Mathieu Blanchard, l’étonnant portrait chinois d’un ultra-aventurier
Alors que le 29 mars sortira son livre Vivre d’aventures, Mathieu Blanchard s’est prêté au jeu du “Si tu étais…” L’occasion de découvrir certains aspects de sa personnalité, ses goûts et préférences, au travers de quelques mots choisis.
A lire également ici, la longue interview que Mathieu Blanchard a accordée à Esprit Trail
Si tu étais un animal ?
Mathieu Blanchard : Une tortue. D’accord, ça ne va pas très vite, mais ça gagne la course, en utilisant un aspect un peu plus stratégique. Elle me ressemble aussi sur le plan émotionnel. Elle est très molle à l’intérieur, un peu comme moi qui suis hypersensible, mais on ne le voit pas parce qu’elle a une carapace assez solide à l’extérieur. Et la troisième chose, c’est que c’est un animal de la terre et de la mer, un petit peu comme moi.

Si tu étais un végétal ?
Mathieu Blanchard : J’hésite entre un cocotier et un olivier. Le cocotier, parce que j’ai grandi dans les Antilles, en Guadeloupe, ce sont mes racines, mes origines, et j’y suis très attaché. C’est sans doute cela qui a forgé ma personnalité et ma connexion à la nature. Ensuite, quand je suis rentré en métropole avec mes parents, j’ai grandi en Provence, entouré d’oliviers. Et les olives, on les retrouve partout dans notre culture culinaire, en tapenade, en huile d’olive…

Si tu étais un plat ou un aliment ?
Mathieu Blanchard : Une crème glacée parce que j’adore ça. C’est mon péché mignon. C’est une récompense après une course. Pour moi, une crème glacée, ça symbolise le bonheur. Ce petit cône que tu prends avec les doigts, ces boules dessus où chacun peut prendre plusieurs saveurs en fonction de sa personnalité. On hésite toujours avant de savoir quel parfum on va prendre. Et puis les enfants qui marchent avec leur crème glacée. Personne ne tire la gueule. Les gens sont toujours souriants avec une crème glacée à la main.

Si tu étais une odeur ou un parfum ?
Mathieu Blanchard : Encore une fois, un mix entre les Antilles et la Provence. Ce serait un mélange de poulet boucané (cuisson traditionnelle par la fumée dans un tonneau en métal) et de thym, parce que je passe beaucoup de temps à courir et à marcher dans les Alpilles et le Luberon quand je suis en Provence et que quand tu marches sur des brins de thym, il y a cette odeur que j’adore et qui persiste dans l’air.

Si tu étais une couleur ?
Mathieu Blanchard : Un mélange de bleu et de vert, le mélange de la couleur de l’océan et celle de la forêt.

Si tu étais un film ou un livre ?
Mathieu Blanchard : C’est difficile, il y en a tellement. Je dirais Danse avec les loups de et avec Kevin Costner. Les États-Unis, la communauté autochtone qui se fait malmener par les colons, la connexion à la nature avec le loup, devenir un homme sauvage… Je me retrouve un petit peu dans ce personnage de Kevin Costner qui décide de déserter l’armée pour retourner à la nature, avec les autochtones. Et si c’était un Livre, ce serait L’alchimiste de Paolo Coelho.

Si tu étais un objet ?
Mathieu Blanchard : Une paire de chaussures de trail. Salomon évidemment, ce sont les meilleures ! Actuellement, je suis beaucoup dans les Genesis, des chaussures qui ont été développées pour l’aventure, le hors-piste, qui sont très solides, qui ne déchirent pas, et qui ont une très bonne protection du pied qui permet d’aller dans les pierriers, en dehors des sentiers. Elles n’étaient pas destinées à faire de la course, mais finalement j’ai fait l’UTMB avec. D’ailleurs, la Genesis est une chaussure qui me représente un peu aussi, qui est capable d’aller hors-piste, mais qui peut aussi de faire de la course.

Si tu étais un mantra ?
Mathieu Blanchard : C’est quelque chose qui avait été dit par Nicolas Vanier et par Mike Horn aussi, même si je ne me souviens plus de leur citation exacte. L’idée, c’est que le mot « rêve » n’est pas réservé uniquement à quelque chose qui se passe la nuit de manière inconsciente, mais que c’est quelque chose qu’on peut rendre réel quand on est éveillé. Pour moi, le rêve est un objectif très très ambitieux, qui va nous dépasser dans tous les sens du terme, quelque chose de l’ordre de la passion. Mais tous les jours, quand je me lève et que j’ai des idées un peu folles, mon mantra, c’est de me dire que ces rêves, je vais les réaliser dans la vraie vie.

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