Le souffle de l’Atlas. Bien plus qu’une promesse, une révélation. Connu de tous les amateurs de trail aventure, l’UTAT (Ultra Trail Atlas Toubkal) devient l’Atlas Quest by UTAT, pour mieux incarner ce qui est plus qu’une course, une rencontre avec soi-même en immersion durant 4 jours au cœur d’un lieu intemporel, dans la beauté de l’Atlas marocain. Présentation de la 13ème édition, qui se tiendra du 3 au 7 octobre 2024.

Atlas Quest : en connexion avec la nature intacte

L’Atlas Quest est assurément un trail pas comme les autres. Imprégné de la puissance de l’Atlas, mariant haute altitude et défi sportif inégalé, c’est une expérience exceptionnelle fidèle à la promesse originelle du trail-running, transportant ses participants au cœur du Maroc, dans les majestueuses montagnes de l’Atlas, à proximité du Djebel Toubkal, point culminant de l’Afrique du Nord à 4167 mètres d’altitude.

Dans cette immensité minérale, dans ce lieu chargé d’histoire et vibrant de culture, où la nature est intacte, les sentiers culminent comme nulle par ailleurs en Europe, les émotions sont profondes et les rencontres authentiques. Chaque coureur devient un conquérant sur ces sentiers de haute altitude, naviguant entre 2620m et 3670m, là où l’oxygène se fait plus rare et les émotions plus intenses.

Au-delà de l’effort physique, c’est une connexion profonde avec le territoire, un plongeon dans l’émerveillement des couleurs ocres, d’une lumière éclatante et des parfums envoûtants de l’Atlas. Loin de tout, entouré par la nature puissante, aride et généreuse, chaque foulée devient une aventure, chaque instant une découverte. L’Atlas Quest transcende la simple course, fusionnant sport, nature, découverte et communauté pour créer des moments inoubliables. C’est un moment de vie rare.

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Seul dans l’immensité de l’Atlas. Photo R. Couret

Atlas Quest : un nouveau nom pour une nouvelle ambition

L’Atlas Quest réunit depuis 12 éditions des traileurs du monde entier sur le plateau d’Oukaïmeden, situé à 70 km au sud de Marrakech (1h30 de route) à 2 600 mètres d’altitude. Le camp de base est constitué d’un village éphémère de 1000m2 et d’un bivouac de tentes, décoré et empreint de design et d’esprit berbère pour un vrai partage de culture et un dépaysement total.

Mais la région a souffert de l’absence de cet événement majeur, porteur d’humanité et d’élan économique. Après les années Covid et le terrible tremblement de terre au Maroc, d’une magnitude de 6,8, le 8 septembre 2023, l’espoir est grand pour les habitants comme pour les organisateurs de revoir touristes, visiteurs et traileurs dans le Haut Atlas.

C’est une des raisons pour lesquelles il a été décidé de donner un nouvel élan à cet événement, en adéquation avec ces nouveaux défis, qui dépassent ceux d’une course d’ultra-trail. Un nouveau nom porteur de cette ambition s’imposait naturellement, ainsi qu’une nouvelle représentation graphique. L’Atlas Quest, la Quête de l’Atlas, telle une expérience humaine à vivre au moins une fois dans sa vie, traduit bien la vision de l’équipe organisatrice, mettant encore plus fortement le Haut Atlas en avant et une solidarité sans faille des organisateurs envers les populations.

L’Atlas Quest By Utat est bien plus qu’une course : c’est un rendez-vous avec un pays et ses habitants, un voyage et une aventure au cœur d’une région exceptionnelle.

Atlas Quest - Un village sur le plateau d_Oukaïmeden - Photo R. Couret
Le village sur le plateau d’Oukaïmeden. Photo R. Couret

Atlas Quest : la vision de Cyrille Sismondini, Président de Sports Nature Développement

« Depuis 15 ans, avec mon équipe, nous nourrissons le rêve d’un événement de trail international niché dans les majestueuses montagnes du Haut Atlas. Notre ambition va au-delà du sport : il s’agit d’une initiative audacieuse mêlant économie, médias et sport, visant à révéler le potentiel exceptionnel de cette terre et à contribuer au développement concret de la région.

Ces 15 années ont été riches en souvenirs partagés avec plus de 4 000 coureurs, les habitants du territoire, et des bénévoles incroyables. La pandémie de COVID-19 a secoué notre parcours, entraînant deux annulations successives en 2020 et 2021. En 2022, nous avons enfin pu offrir l’événement tant attendu.

