La Catalogne a vibré le week-end du 11 et 12 octobre et les 2 principales têtes d’affiche de la 16ᵉ édition de l’Otso Ultra Trail Serra de Montsant – Costa Daurada, l’une des épreuves les plus emblématiques de la région, ont tenu leur rang. Sur la plus longue des distances, Pau Capell, vainqueur de l’UTMB 2019, est monté sur la 2ème marche du podium. Mais c’est sur la distance marathon que Ragna Debats, vainqueure du Marathon des Sables 2019, a été étincelante, remportant haut la main la course féminine et terminant 3ème au scratch !

La Serra de Montsant : une terre de trail exceptionnelle

C’est sur le territoire extrêmement rocheux de la partie la plus occidentale de la chaîne prélittorale catalane, déclaré parc naturel depuis 2002, que se sont tenues samedi 11 octobre les différentes épreuves de l’Otso Ultra Trail Serra de Montsant – Costa Daurada, avec un départ et une arrivée à Ulldemolins. Dans de cadre naturel incroyable aux reliefs abrupts où profilèrent refuges, grottes, gouffres et ravins façonnés par l’érosion durant des siècles, les tracés ont offert aux concurrents des paysages emblématiques de la région de la Serra de Montsant, sur des sentiers caractérisés par leur difficulté technique.

Cette parenthèse enchantée de sport, nature et bonne ambiance a rassemblé plus d’un demi-millier de coureurs qui ont évolué sous une météo clémente, avec des températures agréables, un ciel dégagé et une légère pluie en fin de course pour rajouter un petit côté épique à la fin de la compétition.

Contrairement aux éditions précédentes, l’ensemble des 5 courses proposées se sont touts disputées le samedi. Dès les premières heures du matin, les rues d’Ulldemolins se sont remplies pour donner le départ des deux premières épreuves de la journée : l’UTSM de 63 km et le Marathon-MSM de 44 km. Les trois autres départs ont été donnés un peu plus tard, le 25 km, le 11 km et le 7 km.

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La Serra de Montsant. Photo DR

Otso Ultra Trail Serra de Montsant – Costa Daurada : Pau Capell combatif mais battu !

Dans la course reine, de 63 km et 3300m D+, la présence de Pau Capell attirait tous les regards. Vainqueur de l’UTMB 2019, 6ème de la TDS 2025 fin août, après avoir terminé 2ème du format 105 km et 6840m D+ du Trail 100 Andorra by UTMB en juillet, l’Espagnol de 34 ans, titulaire du dossard n°1, était le favori logique de l’épreuve. Mais même s’il a fait une course pleine et régulière, il n’a rien pu faire contre son compatriote Víctor del Águila Pellicer. Ce dernier s’impose en 7h 00mn 51s, devant Pau Capell (7h 18mn 06s) et Raul Garcia (7h 31mn 01s).

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Pau Capell en plein effort, brillant 2ème de l’épreuve reine. Photo Organisation
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Víctor del Águila Pellicer, vainqueur du 63 km devant Pau Capell. Capture écran.

Dans la course féminine, la lutte a été intense jusqu’au dernier moment entre Miriam Moreno, Belén Simarro et Candela Abella. La première s’est imposée en 10h 17mn 09s, 18ème au général, devant Belen Simarro (10h 28mn 01s) et Candela Abella (11h 00mn 26s).

Otso Ultra Trail Serra de Montsant – Costa Daurada : l’exploit de Ragna Debats sur le 44 km

C’est sur la distance marathon de 44 km et 2343m D+ qu’a été enregistrée la performance la plus remarquable. Si Iván Calvo Vigara a dominé l’épreuve de la tête et es épaules, s’imposant en 4h 40mn 38s, c’est l’Espagnole Ragna Debats, vainqueure du Marathon des Sables 2019, qui a brillé en remportant très largement la course féminine et surtout en montant sur la 3ème marche du classement général, devancée également par Pau Barriach Gomez (5h 39mn 36s).

Troisième et première féminine, Ragna Debats a signé un chrono de 5h 55mn 19s. La 2ème féminine, Maria Santamaria, termine plus d’une heure plus tard, en 6h 57mn 33s. Eva Maria Gallego monte sur la 3ème marche du podium féminin, en 8h 02mn 17s.

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Ragna Debats franchit la ligne du format marathon en 3ème position au général. Capture écran

Otso Ultra Trail Serra de Montsant – Costa Daurada : une fusée nommée Oriol Gibert Solé

Sur les 25 km et 1177m D+, Oriol Gibert Solé s’est imposé avec autorité en 2h 01mn 48s, arrivant plus de quinze minutes avant le deuxième classé, Guillem LLuch Ruiz (2h 17mn 12s). Le podium a été complété par Adan Hidalgo Aguilar (2h 18mn 27s).

Dans la course féminine, Abril Parra Molins s’est imposée en 2h 48mn 44s. Elle a devancé Eliam Ajuria Fernandez (2h 51mn 07s) et Almudena Gonzalez Monge (2h 52mn 49s).

Otso Ultra Trail Serra de Montsant – Costa Daurada : suspense total sur la « courte distance »

La distance de 11 km et 628m D+, avec près de 180 participants, a offert des moments mémorables. Le vainqueur en catégorie masculine est Mikel Besora Susaño, qui a franchi la ligne après 1h 00mn 48s d’effort. Il a devancé Saul Ajuria Fernández (1h 06mn 46s) et Jan Oramas Marín (1h 10mn 02s).

Chez les femmes, la course a été extrêmement serrée jusqu’au bout. Gemma Colom Aler a finalement triomphé en 1h 20mn 37s, s’imposant de seulement 17 secondes devant Amalia Dolores Cubero Orellana et 1mn 01s devant Rosalia Tomás Ripoll.

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Brillante entrée en matière ! Passée du cross/piste au trail, Marie Nivet boucle sa toute première saison de la Golden Trail World Series. 12ème du classement général, qualifiée pour la Grande Finale de Pieve Di Ledro, en Italie, elle a terminé juste avant 11ème des récents Mondiaux de course en montagne sur le format Classique 14K. Entre curiosité et lucidité, la Rémoise déboule après un gros bloc de courses et un repérage exhaustif sur place. Peut‑elle transformer l’essai 2025 sur ce format prologue + course, deux semaines après les Mondiaux, et sur un terrain très technique où la concentration prime ? Julien Gilleron lui a posé la question, juste avant qu’elle ne réalise un week-end de rêve.

