Courue sous un beau soleil printanier, la 22ème édition du Ceven’Trail qui s’est déroulée les 1er et 2 mars entre les contreforts du Mont Aigoual et le cirque de Navacelles a consacré deux champions sur sa distance la plus longue, l’Ultra du Bout du Cirque et ses 101 kilomètres et 4500m D+. Retour sur un week-end de rêve dans les Cévennes.

Ceven’Trail : Jean Blancheteau et Charlotte Allain remportent l’Ultra du Bout du Cirque

Il faisait pas loin de 0° à 4 heures du matin sur la ligne de départ de l’Ultra du Bout du Cirque, dans le petit village du Vigan, dans le Gard, mais le ciel dégagé promettait une belle bambée. Jean Blancheteau, dernier vainqueur de l’Intégrale de l’Échappée Belle et 9ème de ce même Ultra du Bout du Cirque en 2023, faisait figure de favori et s’apprêtait à appliquer sa stratégie : partir doucement et remonter les concurrents 1 à 1.

Un plan suivi à la lettre qui lui a permis de prendre la tête à 20 kilomètres de l’arrivée et de s’imposer en 11h15. Il devance d’un peu plus de 4 minutes Simon Bossis et d’un peu plus de 5 minutes François Guyon, qui a mené pendant plus de la moitié de la course avant de céder sur la fin. A noter la belle 6ème place de l’infatigable Antoine Guillon, à une quarantaine de minutes du vainqueur du jour.

Antoine Guillon Photo Ceven'Trail
Antoine Guillon, tout sourire à l’arrivée avec une 6ème place. Photo Ceven’Trail

Chez les femmes, très belle performance de Charlotte Allain qui s’impose en signant le 8ème chrono de l’épreuve (sur 322 partants), en 12h18. Gagnante de l’Ultra Menestrail (104 km et 3500m D+) en décembre dernier, 8ème de la TDS et gagnante de la Trans Aubrac Ultra (107 km et 3450m D+) en 2024, Charlotte Allain a pris la tête de la course féminine vers le 40ème kilomètre et a ensuite fait cavalier seul. Elle devance à l’arrivée Florianne Gautier de plus de 30 minutes et la Roumaine Oana Mihalcea de près d’une heure.

Charlotte Allain Photo Ceven'Trail
Charlotte Allain tout en maîtrise, 1ère féminine et superbe 8ème au général. Photo Ceven’Trail

Ceven’Trail : les résultats des autres courses

Sur le Trail aux Étoiles (63 km), c’est Simon Carrière qui, en 6h00, remporte la course chez les hommes et Aline Coquard, 4ème de la dernière Diagonale des Fous, chez les femmes en 7h08. Martin Kao et Bastien Jannetta font 2 et 3 chez les hommes, tandis que le podium féminin est complété par Kiliane Grenier et Elodie Nicolas.

Le Marathon de la Toureille (42 km) a été dominé par les frères Dan et Tom Aragon, qui font 1 et 2 en 3h48 et 3h49 devant le Corse Louis Vanucci. Sur cette course très relevée, Manu Gault fait 4ème et Ugo Ferrari 6ème. Chez les femmes, la victoire revient à Léa Sellin, 16ème au scratch en 4h38, devant Marie-Charlotte Turco et Béatrice Vezinet.

Voir les résultats complets de toutes les courses ICI

Photo Ceven'Trail 5
Photo Ceven’Trail
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Avec une start list de rêve sur le format 45km et 2600m D+ de la Grande Baume, le Trail de la Sainte-Baume, du côté de Marseille, promettait une belle bagarre. Et ce fut à la fois grandiose… et humide.

Trail de la Sainte-Baume : le faux départ de Noël Giordano

Tout a commencé par un grand éclat de rire. Très concentré sur la ligne de départ, le Corse Noël Giordano, vainqueur en octobre du format Challenge de l’Atlas Quest au Maroc, est soudain parti tout seul, le regard rivé sur sa montre. La raison ? Alors de Kamel, le speaker emblématique des Trails de Provence, parlait au micro, Noël Giordano écoutait la bande-son musicale qui mettait l’ambiance et dans laquelle, à un moment donné, eut lieu un décompte de 9 à GO. Il n’en fallait pas plus pour qu’il détale…

Relevant la tête et s’apercevant après quelques mètres qu’il était seul en piste, le Corse revint vite se placer dans les rangs, à côté de son compère Lambert Santelli, recordman du GR20 et vainqueur de son côté du format ultra-trail de l’Atlas Quest en octobre dernier. Quelque peu chambré par ses adversaires et amis, Giordano garda le sourire pour s’élancer quelques secondes plus tard lorsque Kamel libéra enfin les coureurs.

Parmi eux, on notait également la présence de Sylvain Court, champion du monde de trail 2015, toujours très performant en début de saison, et qui s’était imposé l’an dernier début mars sur le format 75km (écourté à 57 en raison de la météo) du Trail du Ventoux. Et, prémonition, le jeune Enzo Rinaldi, dont Kamel, toujours très bien informé, annonçait qu’il fallait « se méfier de ce jeune qui monte, qui monte » !

SAINTE BAUME Photo Esprit Trail
Noël Giordano s’élance… un peu trop tôt ! Photo Esprit Trail

Trail de la Sainte-Baume : Enzo Rinaldi s’impose

Bravant le froid et la pluie fine qui a rendu le terrain très glissant, c’est finalement le jeune coureur provençal qui a dominé les élites en bouclant les 45km en 4h14, à 10,60km/h de moyenne ! Il a devancé Jonathan Moncany, déjà 2ème en 2017 et 3ème en 2020, de 7 minutes. Et c’est Noël Giordano qui est monté sur la 3ème marche du podium, à 8 minutes du vainqueur du jour. Au pied du podium, on retrouve le vainqueur de 2019 Lambert Santelli, suivi de Sylvain Court.

SAINTE BAUME Photo Stéphane Noël
Un ciel gris et pluvieux pour grimper vers le Pic de Bertagne, sommet du massif de la Sainte-Baume. Photo Stéphane Noël
SAINTE BAUME fin Photo Stéphane Noël
Au côté de l’organisateur, Noël Giordano, 3e, Sylvain Court, 5e et Jonathan Moncany, 2ème. Photo Stéphane Noël

Trail de la Sainte-Baume : Jennifer Hausmann tout en haut

Chez les femmes, la victoire revient à Jenny Hausmann. 2ème l’an dernier derrière Charlotte Klein, elle signe un chrono de 5h31 qui lui vaut la 22ème place au scratch. Manon Campano, gagnante l’an dernier du format 111km de la VVX etdu format 83km du Swiss Canyon Trail, monte sur la 2ème marche du podium, à 7 minutes de la gagnante du jour. Aurore Tual, gagnante en août dernier des 84km du Super Bélier, termine 3ème à 12 minutes !

