Le GR20 en autonomie totale : la nouvelle aventure de Mathieu Blanchard [vidéo]
L’autonomie totale, avec tente, sac de couchage et nourriture sur le dos : telle est la façon dont Mathieu Blanchard a choisi d’effectuer les 180 km et 11000m D+ du GR20, considéré comme l’un des sentiers les plus difficiles au monde. Une aventure bien différente des tentatives de record de vitesse, dans laquelle le traileur a flirté entre souffrance et émerveillement. Découvrez son expérience en 31 minutes.
Le GR20 de Mathieu Blanchard : un défi en autonomie totale
Si Mathieu Blanchard avait déjà eu l’occasion de découvrir les sentiers corses, dont pas plus tard qu’en début d’année lors d’un stage d’entraînement avec la team Salomon International, il ne s’était jamais lancé sur le GR20. Pourtant, il avait beaucoup entendu parler de ce sentier mythique, avec ses 180km et 11000 mètres de dénivelé positif. Et, surtout, il avait entendu parler de sa difficulté, et de cette fameuse « salade de cailloux » qui le caractérise. Mais, reconnaît-il, il avait été marqué par la façon dont les Corses parlent de ce sentier avec amour et respect.
Alors, comment lui rendre hommage à sa façon ? En choisissant de réaliser ce périple légendaire en seulement 4 jours, et en autonomie totale, au lieu des habituels 10 à 15 jours mis par les randonneurs. Pas d’hôtels, pas de lit en refuges, pas d’assistance, pas de restaurants : juste son sac à dos et la nature. Tout ce dont il avait besoin était sur ses épaules pour quatre jours : tente, matelas, sac de couchage, nourriture, réchaud, électronique et matériel de sécurité, un total de 10 kilos sur le dos. Son seul ravitaillement extérieur ? Les sources d’eau qui parsèment ce sentier accidenté.
Le GR20 de Mathieu Blanchard : 4 jours de beauté et de souffrance
« Dès le premier jour, raconte Mathieu Blanchard, le poids du sac s’est fait sentir, rendant chaque pas plus lourd, chaque montée plus ardue. J’avais sous-estimé la difficulté de ce parcours déjà réputé pour sa rudesse. Les paysages étaient à couper le souffle, mais l’effort pour les atteindre était à la hauteur du défi. La Corse ne se laisse pas conquérir facilement, surtout pas avec un sac surchargé. »
Dans ce film de 31 minutes aux images grandioses, vous découvrirez toute la beauté du sentier corse, mais aussi les moments de détresse face à la difficulté du parcours, au poids du sac, à la fatigue.
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