Marie Nivet Team France. Photo Alanis Pic / FFA
Céline Jeannier, Nélie Clément, Marie Nivet et Christel Dewalle ont décroché l’argent par équipe lors des Mondiaux de course en montagne 2025, catégorie Classic 14K. Photo Alanis Pic / FFA

Marie, tu as eu à cœur d’effectuer une reconnaissance approfondie du parcours de cette Grande Finale. Qu’en retires-tu à la veille de l’épreuve ?

Marie Nivet : Magnifique — et très technique ! En effet, on a tout repéré, du prologue et de la course longue distance : certaines portions feront mal aux jambes… et à la tête. Il faudra rester concentrée du début à la fin, sur les deux jours ; ça constitue une bonne partie du challenge. Les grimpeuses auront de quoi s’exprimer, tout comme les techniciennes : plutôt complet, donc. Pour ma part, venant du plat, je préfère quand c’est plus roulant (comme à Broken Arrow), mais je ferai avec — et les paysages aideront !

Justement, ce double format : quelle stratégie impliquerait-il pour toi ?

Marie Nivet : C’est une vraie première pour moi : je n’aime pas faire les choses à moitié, donc je ne m’économiserai pas au prologue. Après reconnaissance, je sais que les sensations ne seront jamais “idéales” le lendemain… alors autant l’accepter et profiter avec les moyens du jour. Mais la donne sera la même pour toutes.

Où en es-tu de ta transition de l’athlétisme vers le trail façon Golden ?

Marie Nivet : Franchement, elle s’est très bien passée : j’ai pu encaisser une saison complète sans blessure, avec une bonne récup et l’envie intacte. Je suis également contente des progrès réalisés sur les domaine de la technicité et des efforts spécifiques à cette discipline. Mais ce n’est que le début : j’attends plus et mieux sur les prochaines années.

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Marie Nivet lors de la Classic 14K des Mondiaux de course en montagne 2025. Photo Alanis Pic / FFA

Quelles leçons le circuit t’a-t-il apportées cette année ?

Marie Nivet : J’y ai été gâtée, surtout humainement. Je fonctionne à l’expérience et au feeling, et sur le circuit, j’ai trouvé des amis et de belles personnes. En six mois et trois courses, j’ai appris presque autant que sur vingt ans de piste/cross !

Et après Ledro : encore des ambitions ?

Marie Nivet : Déjà, récupérer les jambes et souffler après une saison dense. Et puis surtout, me consacrer à ma thèse en sciences du sport — on m’a laissé du temps pour mon projet athlétique, à moi de le rendre. Pour la suite… une chose est sûre : j’ai la Golden Trail World Series bien en tête !

En réalisant un prologue parfait qui lui a permis de passer de la 12ème à la 9ème place au classement général, puis une superbe course le lendemain, où elle a pris la 9ème place, Marie Nivet a terminé 7ème au classement général de sa première GTWS. Encourageant pour l’avenir.

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Comme chaque année le dernier week-end de septembre, les passionnés de montagne se sont donné rendez-vous à Bourg Saint Maurice-les Chapieux pour le TPSB, dernier trail de haute altitude de l’année, réputé pour ses parcours sauvages avec quelques portions engagées et techniques. Et cette année, la neige s’était copieusement invitée, faisant du TPSB le premier trail blanc de l’hiver.

Trail du Petit Saint Bernard : neige et soleil au rendez-vous

Malgré des conditions hivernales et la fermeture anticipée du col du Petit Saint Bernard, rendant difficile la préparation des tracés, l’organisation a su concocter des parcours de repli de toute beauté et même conserver, au dernier moment, les parcours initiaux du 43 km et du 21 km. Si, sur le plan « carte postale », tout était réuni pour un TPSB 2025 très photogénique, sublime trail blanc se déroulant dans des paysages époustouflants et sous un soleil radieux, les participants ont cependant dû batailler pour franchir les barrières horaires, déjà sélectives sur terrain sec.

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Trail du Petit Saint Bernard : Alexandre Pellissier et Manon Benoit s’offrent le TDG 35 km

C’est le format 35 km du Technitrail des Glaciers (TDG) qui a ouvert le bal le samedi avec un tracé de repli plus long que le parcours initial et particulièrement technique du fait des conditions de terrain. Sur les sentiers parfois transformés en pistes de ce tracé revisité, le skieur alpiniste Alexandre Pellissier, qui faisait sa rentrée après 8 années d’absence sur le circuit trail, s’est montré le plus fort. Très à l’aise sur la neige, il a mené de bout en bout, franchissant la ligne d’arrivée avec plus de quinze minutes d’avance sur son poursuivant.

À l’arrivée, il a rendu un vibrant hommage aux organisateurs, saluant le fait « d’avoir réussi à sortir des parcours comme ça malgré la mauvaise météo de la semaine et les conditions de terrain ». Chez les féminines, Manon Benoit s’est imposée après un beau duel avec Eva Delafosse, deuxième.

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Trail du Petit Saint Bernard : Gabin Ageron et Elisa Giraud reçus 5 sur 5

Annulé l’année dernière, le format 21 km du Trail de la Grande Écaille (TGE) a tenu toutes ses promesses avec le franchissement de la Grande Écaille. Chez les hommes, c’est un Gabin Ageron ultra-dominateur qui l’a largement emporté en 1h58, avec près de 10 minutes d’avance sur son poursuivant. Chez les dames, Elisa Giraud s’adjuge la victoire en 2h38.

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Trail du Petit Saint Bernard : Louis Dullin et Emmanuelle Couilliet s’imposent

Sur le 43 km maintenu sur son parcours original, Louis Dullin a dû s’employer jusqu’au bout pour arracher la victoire, ne devançant Pierrick Paillot que d’une poignée de secondes. 5h15 pour boucler le parcours, un chrono qui reflète la difficulté du parcours ! Chez les femmes, c’est Emmanuelle Couilliet qui remporte la palme, elle aussi dans un mouchoir de poche.