Podium femmes SAINTE BAUME Photo Stéphane Noël
Le podium féminin de la Grande Baume. Photo Stéphane Noël
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En terminant 2ème de la Yukon Arctic Ultra seulement quelques heures après Mathieu Blanchard, Guillaume Grima est entré de plain pied dans la légende de cette course extrême de 600 km dans le Grand Nord canadien, où les températures peuvent atteindre -40 à -50°. De retour « sur terre » après ses 8 jours dans l’enfer du froid, le musher ubayen de 26 ans témoigne.

Comment se passe le retour à la civilisation ?

Guillaume Grima : Ça va ! Une grosse vague de messages et de sollicitations, ce qui est nouveau pour moi. Physiquement, je récupère doucement, je me repose et je mange.

Lire aussi : Mathieu Blanchard remporte la Yukon Arctic Race ICI

Vous étiez coupé du monde durant l’épreuve ?

Guillaume Grima : J’avais mon téléphone pour prendre des photos mais il était en mode avion, je n’avais aucun contact avec l’extérieur. J’envoyais seulement un message par jour à ma copine, via satellite, pour lui dire comment j’étais. C’était un choix d’être déconnecté. 

Vous conseilleriez la Yukon Arctic comme digital detox ?

Guillaume Grima : (Rires.) Ce n’est peut-être pas nécessaire de faire 600 km mais ça fait du bien, parce qu’on se retrouve avec soi-même ! 

GUILLAUME GRIMA Photo Alexander Davydov
Photo Alexander Davydov

Pourquoi y êtes-vous allé ?

Guillaume Grima : J’ai grandi dans les Alpes du Sud, à Barcelonnette. J’ai toujours vécu entre le ski et le froid. Je suis arrivé au Yukon il y a deux ans et demi pour découvrir le milieu des chiens de traîneau. C’est là que j’ai découvert ce genre de course. Comme je fais de l’ultra trail je me suis dit, ça a l’air cool ! J’avais fait les 150 km il y a deux ans. Depuis, je voulais faire la grande pour me challenger, avoir ce côté froid et survie, vivre une aventure en quasi-totale autonomie. 

Ressent-on la différence entre -20 et -40°C ?

Guillaume Grima : Oui ! Jusqu’à -20°C, ce sont les bonnes températures pour évoluer dans ce milieu car on a l’équipement pour lutter contre. Il ne fait pas assez chaud pour transpirer mais ce ne sont pas des températures extrêmes. À partir de -30°c, ça commence à faire froid, on réfléchit quand on enlève les gants, il faut faire les choses vite, installer le bivouac rapidement. En dessous de -40°C, même avec la doudoune d’expédition, on sent le froid. Il faut alors tout le temps être en mouvement, si on s’arrête plus de 20 minutes, ça peut devenir dangereux. 

Avez-vous conservé tous vos orteils ?

Guillaume Grima : J’ai tout ! On a un contrôle médical à tous les checkpoints, soit tous les 45 à 80 km. Ils nous regardent les doigts, les pieds, le nez, les oreilles, vérifient qu’on est encore lucide, si on arrive à refaire nos lacets, etc.

Cette course est-elle plus éprouvante physiquement ou mentalement ?

Guillaume Grima : Jusqu’au 150ème kilomètre, soit les deux premiers jours, c’est beaucoup physique. À partir de là, la fatigue nerveuse et musculaire s’installe et le mental entre en jeu parce qu’on est dans l’inconfort permanent. On est humain, on veut que ça s’arrête. Il faut alors se rappeler pourquoi on est là et ne pas gâcher l’opportunité qu’on s’est créée d’y être. Penser à des réconforts, la famille, les amis, au premier petit-déjeuner après la course avec des bonnes patates et du bacon ! (Rires.)

Vous êtes-vous fait quelques frayeurs  ?

Guillaume Grima : La nuit qui a suivi les aurores, ça a été la plus froide de toute la course. J’avais installé un thermomètre sur la luge et en longeant une rivière, c’est descendu à -48°C… Cette nuit-là, j’avais décidé de ne pas dormir pour atteindre le dernier checkpoint au petit matin, ça a été très éprouvant. J’avais toutes mes affaires sur moi mais je sentais qu’il ne fallait pas que je m’arrête. Avec la fatigue, mes yeux se fermaient et ma vision se troublait. J’ai eu la chance de trouver une cabane de trappeur ouverte. C’était un abri au sec qui m’a autorisé à fermer les yeux 20 minutes. En arrivant au checkpoint, je croise Mathieu Blanchard qui me précédait de quelques heures et on se prend dans les bras. On venait de vivre un enfer de froid. J’ai pleuré, c’était un moment intense.

Photo Rising.story
Photo Rising.story

Réalisez-vous la performance sportive que vous venez de faire ?

Guillaume Grima : Un peu… J’essaie de comparer ça à un UTMB et le temps qui me séparerait de Mathieu. Rapporté à la distance, je finis très peu de temps derrière et c’est une énorme surprise pour moi. J’y allais avant tout pour la finir. Je me suis lancé en solitaire dans cette aventure en essayant, sans succès, de trouver des sponsors et partenaires, en m’entraînant sans coach et avec ma pulka. Avec l’engouement et les sollicitations que je reçois, je réalise que c’est une performance !

SOURCE DL

GUILLAUME GRIMA 2 Photo Alexander Davydov
Photo Alexander Davydov
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Réputée comme étant l’une des courses les plus dures au monde, se disputant dans le Grand Nord Canadien par des températures pouvait atteindre -40 à -50°, la Yukon Arctic Ultra 2025 a rendu son verdict après un suspense terrible. Mathieu Blanchard s’est finalement imposé, au bout de l’effort, devançant de seulement 4 heures un autre Français, Guillaume Grima. Seuls 5 coureurs à pied sur 38 partants étaient encore en course au moment où les deux premiers hommes ont franchi la ligne d’arrivée.

