ULTRA SPIRIT by D’Haene Family : l’esprit trail en partage !
La 3ème édition de l’ULTRA SPIRIT organisé par Carline et François D’Haene vient de se terminer dans le Beaufortain. 3 jours d’aventure, de partage et d’émotions inoubliables, concoctés et servis « frais et aérés » par le vainqueur du Tor des Géants 2024 et son épouse.
ULTRA SPIRIT by D’Haene Family : un concept à part
La D’Haene Family, c’est Carline et François D’Haene. Omniprésents du matin au soir, du réveil au creux de la nuit, à 5 ou 6 endroits sur le parcours savamment étudé, en animation des ateliers… On aurait pu croire François émoussé par sa récente – et magnifique – victoire sur le Tor des Géants, eh bien non, le « Grand » est au top ! Pas une douleur, pas un bobo, mais plutôt un large sourire communicatif, et cette belle envie de partager avec chacun des 135 coureurs présents sur cette édition « parfaitement parfaite » !
Lire l’article sur la victoire de François D’Haene sur le Tor des Géants ICI
Un ULTRA SPIRIT 2024 « ébouriffant »
Et si cette édition a été ébouriffante, ce n’est pas seulement du fait du vent frais omniprésent sur les trois jours ! Les 45 équipes de 3 coureurs se sont en effet engagées sur un tracé technique de 120 km et 8000 m de D+, avec pour chacun des trois jours un tronçon trail, et sur l’ensemble de l’aventure, 17 défis ateliers « décoiffants », dont les résultats ont été pris en compte dans le classement final. Grandes tyroliennes, course d’orientation, passages sur des poutres instables surplombant des rivières, évaluation « pifométrique » du poids d’une meule de Beaufort, ces épreuves originales n’ont pas manqué de divertir les compétiteurs.
Lire l’interview de François D’Haene organisateur de l’ULTRA SPIRIT ICI
Sur l’ULTRA SPIRIT, les derniers arrivent avec les premiers !
C’est une des formules magiques de l’ULTRA SPIRIT : 3 ou 4 raccourcis qui coupent le parcours en fonction des barrières horaires, et qui permettent à tous les concurrents de terminer quasiment ensemble chaque journée de trail, pour mieux partager les fins d’étapes. Par exemple, le premier jour, le tracé se déployait sur 45 km et 2800m de D+, dans du terrain technique. Avec les coupes, certains n’ont couru que 35 km et 2000m de D+. Une règle plébiscitée par tous, car grâce à ce système, pas plus de 30mn séparent l’ensemble des coureurs sur la ligne d’arrivée. Au final des 3 jours, les traileurs ont couru en moyenne 100 km pour 6000m de D+. Seuls 15% des inscrits ayant couvert la totalité du tracé.
ULTRA SPIRIT et convivialité : une priorité
Pour le côté sportif de l’ULTRA SPIRIT, les classements prennent bien en compte ces coupes. Mais sur l’ULTRA SPIRIT, la hiérarchie des coureurs selon leur niveau de performance devient « secondaire ». Car c’est le partage et la convivialité qui sont les principaux mots d’ordre de cette épreuve pas comme les autres. Ainsi, chaque jour, une opportunité de rencontre est proposée sur le ravitaillement principal en milieu de course, ou une durée d’arrêt est imposée, qui offre à chaque coureur le temps d’échanger et de se restaurer de produits locaux du Beaufortain !
ULTRA SPIRIT : une aventure partagée soutenue par 110 bénévoles !
110 bénévoles sont à pied d’œuvre durant cette aventure, pour 135 coureurs. Et parmi ces bénévoles, certains ne passent pas inaperçus. On a ainsi pu apercevoir Jim Walmsley en chasuble bleu fluo guider les coureurs à une intersection, tout comme le champion local William Bon Mardion, ou bien Alice Bausseron. Et tout ce beau monde, 250 personnes en tout, bivouaquait ensemble à 1920 m d’altitude, avec comme fond de décor le lac de Roselend ! Magique !
ULTRA SPIRIT : une satisfaction contagieuse
Après ces 3 jours d’aventure, ce sont des gens heureux qui ont refermé cette parenthèse enchantée et repris le chemin de leur vie.
Carline D’Haene : « Vraiment un grand merci à tous, nous avons eu beaucoup de plaisirs à vivre ces trois jours avec vous, sur la course ou le bivouac. Des moments très forts qui resteront dans nos souvenirs. »
Serge, concepteur à Annecy : « Pourquoi je viens ? Parce qu’avec ses parcours différents et uniques, François nous ouvre à chaque édition de nouveaux horizons, et ce millésime est le plus beau ! »
Robin, enseignant à Bordeaux : « C’est formidable ! Tu pars sans savoir où tu vas, tu ne sais pas si tu as bifurqué, tu ne sais pas où tu en es, et de ce fait tu n’es pas stressé par le résultat. Le balisage est parfait, c’est génial, aucun regret ! »
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