Atlas Quest est un acteur socio-économique majeur de l’Oukaïmeden. En période de COVID, nous avons soutenu les habitants avec l’opération « 1 panier pour un foyer ». Après le séisme de septembre 2023, nous avons mis à disposition nos moyens pour les villages traversés, livrant tentes, matelas et même créé des « kits écoles d’urgence ». Les épreuves traversées avec le territoire renforcent notre conviction : il est temps de s’engager intensément pour faire émerger un événement mondial exceptionnel.

Atlas Quest doit jouer un rôle crucial, transcendant le simple sport. Il incarne la quête d’un idéal où le sport devient un moyen de partage et d’enrichissement mutuel. Atlas Quest symbolise une quête bien au-delà du matériel, une évidence dans notre parcours vers l’idéal. »

Atlas Quest - Coureur en quête de l_Atlas - Photo A. ERRIHANI
Coureur en quête de l’Atlas. Photo A. ERRIHANI

Atlas Quest : une aventure en altitude en terre berbère

La chaîne du Haut Atlas culmine à 4 167 m avec le djebel Toubkal. Elle est comme une longue frontière de plus de 700 km, séparant le climat océanique et subtropical, chaud et plutôt humide, du climat semi-désertique et continental. Le Haut Atlas s’affirme comme une terre où traditions et culture berbère restent vivantes. Loin des axes de circulation contemporains, on découvre les azibs (abris de bergers en pierres sèches) et les petites maisons des douars, (petits villages) qui semblent totalement hors du temps, parsemées ici et là dans ce vaste désert d’altitude.

Ici, l’hospitalité est un principe fondateur. Les Berbères, dans leurs villages improbables construits à flanc de montagne, vivent en autarcie et en autosuffisance dans une simplicité qui pousse à réfléchir à notre propre mode de vie. La quiétude des habitants contraste avec une nature sauvage et grandiose. Ici, à chaque détour de sentier, on découvre un troupeau paisible, un fond de vallée verdoyant, un torrent frais et chantant, un village grouillant de vie ou un col à gravir dépassant les 3 000 mètres d’altitude.

Participer à l’Atlas Quest by Utat, c’est partir et courir à la découverte d’un pays, d’une culture, d’un territoire. C’est le dépaysement d’un pays lointain, et pourtant si proche.

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Dépaysement garanti à quelques heures d’avion de la France. Photo Richard Couret

Atlas Quest : 4 jours, 4 parcours, 5 formats de courses

ULTRA-TRAIL ATLAS TOUBKAL 105km / 8000 m D+

Parcourez le sentier du Haut Atlas et vous comprendrez ! Le départ (et l’arrivée) se fait à Oukaïmeden, à 2620 mètres d’altitude. Le parcours se situe entre 1700 et 3700 mètres d’altitude. La course exige un haut niveau d’autonomie et les pistes sont techniques. Un tronçon de la course, du km 40 au km 80, traverse l’une des parties les plus reculées et isolées du Haut Atlas, sans route ni couverture GSM. Le parcours est jalonné de 19 points de contrôle médicalisés, dont 6 avec ravitaillement.

Temps max : 40h
Départ : vendredi 4 octobre à minuit (nuit de jeudi à vendredi)
Record 17h 36mn 13s par Guillaume Beauxis en 2022

MARATHON DE L’ATLAS 42km / 2600 m D+

Le départ de la course est donné à Oukaïmeden à une altitude de 2620 m, le point le plus haut du parcours se situant à 3180 m et le plus bas à 1950 m. Avec 2 ravitaillements et 5 points de contrôle, le Marathon de l’Atlas est un itinéraire exigeant.

Temps max : 12h
Départ : vendredi 4 octobre à 6h00
Record : 4h 33mn 28s par Rachid El Morabity en 2014

La VIRÉE D’IKKISS 26km / 1400 m D+

Une randonnée inoubliable dans le Haut-Atlas ! Le départ de la course est donné à Oukaïmeden à 2620 m, le point le plus haut du parcours se situant à 2950 m et le plus bas à 1830m. C’est une course courte avec un maximum de sensations et un terrain varié. Vallées verdoyantes et environnements secs de haute altitude, chemins techniques et sentiers tranquilles, les plus rapides termineront en environ 2h30. 1 ravitaillement et 4 points de contrôle
Temps max : 8h
Départ : samedi 5 octobre à 9h00
Record : 2h 23mn 20s par Rachid El Morabity en 2016

CHALLENGE DE L’ATLAS 42km + 26km / 4000 m D+ cumul)

Le Challenge est une combinaison du Marathon de l’Atlas (42 kms et 2600 D+) un jour et de la Virée d’Ikkiss (26 kms et 1400 D+) le lendemain. Le classement établi est basé sur la somme des temps réalisés lors de chaque course. Deux courses en deux jours. Un véritable défi, avec au total 68 km et 4 000 mètres de dénivelé. Également un pré-requis à l’inscription sur l’UTAT.