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Trail du Petit Saint Bernard : Ingrid Tessier et Nicolas Court gagnent le long

Sur l’épreuve reine version repli du 68km, rendu moins technique du fait de l’absence du passage de Bassa Serra et la descente du Mont Fortin mais néanmoins très exigeante, Nicolas Court a confirmé sa bonne forme du moment en bouclant le parcours en 7h55.

Chez les dames, Ingrid Tessier n’a laissé aucune chance à ses poursuivantes, s’imposant avec autorité en 8h53 avec en prime une belle 4ème place au scratch. Chapeau bas !

Trail du Petit Saint Bernard : le combo TPSB Ultra pour Thibaut Grall et Isabelle Ost

Enfin, les plus aguerris, spécialistes de la longue distance qui se sont alignés sur le TPSB ULTRA (35 km + 68 km, soit 103 km en 2 jours) ont dû puiser dans leurs ressources pour aller au bout de ce défi rendu encore plus difficile par les conditions de terrain.

Chez les hommes, c’est Thibaut Grall qui a raflé la mise en bouclant les 2 épreuves en 14h15. Chez les dames, la Belge Isabelle Ost a franchi la ligne d’arrivée après 17h42 de course cumulée.

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Dawa Sherpa
Toujours souriant, Dawa Sherpa, premier vainqueur de l’UTMB. Photo Organisation / Photosports
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La première édition de l’Atlantic’Trail se tiendra les 27 et 28 février 2026 en Loire-Atlantique. Inspirée de l’ancienne épreuve pédestre « Rezé Pornic » disparue en 2003, la course reine reliera les villes de Rezé à Pornic (80 km). Elle se déroulera en semi-nocturne, avec un départ tôt le matin. Sur des distances de 10 km à 80 km, près de 2500 coureurs sont attendus. Erik Clavery, champion du monde de trail et recordman du GR34, en sera le parrain.

Atlantic’Trail : retour sur une histoire de près de 40 ans

L’Atlantic’Trail est née du souvenir de « Rezé Pornic », une épreuve de randonnée pédestre. Elle s’est déroulée de 1988 à 2003, en nocturne, entre les villes de Rezé et Pornic, sur un tracé de 58 km. Arrêtée en 2003 pour raisons administratives, elle avait ensuite été abandonnée. Observateur avisé de l’évolution du trail en France et à l’international, Fred Bousseau, originaire de Nantes et journaliste dans le milieu de l’outdoor, a souhaité, en 2019, lui redonner vie.

Atlantic Trail
La référence.

« J’ai participé plus jeune à cette épreuve, détaille-t-il. Je me rappelle avoir faire le parcours avec mes chaussures de montagne en cuir. Mais je me souviens surtout de cette ambiance unique, notamment la fin du tracé sur le littoral où l’on redécouvre ce territoire à l’histoire et à l’héritage particulièrement riche. Je trouvais alors dommage que ça s’arrête comme ça à l’heure où l’on parle beaucoup de trail running. »

Si la pandémie en 2020 a ralenti le projet, ce dernier a trouvé un nouveau souffle dès 2022-2023. Notamment au fil de rencontres entre les élus de Pornic et de MaXi Event’s, société organisatrice d’évènements sportifs parmi lesquels l’adidas TERREX MaXi-Race à Annecy en Haute-Savoie. « Chaque partie a perçu l’intérêt de relancer l’épreuve, avance Fred Bousseau. On a très vite senti qu’il y avait une demande de la communauté. »

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Photo Benoît Prato

Atlantic’Trail : un parcours mixte dans l’esprit Gravel

Les organisateurs de l’Atlantic’Trail se sont inspirés de la trace originelle de « Rezé Pornic » pour tracer le 50 miles (80 km). Il traversera les communes de Sainte-Pazane, les Moutiers-en-Retz et la Bernerie-en-Retz. Les 16 derniers kilomètres, depuis le ravitaillement les Moutiers-en-Retz, emprunteront le GR8. L’arrivée sera située sur le port de Pornic, au cœur de la cité balnéaire. Avec un départ programmé à 4 heures du matin de Rezé pour la distance reine, l’ensemble des coureurs évolueront sur cette portion finale à partir du lever du soleil et en plein jour.

Atlantic Trail. Photo Benoît Prato
Photo Benoît Prato

« L’idée de départ était d’amener les coureurs au cœur du territoire, Rezé, jusqu’au bord de mer, Pornic, au lever du soleil si possible, en traversant les marais avec le lac de Grand Lieu, le bocage, le littoral… explique Patrick Gimenez, directeur de course. Nous avons dû penser aussi à la meilleure manière de sortir d’une agglomération par des chemins et des pistes cyclables. Il y a peu de relief mais la nature du terrain fait que, le jour de la course, la difficulté technique sera inhérente aux conditions météorologiques. Globalement, nous avons 40% de route, 40% de pistes forestières et 20% de littoral. »

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Photo Benoît Prato

Atlantic’Trail : 4 épreuves au programme

La course phare de l’Atlantic’Trail est le 50 miles (80 km) reliant Rezé à Pornic. 3 autres courses de 40 km, 16 km et 10 km sont également programmées le 28 février. Chacune d’elle empruntera une partie du tracé du 50 miles. Toutes les arrivées seront jugées à Pornic.

