Pour la 36e édition du Marathon des Sables. On retiendra la 9e victoire de Rachid El Morabity chez les hommes. Et le triomphe d’Anna Comet Pascua chez les féminines. L’Espagnole, qui courait l’épreuve pour la première fois, a gagné toutes les étapes chronométrées. Mais on retiendra surtout la magie du désert marocain. Retour en images sur l’une des plus belles courses du calendrier grâce au fantastique travail des photographes de l’organisation.
PHOTO N°1 / Fin de l’étape longue. Cheminer face au soleil levant, alors qu’il fait encore frais. Dans quelques heures, la chaleur sera intense. Arriver au bivouac le plus tôt possible, pour pouvoir enfin se reposer après plus de 80 kilomètres d’effort. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
PHOTO N°2 / Etape 2. Seul dans l’immensité des dunes, à la recherche de la petite balise pour confirmer qu’on est sur la bonne piste. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°3 / Lutter contre la chaleur étouffante, encore et toujours. La quantité d’eau distribuée chaque jour par l’organisation est limitée, et doit servir à s’hydrater, mais aussi préparer ses 3 repas et se laver. Et les concurrents de rêver d’une bonne douche fraîche… © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°4 / Si les zones de sable sont terriblement éprouvantes pour les appuis et la progression, les passages dans les cailloux épuisent aussi les organismes. La chaleur renvoyée par la roche est intense, et les concurrents ont vite l’impression de progresser dans un four. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°5 / Le jebel El Otfal est redouté de tous les coureurs. Sa montée est terrible, et sa descente, dans le sable mou, très piégeuse. Seuls les meilleurs arrivent à courir droit dans la pente. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
PHOTO N°6 / Vue aérienne de la descente du Jebel Otfal, une arête de roches et de sable de 250 mètres de haut se dressant au milieu du désert. Les habitués du MDS considèrent que cette difficulté est leur “Alpe d’Huez” du Tour de France. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
PHOTO N°7 / L’attente du départ de l’étape au petit matin, encore à l’abri des tentes. Bientôt, les toiles seront retirées et le soleil, implacable, reprendra son travail de cuisson lente. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°8 / Au cœur de la troisième étape, de longues lignes droites sans rien d’autre que du sable et du caillou. La file de coureurs/marcheurs s’étire, chacun rêve d’un peu d’ombre au bout du chemin. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°9 / Qui dit hélicoptère de l’organisation dans le ciel dit généralement fin d’étape en approche. Mais il reste parfois quelques kilomètres avant d’apercevoir enfin les bornes gonflables géantes qui figurent la ligne d’arrivée. Et la délivrance… © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°10 / Gravi une première fois lors de la deuxième étape, le terrible jebel Otfal sera franchi une seconde fois lors de l’étape suivante. Seules les cordes permettent de progresser dans les sables mous lors de cette montée épuisante. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
PHOTO N°11 / Pour beaucoup, les nuits sont compliquées et le petit matin arrive comme une délivrance. Le moment d’allumer le feu pour préparer le petit déjeuner devient un vrai plaisir. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°12 / Le vent est, avec la chaleur, le pire ennemi des coureurs. Au bivouac, les premiers arrivés doivent s’employer pour assurer la fixation des toiles avec tout ce qu’ils peuvent trouver, bouts de bois, pierres. Sous les tentes, le sable s’engouffre partout, promettant des nuits agitées. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°13 / Lorsqu’il n’existe qu’un étroit chemin de chèvre au milieu des champs de cailloux, plus le choix : la longue caravane de coureurs s’étire en file indienne, les uns derrière les autres. Rester concentré, dans l’allure, ne pas ralentir les suivants… © CIMBALY / MDS 2022 / MBACARDIT
PHOTO N°14 / Le cauchemar du coureur : une plaine sans fin à traverser, des kilomètres à parcourir sans avoir l’impression de se rapprocher des montagnes au fond. Minuscules fourmis perdues dans l’immensité du désert. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°15 / Aux premières lueurs de l’aube, après une nuit d’effort durant l’étape longue, vérifier grâce à sa frontale qu’on est bien dans la bonne direction… © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
PHOTO N°16 / Lors des franchissements de dunes, la technique consiste à chercher les zones de sable les plus porteuses, quitte à s’éloigner un peu de la trace directe. Mais en plein cœur de la journée, lorsque le soleil est au zénith, le sable est mou partout. Seuls les mieux entraînés arrivent à courir dans ces conditions. © CIMBALY 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°17 / A l’arrière du peloton, lors de l’étape marathon, dernière étape chronométrée de l’épreuve. Il n’est plus question de courir, mais simplement de tenter de rallier l’arrivée, en puisant au bout de ses forces © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
PHOTO N°18 / Hommage à la grande dame de ce Marathon des Sables 2022. L’Espagnole Anna Comet Pascua, spécialiste des courses dans le désert, découvrait l’épreuve. Elle a remporté toutes les étapes avec une facilité déconcertante. Et a fait preuve d’un fair play exemplaire. © Cimbaly / ABENKHELIFA / MDS 2022
PHOTO N°19 / Hommage à l’homme qui a le plus animé cette édition du Marathon des Sables. Mohamed El Morabity, petit frère de Rachid, monte une fois de plus sur la deuxième marche du podium, à l’ombre de son aîné, qui empoche du coup une neuvième victoire. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
PHOTO N°20 / Au soir de l’étape longue, dans l’or du soleil couchant, un concurrent solitaire s’apprête à affronter la nuit. Moment de fraîcheur et de répit après la fournaise du jour. Moment d’introspection aussi. Inoubliable. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
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