous la malléole qui caractérisait la X-Trail, mais présente de nombreux développements, puisque l’empeigne, le « shape » et la semelle Vibram ont été retravaillés.
Cimalp X-Race : 3 années de développement
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la conception d’une chaussure est un long processus. Le projet de la X-Race a ainsi démarré au 1er trimestre 2020, et a été constitué de 3 phases distinctes. Une première phase de 3 à 6 mois a servi à définir le brief : quel produit Cimalp voulait, pour répondre à quel usage, avec quelles caractéristiques techniques, quels matériaux, quel objectif de poids, quels partenaires…
Les premiers croquis pour définir la future X-Race. Source Cimalp / DR
Une fois la fiche technique et le design établis, est venu le temps du développement. La plus longue phase, entre un an et un an et demi. Il s’agissait de choisir les multiples partenaires (pour le shape, la semelle, la semelle intérieure, la confection, etc…) et de les faire cohabiter. L’entreprise a alors reçu des prototypes de la X-Race, qui sont partis en tests labo pour évaluer la qualité des matériaux, et en tests terrain. Avec, à chaque fois, des étapes de validation ou modification. Par exemple, 5 prototypes différents ont été testés rien que pour la semelle intérieure de la X-Race !
Les premiers prototypes de X-Race, lors des phases de développement. Source Cimalp / DR
Enfin, une fois le prototype le plus abouti possible obtenu et ses déclinaisons dans les différentes tailles validées, est arrivée la dernière phase, l’industrialisation. Il a encore fallu compter 2 à 3 mois, plus 2 à 3 mois pour la partie transport. Ainsi, pour un « go » de production de la X-Race donné fin octobre 2022, les chaussures sont arrivées fin mars 2023, juste à temps pour la date de lancement prévue.
Cimalp X-Race : comment fonctionnent les tests terrain de la marque ?
Pour les tests terrain effectués par la marque, il y a eu plusieurs phases, depuis mi-2020. Le principe appliqué par Cimalp est de prendre différents profils de testeurs, en terme de morphologie et de pratique, et de leur faire réaliser différents tests. Par exemple des tests à l’aveugle, en mettant le pied dans la chaussure pour évaluer le confort, par rapport à d’autres chaussures du marché qui ont été identifiées.
Ensuite des tests statiques, sur l’aspect visuel et le toucher de la chaussure. Puis des tests dynamiques, où selon différents critères donnés, comme l’accroche, le dynamisme, la réactivité, le testeur va noter la chaussure. Tout en comparant les résultats avec des modèles cibles du marché, l’idée étant de savoir où se situe la X-Race.
Puis vient une dernière phase, les tests longue durée, pour voir comment la chaussure réagit dans le temps. Sur la X-Race, cela représente une dizaine de testeurs partenaires, de niveaux différents, du top athlète au client lambda. Leur mission : faire des retours en terme de confort, de résistance, de qualité d’amorti. Depuis plus de 2 ans, certains prototypes ont ainsi plus de 1000 kilomètres au compteur !
Avant de faire notre propre test, nous avons eu la possibilité d’échanger avec le team manager de Cimalp, Florian Olivier. Ultra traileur averti, ayant participé à de nombreuses épreuves mythiques (UTMB, TDS, UTCAM, Echappée Belle, Diagonale des Fous), il souligne qu’il y a eu beaucoup de travail depuis la Drop Control, puis Drop Evo, puis X-Trail pour arriver sur la X-Race. Et ne cache pas sa satisfaction : « Avant, je ne vais pas vous mentir, j’avais du mal à courir avec des chaussures de Cimalp, elles en me convenaient pas vraiment. Mais là, on a une vraie chaussure de compétition ! La X-Race coche un peu toutes les cases de ce que je viens chercher sur une chaussure de trail, et notamment de trail long. »
Il est désormais temps de chausser nos X-Race et d’aller sur le terrain, pour nous faire notre propre opinion.
Démonstration de torsion et souplesse de la X-Race par Florian Olivier, team manager Cimalp. Photo DR
Test Cimalp X-Race : un chaussant confortable
À l’enfilage, la X-Race s’avère tout de suite confortable au pied, avec une bonne tenue au niveau des contreforts du talon, un shape assez fité et enveloppant au niveau du médio-pied mais un espace suffisant à l’avant – sans être trop grand non plus – qui ravira les pieds un peu larges comme les miens. Le mesh 100% recyclé, plutôt fin et aéré, promet une bonne respirabilité qui permettra d’éviter aux pieds de trop chauffer. Cimalp précise que ce mesh a été retravaillé par rapport au dernier modèle, pour gommer des problèmes d’usure constatés.
