Comme chaque année le dernier week-end de septembre, les passionnés de montagne se sont donné rendez-vous à Bourg Saint Maurice-les Chapieux pour le TPSB, dernier trail de haute altitude de l’année, réputé pour ses parcours sauvages avec quelques portions engagées et techniques. Et cette année, la neige s’était copieusement invitée, faisant du TPSB le premier trail blanc de l’hiver.

Trail du Petit Saint Bernard : neige et soleil au rendez-vous

Malgré des conditions hivernales et la fermeture anticipée du col du Petit Saint Bernard, rendant difficile la préparation des tracés, l’organisation a su concocter des parcours de repli de toute beauté et même conserver, au dernier moment, les parcours initiaux du 43 km et du 21 km. Si, sur le plan « carte postale », tout était réuni pour un TPSB 2025 très photogénique, sublime trail blanc se déroulant dans des paysages époustouflants et sous un soleil radieux, les participants ont cependant dû batailler pour franchir les barrières horaires, déjà sélectives sur terrain sec.

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Trail du Petit Saint Bernard : Alexandre Pellissier et Manon Benoit s’offrent le TDG 35 km

C’est le format 35 km du Technitrail des Glaciers (TDG) qui a ouvert le bal le samedi avec un tracé de repli plus long que le parcours initial et particulièrement technique du fait des conditions de terrain. Sur les sentiers parfois transformés en pistes de ce tracé revisité, le skieur alpiniste Alexandre Pellissier, qui faisait sa rentrée après 8 années d’absence sur le circuit trail, s’est montré le plus fort. Très à l’aise sur la neige, il a mené de bout en bout, franchissant la ligne d’arrivée avec plus de quinze minutes d’avance sur son poursuivant.

À l’arrivée, il a rendu un vibrant hommage aux organisateurs, saluant le fait « d’avoir réussi à sortir des parcours comme ça malgré la mauvaise météo de la semaine et les conditions de terrain ». Chez les féminines, Manon Benoit s’est imposée après un beau duel avec Eva Delafosse, deuxième.

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Trail du Petit Saint Bernard : Gabin Ageron et Elisa Giraud reçus 5 sur 5

Annulé l’année dernière, le format 21 km du Trail de la Grande Écaille (TGE) a tenu toutes ses promesses avec le franchissement de la Grande Écaille. Chez les hommes, c’est un Gabin Ageron ultra-dominateur qui l’a largement emporté en 1h58, avec près de 10 minutes d’avance sur son poursuivant. Chez les dames, Elisa Giraud s’adjuge la victoire en 2h38.

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Trail du Petit Saint Bernard : Louis Dullin et Emmanuelle Couilliet s’imposent

Sur le 43 km maintenu sur son parcours original, Louis Dullin a dû s’employer jusqu’au bout pour arracher la victoire, ne devançant Pierrick Paillot que d’une poignée de secondes. 5h15 pour boucler le parcours, un chrono qui reflète la difficulté du parcours ! Chez les femmes, c’est Emmanuelle Couilliet qui remporte la palme, elle aussi dans un mouchoir de poche.

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Trail du Petit Saint Bernard : Ingrid Tessier et Nicolas Court gagnent le long

Sur l’épreuve reine version repli du 68km, rendu moins technique du fait de l’absence du passage de Bassa Serra et la descente du Mont Fortin mais néanmoins très exigeante, Nicolas Court a confirmé sa bonne forme du moment en bouclant le parcours en 7h55.

Chez les dames, Ingrid Tessier n’a laissé aucune chance à ses poursuivantes, s’imposant avec autorité en 8h53 avec en prime une belle 4ème place au scratch. Chapeau bas !

Trail du Petit Saint Bernard : le combo TPSB Ultra pour Thibaut Grall et Isabelle Ost

Enfin, les plus aguerris, spécialistes de la longue distance qui se sont alignés sur le TPSB ULTRA (35 km + 68 km, soit 103 km en 2 jours) ont dû puiser dans leurs ressources pour aller au bout de ce défi rendu encore plus difficile par les conditions de terrain.

Chez les hommes, c’est Thibaut Grall qui a raflé la mise en bouclant les 2 épreuves en 14h15. Chez les dames, la Belge Isabelle Ost a franchi la ligne d’arrivée après 17h42 de course cumulée.

Voir les résultats de toutes les courses ICI

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Toujours souriant, Dawa Sherpa, premier vainqueur de l’UTMB. Photo Organisation / Photosports
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En 31 jours, Kilian Jornet a gravi 72 sommets de plus de 14 000 pieds (4267 mètres), parcouru plus de 5 145 kilomètres et gravi 123 045 mètres entièrement à pied et à vélo pour venur à bout de son aventure States of Elevation, un projet personnel à travers les hautes montagnes des États-Unis. C’était un défi d’une exigence unique : Kilian Jornet a dû réaliser en moyenne l’équivalent d’une étape du Tour de France et d’un marathon chaque jour, en haute altitude et sur un terrain technique, et ce pendant 31 jours d’affilée. Au-delà de l’effort physique, ce projet reflète le lien profond de Kilian Jornet avec les espaces sauvages et sa quête constante de sens à travers l’endurance, la nature et l’exploration.

States of Elevation : un projet hors du commun

Personne n’avait jamais osé tenter l’aventure, et surtout pas aussi rapidement. States of Elevation n’est pas une course, pas plus qu’une tentative de FKT : c’est un voyage inédit, défi lancé à la résistance et l’endurance, ainsi qu’une quête personnelle, la recherche de beauté et de communion avec la nature.

En un mois, Kilian Jornet a ainsi gravi les 72 sommets de plus de 14 000 pieds situés dans les 48 États continentaux des États-Unis, hors Alaska et Hawaï, certainement l’un des projets les plus exigeants de sa carrière. Pour mémoire, en octobre 2023 il avait vécu une première aventure de ce type dans les Pyrénées, puis en 2024 dans les Alpes avec l’Alpine Connection, reliant 82 sommets de plus de 4000 mètres à pied et en vélo en 19 jours.