50 miles (80 km)
Départ nocturne de Rezé (4 h) – Arrivée à Pornic
Limitée à 1500 coureurs

40 km
Départ de Sainte-Pazane (10 h 30) – Arrivée à Pornic
Limitée à 600 coureurs

16 km
Départ Les Moutiers-en-Retz (10 h 30) – Arrivée à Pornic
Limitée à 600 coureurs

10 km 
Départ La Bernerie-en-Retz (10 h 30) – Arrivée à Pornic

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Photo Benoît Prato

Laurent Blondeel, chef de projet : « Dans la continuité de l’adidas TERREX MaXi-Race, référence internationale en montagne, l’Atlantic’Trail est une aventure humaine et territoriale. Elle a vocation à créer du lien entre les sportifs, les usagers, les collectivités et l’ensemble des acteurs sociaux et économiques du territoire. Nous souhaitons offrir une expérience complémentaire en s’ancrant au cœur du littoral et de ses richesses naturelles. C’est l’occasion pour chacun, coureur confirmé ou amateur, de partager un moment de sport et de découverte sur des parcours qui peuvent être accessibles à la majorité d’entre eux. L’Atlantic’Trail veut être plus qu’une course : un rendez-vous où sport, nature et engagement collectif se rencontrent pour continuer à écrire l’histoire commune entre Rezé et Pornic. »

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Photo Benoît Prato

Atlantic’Trail : l’empreinte carbone, préoccupation majeure des organisateurs

La particularité de l’Atlantic’Trail est que chaque point de départ est situé à proximité d’une gare. Par cette disposition, les organisateurs ont souhaité d’abord faciliter la circulation des coureurs, et ensuite avoir un impact sur l’empreinte carbone de l’évènement. Des études ont démontré que lors des activités évènementielles, le transport représentait de 70% à 90% du bilan carbone. La volonté des organisateurs est de réduire fortement cet impact et d’en faire une référence nationale pour atteindre moins de 50%. C’est porté par ce choix que les parcours ont été dessinés à proximité de la ligne de train. C’est aussi ce qui a déterminé les horaires de courses, ajustées aux horaires des trains en gare.

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L’équipe de passionnés derrière le projet Atlantic’Trail, avec au centre Erik Clavery, parrain de l’épreuve. Photo Benoît Prato

Atlantic’Trail : Erik Clavery, champion du monde de trail 2011, parrain de l’évènement

« En Sud Loire, le territoire  est peu exploité par des épreuves de trail. L’Atlantic’Trail va permettre aux locaux de découvrir déjà cette partie du territoire. Et à tous les autres, la région nantaise, autre que ce qu’ils connaissent déjà, avec en plus une arrivée assez exceptionnelle sur Pornic au bord de l’océan. Ce sont des images qui vont rester ancrées dans la mémoire de beaucoup de coureurs et accompagnants sur un format de course qui, dans la région, n’est pas forcément classique. C’est une belle chose et je pense que ça va contribuer à l’engouement pour cette épreuve et pour la découverte du patrimoine local. »

Informations et inscriptions ICI

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Photo Benoît Prato
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La 4ème édition du Nice Côte d’Azur by UTMB s’est achevée dimanche 28 septembre dans une ambiance à la fois sportive et chaleureuse. Durant quatre jours, l’événement a réuni plus de 5000 coureurs et des milliers de spectateurs autour de parcours exceptionnels. Des sommets du Mercantour aux rivages méditerranéens de la Promenade des Anglais, en passant par l’arrière-pays niçois, ses villages pittoresques à flanc de montagne, la fête du trail a été totale. Sur le grand format de l’épreuve, Paul Cornut Chauvinc a atomisé le record de la course.

Nice Côte d’Azur by UTMB : Paul Cornut Chauvinc impérial

Ils ont eu de la neige, avant d’être éclaboussés de soleil. Du flocon à la vague, le format 100 Miles du Nice Côte d’Azur by UTMB a offert aux coureurs un contraste saisissant entre la rudesse des sentiers d’altitude et l’arrivée au cœur d’une ville de Nice baignée de soleil.  

Sur ce parcours si contrasté, Paul Cornut Chauvinc a frappé un grand coup. Il a surpris tout le monde en bouclant l’épreuve avec 2 heures d’avance sur les prévisions de l’organisation. Accentuant progressivement son avance tout du long de la nuit, l’Ardéchois installé à Foix, favori de l’épreuve, a pulvérisé le record en franchissant la ligne en 18h52’37’’, améliorant de près de 2h30 la précédente marque de Cristofer Clemente Mora établie en 2024 (21h22’14”).

Pourtant, le début de course, partie d’Auron vendredi à 13h00, n’a pas été simple pour le futur vainqueur : « Au départ, je doutais même de ma capacité à finir. Puis, au bout de 5 heures, tout s’est aligné et mes douleurs aux jambes ont disparu », confiait-il à l’arrivée.

Théo Le Boudec et le Belge Nicolas Thomas ont quant à eux offert un superbe spectacle « bras de fer », se départageant dans un sprint final haletant pour compléter le podium, arrivant respectivement en 19h52’12” et 19h52’18”. Des performances remarquables pour une édition 2025 déjà record.

Chez les femmes, la Canadienne Stephanie Case était en tête avant la tombée du jour, mais a été doublée dans la nuit par Michaela Lishakova. La Slovaque a tenu la corde tout le reste du parcours jusqu’à la ligne d’arrivée qu’elle a franchie en 25h16’07’’, devançant la Canadienne de 32 minutes. La Britannique Ellen Cheethan a complété le podium en 26h06’41’’.

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Nice Côte d’Azur by UTMB : Virgile Moriset et Chloé Souvigné s’offrent le 100 K

Dans la nuit de samedi à dimanche, les premières femmes du 100K ont franchi la ligne d’arrivée. La Française Chloé Souvigné s’est imposée en 15h08’12’’, à sa grande surprise. Quelques instants après sa victoire, elle confiait : « Je ne visais pas le podium, donc je suis super contente. J’ai l’impression d’avoir toujours été en gestion, même si le mental a un peu lâché sur la fin. » 

Après 111 km sur les sentiers escarpés du Mercantour, entre cols, villages et panoramas spectaculaires, c’est bien elle qui a levé les bras sur la Promenade des Anglais, devançant la Norvégienne Ingrid M Due-Gundersen et la Française Sarah Meharfi.

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Chloé Souvigné. Photo UTMB Group

Quelques heures auparavant, Virgile Moriset, très ému, s’était adjugé la victoire chez les hommes en 11h54’45’’, devant le Niçois Sébastien Poesy et l’Italien Daniel Jung.

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Virgile Moriset. Photo UTMB Group

Nice Côte d’Azur by UTMB : Miguel Benitez et Kim Schreiber s’adjugent le 50 K

Samedi matin, le 50K a lancé les coureurs depuis le Col d’Eze, sur un format rapide et explosif, offrant des vues panoramiques sur la Méditerranée et un décor majestueux dans le Parc Naturel Départemental de la Grande Corniche.