En revanche, la souplesse et la capacité de torsion de la semelle me perturbent : ne seraient-elles pas excessives ? Si sur le papier un tel flex promet une bonne adaptation aux mouvements du pied, et particulièrement à son déroulé, il ne faudrait pas en retour trop « sentir » le caillou lors de passages en zones techniques.
Photo DR
Test Cimalp X-Race : premières foulées
Dès les premières foulées, mes doutes se dissipent. La X-Race offre à la fois une réelle proximité avec le terrain et une excellente précision dans la pose du pied, qui incite à la relance et donc à la vitesse, sans nuire au confort, comme je le redoutais. Les choix effectués par Cimalp sur la semelle, composée de trois structures différentes, se révèlent judicieux. On a tout d’abord la semelle intérieure en mousse EVA recyclée, qui est une valeur sûre en terme de confort. On a ensuite l’intégration de mousse SuperLight Eva Vibram dans la semelle intermédiaire, qui contribue à la légèreté et au dynamisme de la chaussure. Et on trouve enfin la semelle extérieure, entièrement retravaillée en collaboration avec Vibram, qui se révèle redoutablement efficace.
Que ce soit en montée ou en descente, le maintien au niveau du cou-de-pied est parfait, à la fois grâce à un laçage précis et l’apposition sur l’empeigne de bandes strap reliées aux lacets pour renforcer le maintien sans points de compression. Même en survitesse sur terrain caillouteux en descente, tout tient la route.
Running test X-Race, 30 mars 2023, Crussol. Photo DR
Test Cimalp X-Race : une adhérence bluffante
L’adhérence était un des points forts de la X-Trail, avec sa semelle Vibram particulièrement efficace. Sur la X-Race, Cimalp a de nouveau misé sur une gomme Vibram, mais en retravaillant toute la construction des crampons. Légèrement réduits (4,5mm au lieu de 5), ils ont été entièrement redessinés et repositionnés, que ce soient les crampons latéraux pour avoir un maximum de stabilité en phase d’appui, les crampons sur l’avant-pied orientés en fonction de la direction de course pour favoriser la traction, et à l’inverse les crampons sur la partie talon orientés en phase arrière pour avoir un effet de freinage dans les descentes.
Le résultat s’avère très satisfaisant : en montée comme en descente, la chaussure adhère parfaitement, aidée en cela par le flex de la semelle qui épouse le relief. Quant au maintien du pied, il est excellent, sans aucune torsion, même en dévers. Un point plutôt rassurant lorsque la cheville est aussi exposée par le chaussant bas. Dernier atout de cette gomme Vibram : sa longévité.
La semelle Vibram entièrement retravaillée pour la X-Race. Photo Cyrille Quintard / Cimalp / DR
Test Cimalp X-Race : le verdict
Profilée pour la vitesse, légère, précise et confortable, la X-Race est sans conteste le modèle le plus abouti de la marque. Elle conviendra aux coureurs plutôt légers en recherche de sensations de vitesse sur des trails de courte à moyenne distance. Seul point d’interrogation : ne risque-t-elle pas de manquer un peu de confort d’amorti sur longue distance, pour des traileurs de niveau moyen ayant tendance à privilégier l’attaque talon et n’ayant pas forcément les capacités d’adaptation des athlètes de haut niveau quand survient la fatigue ? Réponse à l’usage…
Photo DR
Cimalp X-Race, les spécificités techniques
Usage et terrain : entraînement et compétition trail toutes distances Poids : 275g en 42 Drop : 4mm Stack sous talon : 20mm 2 coloris : noir et bleu Prix : 139,90 euros
Ravitaillement, flasques, bâtons, veste de pluie, lampe frontale, gants… Les traileurs ont besoin de différentes choses pour faire face aux conditions météorologiques changeantes et s’entraîner efficacement sur la distance. Un gilet fonctionnel est une pièce incontournable qui doit garantir une bonne liberté de mouvements. Et qui doit aussi permettre de garder tout le nécessaire à portée de main durant l’effort. La nouvelle collection de gilets de trail Dynafit printemps/été 2023 propose 4 modèles pour tous les besoins et toutes les distances. Présentation de la gamme.
Gilets de trail Dynafit : l’efficacité avant tout
Pour répondre au mieux aux attentes spécifiques des athlètes sur toutes les distances, les designers de Dynafit ont conçu 4 gilets distincts avec des matières, des caractéristiques et des volumes différents. Cependant, ces 4 nouveaux gilets de trail partagent un concept commun : l’efficacité. Dotés d’une organisation pratique des poches et d’un design bien pensé, ils offrent suffisamment de place pour ranger tout l’équipement et se rendre d’un point A à un point B de façon optimale. La forme ajustée et ergonomique des gilets assure tenue et confort du premier au dernier kilomètre.