Lire l’aventure de Kilian Jornet dans les Pyrénées ICI

Lire l’exploit Alpine Connections de Kilian Jornet ICI

Mais l’envergure de States of Elevation était tout autre. Ce qui rendait le défi encore plus remarquable n’était pas seulement les ascensions en elles-mêmes, mais aussi la distance considérable nécessaire pour relier des sommets de différents États. L’ampleur du projet est difficile à saisir. Pour le mettre en perspective, on peut comparer le projet à la liaison de « plusieurs Tours de France et de dizaines de marathons, mais tous en haute altitude ».

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Photo Andy Cochrane

States of Elevation : du Longs Peak au Mont Rainier

Le projet a débuté le 3 septembre 2025 avec l’ascension du Longs Peak, dans le Colorado, et s’est achevé un mois plus tard, le 2 octobre, au mont Rainier, dans l’État de Washington. Des Rocheuses escarpées aux déserts de Californie, en passant par la majestueuse Sierra Nevada, et enfin par l’Oregon jusqu’aux forêts de l’État de Washington, Kilian Jornet a imaginé une ligne qui traverserait une immense variété de paysages et lui permettrait de découvrir une partie des États-Unis qui lui était jusqu’alors largement inconnue.

« Je suis vraiment heureux d’être arrivé jusqu’ici. Au début de ce projet, ce n’était qu’une idée sur une carte – quelque chose qui me semblait génial, mais dont je ne savais pas si c’était réalisable. Maintenant, je réalise que c’était le cas, et au-delà des chiffres, c’est une véritable aventure – une façon de découvrir des lieux qui sont devenus très chers à mes yeux », a commenté le Patron à la fin de son périple.

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Photo Nick Danielson

States of Elevation : le Colorado pour commencer

Le projet s’étendait sur trois États principaux : le Colorado, la Californie et l’État de Washington. L’aventure de Kilian Jornet a débuté dans les montagnes du Colorado, où il a gravi les 56 sommets de plus de 14 000 pieds (les Fourteeners) de l’État accessibles au public (certains sont des propriétés privées, interdites d’accès).

Parmi les points forts, on compte des traversées emblématiques comme la Freeway, les Elks et le Nolan’s 14 sur lequel François D’Haene avait au mois de juillet établi un record, avant de s’en faire déposséder un mois plus tard. Sans oublier certains des sommets les plus emblématiques du Colorado, comme le mont Elbert et le Pikes Peak.

Ces itinéraires techniques, exigeant endurance et expertise, ont mis Kilian Jornet au défi de naviguer dans les conditions météorologiques imprévisibles et le terrain impitoyable du Colorado, entre terribles tempêtes et vents violents. Mais le Patron, profitant de son expérience d’alpiniste autant que de coureur, s’est déplacé efficacement à travers les montagnes, passant souvent plus de 16 heures par jour en mouvement.

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Photo Nick Danielson

States of Elevation : à l’assaut de la Californie

Après en avoir terminé avec les sommets du Colorado, Kilian Jornet a pédalé vers l’ouest – plus de 1 400 kilomètres à vélo – jusqu’en Californie. Là, il a dû relever un tout autre défi : les approches désertiques et arides des White Mountains, les crêtes techniques de la Sierra Nevada et la longue et isolée ascension du mont Shasta, où la neige et des vents violents ont mis son endurance à rude épreuve.

L’un des moments forts a été la traversée des Norman’s 13, dans la Sierra Nevada, un enchaînement de 13 sommets de plus que 14 000 pieds qui est rapidement devenu le tronçon préféré de Kilian Jornet. Malgré les 23 jours de déplacement qu’il avait déjà dans les jambes, il a réussi à progresser rapidement sur cette ligne, ce qui lui a permis d’établir un nouveau FKT avec assistance (en attente de confirmation officielle).

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Photo Nick Danielson
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L’ascension du Mont Shasta. Photo Nick Danielson

States of Elevation : l’État de Washington pour finir

De Californie, Kilian Jornet a continué vers le nord en vélo, traversant l’Oregon et le nord-ouest pacifique de l’État de Washington, où il a conclu son projet avec l’emblématique mont Rainier. L’ascension était l’une des plus techniques de l’aventure, surtout qu’à cette époque de l’année pouvoir atteindre le sommet était incertain. La neige fraîche des jours précédents avait rendu l’itinéraire plus exigeant, mais le Patron a réussi à atteindre le sommet et à revenir sain et sauf. Une fois le Mont Rainier terminé, le voyage était bouclé. Un mois après avoir commencé dans le Colorado, Kilian Jornet avait gravi 72 Fourteeners entièrement par ses propres moyens, à pied et à vélo.

En guise de conclusion, Kilian a expliqué : « J’ai été émerveillé par la nature sauvage, la faune et la diversité des paysages. J’ai adoré le faire par mes propres moyens, mais aussi être parfois rejoint par des amis qui venaient partager un moment et me faire visiter leur maison. Je suis vraiment ravi du déroulement du projet. »

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Lors de l’ascension du Mont Rainier, dernier sommet de l’aventure States of Elevation. Photo Nick Danielson

States of Elevation : des statistiques vertigineuses

L’ampleur de l’aventure est difficile à appréhender. Contrairement à une course ou à une tentative de record, elle ne s’appuyait sur aucun repère extérieur. Le projet exigeait des milliers de kilomètres de déplacement et un dénivelé considérable.

Mais les chiffres en disent tout de même un peu. Ainsi, au cours des 31 jours de ce States of Elevation, Kilian Jornet a parcouru 5 145 km par ses propres moyens, dont 4 133 km à vélo (80%) et 1 011 km à pied (20%) , pour un dénivelé positif de 123 045 mètres. Bien que la majeure partie de la distance ait été parcourue à vélo, près de 60% du temps total a été parcouru à pied, soit une moyenne de 15 heures de déplacement par jour.