Chez les femmes, les Allemandes ont signé un doublé. Kim Schreiber s’est imposée en 05h16’27”, devant sa compatriote Vanessa Schätzle et la Française Charlotte Mouchet.

Chez les hommes, les leaders se sont livrés une belle bataille, dont est sorti vainqueur Miguel Benitez en 04h28’44”. Très fort sur les portions roulantes, l’Espagnol a accéléré après le ravitaillement de Laghet pour doubler Loïc Robert, qui termine 2ème, devant l’Italien Andrea Prandi, 3ème.

Nice Côte d’Azur by UTMB : 1ère trail et 1ère victoire internationale pour l’Allemande Caroline Balduhn

Parti dimanche matin de Saint-Jean-Cap Ferrat, le 20K a sacré l’Allemande Caroline Balduhn, qui prenait part à son premier trail, en 02h06’53”. Elle s’impose devant la Suissesse Claudia Bernasconi et la Française Elodie Beuzit. Chez les hommes, le Français Alexandre Meyleu s’est imposé en 01h41’33”, après avoir pris la tête au pointage intermédiaire, distançant Baptiste Massot, 2ème, et Morgan Le Tennier, 3ème. 

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Photo UTMB Group
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Durant 4 jours, du 25 au 28 septembre, la planète trail a eu les yeux rivés sur Canfranc, dans les Pyrénées espagnoles, où se sont déroulés les Championnats du monde de trail et course en montagne 2025. Sur l’ensemble des 4 épreuves « seniors », la France a récolté 8 médailles et réaffirmé son statut de meilleure nation mondiale. En, individuel, Frédéric Tranchand a décorché l’or sur le trail court.

Championnats du monde de trail et course en montagne 2025 : « Rester la meilleure nation du monde ! »

L’objectif du responsable et de l’entraîneur de l’équipe de France de trail et de couse en montagne, respectivement Julien Rancon et Adrien Séguret, était clair : rester la meilleure nation du monde. Un objectif ambitieux, tant le niveau des prétendants aux podiums était cette année autrement plus relevé qu’il y a 2 ans à Insbruck, lors des derniers Mondiaux. Evidemment, par rapport à la moisson exceptionnelle du millésime 2023, il était difficile, voire quasi impossible, de réitérer l’exploit. Rappelons-nous qu’il y a 2 ans, les Bleus avaient engrangé 9 médailles, dont 6 en or, un véritable ras-de-marée.

Les médaillés d’or en individuel avaient été Clémentine Geoffray en trail court, Benjamin Roubiol et Marion Delespierre en trail long.
Les médaillés d’or par équipe avaient été l’équipe de France femmes de trail court, et les équipes de France Femmes et Hommes de trail long.
Les 3 autres médailles de 2023, en bronze, avaient été pour l’équipe de France Femmes sur la Classique de courrse en montagne, l’équipe de France Hommes de trail court et Manon Bohard en trail long.

Avec 8 médailles, l’équipe de France 2025 a donc fait pratiquement aussi bien qu’en 2023, même si les métaux ne sont pas les mêmes. 2 médailles d’or, 4 d’argent et 2 de bronze viennent tout de même récompenser les athlètes tricolores, qui ont largement tenu leur rang.

Championnats du monde de Montée Sèche 2025 : Christel Dewalle 6ème, la France en argent

Comme en 2023, Christel Dewalle, reine absolue du Kilomètre Vertical en France, a décroché la 6ème place de la montée sèche, remportée par l’Allemande Nina Engelhard devant la Finlanaise Susanna Saapunki et l’Américaine Anna Gibson. Avec la 8ème place de Nélie Clément et la 22ème place de Marie Nivet, les Bleues remportent la médaille d’argent par équipe, derrière l’Italie qui remporte l’or.

Chez les hommes, Quentin Meyleu et Théodore Klein ont terminé respectivement 9e et 10e du nouveau champion du monde, le Suisse Rémi Bonnet, qui a réussi à tenir à distance les Kényans Richard Atuya et Patrick Kipngeno, 2ème et 3ème. Malgré la belle 28ème place du toujours vert Emmanuel Meyssat, les Bleus terminent au pied du podium par équipe.

Championnats du monde de course en montagne classique 2025 : Nélie Clément sauve l’honneur

Il s’en est fallu de 5 places pour que les Bleues décrochent une médaille de bronze par équipe dans l’épreuve de Course de Montagne Classique des Championnats du monde. Les 3 mieux classées de l’équipe ont pris respectivement les 7ème place (Nélie Clément), 11ème place (Marie Nivet) et 22ème place (Christel Dewalle), totalisant 40 points. En effet, sur cette épreuve de course de montagne, ce n’est pas une addition des 3 meilleurs chronos, comme en trail, mais des 3 meilleures places. Les Bleues finissent ainsi au pied du podium, derrière le Kenya (14 points), les États-Unis (32 points) et la Suisse (35 points).

En individuel, c’est l’Allemande Nina Engelhard qui s’est imposée et a doublé la mise, après son titre de championne du monde de course verticale glané jeudi. L’Allemande a dominé du début à la fin et a mis 1h11mn00s pour avaler les 14,3km et 775mD+, devançant la Kényane Ruth Gitonga (1h12mn54 s) et la Suissesse Oria Liaci (1h13mn15 s).

Championnats du monde de course en montagne classique 2025 : Les Bleus dépassés

Pas de miracle bleu chez les hommes, où les Kényans ont fait la loi, plaçant 4 coureurs dans les 6 premiers ! Philemon Kiriago est le nouveau champion du monde (1h02mn30s), devant l’Ougandais Martin Kiprotich (1h03mn14s) et le Kényan Paul Machoka (1h03mn25s). Le premier Français, Théodore Klein, se classe 22ème en 1h07mn32s. La France termine 8ème par équipe, avec Corentin Capelier (32ème), Romain Discher (44ème) et Jules Barriod (50ème).