Yukon Arctic Ultra : les conseils de Thierry Corbarieu, premier Français à avoir gagné cette course en 2019

Alors que le 2 février les 38 concurrents au départ du format long de la Yukon Arctic Ultra, soit 600 km, s’apprêtaient à partir, Thierry Corbarieu confiait : « Le physique est très important car le parcours est très vallonné et tu dois tirer ta pulka qui pèse 25kg entre 15 et 20 h par jour. Il faut aussi être prêt à peu dormir. Pour ma part, c’était 1 h 30 par jour. C’est une course glaciale où aucun détail ne doit être négligé au péril de sa vie. Elle est vraiment hors catégorie, Il faut un engagement total ou aller sur les formats plus courts. […] Le froid est la principale difficulté bien sûr, avec un départ à -34° et des nuits à-40° sous la tente. Le sommeil est le facteur prédominant avec la débauche d’énergie impressionnante. La distance est aussi très longue et les points de contrôles éloignés. Tu fois être capable de te gérer sans l’organisation. J’ai passé par moment 20h sur la fin sans voir personne, Il faut être prêt là aussi. »

Yukon Arctic Ultra : la frayeur de Mathieu Blanchard

Après s’être porté rapidement en tête, Mathieu Blanchard a connu une énorme frayeur lorsqu’il a dû s’arrêter longuement au CP5, après 293 km de course, après avoir lancé un appel à l’aide URGENT. La raison : il ne parvenait plus à respirer normalement. « C’est comme si je n’avais qu’1/4 de mes poumons disponible », a-t-il indiqué dans son appel à l’aide, espérant pouvoir s’entretenir avec un pneumologue pour faire le point et décider de la suite de son aventure. Après plusieurs heures de repos et avoir pu discuter avec le médecin local pour écarter quelques pistes, Mathieu Blanchard, rejoint par ses poursuivants immédiats, a fini par repartir. Il a rattrapé le Britannique Matt Weighman quelques heures plus tard et repris la tête, pour ne plus la quitter. Le Britannique a de son côté abandonné, victime du froid, les pieds en partie gelés, comme bon nombre de concurrents.

YUKON ARTIC RACE BLANCHARD
Photo DR

Yukon Arctic Ultra : des difficultés insoupçonnées

En cours de route, Mathieu Blanchard a pu communiquer avec son crew, qui postait en retour sur les réseaux sociaux des commentaires de l’athlète qui en disent long sur la difficulté de l’épreuve. Parmi eux, celui-ci, posté après qu’il est arrivé au CP de Shelton Lake, au KM 420 : « Je n’ai jamais rien fait d’aussi difficile dans ma vie. Tout est difficile dans ces conditions de froid extrême. La gestion de la nourriture, de l’eau, du sommeil, de la survie, du froid, des vêtements, de l’humidité dans les équipements. J’ai dormi en tout 13 heures depuis le début. Enfin, pas dormi, je me suis mis 13 heures dans mon sac de couchage, mais je ne dois jamais vraiment dormir dans le froid fait mal et la fatigue physique aussi. Ça fait une moyenne de 2h30 de sommeil par jour. Le parcours est nouveau, l’organisateur ne l’a pas repéré. C’est pas possible. C’est quasi impossible d’avancer dans ces méga pentes raides avec la pulka chargée. Et le pire sur ce dernier tronçon de 80 km, quasi personne n’était passé. La neige n’était pas bien tassée, j’avais l’impression de traîner une ancre de 3 tonnes derrière moi. »

Yukon Arctic Ultra : une épreuve extrême et le message de Mike Horn

« J’ai la peau du visage un peu brûlée, les muscles très endoloris mais c’est normal je crois », a commenté quelques heures plus tard Mathieu Blanchard lors d’un échange avec son crew, avant de faire poster sur son compte un message d’encouragement pour son poursuivant, Guillaume Grima. Ce dernier, ultra-traileur ayant déjà effectué l’UTMB mais inconnu du grand public, avait déclaré au début de l’aventure « J’y vais mais j’ai peur ». Il a prouvé qu’avec force entraînement et humilité, et un mental hors norme, l’humain est capable de se dépasser et de dépasser ses propres craintes.

C’est également de l’aventurier Mike Horn, dont Mathieu Blanchard ne se cache pas qu’il l’inspire, qu’est venu un message de soutien inattendu, lorsqu’il s’est adressé à Mathieu Blanchard en lui disant : « On ne lutte pas contre le froid. Il faut l’accepter, l’embrasser. » Un baiser au goût de glace…

Mathieu Blanchard
Photo DR

Yukon Arctic Ultra : une larme (gelée) et du respect

Jusqu’au bout, Guillaume Grima aura poussé Mathieu Blanchard dans ses retranchements, revenant sur lui pour finalement terminer second, 4 heures et 10 minutes plus tard.

A l’arrivée de la course, Mathieu Blanchard a posté sur les réseaux sociaux une photo de lui, une larme coulant sur sa joue avant de se transformer en glace, et ce message :

« Une larme. Elle contient tout.
La douleur, la joie, la folie, la survie, l’accomplissement, le combat, la souffrance, l’euphorie, la peur.
Je viens de finir cette Yukon Arctic Ultra.
7 jours 22 heures.
Ce n’est pas une victoire contre le froid ou la distance. C’est un retour à l’essentiel. À l’instinct. À ma nature sauvage.
»

Quelques heures plus tard, alors que Guillaume Grima venait d’en finir et que les deux hommes sont tombés dans les bras l’un de l’autre, Mathieu Blanchard postait un autre message, de respect celui-ci : « La compétition n’est pas faite pour écraser l’autre, mais pour s’élever grâce à lui. Guillaume, tu es une force mentale et physique incroyables. Tu m’as poussé plus loin que jamais, et c’est grâce à toi que j’ai découvert de nouvelles limites. Merci pour cette aventure. Bravo champion. »

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Yukon Arctic Ultra : des chiffres qui en disent long

Derrière l’exploit des 2 hommes, les chiffres en disent long sur la difficulté de l’épreuve. Pour Mathieu Blanchard, cela donne :

– Km parcourus : 608,7
– Dénivelé total : 6564m
– Distance parcourue par jour : 73,5km
– Temps cumulé en mouvement : 4 jours 11h 35mn
– Temps cumulé à l’arrêt (repos, soins du corps, gestion du froid…) : 3 jours 10h 39mn
– Vitesse moyenne en mouvement : 5,7km/h
– Vitesse moyenne globale : 3,1km/h

Guillaume Grima
Photo DR
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Rien de tel qu’un challenge pour motiver les troupes et « pimenter » le trail en Corrèze. Et celui de 2025 promet d’être très joueur pour les cuissots et les mollets, avec en plus des 3 rendez-vous de 2024 un nouveau venu en épreuve « Bonus » qui ouvrira la saison, le trail des Châtaigniers à Beynat le 9 mars. On vous déroule le menu complet.

Corrèze Destination Trails : comment participer au challenge 2025

Le Challenge 2025 comporte 4 épreuves qui vous feront arpenter les sentiers corréziens toute la saison : une épreuve « Bonus », le trail des Châtaigniers, le 9 mars, et les 3 épreuves principales de l’opération « Corrèze Destination Trails » 2025 que sont le Millevaches-Monédières Trail le 19 avril, le Trail Aquaterra le 12 juillet et le X trail Corrèze-Dordogne le 27 septembre.

Ce challenge est ouvert à tous les coureurs, hommes et femmes, licenciés FFA ou non. La participation au challenge est gratuite et n’implique pas d’inscription spécifique en amont.