Tout au long de son parcours, Kilian Jornet a été accompagné par une équipe minimaliste, composée d’un van d’assistance et de transport de matériel (vélo, gravel, etc…) et de 5 personnes (photo, vidéo, assistance). Tout au long de l’aventure, Kilian Jornet a par ailleurs bénéficié du soutien d’une communauté d’athlètes dévoués qui l’on rejoint sur certains secteurs, ascensions ou parcours en gravel ou à vélo, pour partager leur temps, leurs connaissances et leur expertise. Ces moments de complicité ont apporté de la chaleur à un projet autrement marqué par la solitude, les tempêtes et de longues heures d’effort.

Après les Pyrénées en 2023, les Alpes en 2024, les États-Unis en 2025, Kilian repartira en 2026 sur un nouveau projet. Encore plus fou ? Difficile de l’imaginer. Mais avec l’Ultra-terrestre, tout est possible !

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En première partie de semaine, une TDS (Traces des Ducs de Savoie by UTMB) de 152 km et 9300mD+ pas facile et poussiéreuse, et en deuxième partie l’ambiance folle de l’UTMB : c’est ce que propose cette nouvelle vidéo made in Casquette Verte. Sa TDS, on la connaît : de la poussière au départ, une crise d’asthme sans précédent, un Alexandre Boucheix à l’agonie au bout de 60 kilomètres, 2 coups de Ventoline administrées par le Service Médical au Cormet de Roselend, et une remontada de fou pour récupérer plus de 150 places au classement. La suite ? Le dérapage dans les nuits de Chamonix, le salon de l’Ultra Trail du Mont Blanc avec une séance de dédicace du livre, un passage sur le live vidéo de la CCC. Et enfin, la récompense de la fin de semaine : l’UTMB et ses 171 km en mode spectateur, pour encourager les copains… et les autres.

Sortie : 2025
Durée : 29 minutes
Langue : Français

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150 km, 14 sommets à plus de 4000 mètres… et un nouveau record ? Plongez au cœur de l’une des traversées les plus sauvages et exigeantes des États-Unis : le Nolan’s 14. 150 km, 13 823 m de dénivelé positif, 14 sommets à plus de 4000 m, des kilomètres de hors-sentier… et une bande de copains pour affronter cette aventure mythique. Un défi où chaque pas compte… avec peut-être un record à la clé. Au programme du 4ème épisode de cette mini-série, des montées interminables et des descentes où « technique » prend tout son sens, dans les paysages grandioses du Colorado, Une aventure brute, vécue de l’intérieur, entre amitié et performance.

Si vous avez raté les 3 épisodes précédents de la mini-série, rattrapez-les ici :

Épisode 3 : LA FORCE DE L’ÉQUIPE

Épisode 2 : PRÉPARER L’IMPRÉVISIBLE

Épisode 1 : LE RETOUR DES FKT

PS : depuis le 7 juillet, date du record battu par François D’Haene, l’Américain David Hedges, ancien détenteur a repris le record, en mettant 10 minutes de moins que le Français le 15 septembre 2025.

Date : 2025
Durée : 15 minutes
Langue : Français

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La première édition de l’Atlantic’Trail se tiendra les 27 et 28 février 2026 en Loire-Atlantique. Inspirée de l’ancienne épreuve pédestre « Rezé Pornic » disparue en 2003, la course reine reliera les villes de Rezé à Pornic (80 km). Elle se déroulera en semi-nocturne, avec un départ tôt le matin. Sur des distances de 10 km à 80 km, près de 2500 coureurs sont attendus. Erik Clavery, champion du monde de trail et recordman du GR34, en sera le parrain.

Atlantic’Trail : retour sur une histoire de près de 40 ans

L’Atlantic’Trail est née du souvenir de « Rezé Pornic », une épreuve de randonnée pédestre. Elle s’est déroulée de 1988 à 2003, en nocturne, entre les villes de Rezé et Pornic, sur un tracé de 58 km. Arrêtée en 2003 pour raisons administratives, elle avait ensuite été abandonnée. Observateur avisé de l’évolution du trail en France et à l’international, Fred Bousseau, originaire de Nantes et journaliste dans le milieu de l’outdoor, a souhaité, en 2019, lui redonner vie.

Atlantic Trail
La référence.

« J’ai participé plus jeune à cette épreuve, détaille-t-il. Je me rappelle avoir faire le parcours avec mes chaussures de montagne en cuir. Mais je me souviens surtout de cette ambiance unique, notamment la fin du tracé sur le littoral où l’on redécouvre ce territoire à l’histoire et à l’héritage particulièrement riche. Je trouvais alors dommage que ça s’arrête comme ça à l’heure où l’on parle beaucoup de trail running. »

Si la pandémie en 2020 a ralenti le projet, ce dernier a trouvé un nouveau souffle dès 2022-2023. Notamment au fil de rencontres entre les élus de Pornic et de MaXi Event’s, société organisatrice d’évènements sportifs parmi lesquels l’adidas TERREX MaXi-Race à Annecy en Haute-Savoie. « Chaque partie a perçu l’intérêt de relancer l’épreuve, avance Fred Bousseau. On a très vite senti qu’il y avait une demande de la communauté. »

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Photo Benoît Prato

Atlantic’Trail : un parcours mixte dans l’esprit Gravel

Les organisateurs de l’Atlantic’Trail se sont inspirés de la trace originelle de « Rezé Pornic » pour tracer le 50 miles (80 km). Il traversera les communes de Sainte-Pazane, les Moutiers-en-Retz et la Bernerie-en-Retz. Les 16 derniers kilomètres, depuis le ravitaillement les Moutiers-en-Retz, emprunteront le GR8. L’arrivée sera située sur le port de Pornic, au cœur de la cité balnéaire. Avec un départ programmé à 4 heures du matin de Rezé pour la distance reine, l’ensemble des coureurs évolueront sur cette portion finale à partir du lever du soleil et en plein jour.