Championnats du monde de trail court 2025 : Frédéric Tranchand roi du monde, les Bleus en argent et en bronze

Au terme d’une course parfaitement maîtrisée, Frédéric Tranchand a dompté la concurrence pour s’imposer sur les 44km du Trail Court des Championnats du Monde. Champion de France de montée sèche et de trail court, il avait fait de cette course son objectif et a survolé les débats avec classe. Impérial, il a repoussé son dauphin, l’Espagnol Manuel Merillas, à plus de 3 minutes. Un autre Espagnol, Andreu Blanes, a terminé 3ème à près de 10 minutes du Français. A noter la belle performance également de Sylvain Cachard, qui termine dans le Top10 mondial, à la 8ème place ! Grâce au résultat d’équipe (Frédéric Tranchand, Sylvain Cachard, Johann Baujard, Pierre Galbourdin, Thomas Butez et Thomas Cardin), les Bleus ont remporté la médaille d’argent, derrière l’Espagne et devant l’Italie.

Fred Tranchand trail court
Frédéric Tranchand, champion du monde de trail court. Photo Organisation

Côté féminin, si aucune fille n’est montée sur le podium individuel, la prestation collective a valu à l’équipe de remporter la médaille de bronze, derrière la Suède et l’Espagne. L’équipe était composée de Clémentine Geoffray (6ème et meilleure Française), Olivia Magnone, Adeline Martin, Émilie Menuet et Lucille Germain.

Championnats du monde de trail long 2025 : Benjamin Roubiol et Louison Coiffet vice-champions du monde, les Bleus en or

Quelle course fantastique que ce championnat du monde de trail long, dont 2 des 3 héros ont été français ! Si l’Américain Jim Walmsley, archi-favori, s’est finalement imposé avec maestria en 8h35mn11s au bout des 81km et 5400mD+ du parcours très technique tracé autour de Canfranc, il a été accompagné pendant plus de 60km par le champion du monde sortant et champion de France de trail long 2025 Benjamin Roubiol et le vice-champion de France Louison Coiffet. Les 2 Français ont terminé main dans la main à 11 minutes du Roi Walmsley, et ont décroché ensemble le titre de vice-champion du monde !

Podium trail long hommes
Le podium du Trail Long hommes. Photo Organisation

La prestation exceptionnelle de l’équipe de France, avec la 10ème place de Vincent Bouillard (suivi de près par Baptiste Chassagne, 11ème), a assuré à la France la médaille d’or par équipe, rééditant l’exploit de 2023.

Championnats du monde de trail long 2025 : Anne-Lise Rousset 6ème, les Bleues en bronze

Dans la course féminine, Il y avait Katie Schide et les autres. En tête dès les premiers kilomètres, l’Américaine, archi-favorite, a fait un cavalier seul, naviguant rapidement avec plus de 20 minutes d’avance sur ses adversaires. Elle s’est imposée très largement en 9h 57mn 59s, 25e au scratch, avec 29 minutes d’avance sur sa dauphine, la remarquable Népalaise Budha Sunmaya, et 38 sur l’Italienne Fabiola Conti.

Femmes Trail Long
Le podium Femmes du Trail Long. Photo Organisation

Côté français, l’équipe a été solide mais un ton en dessous, la mieux placée, Anne-Lise Rousset, finissant 6ème. Avec la 8ème place de la championne du monde sortante Marion Delespierre et la 10ème place de la championne de France Hillary Gerardi, les Bleues s’offrent un beau tir groupé et une belle médaille de bronze par équipe, derrière l’Italie et les États-Unis.

À noter qu’avec la 17ème place de Jennifer Lemoine et la 18ème place d’Anne-Cécile Thévenot, arrivées dans la même seconde, la France place ses 5 coureuses dans le Top 20 mondial. Respect Mesdames.

Femmes Trail Long
Les Bleues du trail long. Photo FFA
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Traverser le Massif des Maures, découvrir un visage plus sauvage du fameux Golfe de Saint-Tropez, quel traileur n’en a pas rêvé ? De cette envie, Outdoor 01 en a fait une réalité en lançant en 2026 la Western Azuréenne, une épreuve pensée comme la Western States Endurance Run, avec en distance vedette un 100 Miles et 5000mD+ sur un parcours roulant fait de grands chemins type DFCI et des pacers autorisés pour les 65 derniers kilomètres. Première édition du 10 au 12 avril prochains.

Western Azuréenne : tout le charme du Golfe de Saint-Tropez en mode trail

Si tout le monde connaît la beauté du port de Saint-Tropez, c’est oublier un peu vite la beauté du Golfe, son arrière-pays, ses forêts préservées, ses crêtes sauvages et ses panoramas mêlant les reliefs escarpés avec le bleu de la Méditerranée à perte de vue. La Western Azuréenne, c’est tout ça à la fois ! En devenant le premier ultra-trail format 100 Miles organisé dans cette région, qui pour l’instant ne proposait aucune longue distance, cette nouvelle épreuve unique en son genre emmènera les coureurs découvrir les villages qui ont fait la réputation de cette région et que le monde entier nous envie.

Western Azuréenne : inspirée de la Western States, chemise finisher en prime !

Comme le 2ème Régiment de Cuirassiers débarque sur la plage de Nartelle à Sainte-Maxime, la Western Azuréenne débarque dans le calendrier des ultra-trails en s’inspirant des codes de sa légendaire cousine américaine la Western States Endurance Run. On retrouve non seulement les pistes larges de l’est californien, mais aussi la possibilité d’être accompagné par un pacer sur les 65 derniers kilomètres (inclus dans le prix de l’inscription), un dénivelé positif de 5000m et la désormais traditionnelle chemise Finisher remise à l’arrivée à tous les participants. La Western Azuréenne sera la première manche de la Ligue Ultra*, qui comptera 4 courses en 2026.

Western Azuréenne
Western Azuréenne

Western Azuréenne : un 100 Miles comme une carte postale

Après un départ donné à Grimaud, connu pour sa cité lacustre, une curiosité architecturale inaugurée en 1966, les coureurs s’élanceront sur une trace avec comme première escale Sainte-Maxime, petite ville portuaire protégée du mistral par les collines boisées du massif des Maures. Pas le temps de s’arrêter au Plan de la Tour pour prendre un pastis à l’ombre des platanes de la place Foch ou visiter le monumental “Rêve de l’oiseau” de Niki de Saint Phalle, il faut déjà repartir à l’attaque du massif des Maures pour rejoindre le village de La Garde-Freinet. Qu’on ne s’y trompe pas, s’il y a bien un frène sur les armoiries du village, c’est le royaume des chênes-lièges et de châtaigniers. Le point culminant de la course est passée, il est temps de redescendre même si bien entendu le parcours réserve encore quelques surprises qui obligeront les coureurs à ressortir leurs bâtons.