L’AMAZIGH TRAIL 12 km/ 600m D+

Une excursion rapide et accessible pour découvrir la beauté des sentiers de l’Oukaïmeden, un véritable parcours de montagne aux panoramas à couper le souffle ! L’essence de la course à pied en montagne. Un itinéraire proche de l’Oukaïmeden, des montées et des descentes avec des vues imprenables.

L’Amazigh Trail est une opportunité pour les coureurs de tous types (réguliers, occasionnels, sprinteurs… et même randonneurs). La course s’adresse à un large public, âgé de 16 ans et plus, à la recherche d’une première expérience rapide de course sur sentier, sur une courte distance. Une occasion de découvrir la beauté de la chaîne du Haut Atlas.

Temps max : 8h
Départ : Dimanche 6 octobre à 10h00

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Marilyne Nakache, gagnante du Challenge de l’Atlas en 2022. Photo Brieuc Van Elst

Atlas Quest : une expérience unique et accessible

Organisatrice de l’Atlas Quest by UTAT, l’association Sport Nature Développement fait tout pour faciliter le séjour des coureurs et de leur famille en incluant de nombreuses prestations :
– A l’arrivée à l’aéroport (à partir du jeudi 3 octobre), accueil par les hôtesses de l’organisation
– Transferts assurés par bus jusqu’au plateau d’Oukaïmeden (environ 1h30)
– Deux options quant à l’hébergement : un campement au design berbère et à l’ergonomie propice aux échanges, aux discussions, aux rencontres… composé d’une centaine de tentes de 16m2, prévues pour accueillir 4 à 5 personnes chacune, décorées et équipées de matelas, offrant une expérience unique au plus près des festivités. Ou, l’option « dortoir » (Chalet du CAF), qui offre un peu plus de confort (et le chauffage en prime) pour ceux qui le souhaitent !

– Les tarifs comprennent la navette aéroport aller-retour, l’hébergement, les dîners, petit-déjeuners et l’eau minérale tout au long du séjour. Vol non compris. Tarifs à partir de 690€ par personne. Accompagnant à partir de 400€ par personne.

– Toubkal Expérience : en prélude ou épilogue de l’événement, Atlas Quest propose l’ascension du Toubkal (4167m), plus haut sommet d’Afrique du Nord. Idéal pour une acclimatation d’altitude ou un décrassage d’après événement !
– Programme d’animations 2024 : tout au long du séjour, visites guidées (Parc National du Toubkal, villages berbères, gravures rupestres…), cinéma en plein air, concert, animation musculaire…

Plus d’infos ICI

Inscriptions ICI

Atlas Quest - Courir en altitude
Photo Atlas Quest / DR
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Elle y allait pour ça, elle a atteint son but. En terminant sur la 3ème marche du podium du format 100M de l’Istria 100 by UTMB qui s’est déroulé du 5 au 7 avril en Croatie, Claire Bannwarth a assuré sa qualification pour le grand rendez-vous UTMB de Chamonix en… 2025. De quoi pouvoir désormais courir tranquille cette saison, sans aucune pression. À noter la très belle performance de Simon Gosselin, qui s’est imposé sur le format 50K.

Istria 100 by UTMB : mission accomplie pour Claire Bannwarth

168 km, 6500m D+, et 22h27 pour boucler la boucle. En terminant 3ème féminine et 13ème scratch, Claire Bannwarth a atteint son objectif de qualification pour la finale de la catégorie reine des 100M de l’UTMB 2025 qui se déroulera à Chamonix l’an prochain. Partie prudemment (elle pointait en 47ème position au 15ème kilomètre), elle a comme à son habitude opéré une remontada grâce à sa régularité, passant 23ème à mi-course. S’invitant dans le Top 15 au passage du 117ème kilomètre, elle est parvenue à boucler les 20 derniers kilomètres à près de 8km/h de moyenne pour se hisser sur le podium.

Pour la petite histoire, c’est l’Italienne Alessandra Boifava, 7ème au général en 20h 51mn 24s, qui s’est imposée. L’Allemande Ida Sophie Hegemann a pris la seconde place à plus de 36 minutes (21h 27mn 38s). Seules 10 femmes ont terminé l’épreuve.