Atlantic Trail. Photo Benoît Prato
Photo Benoît Prato

« L’idée de départ était d’amener les coureurs au cœur du territoire, Rezé, jusqu’au bord de mer, Pornic, au lever du soleil si possible, en traversant les marais avec le lac de Grand Lieu, le bocage, le littoral… explique Patrick Gimenez, directeur de course. Nous avons dû penser aussi à la meilleure manière de sortir d’une agglomération par des chemins et des pistes cyclables. Il y a peu de relief mais la nature du terrain fait que, le jour de la course, la difficulté technique sera inhérente aux conditions météorologiques. Globalement, nous avons 40% de route, 40% de pistes forestières et 20% de littoral. »

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Photo Benoît Prato

Atlantic’Trail : 4 épreuves au programme

La course phare de l’Atlantic’Trail est le 50 miles (80 km) reliant Rezé à Pornic. 3 autres courses de 40 km, 16 km et 10 km sont également programmées le 28 février. Chacune d’elle empruntera une partie du tracé du 50 miles. Toutes les arrivées seront jugées à Pornic.

50 miles (80 km)
Départ nocturne de Rezé (4 h) – Arrivée à Pornic
Limitée à 1500 coureurs

40 km
Départ de Sainte-Pazane (10 h 30) – Arrivée à Pornic
Limitée à 600 coureurs

16 km
Départ Les Moutiers-en-Retz (10 h 30) – Arrivée à Pornic
Limitée à 600 coureurs

10 km 
Départ La Bernerie-en-Retz (10 h 30) – Arrivée à Pornic

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Photo Benoît Prato

Laurent Blondeel, chef de projet : « Dans la continuité de l’adidas TERREX MaXi-Race, référence internationale en montagne, l’Atlantic’Trail est une aventure humaine et territoriale. Elle a vocation à créer du lien entre les sportifs, les usagers, les collectivités et l’ensemble des acteurs sociaux et économiques du territoire. Nous souhaitons offrir une expérience complémentaire en s’ancrant au cœur du littoral et de ses richesses naturelles. C’est l’occasion pour chacun, coureur confirmé ou amateur, de partager un moment de sport et de découverte sur des parcours qui peuvent être accessibles à la majorité d’entre eux. L’Atlantic’Trail veut être plus qu’une course : un rendez-vous où sport, nature et engagement collectif se rencontrent pour continuer à écrire l’histoire commune entre Rezé et Pornic. »

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Photo Benoît Prato

Atlantic’Trail : l’empreinte carbone, préoccupation majeure des organisateurs

La particularité de l’Atlantic’Trail est que chaque point de départ est situé à proximité d’une gare. Par cette disposition, les organisateurs ont souhaité d’abord faciliter la circulation des coureurs, et ensuite avoir un impact sur l’empreinte carbone de l’évènement. Des études ont démontré que lors des activités évènementielles, le transport représentait de 70% à 90% du bilan carbone. La volonté des organisateurs est de réduire fortement cet impact et d’en faire une référence nationale pour atteindre moins de 50%. C’est porté par ce choix que les parcours ont été dessinés à proximité de la ligne de train. C’est aussi ce qui a déterminé les horaires de courses, ajustées aux horaires des trains en gare.

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L’équipe de passionnés derrière le projet Atlantic’Trail, avec au centre Erik Clavery, parrain de l’épreuve. Photo Benoît Prato

Atlantic’Trail : Erik Clavery, champion du monde de trail 2011, parrain de l’évènement

« En Sud Loire, le territoire  est peu exploité par des épreuves de trail. L’Atlantic’Trail va permettre aux locaux de découvrir déjà cette partie du territoire. Et à tous les autres, la région nantaise, autre que ce qu’ils connaissent déjà, avec en plus une arrivée assez exceptionnelle sur Pornic au bord de l’océan. Ce sont des images qui vont rester ancrées dans la mémoire de beaucoup de coureurs et accompagnants sur un format de course qui, dans la région, n’est pas forcément classique. C’est une belle chose et je pense que ça va contribuer à l’engouement pour cette épreuve et pour la découverte du patrimoine local. »

Informations et inscriptions ICI

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Photo Benoît Prato
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Ce qu’on aime, chez Mathieu Delpeuch, c’est sa façon de raconter des histoires, au plus proche des athlètes, l’humour toujours à fleur de caméra. Sélectionné pour l’épreuve de trail long des Championnats du Monde de Trail et de course en montagne, il a profité de cette occasion pour filmer un VLOG et nous propose de plonger dans les coulisses de l’Équipe de France.

Entre rires, repas partagés, entraînements et moments d’émotion, découvrez ce que personne ne voit habituellement : la vie de groupe, les repas partagés, les derniers préparatifs et l’ambiance unique d’une semaine hors du temps avec les Bleus. Une immersion exclusive au cœur de l’équipe, avec ses forces, ses doutes, sa complicité et son envie de briller sur la scène mondiale. Et surtout, vous comprendrez pourquoi la France est la meilleure nation du monde en trail, animée par l’énergie et l’émotion de représenter son pays.

Sortie : 2025
Durée : 14 minutes
Langue : Français

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Organisé par la « D’Haene Family », avec François et son épouse Carline, l’Ultra Spirit 2025 a emmené 44 équipes à travers les plus beaux paysages du massif du Beaufortain, pendant 3 jours. Pour cette 4ème édition, le chemin était ponctué de défis surprises, permettant aux équipes d’agréger des points pour le classement final, mais surtout de découvrir un format de compétition complètement novateur : une course d’ultra-trail qui brise les codes des compétitions traditionnelles, avec un concept en rupture complète, où le chrono n’est plus prioritaire.

ULTRA SPIRIT 2025 : au plus près du ciel

« Le pari c’était de changer de secteur, et d’aller enfin toucher le glacier des glaciers, situé sous l’aiguille du même nom, raconte François D’Haene. Il s’est agi d’envoyer le plus possible de concurrents au Refuge Robert Blanc, puis au Col de la Seigne en jouant sur des sentiers très techniques. J’étais positionné au pied au ravito en bas du col de la Seigne. Et je garderai longtemps en mémoire l’expression heureuse de tous les participants, unanimes sur un “Wahou, incroyable !”, même de la part de traileurs aguerris comme Marianne Hogan ou Camille Bruyas. 