Outre 2 poches pour les flasques souples, les gilets disposent d’au moins 4 poches stretch ouvertes et d’une poche zippée pour les petits objets devant se trouver à portée de main durant la course. 2 flasques souples à large ouverture pour un remplissage rapide sont incluses. Grâce aux 2 sangles de poitrine ajustables en hauteur et aux possibilités de réglage sur le côté, les gilets peuvent être adaptés de manière précise aux besoins individuels. À noter enfin 3 options de fixation pour les bâtons : verticale à l’avant, verticale à l’arrière ou horizontale à l’arrière.
Gilet de trail Dynafit Ultra 12 : pour longues distances
Le gilet Ultra 12, avec son volume de 12 litres, est conçu pour les distances ultra qui nécessitent un espace de rangement plus important. Des sangles de poitrine élastiques et réglables en hauteur ainsi que des possibilités de réglages latéraux favorisent une adaptation précise du gilet à sa propre morphologie. Cela permet de le porter comme une seconde peau. La maille utilisée maintient le gilet et son contenu bien en place et évite les déplacements latéraux ou verticaux du matériel transporté.
Le modèle possède sur l’avant de nombreuses poches extensibles pour les gels, les barres énergétiques ou autres petits objets. Dans le dos, le gilet est divisé en trois compartiments qui se chevauchent et sont facilement accessibles pendant la course. Inutile de stopper et d’enlever son sac, cela permet de gagner de précieuses secondes en compétition. Le compartiment principal est accessible par le haut ou par une fermeture éclair latérale. Le deuxième compartiment dispose également d’une fermeture éclair, tandis que la poche frontale ouverte est bien adaptée pour une veste imperméable par exemple.
À noter aussi sur le gilet Ultra 12 les 3 options pour le transport des bâtons, un sifflet d’alarme et des éléments réfléchissants pour une meilleure visibilité dans la pénombre. Le modèle est disponible en trois coloris différents.
Gilets de trail Dynafit Alpine 8 et Alpine 15 : pour moyennes et longues distances
Les gilets Alpine 8 et Alpine 15, de conception polyvalente similaire, sont adaptés aux moyennes et longues distances dans tous les types de terrain. La maille 3D utilisée favorise la respirabilité et augmente le confort.
Les différents compartiments offrent de la place pour tous les objets devant être rapidement accessibles pendant la course. Les sangles de poitrine élastiques et réglables en hauteur permettent d’adapter le gilet de manière précise à sa propre morphologie. Et ce, avec ou sans couches de vêtements supplémentaires. La version Alpine 15 dispose en outre d’une solution de compression dans le dos, ce qui permet d’ajuster le volume au contenu du gilet et d’assurer ainsi une tenue ferme de l’ensemble.
3 variantes différentes sont disponibles pour la fixation des bâtons, selon les préférences de chaque athlète. À noter encore le sifflet d’alarme obligatoire en compétition et les détails réfléchissants pour une meilleure visibilité dans la pénombre. Le modèle est disponible avec un volume de 8 ou 15 litres et en 3 variantes de couleur.
ALPINE 8 ALPINE 15
Gilet de trail Dynafit Sky 4 : pour courtes et moyennes distances
Sur distances courtes ou moyennes, les athlètes de trail n’ont en général besoin que d’un peu de ravitaillement et d’une couche de protection contre les intempéries. Le gilet de trail Sky 4 est le modèle le plus sobre et compact de la collection. Il offre néanmoins de nombreuses solutions astucieuses pour des sorties rapides et efficaces. Grâce à l’emplacement stratégique des poches, le gilet Sky 4 présente des zones en mailles ouvertes respirantes au niveau des épaules et du haut du dos, qui assurent une aération bienvenue lors d’épreuves par températures plus chaudes.
Comme sur les autres gilets de trail de la marque, les poches sont rapidement accessibles pour éviter de perdre du temps en course. La forme s’ajuste de manière précise au moyen de sangles de poitrine élastiques et d’options de réglage sur les côtés. Le Sky 4 est lui aussi complété par 3 possibilités de fixation des bâtons, un sifflet d’urgence et des réflecteurs. Ce modèle mixte est disponible en 3 couleurs.
Les gilets de trail Dynafit sont disponibles dans 3 tailles : XS/S, M et L/XL.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2023/03/Gilets-de-trail-Dynafit-OPEN.jpg8001200Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2023-03-30 05:00:002023-03-29 11:46:22Gilets de trail Dynafit 2023 : quel modèle pour quelle distance ?