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Photo Ian Corless

Istria 100 by UTMB : le débrief de Claire Bannwarth

Sur les réseaux sociaux, Claire Bannwarth y est allée de son petit commentaire personnel, toujours aussi plaisant à lire :

« 22h27 pour boucler le binz ! 13ème scratch. 3 femme. Qualif UTMB 2025, pompelop !!!! Cool, on va pouvoir faire n’imp le reste de l’année sur toutes les autres courses by UTMB sans pression !

Plus de 2h de mieux que mon temps de 2022. Vu tout ce que j’ai déjà couru depuis le début d’année, et la fatigue qui commence à s’accumuler par ces enchaînements de goret, je suis contente !

Comme le dit si bien Les genoux dans le gif, ce 100 miles « a été abordé comme une sortie courte et nerveuse pour travailler la vitesse ». Mission accomplie, c’est cool de dépasser le 10 à l’heure et de courir les montées.

J’ai pu mettre et tester pour la première fois les MTN racer 3 de Topo Athletic. Punaise, c’est de la bombe atomique, tout fait avec la même paire neuve, et ai pris un pied d’enfer dans les descentes techniques. C’est validé, et va falloir que je m’en fasse livrer 20 paires pour finir la saison par contre car je vais aussi les mettre sur les 200 miles;-)

Course magnifique, orga au top, parcours qui paraît facile mais ne l’est pas du tout, petites pâtisseries locales trop miam à chaque ravito, buffet d’après course gargantuesque. Je recommande, c’est une très belle expérience cette course croate. »

Istria 100 by UTMB : Simon Gosselin titré sur le format 50K, Yves Heloury 2ème du format 20K

Parmi les autres Français engagés, on retiendra la très belle victoire de Simon Gosselin, qui a dominé la course de bout en bout, ne quittant jamais la tête. Après une moitié de course en duo avec l’Autrichien Hans-Peter Innerhofer, Simon Gosselin s’est progressivement détaché. Il s’impose en 5h 40mn 56s, avec 10 minutes d’avance sur le second, à une vitesse moyenne de plus de 12km/h. Beaucoup plus loin, le Polonais Dominik Milewski termine 3ème, à 33 minutes du vainqueur du jour. Un autre tricolore, Jules Gerber, entre dans le Top 10, à la 6ème place.

Simon Gosselin Istria 100 by UTMB
Simon Gosselin, vainqueur du format 50K de l’Istria 100 by UTMB

C’est ensuite du côté du format 20K qu’il faut aller chercher le 3ème tricolore médaillé de l’Istria 100 by UTMB. Il s’agit de Yves Heloury, qui a bouclé les très roulants 21,4 km et 130m D+ du parcours en 1h 18mn 16s. Il termine à 2mn03 du vainqueur, l’Italien Matteo Rossi. L’Allemand Nils Bergmann prend la 3ème place, 1 minute derrière le Français. A noter que 4 autres Français sont entrés dans le Top 10 : Johan Freimann, 6ème, Mael Bures, 7ème, David Justo, 8ème et Julien Gilleron, 10ème.

Chez les féminines, une seule Française s’est hissée dans le top 10. Il s’agit de Mélanie Chaintreuil, qui prend la 8ème place, à 22 minutes de la gagnante, la Polonaise Kinga Kwiatkowska.

Dernier tricolore à avoir intégré un Top 10, saluons enfin la performance de Cédric Pernet, 9ème du format 42 km (950m D+) remporté par le Suisse Simon Schäppi.

Retrouvez tous les résultats de toutes les courses ICI

Source UTMB Group
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C’est à Buis-les-Baronnies, lors du Trail de la Drôme, qu’ont eu lieu les Championnats de France de trail 2024. Déjà théâtre du Championnat de France en 2014, l’épreuve de trail court s’est déroulée sur un parcours en boucle de 21 km pour 930m D+. Sur ce tracé rapide et sans grande difficulté technique, il fallait aller très vite pour jouer devant. A ce petit jeu, Killian Allaire et Julie Lelong ont surpris tout le monde et se sont imposés.