Les secouristes, les signaleurs, tous ont été bluffés. Voilà, c’est bien cela que l’on voulait offrir, et le beau temps de cette quatrième édition a permis d’ouvrir grand les fenêtres du Beaufortain, au plus près du ciel ! C’est cela que l’ultra trail permet. »

Sur cet évènement, François intervient main dans la main avec son épouse, solide pilier de l’organisation. Carline D’Haene : « On a vécu cette année une très belle édition, avec le soleil en prime, illuminant des paysages à couper le souffle. Quel bon moment de se retrouver entre coureurs et bénévoles le soir au bivouac, puis à Beaufort pour l’ultime final. Le bonheur de tous les coureurs a fait écho au sourire des enfants lors de notre ULTRA SPIRIT JUNIOR qui a réuni 31 équipes de deux enfants… Un super moment partagé pour petit et grands ! On a hâte de revivre cela ! ».

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Photo Viard Gaudin Paul

ULTRA SPIRIT 2025 : une grande famille

Maxime Schuller, de Feel Expérience, est un maillon fondateur du staff de l’organisation : « Avec Carline et François, nous avions l’ambition de créer un évènement résolument différent, avec la volonté de revenir aux sources de notre discipline, en partageant de belles valeurs. Aujourd’hui, à l’issue de la 4ème édition, c’est une vraie famille qui compose l’ULTRA SPIRIT. Il y a une âme dans cet évènement, et c’est l’exemple parfait d’une énergie collective farouchement positive qui fonctionne à 100% ! Cela fait du bien à tous ! ».

Parmi les équipes au départ, et toutes à l’arrivée, ce sentiment d’une expérience collective différente et enrichissante marque les esprits. C’est le sens du témoignage collectif d’une équipe belge de Charleroi, composée de Julien Goelens, Benjamin Delabassé et Romain Berti : « On a eu la chance de pouvoir participer une seconde fois cette année, et ce que nous avons vécu est toujours aussi extraordinaire, avec cette opportunité miraculeuse de côtoyer des stars du trail, si accessibles avec nous sur le sentier et au bivouac !

Avec ULTRA SPIRIT, on ressent bien que les traileurs constituent une belle communauté, quel que soit le niveau de chacun. Et en 2025, on a profité au maximum d’une météo de fous ! Le moment du bivouac est magnifique, comme le partage avec les bénévoles tous plus sympathiques les uns que les autres. Au final, cette aventure soude encore plus les membres de notre team ! On a le sentiment d’être un groupe magique ! Notre mission fut de rester ensemble et que le team se mette au diapason du moins solide de l’instant. Et ainsi, à trois on a été tellement plus fort ! »

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Photo Viard Gaudin Paul

ULTRA SPIRIT 2025 : Camille Bruyas déjà de retour sur les sentiers

Camille Bruyas a été une splendide 2ème de l’UTMB 2025. Ici,sur l’ULTRA SPIRIT, elle remporte la première place en équipe féminine : « J’étais là pour vivre un bon moment avec des copains sur une organisation portée par des amis proches ! Et que ce fut chouette ! Surtout le fait de participer en équipe avec Mariane Hogan qui peaufinait ici sa préparation pour le prochain Grand Raid de la Réunion, c’est un plus ! En termes de météo et de parcours, cela a été somptueux. Le bivouac était incroyable, en balcon sur le Cornet de Roselend.

Trois semaines à peine après l’UTMB, j’ai cherché à suivre une Marianne très en forme ! C’était de longues et belles journées dehors… Mon corps a tenu le choc, mais je sens bien que l’UTMB est toujours là ! Pour apporter ma touche personnelle, J’ai proposé des séances matinales de yoga le matin ! On a profité de très beaux levers de soleil. »

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Photo Viard Gaudin Paul

Quel avenir pour ULTRA SPIRIT ?

Les quatre premières éditions ont permis de positionner à la perfection un concept d’organisation qui enchante tous les acteurs : organisateurs, participants, bénévoles et partenaires. François D’Haene regarde maintenant vers l’avenir : « Le challenge, c’est de repartir pour un nouveau cycle. L’engagement initial de toutes les parties était de 4 ans. Après une phase de récupération, on va tout faire pour relancer la machine et inscrire cet ULTRA SPIRIT dans la durée ! »

Site internet de l’évènement ICI

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La 4ème édition du Nice Côte d’Azur by UTMB s’est achevée dimanche 28 septembre dans une ambiance à la fois sportive et chaleureuse. Durant quatre jours, l’événement a réuni plus de 5000 coureurs et des milliers de spectateurs autour de parcours exceptionnels. Des sommets du Mercantour aux rivages méditerranéens de la Promenade des Anglais, en passant par l’arrière-pays niçois, ses villages pittoresques à flanc de montagne, la fête du trail a été totale. Sur le grand format de l’épreuve, Paul Cornut Chauvinc a atomisé le record de la course.

Nice Côte d’Azur by UTMB : Paul Cornut Chauvinc impérial

Ils ont eu de la neige, avant d’être éclaboussés de soleil. Du flocon à la vague, le format 100 Miles du Nice Côte d’Azur by UTMB a offert aux coureurs un contraste saisissant entre la rudesse des sentiers d’altitude et l’arrivée au cœur d’une ville de Nice baignée de soleil.  

Sur ce parcours si contrasté, Paul Cornut Chauvinc a frappé un grand coup. Il a surpris tout le monde en bouclant l’épreuve avec 2 heures d’avance sur les prévisions de l’organisation. Accentuant progressivement son avance tout du long de la nuit, l’Ardéchois installé à Foix, favori de l’épreuve, a pulvérisé le record en franchissant la ligne en 18h52’37’’, améliorant de près de 2h30 la précédente marque de Cristofer Clemente Mora établie en 2024 (21h22’14”).