Pour concourir, il faut participer impérativement aux 3 trails de l’opération « Corrèze Destination Trails » 2025 sur les distances les plus proches de 25 ou 50 km, soit :
Le Millevaches-Monédières Trail, sur le 25 km ou le 55 km
Le Trail Aquaterra, sur le 27 km ou le 47 km
Le X Trail Corrèze-Dordogne, sur le 26 km ou le 56 km

Corrèze Destination Trails : comment fonctionne le classement du challenge

Chaque épreuve offre, pour les hommes et les femmes, un nombre de points selon le principe suivant :
1er : 200 points,
2ème : 175 points
3ème : 150 points
4ème : 135 points
5ème : 120 points
6ème : 115 points
7ème : 110 points
8ème : 105 points
9ème : 100 points
10ème : 98 points
11ème : 96 points
puis de façon dégressive, au rythme de -2 point par place jusqu’à la 50ème place.
Au-delà de la 50ème place, les coureurs ne rentreront pas dans le classement du Challenge.

L’épreuve « Bonus » du Trail des Châtaigniers rapportera 50 points à tous les finishers des formats 25 et 40 km, quel que soit leur classement.

Seront récompensés les 3 meilleurs coureurs hommes et femmes au classement scratch, c’est-à-dire ceux qui auront participé à chacun des 3 trails de l’opération « Corrèze Destination Trails » 2025 et cumulé le maximum de points.

En cas d’égalité, le ou la vainqueur(e) sera celui ou celle qui aura parcouru le plus de kilomètres dans le cadre du Challenge. En cas de nouvelle égalité, un tirage au sort sera alors effectué.

Quant aux dotations, il est prévu de récompenser les gagnants en séjours insolites et en produits « Origine Corrèze ». De quoi donner envie d’allonger la foulée et de hausser le rythme !

Corrèze Destination Trails : Trail des Châtaigners , 9 mars 2025

Petit nouveau du challenge Corrèze Destination Trails 2025 présenté en épreuve bonus, ce trail épouse les contours très vallonnés du Sud corrézien, à 20 km de Brive. Les coureurs alterneront les passages techniques et exigeants dans les vallées avec des portions plus roulantes sur les crêtes, et prendront même de la hauteur au superbe site de Roche de Vic, à 636 m d’altitude ! Amateurs de singles sauvages et surprenants, ce joli coin de Corrèze est fait pour vous, entre ruisseaux, cascades, points de vue et bâti de caractère.

Au départ de Beynat
15 km et 470m D+
25 km et 730m D+
40 km et 1260m D+
(Seules les distances 25 et 40 km donnent des points pour le Challenge)

Informations complémentaires ICI

Inscriptions ICI

Trail des Châtaigniers
Photo DR

Corrèze Destination Trails : Millevaches Monédières Trail le 19 avril

3 nouveaux parcours tracés au cœur du Parc Naturel Régional de Millevaches emmèneront les coureurs à travers forêts, tourbières et landes de bruyères autour de Bugeat. Depuis Alain Mimoun, illustre bugeacois d’adoption, la course à pied fait partie de l’ADN du territoire et permet de découvrir ces chemins « souples » qu’il aimait tant et où il a forgé sa victoire au marathon olympique de Melbourne en 1956. Pour les plus motivés, c’est l’occasion idéale pour préparer un ultra !

Au départ du Bugeat
Cross Country trail avec challenge entreprises : 13 km et 250 m D+
Trail des Mille Sources : 25 km et 900 m D+
Olympic Trail des Bruyères : 55 km et 2000 D+ (relais à 2 possible)
(Seules les distances 25 et 55 km donnent des points pour le Challenge)

Informations complémentaires ICI

Inscriptions ICI

Millevaches-Monedieres-Raidlight-Trail
Photo DR

Corrèze Destination Trails : Trail Aquaterra le 12 juillet

Un barrage et un lac gigantesques, un château romantique au milieu des eaux, des orgues basaltiques démesurées et des panoramas à couper le souffle… Pour sa 14ème édition, l’Aquaterra, avec pour fil rouge la retenue du barrage de Bort les Orgues et la rivière Dordogne, va vous en mettre plein la vue ! L’acheminement jusqu’aux départs des 27 et 47 km se fait en vedettes panoramiques. A noter que les distances 8, 15 et 27 km peuvent également se faire en randonnée, et que simultanément se dérouleront 3 swimrun dans le cadre du championnat de France de la spécialité.

Au départ de Bourt-les-Orgues
La trace de l’Ecureuil : 8 km et 280 D+
Le Pier’Fit Tour : 15 km et 450 m D+
L’Artensiel : 27 km et 1000 m D+
Trail des Manants de Port Dieu : 47 km et 2000 m D+
Ultra Trail L’EDFi du Lac : 80 km (solo ou relais 2, 3, 4) et 3500 m D+
(Seules les distances 27 et 47 km donnent des points pour le Challenge)

Informations complémentaires ICI

Aquaterra
Photo DR

Corrèze Destination Trails : X Trail Corrèze Dordogne le 27 septembre

Le Xtrail fleure bon l’histoire en arpentant la mystérieuse Xaintrie, cette « terra incognita » corrézienne. Pour fêter dignement ses 10 ans, avec des parcours revus et des nouveautés au programme, les coureurs prendront d’assaut les sites médiévaux des Tours de Merle et Carbonnières et connaîtront le vrai frisson de l’aventure au fil des gorges sauvages de la Maronne et de la Dordogne. Pas de route, peu de chemins, beaucoup de singles, du dénivelé à la mode « montagnes russes corréziennes » et un repas gastronomique et festif pour clôturer le tout : la bonne recette d’un trail inoubliable.

Au départ d’Argentat-sur-Dordogne
14 km et 410m D+
26 km et 950m D+
56 km et 2500m D+
85 km et 3500m D+
(Seules les distances 26 et 56 km donnent des points pour le Challenge)

Informations complémentaires ICI

x-trail-correze-dordogne
Photo DR

Ils ont dit : les vainqueurs du challenge Corrèze Destinations Trails 2024 racontent

Clotilde Raclet, 41 ans, assistante sociale résidant sur la commune de Saint-Sauves d’Auvergne dans le Puy de Dôme, licenciée à l’athlétisme club Artense, gagnante du Challenge féminin :
« Je m’étais fixé comme objectif de participer au 3 trails pour me classer au challenge. J’ai découvert de magnifiques paysages et des organisations au top sur lesquelles j’ai pris beaucoup de plaisir à participer. »