Championnat de France de trail court : Killian Allaire devant les grands favoris

Sylvain Cachard ayant dû déclarer forfait sur blessure (fracture de fatigue au pied), la course promettait d’être très ouverte. Avec de nombreux jeunes désireux de monter sur le podium et d’aller chercher une qualification en équipe de France pour les Europe de Trail. Si un Allaire faisait partie des favoris les plus souvent cités, c’était Maël. Mais contre toute attente, c’est son frère Killian qui a fait la course de sa vie et s’est imposé à Buis-les-Baronnies, réitérant l’exploit qu’il avait réalisé en octobre dernier lorsqu’il s’était imposé sur le 28 km de la Monna Lisa, lors du Festival des Templiers.

Il devance de près d’une minute le tout jeune et prometteur Theo Bourgeois. Quentin Meyleu, autre favori, termine sur la troisième marche du podium, tandis que Maël Allaire doit se contenter de la médaille en chocolat.

« C’était inespéré, normalement ça arrive dans les rêves, et là, c’est la réalité, c’est juste trop beau, je n’arrive pas y croire, adéclaré Killian Allaire sur la ligne d’arrivée, après avoir été submergé par l’émotion en coupant la ligne. Ce sont des moments qui resteront gravés à vie. Je savais que c’était un parcours pour moi, j’ai senti pendant la course que j’étais en forme, j’ai fait une dernière grosse descente, mais je me suis surpris tout le long. Je ne pensais jamais pouvoir gagner, je n’y ai cru que dans le dernier kilomètre. »

Killian Allaire champion de France 2
Killian Allaire, submergé par l’émotion après sa victoire. Capture écran
Championnat de France de trail court Top 10 hommes
Championnat de France de trail court Top 10 hommes

Championnat de France de trail court : Julie Lelong au finish

Dans la course féminine également, la grande favorite et championne du monde en titre Clémentine Geoffray a déclaré forfait deux jours plus tôt, ressentant une légère douleur à la cuisse. La course promettait d’être comme chez les hommes très ouverte. Et c’est la sociétaire du club d’Annecy Athlétisme Julie Lelong qui s’est imposée pour sa première participation, avec une belle avance. Elle devance Emilie Menuet, plus perfomante sur des parcours de montagne techniques, de plus d’1mn30. Anaïs Guillot termine à la troisième place, à 4 petites secondes d’Emilie Menuet.

« Je ne m’y attendais pas, je suis partie vite, Emilie m’a reprise dans la montée, j’ai réussi à la rattraper quand on a basculé dans la descente mais ça n’était pas facile », a commenté la gagnante, qui s’était imposée 2 mois plus tôt sur le Trail Givré à Montanay, et avait montré tout son talent de vitesse en terminant deuxième de la SaintéSprint 2023 derrière la championne espagnole Sara Alonso.

Voir tous les résultats du championnat de France de trail court ICI

Julie lelong championne de France
Julie Lelong à l’arrivée. Capture écran.
Championnat de France de trail court Top 10 femmes
Championnat de France de trail court Top 10 femmes
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C’est à Buis-les-Baronnies, lors du Trail de la Drôme, qu’ont eu lieu les Championnats de France de trail 2024. Un rendez-vous très important puisque les 3 premiers se voyaient attribuer leur sélection en équipe de France pour les Championnats d’Europe qui se dérouleront lors de la MaXiRace d’Annecy du 31 mai au 2 juin. Déjà théâtre du Championnat de France en 2014, l’épreuve de 58 km se composait d’une première boucle de 20 km au départ de Buis-les-Baronnies correspondant au tracé du championnat de France de trail court, avant de partir pour une 2ème boucle de 38 km. Au terme d’une course maîtrisée, Benjamin Roubiol chez les hommes et Blandine L’Hirondel chez les femmes sont devenus champions de France 2024.

Championnat de France de trail long : 5 hommes devant après 20 km

Comme c’est désormais le cas dans à peu près toutes les courses, il n’y a pas eu de round d’observation dans ce championnat de France. Premier à attaquer, Theo Détienne a pris un départ extrêmement rapide, comme à son habitude. Un départ trop rapide selon le vice-champion du monde de trail long 2022 Nicolas Martin, commentateur de la course, et partisan d’une gestion de course plus prudente sur un trail de 60 km.

Ainsi, au 8ème km, au Col de Milemandre, après 500m de dénivelé, Theo Détienne passait en tête avec quelques secondes d’avance sur un groupe dans lequel on retrouvait Arnaud Bonin et Hugo Deck, puis Thomas Cardin, Thibaut Garrivier, Anthony Felber et Benjamin Roubiol, partis un peu plus prudemment. Au ravitaillement de la fin de la première boucle, au 20ème kilomètre, 5 hommes étaient regroupés en quelques secondes : Benjamin Roubiol, champion du monde en titre (et déjà sélectionné pour les Europe de trail), suivi de Théo Détienne, le grand favori Thomas Cardin, Arnaud Bonin et l’inattendu Pierre Defontaine.