Pourtant, le début de course, partie d’Auron vendredi à 13h00, n’a pas été simple pour le futur vainqueur : « Au départ, je doutais même de ma capacité à finir. Puis, au bout de 5 heures, tout s’est aligné et mes douleurs aux jambes ont disparu », confiait-il à l’arrivée.

Théo Le Boudec et le Belge Nicolas Thomas ont quant à eux offert un superbe spectacle « bras de fer », se départageant dans un sprint final haletant pour compléter le podium, arrivant respectivement en 19h52’12” et 19h52’18”. Des performances remarquables pour une édition 2025 déjà record.

Chez les femmes, la Canadienne Stephanie Case était en tête avant la tombée du jour, mais a été doublée dans la nuit par Michaela Lishakova. La Slovaque a tenu la corde tout le reste du parcours jusqu’à la ligne d’arrivée qu’elle a franchie en 25h16’07’’, devançant la Canadienne de 32 minutes. La Britannique Ellen Cheethan a complété le podium en 26h06’41’’.

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Nice Côte d’Azur by UTMB : Virgile Moriset et Chloé Souvigné s’offrent le 100 K

Dans la nuit de samedi à dimanche, les premières femmes du 100K ont franchi la ligne d’arrivée. La Française Chloé Souvigné s’est imposée en 15h08’12’’, à sa grande surprise. Quelques instants après sa victoire, elle confiait : « Je ne visais pas le podium, donc je suis super contente. J’ai l’impression d’avoir toujours été en gestion, même si le mental a un peu lâché sur la fin. » 

Après 111 km sur les sentiers escarpés du Mercantour, entre cols, villages et panoramas spectaculaires, c’est bien elle qui a levé les bras sur la Promenade des Anglais, devançant la Norvégienne Ingrid M Due-Gundersen et la Française Sarah Meharfi.

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Chloé Souvigné. Photo UTMB Group

Quelques heures auparavant, Virgile Moriset, très ému, s’était adjugé la victoire chez les hommes en 11h54’45’’, devant le Niçois Sébastien Poesy et l’Italien Daniel Jung.

Virgile Moriset
Virgile Moriset. Photo UTMB Group

Nice Côte d’Azur by UTMB : Miguel Benitez et Kim Schreiber s’adjugent le 50 K

Samedi matin, le 50K a lancé les coureurs depuis le Col d’Eze, sur un format rapide et explosif, offrant des vues panoramiques sur la Méditerranée et un décor majestueux dans le Parc Naturel Départemental de la Grande Corniche.

Chez les femmes, les Allemandes ont signé un doublé. Kim Schreiber s’est imposée en 05h16’27”, devant sa compatriote Vanessa Schätzle et la Française Charlotte Mouchet.

Chez les hommes, les leaders se sont livrés une belle bataille, dont est sorti vainqueur Miguel Benitez en 04h28’44”. Très fort sur les portions roulantes, l’Espagnol a accéléré après le ravitaillement de Laghet pour doubler Loïc Robert, qui termine 2ème, devant l’Italien Andrea Prandi, 3ème.

Nice Côte d’Azur by UTMB : 1ère trail et 1ère victoire internationale pour l’Allemande Caroline Balduhn

Parti dimanche matin de Saint-Jean-Cap Ferrat, le 20K a sacré l’Allemande Caroline Balduhn, qui prenait part à son premier trail, en 02h06’53”. Elle s’impose devant la Suissesse Claudia Bernasconi et la Française Elodie Beuzit. Chez les hommes, le Français Alexandre Meyleu s’est imposé en 01h41’33”, après avoir pris la tête au pointage intermédiaire, distançant Baptiste Massot, 2ème, et Morgan Le Tennier, 3ème. 

Voir les résultats complets de toutes les courses ICI

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Photo UTMB Group
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Durant 4 jours, du 25 au 28 septembre, la planète trail a eu les yeux rivés sur Canfranc, dans les Pyrénées espagnoles, où se sont déroulés les Championnats du monde de trail et course en montagne 2025. Sur l’ensemble des 4 épreuves « seniors », la France a récolté 8 médailles et réaffirmé son statut de meilleure nation mondiale. En, individuel, Frédéric Tranchand a décorché l’or sur le trail court.

Championnats du monde de trail et course en montagne 2025 : « Rester la meilleure nation du monde ! »

L’objectif du responsable et de l’entraîneur de l’équipe de France de trail et de couse en montagne, respectivement Julien Rancon et Adrien Séguret, était clair : rester la meilleure nation du monde. Un objectif ambitieux, tant le niveau des prétendants aux podiums était cette année autrement plus relevé qu’il y a 2 ans à Insbruck, lors des derniers Mondiaux. Evidemment, par rapport à la moisson exceptionnelle du millésime 2023, il était difficile, voire quasi impossible, de réitérer l’exploit. Rappelons-nous qu’il y a 2 ans, les Bleus avaient engrangé 9 médailles, dont 6 en or, un véritable ras-de-marée.

Les médaillés d’or en individuel avaient été Clémentine Geoffray en trail court, Benjamin Roubiol et Marion Delespierre en trail long.
Les médaillés d’or par équipe avaient été l’équipe de France femmes de trail court, et les équipes de France Femmes et Hommes de trail long.
Les 3 autres médailles de 2023, en bronze, avaient été pour l’équipe de France Femmes sur la Classique de courrse en montagne, l’équipe de France Hommes de trail court et Manon Bohard en trail long.

Avec 8 médailles, l’équipe de France 2025 a donc fait pratiquement aussi bien qu’en 2023, même si les métaux ne sont pas les mêmes. 2 médailles d’or, 4 d’argent et 2 de bronze viennent tout de même récompenser les athlètes tricolores, qui ont largement tenu leur rang.