Clotilde Raclet
Clotilde Raclet. Photo DR


Jérôme Astruc, 38 ans, technico-commercial habitant Ussel en Corrèze, membre du club l’Elan Ussel, gagnant du Challenge en 2022 et en 2024 :
« Cette année je voulais absolument jouer la victoire car je souhaite maintenant faire moins de trail et partir plus sur la route. Je les trouve bien organisés et d’un bon niveau. En Lozère, il y a un challenge sur des courses (route-trail ou urban trail) en semi-nocturne pendant l’hiver et je trouve que ça pourrait être une idée sympa à retenir chez nous. »

Jérôme Astruc
Jérôme Astruc. Photo DR

Pour tout savoir sur le trail en Corrèze, c’est ICI

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Pour fêter la 10ème édition de l’Humani’Trail, les organisateurs ont souhaité rendre hommage à ceux sans qui la conquête de l’Himalaya n’aurait probablement jamais pu être possible : les Sherpas. Ils ont ainsi imaginé un parcours exceptionnel uniquement organisé dans le cadre de cette 10ème édition, le Grand Raid Sherpa. Ce morceau de bravoure très typé alpin de 100 km et 6200m D+, qui pourra être réalisé en solo ou en relais, s’élancera le 26 septembre prochain de la station de Gstaad et transitera par 3 cantons reconnus pour leurs paysages somptueux : Berne, Vaud et Valais. Rencontre avec Cédric Agassis, l’un des organisateurs de l’Humani’Trail.

Voir le film de présentation de l’épreuve ICI

Cédric, ce Grand Raid Sherpa a l’air très attrayant. Pourquoi l’annoncer comme une édition unique ?

Cédric Agassis : Oui, c’est clairement unique parce que c’est la dixième édition de l’Humani’Trail, mais aussi parce qu’on reste une association à l’ancienne, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de « by quelque chose » derrière. (Rires.) On a réussi à trouver ce qu’il faut comme moyens humains et financiers pour le faire une fois, probablement pas plus. Mais on avait vraiment envie de faire ce Grand Raid Sherpa depuis longtemps, puisque l’esprit de l’Humani’Trail, c’est d’aider les projets au Népal. Le faire cette année, pour nos 10 ans, c’est vraiment un aspect anniversaire.

Avec ce Grand Raid Sherpa et cet hommage au peuple Sherpa, quand on est traileur, on pense immédiatement à Dawa Sherpa et Sange Sherpa…

Cédric Agassis : Dawa, c’est notre parrain historique. Il est déjà venu cinq ou six fois à l’Humani’Trail et nous avons aidé son association. Comme c’est la dixième, on va sans doute le réinviter, mais nous souhaitons aussi aider d’autres associations. Et Sanje, c’est un peu notre chouchou, il a déjà gagné 3 fois sur les épreuves de l’Humani’Trail, on a contribué largement à la construction de son école dans son village, donc je pense que s’il ne vient pas, il risque d’avoir des problèmes. (Rires.)

Ecole Thukima_Ecole Sangé Sherpa financée en partie par l_HumaniTrail
L’école Thukima Sangé Sherpa financée en partie par l’HumaniTrail. Photo DR

Peux-tu nous parler du parcours de ce 100 kilomètres ? Quelles sont ses particularités ?

Cédric Agassis : La première, et c’est quelque chose d’original en Suisse, c’est qu’il est sur trois cantons. Ça fait un peu bizarre de dire ça pour des Français, surtout que vous avez une « petite course » qui se fait sur trois pays, mais ici, où on est très régionaliste, avec trois cantons, on traverse aussi la barrière linguistique. On commence donc du côté de Gstaad, qui est un village un peu carte postale que tu dois connaître car Johnny Hallyday avait fait un peu la publicité pour la région (Rires.), pour pouvoir ensuite récupérer le parcours de l’Humani’Trail, pour simplifier la logistique.

Si tu devais citer un seul point d’intérêt de ce parcours, ce serait lequel ?

Cédric Agassis : Le fait de traverser un glacier. Déjà, parce qu’il n’y en a plus beaucoup, et puis parce que ça a toujours été un peu notre volonté d’associer glacier et esprit sherpa et de proposer un vrai parcours alpin. En plus, le glacier des Diablerets, qu’on appelle aussi glacier de Tsanfleuron est à la frontière des trois régions, donc symboliquement, c’est unique d’avoir ces trois régions regroupées sur un trail.

Glacier et Quille du Diable
Photo Humani’Trail / DR

Cette section sur le glacier, elle est longue ?

Cédric Agassis : Cette année, elle devrait être d’à peu près 3 kilomètres. Je dis cette année, parce qu’on s’aperçoit que sur 9 éditions précédentes de l’Humani’Trail, qui a une des épreuves qui passe sur ce glacier, la configuration a changé, il a tendance à fondre. Pour illustrer ça, le col de Tsanfleuron est ressorti pour la première fois depuis l’âge des Romains ! On en a beaucoup parlé chez nous, l’année passée. Mais ce qui est aussi intéressant dans cette zone glaciaire, c’est qu’un peu plus loin on arrive sur les lapiaz creusés dans le calcaire, c’est très spectaculaire…

Le Takin, qui est le format marathon de l’Humani’Trail, propose un passage particulièrement vertigineux sur une vire pour accéder au glacier des Diablerets. Il est également au programme de ce Grand Raid Sherpa ?

Cédric Agassis : Oui, c’est la Vire aux Dames, une montée presque verticale qui amène au glacier. C’est effectivement un passage impressionnant, avec une section en cheminée qui amène à la cabane du Club Alpin où on a un ravitaillement, mais il est sécurisé pour l’épreuve, avec des guides. C’est spectaculaire, un peu engagé et aérien, mais je n’ai jamais entendu aucun concurrent me dire qu’il avait eu peur dans ce passage-là. Il est juste magnifique parce qu’on est dans un environnement inhabituel. Après, le sentier continue à monter sur encore 2 kilomètres jusqu’au glacier, donc en tout ça fait une montée d’environ 5 kilomètres pour 1300 mètres de dénivelé. C’est un peu le juge de paix du parcours.

Vire aux dammes 547
La montée de la Vire aux Dames. Photo Humani’Trail / DR

Comment comptes-tu donner une « coloration » népalaise à ce Grand Raid Sherpa ?

Cédric Agassis : Dans le village départ, on va exposer des photos des projets de ce qu’on a pu financer au Népal, et sur les sommets des parcours on met les fameux drapeaux de prière tibétains. Par le passé, on a essayé de faire des repas népalais, mais ça, c’était un peu plus difficile car ça ne correspond pas aux attentes des coureurs. Et puis il y a toujours soit Sange soit Dawa…

Lac d_Arnon2_©Visualps
Photo Visualps / DR

Grand Raid Sherpa : le parcours

Au départ de Gstaad, les choses sérieuses commencent avec la montée en direction de l’une des montagnes emblématiques de la région, le Witteberghore, à 2234 mètres d’altitude, suivi d’une descente en direction d’un premier ravitaillement et du Lac d’Arnon. Le Col de Voré, à 1919 mètres, permet ensuite de rejoindre les parcours de l’Humani’Trail au niveau du Lac Retaud. Le tracé devient alors commun jusqu’aux Diablerets, où après un gros ravitaillement vient l’enchaînement jusqu’au Col du Pillon puis la montée technique en direction de la Cabane des Diablerets (2485 m) avant le point culminant de l’épreuve, le Glacier de Tsanfleuron, à 2879 mètres d’altitude.