Moins de poids, plus de vitesse : telles sont les ambitions affichées par Saucony pour présenter la nouvelle Peregrine, 13e du nom. Et comme 2 avis valent mieux qu’un, nous l’avons testée en version homme et en version femme.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Saucony Peregrine : la vitesse dans le sang
Ce n’est pas un hasard si Saucony a baptisé sa chaussure de trail vedette « peregrine ». Elle lui a ni plus ni moins donné le nom de l’oiseau le plus rapide du monde en piqué, le faucon pèlerin. Et depuis 2011, date de lancement de la première Peregrine, son succès ne se dément pas. Mais si la vitesse est dans la ADN de cette nouvelle collection Peregrine 13, la marque américaine veut également jouer sur un autre tableau : celui de la polyvalence tous terrains, qu’il s’agisse de sentiers roulants, de singles techniques ou de terrains souples et boueux.
Katie Pyle, responsable senior de la gamme de produits Saucony Trail, la présente en ces termes : « Où que vous alliez – forêts de pins, escarpements rocheux, terrains boueux – la collection Peregrine 13 ne laisse rien de côté pour une expérience tout-terrain ultime. Avec cette mise à jour, nous avons amélioré chaque détail : vitesse, confort, agilité, protection et réactivité. »
Test Saucony Peregrine 13 : premières sensations aux pieds
Deux sensations immédiates se télescopent, quelque peu contradictoires : d’abord l’impression d’être un peu à l’étroit à l’avant du pied, ensuite celle de confort général. Ma partenaire confirme, surtout sur son pied droit, le plus fort : ça serre un peu. Mais ce n’est pas une réelle surprise, la forme du chaussant, assez effilé, laissait présager de cela. La contrepartie, c’est une précision de la pose du pied et de l’appui, incitant à la vitesse. Mais il est possible qu’à la longue, avec la dilatation du pied durant l’effort, cette étroitesse du chaussant soit gênante pour ceux qui ont les pieds plutôt larges. A tester en magasin avant de se lancer…
Photo Esprit Trail / DR
Le confort, ensuite. D’abord parce que la chaussure est réellement très légère (la collection Peregrine n’a cessé de s’améliorer en légèreté, la 12 était déjà très légère, la 13 perd encore quelques grammes). Et ce, malgré un aspect visuel costaud avec un stack assez épais au niveau du talon et une semelle redoutablement cramponnée offrant une belle protection sous le pied. Ensuite, parce que la mousse de la semelle intermédiaire offre un amorti correct, sans aller dans le pullman, et la languette dans la même maille respirante très fine que l’empeigne ne génère aucun frottement.
Petit bémol sur la protection générale, car en dehors du pare-pierres, assez rigide, le pied reste assez exposé, sans bandes de protection latérales ni au niveau du talon.
Photo Esprit Trail / DR
Test Saucony Peregrine 13 : traction et adhérence
Si la Peregrine 13 se révèle à l’aise sur sentier roulant, il est évident qu’elle en a plus sous le pied. C’est-à-dire au niveau de sa semelle extérieure PWRTRAC. Certains pourront la trouver un peu rigide, manquant de souplesse pour « sentir » le terrain. C’est sans doute dû à l’insertion d’une « plaque » de protection entre la semelle intermédiaire et la semelle extérieure. Pour notre part nous apprécions surtout le fait d’avoir une excellente protection sur les surfaces irrégulières. On pourrait presque courir sur des cailloux pointus… Sans compter que cette rigidité est également une garantie de durabilité non négligeable.
Quant à la traction et l’adhérence, elles sont tout simplement bluffantes. Aucune pente, fut-elle glissante, caillouteuse, boueuse, ne semble pouvoir résister à la traction qu’exercent les crampons de 5mm sur le terrain. Un peu comme un 4X4 dont on enclencherait la courte pour grimper une pente impossible, la Peregrine semble capable de vous hisser au sommet de n’importe quelle côte. Rassurant.
Verdict test Saucony Peregrine 13 : taillée pour la performance
Sans avoir la prétention d’atteindre la vitesse d’un faucon pèlerin en piqué, il faut avouer que cette Peregrine procure des sensations d’aisance, de confort et de précision incitant à aller vite, surtout en milieu montagnard et technique. Une semelle un poil moins rigide, ou disposant de rainures transversales pouvant lui procurer un peu plus de souplesse, n’aurait pas été de refus, mais le produit est globalement très satisfaisant pour tout type de profil de traileur aimant des chaussures légères et précises. Une bonne paire pour trails courtes et moyennes distances.