Championnats du monde de Montée Sèche 2025 : Christel Dewalle 6ème, la France en argent

Comme en 2023, Christel Dewalle, reine absolue du Kilomètre Vertical en France, a décroché la 6ème place de la montée sèche, remportée par l’Allemande Nina Engelhard devant la Finlanaise Susanna Saapunki et l’Américaine Anna Gibson. Avec la 8ème place de Nélie Clément et la 22ème place de Marie Nivet, les Bleues remportent la médaille d’argent par équipe, derrière l’Italie qui remporte l’or.

Chez les hommes, Quentin Meyleu et Théodore Klein ont terminé respectivement 9e et 10e du nouveau champion du monde, le Suisse Rémi Bonnet, qui a réussi à tenir à distance les Kényans Richard Atuya et Patrick Kipngeno, 2ème et 3ème. Malgré la belle 28ème place du toujours vert Emmanuel Meyssat, les Bleus terminent au pied du podium par équipe.

Championnats du monde de course en montagne classique 2025 : Nélie Clément sauve l’honneur

Il s’en est fallu de 5 places pour que les Bleues décrochent une médaille de bronze par équipe dans l’épreuve de Course de Montagne Classique des Championnats du monde. Les 3 mieux classées de l’équipe ont pris respectivement les 7ème place (Nélie Clément), 11ème place (Marie Nivet) et 22ème place (Christel Dewalle), totalisant 40 points. En effet, sur cette épreuve de course de montagne, ce n’est pas une addition des 3 meilleurs chronos, comme en trail, mais des 3 meilleures places. Les Bleues finissent ainsi au pied du podium, derrière le Kenya (14 points), les États-Unis (32 points) et la Suisse (35 points).

En individuel, c’est l’Allemande Nina Engelhard qui s’est imposée et a doublé la mise, après son titre de championne du monde de course verticale glané jeudi. L’Allemande a dominé du début à la fin et a mis 1h11mn00s pour avaler les 14,3km et 775mD+, devançant la Kényane Ruth Gitonga (1h12mn54 s) et la Suissesse Oria Liaci (1h13mn15 s).

Championnats du monde de course en montagne classique 2025 : Les Bleus dépassés

Pas de miracle bleu chez les hommes, où les Kényans ont fait la loi, plaçant 4 coureurs dans les 6 premiers ! Philemon Kiriago est le nouveau champion du monde (1h02mn30s), devant l’Ougandais Martin Kiprotich (1h03mn14s) et le Kényan Paul Machoka (1h03mn25s). Le premier Français, Théodore Klein, se classe 22ème en 1h07mn32s. La France termine 8ème par équipe, avec Corentin Capelier (32ème), Romain Discher (44ème) et Jules Barriod (50ème).

Championnats du monde de trail court 2025 : Frédéric Tranchand roi du monde, les Bleus en argent et en bronze

Au terme d’une course parfaitement maîtrisée, Frédéric Tranchand a dompté la concurrence pour s’imposer sur les 44km du Trail Court des Championnats du Monde. Champion de France de montée sèche et de trail court, il avait fait de cette course son objectif et a survolé les débats avec classe. Impérial, il a repoussé son dauphin, l’Espagnol Manuel Merillas, à plus de 3 minutes. Un autre Espagnol, Andreu Blanes, a terminé 3ème à près de 10 minutes du Français. A noter la belle performance également de Sylvain Cachard, qui termine dans le Top10 mondial, à la 8ème place ! Grâce au résultat d’équipe (Frédéric Tranchand, Sylvain Cachard, Johann Baujard, Pierre Galbourdin, Thomas Butez et Thomas Cardin), les Bleus ont remporté la médaille d’argent, derrière l’Espagne et devant l’Italie.

Fred Tranchand trail court
Frédéric Tranchand, champion du monde de trail court. Photo Organisation

Côté féminin, si aucune fille n’est montée sur le podium individuel, la prestation collective a valu à l’équipe de remporter la médaille de bronze, derrière la Suède et l’Espagne. L’équipe était composée de Clémentine Geoffray (6ème et meilleure Française), Olivia Magnone, Adeline Martin, Émilie Menuet et Lucille Germain.

Championnats du monde de trail long 2025 : Benjamin Roubiol et Louison Coiffet vice-champions du monde, les Bleus en or

Quelle course fantastique que ce championnat du monde de trail long, dont 2 des 3 héros ont été français ! Si l’Américain Jim Walmsley, archi-favori, s’est finalement imposé avec maestria en 8h35mn11s au bout des 81km et 5400mD+ du parcours très technique tracé autour de Canfranc, il a été accompagné pendant plus de 60km par le champion du monde sortant et champion de France de trail long 2025 Benjamin Roubiol et le vice-champion de France Louison Coiffet. Les 2 Français ont terminé main dans la main à 11 minutes du Roi Walmsley, et ont décroché ensemble le titre de vice-champion du monde !

Podium trail long hommes
Le podium du Trail Long hommes. Photo Organisation

La prestation exceptionnelle de l’équipe de France, avec la 10ème place de Vincent Bouillard (suivi de près par Baptiste Chassagne, 11ème), a assuré à la France la médaille d’or par équipe, rééditant l’exploit de 2023.

Championnats du monde de trail long 2025 : Anne-Lise Rousset 6ème, les Bleues en bronze

Dans la course féminine, Il y avait Katie Schide et les autres. En tête dès les premiers kilomètres, l’Américaine, archi-favorite, a fait un cavalier seul, naviguant rapidement avec plus de 20 minutes d’avance sur ses adversaires. Elle s’est imposée très largement en 9h 57mn 59s, 25e au scratch, avec 29 minutes d’avance sur sa dauphine, la remarquable Népalaise Budha Sunmaya, et 38 sur l’Italienne Fabiola Conti.

Femmes Trail Long
Le podium Femmes du Trail Long. Photo Organisation

Côté français, l’équipe a été solide mais un ton en dessous, la mieux placée, Anne-Lise Rousset, finissant 6ème. Avec la 8ème place de la championne du monde sortante Marion Delespierre et la 10ème place de la championne de France Hillary Gerardi, les Bleues s’offrent un beau tir groupé et une belle médaille de bronze par équipe, derrière l’Italie et les États-Unis.