Après la célèbre Quille du Diable, le parcours rejoint la Cabane de Prarochet et enfin le Col du Sanetsch, à 2200 mètres, avant qu’une descente relativement technique permette d’atteindre les hauteurs du village de Gsteig. La suite se passe alors dans l’Oberland bernois, d’abord en direction du magnifique lac Lauenensee puis du village de Lauenen pour un ravitaillement qui précède le Trütlisbergpass (2033 m) et la célèbre Via Alpina qui traverse la Suisse d’Est en Ouest. Après le col, la remontée de la Vallée de Turbach jusqu’à la région de Zwitzeregg permet d’accéder au dernier ravitaillement. Une dernière grimpée vers l’alpage de Parwenge, à 1836 mètres, offre une fin de parcours avec de magnifiques panoramas sur les montagnes avoisinantes avant la descente finale sur Gstaad.

Plus d’informations et les inscriptions ICI

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Dimanche 26 janvier, la 22ème édition du Trail de la Galinette organisé par le Marseille Trail Club s’est courue à guichets fermés et a rassemblé plus de 1000 concurrents sur les 3 formats proposés. Sur la plus longue des distances, Maryline Nakache a prouvé qu’elle avait toujours des jambes redoutables, tandis qu’Enzo Rinaldi a fait un cavalier seul dans les collines de Pagnol.

Trail de la Galinette 2025 : c’est la Galinette Bébé !

Froid glacial et grand soleil, les ingrédients étaient réunis pour cette 22ème édition du Trail de la Galinette. Au départ du magnifique village de Cadolive, situé à l’extrémité orientale du Massif de l’Étoile, et qui forme avec le massif du Garlaban une chaîne de montagnes calcaires surplombant Marseille et la Méditerranée, plus de 1000 coureurs ont pris le départ sur les différents formats proposés, entre trail découverte, trail court et trail long, les deux derniers faisant partie du Challenge de Provence.

Trail de la Galinette Départ Photo Esther Morreel
Le départ des Drailles de la Galinette, juste avant le lever de soleil. Photo Esther Morreel

L’inimitable ambiance du Sud s’est retrouvée non seulement dans la voix de Kamel, animateur emblématique des courses provençales, mais également grâce au dévouement des 200 bénévoles, emmitouflés et congelés, mais dont la générosité n’est plus à louer. Au point que sur le parcours, tous les 2 kilomètres en moyenne, on pouvait voir des bénévoles brandir des petites pancartes cartonnées avec des encouragements à l’intention des coureurs. Entre les « C’est la Galinette Bébé ! », « C’est bientôt l’arrivée (ou pas) » et autre « La première est juste devant ! », l’esprit et l’humour étaient bien au rendez-vous…

Trail de la Galinette bénévoles Photo Esther Morreel
Photo Esther Morreel
Trail de la Galinette 44km Photo Esther Morreel
Photo Esther Morreel

Trail de la Galinette 2025 : Enzo Rinaldi en solo, Maryline Nakache à l’expérience

Sur la plus longue des distances, les Drailles de la Galinette, un format maratrail de 44km et 2350m D+, Enzo Rinaldi a survolé les débats pour s’imposer avec plus de 10 minutes d’avance sur son dauphin. Le parcours, assez technique et caillouteux, avec un dénivelé conséquent, ne l’a pas empêché de maintenir une allure rapide pour boucler l’épreuve à une moyenne de 10km/h.

Côté féminin, la bataille a été un peu plus serrée, mais Maryline Nakache a fait jouer son expérience pour s’imposer, réussissant à reprendre une dizaine de concurrents dans les 10 derniers kilomètres pour finir 18ème au scratch. Une victoire qui augure d’une belle saison, où la coureuse emblématique du team Cimalp a inscrit deux rendez-vous majeurs : un retour sur le Marathon des Sables, qu’elle a remporté en 2023, et un retour sur la Diagonale des Fous à La Réunion, où elle a terminé deuxième en 2024.

Trail de la Galinette Garlaban Photo Esther Morreel
Le passage au sommet du Garlaban. Photo Esther Morreel

Trail de la Galinette 2025 : les podiums

Les Drailles de la Galinette (44km et 2350m D+)
Hommes
1/ Enzo RINALDI – 4h04’13
2/ Jonathan MONCANY – 4h15’00
3/ Dylan ROCES – 4h27’02
Femmes
1/ Maryline NAKACHE – 5h11’47
2/ Coralie BLANCHARD – 5h16’46
3/ Laurie ATZENI – 5h22’32

Le podium des Drailles de la Galinette. Photo Organisation


La Brèche du Mont Julien (26km et 1250m D+)
Hommes
1/ Paul ZUNINO – 2h07’30
2/ Julien BRUNET – 2h09’26
3/ Marc PENNIELLO – 2h12’16
Femmes
1/ Lucie DUPONT – 2h46’07
2/  Margaux DELMAS 2h48’26
3/ Angéline DESCHAMPS – 2h53’12

La petite Galinette (12km et 800m D+)
Hommes
1/
Louison JAUME – 1h10’40
2/ Julien CAPELIER – 1h13’05
3/ Vincent FLORENTIN – 1h14’20
Femmes
1/ Lucile DUTEILH – 1h32’35
2/ Jeanne CROS – 1h33’11
3/ Anne-Lise NOWODWORSKY – 1h35’30

Voir l’ensemble des résultats ici

Prochains événements du Challenge de Provence

Snow Trail du Queyras
Ceillac (05)
Date : 09 février 2025


Trail de la Sainte-Baume
Cuges les Pins (13)
Date : 22 février 2025


Trail de Cuers
Cuers (83)
Date : 23 mars 2025

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2000 coureurs ont bravé les 24 et 25 janvier le froid et la neige pour la 9ème édition de la Spartan Winter Race Valmorel, premier événement de la saison Spartan 2025. Deux parcours de course à obstacles étaient proposés, dans une ambiance pleine de passion qui a enthousiasmé le nombreux public présent. Et 2 champions, un chez les hommes et un chez les femmes, se sont distingués !

