Performance : comment préparer les courses de fin de saison
Même si les principales courses d’ultra se déroulent durant l’été, d’octobre à décembre, il reste encore de belles épreuves de trail courte et moyenne distance au calendrier. À vous de cibler la course de votre choix, selon votre fraîcheur, vos objectifs et votre préparation.
Mieux planifier pour mieux performer
Tout l’intérêt de prévoir ses courses sur une année est de pouvoir ensuite planifier ses objectifs en fonction de ses cycles de préparation (endurance, vitesse, dénivelé). L’objectif sera de faire coïncider sa préparation pour arriver à un pic de forme lors d’une épreuve majeure. Gardez à l’esprit que vous ne pourrez prévoir que deux ou trois objectifs importants (ou moins selon la difficulté) sur une année. Cette planification annuelle tiendra compte des périodes de récupération. Pour un traileur désireux d’optimiser sa saison et de se faire plaisir sur plusieurs épreuves, la planification reste encore l’option la plus sûre.

Vous aviez un rendez-vous majeur en août ou septembre
Pour des courses longues comme des ultras (distances supérieures à 100 kilomètres), vous avez sûrement réalisé une grosse préparation depuis ce printemps et couru votre objectif cet été. Raisonnablement, il ne faudrait pas envisager d’être performant dans les deux mois suivant un ultra. Les désordres hormonaux et la casse musculaire sont trop importants. Même si on a toujours l’illusion de croire que tout va bien. Mais rien n’empêche de se faire plaisir en planifiant deux ou trois courses de 40 à 60 kilomètres d’ici à la fin de l’année. Poursuivez un travail d’entretien, avant d’attaquer la fin de l’année sans objectif particulier.
Vous avez enchaîné les courses depuis le printemps
Vous avez la condition physique et surtout l’entraînement, donc vous êtes très bien armé pour réaliser une belle fin de saison. Il n’y a pas de casse musculaire ni de fatigue excessive accumulée. Poursuivez votre entraînement et continuez à travailler le spécifique (VMA, résistance, dénivelé, endurance). Vous pouvez là aussi prévoir une course de 40 à 60 kilomètres tous les mois. Dans cette configuration, il peut s’avérer intéressant de placer des blocs d’entraînement, des week-ends chocs consacrés à de longues randos-courses ou au travail du dénivelé ou de la résistance. Bref, si vous n’avez pas trop « poussé la machine » cet été, tous les espoirs sont permis pour tenter de belles performances et vous faire plaisir. Enfin, n’oubliez pas de rester à l’écoute de vos sensations et de lever le pied au moindre signal d’alerte.

Vous n’avez pas pris de dossard cet été
Si vous avez couru un marathon ou un trail moyenne distance au printemps ou poursuivi un entraînement diversifié ces derniers mois, vous partirez sur une préparation classique trail adaptée au kilométrage et à l’objectif. Vous avez déjà un bon foncier, mais il vous manquera du spécifique. Travaillez le dénivelé, avec des séances de côtes, l’endurance (rando-course) et la résistance. Vous pourrez suivre une préparation complète en vous fixant un objectif de fin de saison. C’est la configuration idéale pour préparer un rendez-vous tel que les Templiers à la fin du mois d’octobre, la SaintéLyon en décembre ou deux trails de 60 kilomètres. Profitez-en, vous avez gardé fraîcheur physique et envie de courir, vous êtes donc prêt et motivé.
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