À noter qu’avec la 17ème place de Jennifer Lemoine et la 18ème place d’Anne-Cécile Thévenot, arrivées dans la même seconde, la France place ses 5 coureuses dans le Top 20 mondial. Respect Mesdames.

Femmes Trail Long
Les Bleues du trail long. Photo FFA
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Traverser le Massif des Maures, découvrir un visage plus sauvage du fameux Golfe de Saint-Tropez, quel traileur n’en a pas rêvé ? De cette envie, Outdoor 01 en a fait une réalité en lançant en 2026 la Western Azuréenne, une épreuve pensée comme la Western States Endurance Run, avec en distance vedette un 100 Miles et 5000mD+ sur un parcours roulant fait de grands chemins type DFCI et des pacers autorisés pour les 65 derniers kilomètres. Première édition du 10 au 12 avril prochains.

Western Azuréenne : tout le charme du Golfe de Saint-Tropez en mode trail

Si tout le monde connaît la beauté du port de Saint-Tropez, c’est oublier un peu vite la beauté du Golfe, son arrière-pays, ses forêts préservées, ses crêtes sauvages et ses panoramas mêlant les reliefs escarpés avec le bleu de la Méditerranée à perte de vue. La Western Azuréenne, c’est tout ça à la fois ! En devenant le premier ultra-trail format 100 Miles organisé dans cette région, qui pour l’instant ne proposait aucune longue distance, cette nouvelle épreuve unique en son genre emmènera les coureurs découvrir les villages qui ont fait la réputation de cette région et que le monde entier nous envie.

Western Azuréenne : inspirée de la Western States, chemise finisher en prime !

Comme le 2ème Régiment de Cuirassiers débarque sur la plage de Nartelle à Sainte-Maxime, la Western Azuréenne débarque dans le calendrier des ultra-trails en s’inspirant des codes de sa légendaire cousine américaine la Western States Endurance Run. On retrouve non seulement les pistes larges de l’est californien, mais aussi la possibilité d’être accompagné par un pacer sur les 65 derniers kilomètres (inclus dans le prix de l’inscription), un dénivelé positif de 5000m et la désormais traditionnelle chemise Finisher remise à l’arrivée à tous les participants. La Western Azuréenne sera la première manche de la Ligue Ultra*, qui comptera 4 courses en 2026.

Western Azuréenne
Western Azuréenne

Western Azuréenne : un 100 Miles comme une carte postale

Après un départ donné à Grimaud, connu pour sa cité lacustre, une curiosité architecturale inaugurée en 1966, les coureurs s’élanceront sur une trace avec comme première escale Sainte-Maxime, petite ville portuaire protégée du mistral par les collines boisées du massif des Maures. Pas le temps de s’arrêter au Plan de la Tour pour prendre un pastis à l’ombre des platanes de la place Foch ou visiter le monumental “Rêve de l’oiseau” de Niki de Saint Phalle, il faut déjà repartir à l’attaque du massif des Maures pour rejoindre le village de La Garde-Freinet. Qu’on ne s’y trompe pas, s’il y a bien un frène sur les armoiries du village, c’est le royaume des chênes-lièges et de châtaigniers. Le point culminant de la course est passée, il est temps de redescendre même si bien entendu le parcours réserve encore quelques surprises qui obligeront les coureurs à ressortir leurs bâtons.

Difficile de ne pas avoir envie de s’arrêter quelques instants devant la petite église colorée de la Môle qui avec sa devise « Souviens-toi de vivre » donnerait des envies d’envoyer balader les barrières horaires, mais il faut déjà rejoindre Cavalaire, La Croix Valmer et Gassin avant de revenir, tel Ulysse qui a fait un long voyage pour rallier son port d’origine. Grimaud est déjà là, c’est bien simple, on n’a pas vu passer le temps devant tant de beauté et de paysages variés. A l’arrivée, il ne restera plus qu’à déguster une part de la fameuse tarte Tropézienne pour que l’expérience Western Azuréenne soit complète et inoubliable !

Western Azuréenne : 5 distances pour tous niveaux

Si le 100 Miles sera l’épreuve vedette, afin de permettre à un maximum de coureurs de pouvoir profiter de la fête, plusieurs distances sont proposées : 
– 165km en solo ou en relais à 8,
– 100km,
– 45km,
– 25km,
– 10km.

Inscriptions à partir du 1er novembre ICI

Attention, nombre de places limité à 500 coureurs par distance. Prix du dossard de 20 à 180€.

La Ligue ULTRA, mode d’emploi

La Ligue ULTRA est un circuit d’ultra trail prestigieux regroupant 4 épreuves majeures en France dont deux événements déjà existants, à savoir l’Ultra 01 et le Trail de Haute Provence, ainsi que deux créations exclusives, la Western Azuréenne et le GRM3V. Le principe de la Ligue ULTRA est simple : les participants doivent compléter les 4 épreuves en 2 ans pour se qualifier pour la Ligue ULTRA Finals à Moorea, en Polynésie (billet d’avion offert). Autre option pour se qualifier pour la Ligue ULTRA Finals : chaque podium scratch des courses (hommes et femmes) offre un Golden Ticket avec le vol offert. De quoi être bien motivé !

Ligue Ultra
Ligue Ultra

Les 4 épreuves de la Ligue ULTRA

1. La Western Azuréenne (Création originale) – 10/12 Avril 2026

2. Le trail de Haute Provence (THP) – 14/17 Mai 2026

3. Le Tiger Balm ULTRA 01 – 10/12 Juillet 2026

4. GRM3V  (Création originale) – Septembre 2026

La Ligue ULTRA bénéficie d’une couverture média unique avec la diffusion d’un résumé de 26 minutes dans l’émission Trail 360 sur Canal+, une émission mensuelle dédiée au Trail, avec replay sur la plateforme Mycanal et promotion des courses sur INFOSPORT+

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