Spartan Winter Race Valmorel : entre SUPER et SPRINT

Lors de son arrivée en France, la volonté de Spartan était de trouver une destination de montagne et familiale au cœur de la Savoie. Valmorel et les vallées d’Aigueblanche ont très vite séduit les organisateurs : facile d’accès, à proximité des grandes villes de la région Auvergne Rhône-Alpes, de beaux panoramas et la possibilité d’offrir des tracés de qualité aux participants à ces courses, tout était réuni pour que l’événement soit de qualité.

Ainsi, entre sportifs amateurs, athlètes plus aguerris, aficionados et curieux avides de nouvelles sensations, ils étaient très nombreux au cœur de la station savoyarde pour relever le défi Spartan dans de belles conditions hivernales. 2 distances étaient proposées : la SUPER samedi sur 10 km et 25 obstacles pour les mieux entraînés, la SPRINT dimanche sur 5 km et 20 obstacles, un format courte distance plus accessible pour découvrir l’esprit de ces événements ou, pour les plus aguerris, venir chercher un chrono. À noter que sur les 2000 inscrits, près de 200 participants ont réalisé un doublé, en courant les deux courses du week-end.

Les tracés, exigeants, ont été à la hauteur des attentes des coureurs, qui ont unanimement souligné la qualité de l’organisation. De plus, la neige tombée dans la nuit de samedi à dimanche a recouvert le court tracé du dimanche d’une bon manteau de poudreuse, rendant l’expérience encore plus visuelle et magique.

Découvrez qui est Joe de Senna, le diabolique créateur des courses à obstacles Spartan Race ICI

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Photo Spartan

Spartan Winter Race Valmorel : les résultats

C’est le Genevois Jérémy Gachet, habitué des podiums, qui a remporté le titre de Winter Champion, s’imposant le samedi sur le long parcours et le dimanche sur le court. Même chose côté féminin, où la Norvégienne Katrine Haaland Leveraas, qui a récemment rejoint ce circuit Spartan, s’est imposée sur les 2 courses du week-end.

PODIUM SUPER – 10 KM & 25 obstacles

HOMMES
1 : Jérémie Gachet : 1:41:12
2 : Thibault Jean : 1:41:43
3 : Charly Allerme : 1:42:27

FEMMES
1 : Katrine Haaland Leveraas : 2:07:29
2 : Perrine Abadie : 2:10:24
3 : Mallaury Cabaud : 2:12:13

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Les 2 Winter Champions du week-end. Photo Spartan

PODIUM SPRINT – 5 KM & 20 obstacles

HOMMES 
1 : Jérémie Gachet : 00:43:41
2 : Florian Clément : 00: 52:03
3 : Xhevdet Jakova : 00: 52:21

FEMMES
1 : Katrine Haaland Leveraas : 1:02:31
2 : Ines Thevenod-Mottet : 1:05:42
3 : Mallaury Cabaud : 1:06:46

Résultats complets des courses ICI

Spartan Winter Race Valmorel 2025 : les plus belles photos

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Photo Spartan
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Photo Spartan

Prochaines dates de Spartan Race France 2025 

Carcassonne : 10-11 mai
Morzine : 4,5,6 juillet
Paris : 20 septembre
Estérel Saint Raphaël : 4 – 5 octobre

Infos et inscriptions ICI

Photo Spartan Winter Race Valmorel 2025
Photo Spartan
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On le sait, la plupart des traileurs élites habitant en milieu montagnard rangent les baskets l’hiver pour s’adonner au ski alpinisme, une discipline parfaitement complémentaire du trail pour travailler le cardio et l’endurance. Parmi les plus en vue, Kilian Jornet bien sûr, mais aussi François D’Haene, Ludovic Pommeret, Mathieu Blanchard, ou encore Germain Grangier. Et c’est justement sa compagne, Katie Schide, désormais détentrice du record de l’UTMB lors de sa seconde victoire sur la boucle autour du mont-Blanc, en août dernier, qui s’est illustrée le 19 janvier sur l’Alpi Serre Che, où elle s’est imposée chez les féminines, devant les spécialistes de la discipline. Julien Michelon, autre traileur émérite, a raflé la mise chez les hommes. Vincent Laroche était sur place.

Le ski-alpinisme, sport en vue chez les traileurs

La course à pied est un sport à fort impact qui sollicite les systèmes squelettique et musculaire. Le ski alpinisme, qui est un sport à faible impact, permet de développer la base aérobique sans trop de stress sur le corps, donc de faire de l’exercice beaucoup plus longtemps avec un risque de blessure beaucoup plus faible. A titre d’exemple, Kilian Jornet passe généralement 15 à 20 heures par semaine à s’entraîner en course à pied au printemps et en été, tandis qu’il peut passer 25 à 30 heures par semaine sur les skis en hiver.

« Il est beaucoup plus facile de rester plus longtemps sur des skis en zone 2 que de courir, souligne Kilian Jornet. (La zone de fréquence cardiaque 2 correspond à l’endurance aérobie. Vous êtes capable de maintenir une conversation. Il convient à l’entraînement de base de la fonction cardio-pulmonaire, qui permet d’augmenter principalement la capacité aérobie de base, NDLR.) Vous n’avez pas l’impact mécanique de la course à pied, mais vous bénéficiez toujours des avantages de l’entraînement d’endurance. »

Kilian training winter
Kilian Jornet en entraînement hivernal, chez lui en Norvège. Photo NNormal

Alpi Serre Che : Katie Schide devant, les autres derrière

Si la double vainqueur de l’UTMB (2022 et 2024) et gagnante de la Diagonale des Fous 2023 n’est pas née dans le ski alpinisme, discipline peu développée aux Etats-Unis d’où elle est originaire, elle a pu, depuis son installation dans le Mercantour avec Germain Grangier, en découvrir tous les plaisirs et bénéfices. Et avec le potentiel d’endurance dont elle fait preuve, Katie Schide s’est rapidement hissée au niveau des meilleures. C’est ainsi qu’elle s’est imposée en 1h 31mn 38s sur le Parcours A de l’Alpi Serre Che, qui comptait comme manche de la Coupe de France de Ski Alpinisme, en reléguant les spécialistes à plus de 10 minutes (Noélie Gautier seconde en 1h 41mn 58s, Marie-Laure Thieux troisième en 1h 52mn 11s).

Pourtant la course n’était pas gagnée d’avance sur ce parcours qui totalisait 1540 mètres de dénivelé positif et négatif, avec deux sections de portage, dont la montée au Cibouit à 2611 mètres d’altitude.