Difficile de ne pas avoir envie de s’arrêter quelques instants devant la petite église colorée de la Môle qui avec sa devise « Souviens-toi de vivre » donnerait des envies d’envoyer balader les barrières horaires, mais il faut déjà rejoindre Cavalaire, La Croix Valmer et Gassin avant de revenir, tel Ulysse qui a fait un long voyage pour rallier son port d’origine. Grimaud est déjà là, c’est bien simple, on n’a pas vu passer le temps devant tant de beauté et de paysages variés. A l’arrivée, il ne restera plus qu’à déguster une part de la fameuse tarte Tropézienne pour que l’expérience Western Azuréenne soit complète et inoubliable !

Western Azuréenne : 5 distances pour tous niveaux

Si le 100 Miles sera l’épreuve vedette, afin de permettre à un maximum de coureurs de pouvoir profiter de la fête, plusieurs distances sont proposées : 
– 165km en solo ou en relais à 8,
– 100km,
– 45km,
– 25km,
– 10km.

Inscriptions à partir du 1er novembre ICI

Attention, nombre de places limité à 500 coureurs par distance. Prix du dossard de 20 à 180€.

La Ligue ULTRA, mode d’emploi

La Ligue ULTRA est un circuit d’ultra trail prestigieux regroupant 4 épreuves majeures en France dont deux événements déjà existants, à savoir l’Ultra 01 et le Trail de Haute Provence, ainsi que deux créations exclusives, la Western Azuréenne et le GRM3V. Le principe de la Ligue ULTRA est simple : les participants doivent compléter les 4 épreuves en 2 ans pour se qualifier pour la Ligue ULTRA Finals à Moorea, en Polynésie (billet d’avion offert). Autre option pour se qualifier pour la Ligue ULTRA Finals : chaque podium scratch des courses (hommes et femmes) offre un Golden Ticket avec le vol offert. De quoi être bien motivé !

Ligue Ultra
Ligue Ultra

Les 4 épreuves de la Ligue ULTRA

1. La Western Azuréenne (Création originale) – 10/12 Avril 2026

2. Le trail de Haute Provence (THP) – 14/17 Mai 2026

3. Le Tiger Balm ULTRA 01 – 10/12 Juillet 2026

4. GRM3V  (Création originale) – Septembre 2026

La Ligue ULTRA bénéficie d’une couverture média unique avec la diffusion d’un résumé de 26 minutes dans l’émission Trail 360 sur Canal+, une émission mensuelle dédiée au Trail, avec replay sur la plateforme Mycanal et promotion des courses sur INFOSPORT+

Western Azuréenne
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Après ses victoires de 2022 et 2023, où il avait battu le record du Tor des Glaciers, Sébastien Raichon s’est élancé en grand favori dans cet immense tour du Val d’Aoste de 450 km et 32000mD+. Et le favori n’a rien lâché, malgré un coup de froid dès la première nuit, pour s’imposer à Courmayeur le 18 septembre, après 124h53mn45s de course.

Tor des Glaciers : Sébastien Raichon au bout de l’effort

Il rêvait de battre son propre record de 114h29 établi en 2023 lors de sa dernière apparition sur le Tor des Glaciers, et avait établi un tableau de marche pour y parvenir, mais Sébastien Raichon s’est rapidement rendu compte que l’exploit ne serait pas possible. En cause, des conditions climatiques défavorables avec un avis de grand froid et de neige (crampons obligatoires) dès la première nuit, où le Français a pris un coup de froid qui l’a pénalisé durant toute l’épreuve, l’empêchant de respirer pleinement.

Sans pour autant baisser les bras, Sébastien Raichon, habitué des grandes escapades solitaires, détenteur depuis le mois de juin du record du GR20 en autonomie totale, a su gérer son avance et répartir ses temps de sommeil dans les différents refuges et bases de vie pour maintenir un écart suffisant. Il n’a jamais été véritablement menacé par ses poursuivants, conservant toujours au minimum 15km d’avance, ce qui sur un Tor des Glaciers représente entre 5 et 6 heures de marge.

Photo DR
Pause dodo les pieds en hauteur pour le leader. Photo DR

Au final, Sébastien Raichon s’est imposé en 124h53mn45s, à une dizaine d’heures de son record. L’Irlandais Brian Mullins a terminé 2ème 6h30 plus tard. Le Polonais Jarek Gonczarenko a pris la 3ème place. Deux autres Français devraient terminer dans le Top 10, Mickael Berthon et Jean-Claude Letellier.

Sébastien Raichon : “C’est ma course de cœur. Ça n’a pas toujours été facile. Heureusement, il y a les montagnes qui sont magnifiques. Il y a l’accueil sur les sentiers et dans les refuges qui est extraordinaire. Ça donne une énergie folle et on sait pourquoi on est là. Pour soi, ses proches.”

Agence ZZAM - Nicola Biagetti
Agence ZZAM – Nicola Biagetti

Tor des Glaciers : suspense jusqu’au bout dans la course féminine

La favorite suisse Florence Golay-Geymond et la légende française de l’ultra Sandrine Béranger auront livré une bataille exceptionnelle en tête de la course féminine. Partie devant, la Suissesse a mené toute la course et compté jusqu’à 8 heures d’avance sur la Française, avant de voir son avance fondre petit à petit pour l’être plus que de 2 heures au 400ème kilomètre, alors qu’il ne restait plus qu’un marathon à courir, soit environ 10 heures de course avec les derniers passages de cols en altitude.

Au jeu du chat et de la souris, entre prise de repos et ingestion de repas, le suspense a été total, les deux femmes tentant l’une comme l’autre des coups de poker pour reprendre de l’avance pour l’une, grignoter encore son retard pour l’autre. Au final, Florence Golay-Geymond semblait bien partie pour s’imposer devant la valeureuse Française, qui devrait rajouter à son palmarès de légende un nouveau podium de prestige (palmarès avec en autres une 4e place à l’UTMB en 2008, 2 victoires sur l’Intégrale de l’Échappée Belle en 2013 et en 2018, une 5ème place sur la Diag en 2019 ou encore une 3ème place sur le Tor des Géants en 2022 et sur l’Ultra Trail di Corsica en 2023).