Poids : 291g en 45 (H) – 251g en 41 (F) Drop : 4mm Stack talon : 28mm Prix indicatif : 150 euros
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Ces prix ont été actualisés le 10/07/2025 par All4affiliates. Ils sont listés en ordre croissant et hors frais de livraison. Seuls les prix affichés chez les marchands font foi.
Elles ne sont pas aussi connues que les « grandes » marques, mais elles méritent votre attention. On a testé 8 modèles de chaussures de trail qui pourraient très bien convenir à vos pieds pour la saison 2023. Résumé de leurs prinicpales caractéristiques techniques et points forts.
361° Yushan 3
Point fort : le confort Tige en une seule pièce en maille technique respirante et protectrice. Technologies QUIKFOAM et QUIKSPRING pour l’amorti et le retour d’énergie. Adaptée pour les entraînements et les longues sorties en montagne. Usage : trails toutes distances, tous terrains, pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids : 346g en 42 – 288g en 38 Drop : 8mm Prix : 150 euros
Point fort : la polyvalence La marque allemande de référence en chaussures de montagne lance une gamme de trail. Avec semelle Triple-Density et technologie Dyneva pour un amorti optimal. Rembourrage à l’arrière du pied, zone talon plus souple, renfort en fibre de carbone pour minimiser la perte d’énergie, crantage torsadé pour une bonne adhérence. Usage : trails toutes distances, tous terrains, pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids : 310g 42 Drop : 6mm Prix : 170 euros
Mammut Aenergy TR Boa Mid GTX
Point fort : le confort Une paire haute-performance sécurisante avec semelle intermédiaire en EVA à haut rebond, tige en maille respirante, système de serrage BoaFit précis, traitement déperlant DWR sans PFC, semelle Vibram Litebase Megagrip pour l’adhérence. Usage : trails toutes distances, tous terrains, pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids : 375g en 42 Drop : 7mm Prix : 220 euros
ON Cloudventure Peak 3
Point fort : l’agilité Dernière version de semelle externe Missiongrip® avec un nouveau pattern de crampons. Tige en une pièce de mesh pour accroître la légèreté. Amorti CloudTec talon pour les descentes. Elle reste proche du sol pour être agile sur les portions de relance et efficace sur le plat. Usage : trails courts et moyens, tous terrains, pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids : 230g en 42 – 185g en 38 Drop : 4mm Prix : 170 euros (Disponible début avril.)
Scarpa Spin Planet
Point fort : le confort Eco-friendly avec son tissu supérieur 100% recyclé, sa semelle intercalaire en EVA recyclée à 45% et sa semelle extérieure contenant aussi 30% de matières recyclées. Grâce au volume de sa semelle intermédiaire, elle absorbe les chocs et offre un amorti protecteur sur tous les terrains. Usage : trails toutes distances, tous terrains, pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids : 290g en 42 – 260g en 38 Drop : 4mm Prix : 159 euros
Topo Ultraventure3
Point fort : le confort Conçue pour les longues distances sur des terrains variés, sa nouvelle plateforme de 35x30mm offre plus d’amorti et de protection, avec un effet de bascule pour une transition rapide et souple. Semelle Vibram XD Trek Evo souple et accrocheuse. Usage : trails toutes distances, terrains peu techniques, pour coureur à foulée universelle de tout poids. Poids : 278g en 42.5 – 227g en 38 Drop : 5mm Prix : 195 euros
Veets UtopikTrail
Point fort : le confort Sécurisante pour les longues distances avec semelle intermédiaire en mousse Eva TPE qui permet d’absorber les chocs dans la durée, semelle extérieure Xterra pour accroche en montée et bon grip en descente. Usage : trails toutes distances, tous terrains, pour coureur à foulée universelle de tous poids. Poids : 330g en 42 – 270g en 38 Drop : 10mm Prix : 180 euros
Under Armour Machina Off road
Point fort : la technicité Amorti performant UA HOVR. Empeigne légère en mesh technique, traitée avec la technologie UA Storm résistante à l’eau et respirante. Contrefort de talon externe pour plus de stabilité et de maintien. Semelle extérieure Vibram ultra-résistante avec motif cranté Mega Grip. Peuvent être connectées à l’appli UA MapMyRun, qui suit et analyse vos statistiques de course. Usage : trails toutes distances, tous terrains, pour coureur à foulée universelle de tout poids. Poids : 318g en taille 42 Drop : 8mm Prix : 180 euros
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2023/02/SHOES-TEST-2023.png5771200redacteur esprit trailhttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngredacteur esprit trail2023-03-06 05:01:002023-03-14 08:22:01Shoes Test : 8 marques de chaussures de trail à découvrir en 2023