Katie Schide ne cachait pas sa joie sur la ligne d’arrivée de pouvoir ajouter cette manche de coupe de France à son palmarès : « C’était une très belle course, il y avait plus de neige que ce que je pensais. J’avais fait un peu de ski alpinisme aux États-Unis, mais ce n’est réellement qu’en France que je me suis mise à ce sport car aux USA, il n’y a que très peu de courses. Ça fait toujours plaisir de gagner. C’était compliqué de me situer dans la course car en combinaison, il est difficile de dire qui est qui, homme ou femme, mais au final je suis première et je suis donc très contente. »

Podium Femmes Alpi Serre Che - Photo Marie de Araujo
Podium Femmes Alpi Serre Che. Photo Marie de Araujo

Alpi Serre Che : les traileurs en force chez les hommes

Chez les hommes, les traileurs n’ont pas démérité non plus, avec la victoire de Julien Michelon du Team Élite Hautes Alpes en 1h 17mn 00s. Lui aussi, comme bien d’autres traileurs de haut niveau, aime alterner depuis plusieurs années les deux disciplines, ski alpinisme l’hiver et trail l’été. Sa performance est d’autant plus remarquable que le Haut-Alpin, qui a été victime d’un important accident à vélo courant septembre, n’était pas à son maximum : « Pour moi, c’était la reprise sur les parcours individuels, je m’étais bien préparé en début de saison après mon accident à vélo de route, mais je suis tombé malade avant les championnats de France (les 7 et 8 décembre 2024 à Méribel, NDLR), c’était donc une grosse frustration.

J’ai quand même continué à m’entraîner mais ça m’a un peu calmé, et je vois bien que je ne suis pas revenu à 100%. Mais aujourd’hui j’avais à cœur de reprendre confiance en mes sensations. Je suis parti devant, mais en ski alpinisme rien n’est joué jusqu’à la fin. Il faut donc à la fois pousser fort, mais rester prudent car on peut quand même chuter. De plus, derrière, Valentin Clarys était en forme et n’était pas très loin. » Ce dernier termine second.

À noter derrière la très belle troisième place de Johann Baujard (1h 22mn 53s), et la quatrième place de Germain Grangier, qui finit au pied du podium (1h 24mn 40s).

Alpi Serre Che - Photo Marie de Araujo
Photo Marie de Araujo
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Prévu uniquement sur la course du dimanche, Julien Navarro a eu raison d’avoir faim ! Inscrit à la dernière minute sur la course nocturne du samedi, puis au départ du 10 km du lendemain, le Varois a réalisé un impressionnant doublé lors de la 8ème édition du Serre Chevalier Snow Trail, qui s’est déroulée les 18 et 19 janvier à guichet fermé. Retour sur l’événement.

Serre Chevalier Snow Trail : à guichet fermé

600 dossards disponibles, 600 dossards attribués ! Pour sa 8ème édition, le Serre Chevalier Snow Trail a fait un carton plein, confirmant son rang de trail blanc populaire des Hautes-Alpes. Et blanc, il l’était, avec une météo en adéquation, puisque parfois le sentier se confondait avec le ciel chargé de nuages, qui en profitèrent pour saupoudrer encore un peu plus les parcours déjà fortement enneigés en totalité. Heureusement, les températures clémentes et l’absence de vent ont rendu les trois épreuves agréables malgré tout. Quant aux trois courses du week-end, elles ont sans surprise consacré des athlètes habitués aux efforts soutenus, rendus encore plus difficiles sur le sol aux appuis instables.

Serre Chevalier Snow Trail. Photo Olivier Gaucher : Pierre Delery 2
Photo Olivier Gaucher / Pierre Delery

Serre Chevalier Snow Trail : le doublé de Julien Navarro

Dès la première course nocturne du samedi soir, un 8km avec 200m D+, Julien Navarro a marqué son territoire, en s’imposant avec un chrono de 37mn 15s, et ce après avoir skié toute la journée ! L’envie de courir a été la plus forte, même après une journée de ski, a-t-il confié le soir-même. Il a devancé Luc Matray de 41s, et Nathan Richard de 1mn 53s.

Chez les féminines, c’est Alexandra Louison Worms qui s’est distinguée, l’emportant en 46mn 12s, 12ème au scratch. Elle a largement devancé Philippine Paris (55mn 00s) et Manon Vergnes (55mn 48s).

Serre Chevalier Snow Trail. Photo Olivier Gaucher : Pierre Delery 4
Photo Olivier Gaucher / Pierre Delery

Même s’il a surtout fait parler de lui récemment pour son titre de vice-champion de France de marathon 2024, Julien Navarro, au-delà de la course sur route (qui a un PR à 2h 15mn 43s sur marathon à Valence en 2023 !), a aussi un palmarès de trail crédité de nombreux podiums. Ainsi, en 2024, on a pu le voir en haut de la boîte sur le 21km du trail des Maures en mai, sur la deuxième marche sur le KV du Vars Mountain Trail en juillet ou encore de nouveau vainqueur sur le 42km du Défi des Vignes, dans la région de Lalonde-les-Maures, en octobre dernier. Une vraie machine.

Après sa victoire du samedi soir, Julien Navarro a donc a remis dès le lendemain. Cette course du dimanche avait la particularité d’autoriser de choisir son parcours au km 4,7. Deux distances étaient alors possibles, le « petit parcours de » 10 km et 600m D+ ou le « grand parcours » de 20 km et ses 1100m D+. C’est sur le « petit » que Julien Navarro a foncé, pour s’imposer en 59mn 46s. Il a devancé Tristan Coquelin (1h 01mn 04s) et Joris Jouffrey (1h 04mn 58s).

Côté féminin, la victoire est revenue à Guillemette Chapuy en 1h 13mn 48s, belle 9ème place au général. Elle a devancé Dorianne Parry (1h 15mn 57s) et Clara Lagrange (1h 35mn 58s).

Serre Chevalier Snow Trail. Photo Olivier Gaucher : Pierre Delery 3
Photo Olivier Gaucher / Pierre Delery

Serre Chevalier Snow Trail : le grand parcours pour Mathieu Esmieu et Marie Houdousse

Sur le grand parcours de 20km, c’est Mathieu Esmieu, vainqueur sur le 10km en 2024, qui a empoché le titre en bouclant la distance en 1h 46mn 05s. Il devance Maxime Angelini d’un peu plus de 5 minutes. Jeroen Snick termine 3ème en 1h 55mn 07s.

podium H 20km Serre Chevalier Snow Trail. Photo Olivier Gaucher : Pierre Delery
Le podium Hommes du 20km. Photo Olivier Gaucher / Pierre Delery

Chez les féminines, Marie Houdousse accroche la première place en 2h 36mn 52s, à la 38ème place au général. Elle devance Elise Decouty (2h 38mn 23s) et Camille Irlinger (2h 39mn 26s).

podium F 20km Serre Chevalier Snow Trail. Photo Olivier Gaucher : Pierre Delery
Le podium Femmes du 20km. Photo Olivier Gaucher / Pierre Delery

Les résultats complets sont à retrouver ICI

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