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Photo Tor des Glaciers
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Élu à l’unanimité de la rédaction d’Esprit Trail parmi les 100 plus beaux trails de France, le Trail du Petit Saint Bernard, connu désormais comme le TPSB, donne rendez-vous comme chaque année depuis près de 10 ans aux traileurs passionnés de montagne du côté de Bourg-Saint-Maurice pour aller crapahuter sur ses parcours sauvages. Focus sur l’édition 2025 qui se tiendra les 27 et 28 septembre prochains.

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Photo TPSB

Trail du Petit Saint Bernard : un vrai trail de haute montagne

Dernier trail de haute altitude de l’année, le Trail du Petit Saint Bernard est pour les compétiteurs avertis une dernière occasion de côtoyer la haute montagne avant que la neige recouvre tout pour 6 mois. Cette année, l’organisation attend près de 1600 coureurs sur l’ensemble des épreuves, représentant 17 nations !

Avec un départ situé depuis l’année dernière lieu-dit Les Chapieux, véritable porte d’entrée de la Vallée des Glaciers bien connue des randonneurs du Tour du Mont Blanc et les concurrents de l’UTMB, cette nouvelle base arrière est aussi sauvage que celle qui faisait précédemment office de lieu de départ, l’Hospice du Petit-Saint-Bernard.

Organisation familiale, à taille humaine, tout en sobriété, loin du ramdam des gros évènements, le TPSB est une véritable invitation à se reconnecter à la nature.

Laurent Vinner, organisateur du TPSB, résume ainsi son TPSB : « Authenticité, technicité, simplicité et rusticité, un éventail d’épreuves au cœur de la montagne sauvage ! »

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Photo TPSB

Trail du Petit Saint Bernard : un défi pour traileurs aguerris

Attention, si les parcours du Trail du Petit Saint Bernard sont de toute beauté avec les couleurs d’automne et des points de vue incroyables sur le mont Blanc ou l’Aiguille des Glaciers tout proches, ils sont réservés à des traileurs aguerris ayant déjà quelques trails montagne dans leur escarcelle.

L’organisation rappelle ainsi régulièrement que certains passages sont techniques et/ou engagés, et que les conditions peuvent être hivernales à cette période. Même les parcours de repli peuvent s’avérer très difficiles, comme l’année dernière, du fait des conditions climatiques et de terrain.

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Photo TPSB
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Photo TPSB
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Photo TPSB

Trail du Petit Saint Bernard : le programme de l’édition 2025

A suivre le 27 septembre :
– 10km de la vallée des Glaciers – 10km et 360mD+
– Verticale du Bonhomme – 5km et 900mD+
– Technitrail des Glaciers – 35km et 2700mD+

A suivre le 28 septembre :
– TPSB – 68km et 4000mD+
– Trail du Mont Blanc – 43km et 2800mD+
– Trail de la Grande Écaille – 21km et 1300mD+

Et enfin pour les guerriers :
– TPSB ULTRA 103km et 6700mD+, avec l’enchaînement Technitrail des Glaciers le samedi et TPSB le dimanche.

Plus d’informations ICI

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Photo TPSB
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Photo TPSB
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C’est sous un soleil radieux et dans des conditions idéales que s’est déroulée le 6 septembre la 15ème édition de l’Ultra Trail du Vercors (UTV). Réunis au Centre Nordique d’Autrans-Méaudre-en-Vercors, près de 1 500 coureurs se sont élancés sur des parcours inédits, au cœur du massif du Vercors. Sur la plus grande des distances, l’UTV Solo, Léo-Paul Carcowski et Blandine Orsini se sont imposés.

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UTV 2025. PHOTO FOCUSOUTDOOR

Ultra Trail du Vercors : les vainqueurs des différentes épreuves

UTV Solo (82 km / 4 400 m D+)

Victoire de Léo-Paul Carcowski en 9h16’58’, devant Julien Chabat et Lionel Mercier. Chez les féminines, victoire de Blandine Orsini en 10h49’22’’, devant Pauline Philippart suivi de près par Marion Rouanne.

Trail des 4 Montagnes (48 km / 2 800 m D+)

Beau succès des locaux de l’étape avec la victoire de Robin Duvillard, suivi de près par Benjamin Marguet et Rémi Martin. Chez les femmes, victoire de l’excellente Eléa Kopf qui se classe 4ème du classement général, devant Laetitia Poggi et Aline Coquard.

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UTV 2025. PHOTO FOCUSOUTDOOR

Ultra Relais (4 sections de 19 à 22 km / 900 à 1500 m D+)

Victoire de Yannick Bonnet, Alexis Genin, Justin Constancias et Théo Constancias sur le relai hommes, devant l’équipe mixte composée de Florence Hanauer, Sébastien Diefenbronn, Ricardo Scalet et Maëlle Beauvir. Chez les féminines, victoire de Florine Avocat, Lisa Deville-Cavellin, Sophie Mollard et Chloé Chevalier.

Trail des Bleus du Vercors (9 km / 300 m D+)

Les jeunes cadets et juniors ont aussi brillé, avec la victoire de Timoté Gallin, devant Tinoé Vanpe et Albert Trezon. Chez les jeunes filles, c’est Maëlie Vanpe qui s’impose, devant Anaelle Gignoux et Mathilda Dodos.

Ultra Trail du Vercors : une édition fidèle l’esprit UTV

Avec près de 20 % de femmes au départ et de nombreuses initiatives pour limiter l’impact environnemental (zéro plastique, ravitaillements bio, navettes collectives, limitation du nombre de coureurs), l’UTV confirme son ambition : proposer un ultra trail authentique, ouvert et responsable.

Rendez-vous en septembre 2026 pour une nouvelle édition et un nouveau parcours, dans un autre village du massif du Vercors.

Voir tous les résultats et classements ICI

Voir toutes les photos de l’événement ICI

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UTV 2025. PHOTO FOCUSOUTDOOR
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