7 impératifs à respecter pour pouvoir performer après 50 ou 60 ans !
En juillet 2024 à la veille de ses 49 ans, et pour sa première participation à la Hardrock 100, Ludovic Pommeret a rajouté une ligne prestigieuse à ce riche palmarès, améliorant au passage le temps référence de Kilian Jornet établi en 2022. Quelques semaines plus tard, et malgré des douleurs au dos contractées juste avant le départ, Ludo a réalisé son meilleur chrono sur l’UTMB, passant pour la première fois sous la barre des 21 heures, 5ème place en prime. Des performances qui amènent une question : comment continuer à performer jusqu’au bout de son âge ? Voici 7 impératifs à respecter pour y parvenir.
1 – N’arrêtez surtout pas de courir !
Après 50 ans, chaque arrêt sportif demande encore plus d’effort pour retrouver sensation et aisance. Alors, même un peu, doucement, bougez et sollicitez articulations et muscles. Pour une pleine vie jusqu’au bout de votre âge, mieux vaut un peu chaque jour pendant 50 ans, qu’énormément pendant 10 ans puis plus rien…
2 – Profitez de votre expérience
Vous vous connaissez par cœur après tant d’années à courir. Alors, à 50 ou 60 ans, vous savez ce qui vous fait du bien et ce qui vous casse. Faites non seulement les bons choix, mais sachez aussi éviter le surentraînement. En effet, au-delà de 50 ans, le moindre excès se paie cash par une blessure ou une grosse fatigue entraînant un repos obligé qui vous casse le moral ! Donc de la mesure et des séances à votre rythme, sans overdose de kilomètres ! C’est la garantie plein moral !
3 – Décelez la fatigue avant qu’elle ne s’installe
Un sommeil agité, une irritabilité inhabituelle, des crampes au repos, attention à la fatigue sournoise qui va éclater très vite. Au moindre signe, on maintient une activité « cool » et on lève le pied sur les séances, surtout après 50 ans !
4 – Oubliez vos anciennes performances (sauf pour Ludo Pommeret, bien sûr !)
À 20 ans, vous tourniez les 400m en 1mn20s, à 40 ans en 1mn25s, et aujourd’hui… Perdez vos repères, ce sont vos sensations du jour qui comptent ! Et si ces chronos qui s’allongent sans espoir de retour vous dépriment, courez à bonne intensité en nature sur des intervalles de temps. À 20 comme à 50 ans, une minute durera toujours 60 secondes !
5 – Mettez de la douceur sous vos pieds
Même si les chaussures de compétition légères sont réactives et performantes, n’y succombez pas, car si jusqu’à 40 ans vos muscles et tendons sont assez souples pour encaisser les tensions suscitées par ce type de chaussures, les masters de plus de 50 ans n’ont plus cette capacité à s’adapter à cette sollicitation extrême. Privilégiez la qualité de l’amorti des chaussures d’entraînement, quitte à trottiner pieds nus sur l’herbe du stade, 10 à 15 minutes, une ou deux fois par semaine, en veillant à ressentir vos appuis au sol.
6 – Allégez vos foulées
Ce n’est pas parce que vous avez 50 ou 60 ans qu’il ne faut pas penser à la technique de course. La course à pied est un sport simple, mais qui a quelques fondamentaux. Pose du pied au sol, poussée de la plante à l’orteil, rappel de la jambe arrière, adaptation de la foulée au sol, les aspects techniques sont légion. Prenez conseil auprès d’un coach, et vous verrez que votre plaisir sera décuplé.
7 – Gérez votre capital osseux
Fini le temps où l’on croyait que courir provoque de l’arthrose ! Au contraire, c’est la sollicitation régulière et maîtrisée de notre structure osseuse qui en garantit la solidité. Et ce sont ceux qui ne se servent pas de leur corps, qui l’usent prématurément. Le tout est de trouver le juste milieu. Au-delà de 50 ans, alterner une séance de fractionné avec une séance à vélo est un bon schéma qui permet de solliciter le corps, tout en lui offrant le temps de la récupération.
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