Championnat de France de trail long : Blandine L’Hirondel devant après 20 km

Chez les féminines, Blandine L’Hirondel, très attendue après ses 6 mois d’arrêt, prenait la course à son compte. Elle passait au ravitaillement en première position, devançant l’autre grande favorite, Julie Roux à 2mn 30, et Adeline Martin 3ème féminine à plus de 4mn. Mathilde Sagnes et Jennifer Lemoine suivaient un peu plus loin.

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Blandine L’Hirondel aura mené de bout en bout. Capture écran

Championnat de France de trail long : le duo Benjamin Roubiol / Thomas Cardin fait le show

C’est à la fin de la première boucle que la course allait commencer, avec la très grosse montée de 6,8 km et 800m D+ de la montagne de la Nible, puis celle plus courte mais tout aussi raide et surtout hors sentier, sur une trace de chasseur, de la montagne de Banne, au 35ème km.

Les coureurs auraient alors avalé les plus grosses difficultés, et n’auraient plus qu’une vingtaine de kilomètres de « montagnes russes » par rallier l’arrivée.

C’est dans cette première grosse montée que Thomas Cardin allait prendre les commandes. Seul athlète à avoir remporté les titres de champion de France de trail court (2019), de trail long (2022) et de course en montagne (2023), Thomas Cardin, homme de championnat, ne cachait pas son objectif : le titre et la qualification pour les Europe. Très en forme, victorieux devant Thibaut Garrivier du Trail du Ventoux, il allait créer un petit écart pour passer au 35ème km, au sommet de la montagne de Banne, point culminant du parcours à 1380m d’altitude, avec une légère avance sur Benjamin Roubiol et Hugo Deck qui effectuait un beau retour après un départ prudent.

Un peu plus d’une minute derrière Hugo Deck, Arnaud Bonin s’accrochait à sa 4ème place, mais était pris en chasse par des candidats à la qualification en équipe de France, dont Thibaut Garrivier. De son côté, Théo Détienne avait comme on pouvait s’y attendre cédé du terrain après son départ hyper rapide.

Dans la descente vers le ravitaillement du Poët au km 41, Benjamin Roubiol, redoutable descendeur, revenait sur Thomas Cardin et les 2 hommes passaient en tête au ravitaillement. Hugo Deck passait moins d’une minute plus tard, ce qui promettait un final passionnant.

Thomas Cardin Benjamin Roubiol
Thomas Cardin et Benjamin Roubiol au 35ème kilomètre. Capture écran.

Championnat de France de trail long : Benjamin Roubiol champion de France

Benjamin Roubiol repartait rapidement, 30s devant Thomas Cardin, marquant son intention de se défaire de ce dernier. Le champion du monde 2023, qui avait terminé second du championnat de France l’année dernière juste derrière Baptiste Chassagne (absent cette année pour se consacrer à son objectif d’UTMB), tenait sa revanche. Hugo Deck, qui avait parfaitement dosé son effort, parvenait à reprendre un Thomas Cardin un peu émoussé, mais Benjamin Roubiol était intouchable devant. A 5 km de l’arrivée, il comptait 1mn30 d’avance sur Hugo Deck et 2 minutes sur Thomas Cardin. Et les 3 derniers kilomètres, très roulants, avalés à près de 17km/h, n’allaient rien changer.

A l’arrivée, Benjamin Roubiol devance Hugo Deck d’1mn30. Thomas Cardin termine 3ème à 15 secondes à peine de Hugo Deck. Hugo Deck et Thomas Cardin décrochent ainsi leur qualification pour les Europe de Trail, et rejoignent Benjamin Roubiol en équipe de France. Loic Rolland prend la 4ème place. Valentin Benard termine 5ème et Thibaut Garrivier 6ème.

Benjamin Roubiol
Benjamin Roubiol, champion du monde 2023, vice-champion de France 2023, décroche le titre 2024. Capture écran

Championnat de France de trail long : Blandine L’Hirondel en patronne

Sans trop de surprise, Blandine L’Hirondel a survolé la course et n’a laissé à personne le soin de mener. Elle s’impose devant Julie Roux et Adeline Martin. On retrouvera ces trois championnes fin mai sur les Europe de Trail, gros objectif avoué de Blandine L’Hirondel.

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C’est le 18 mai 2024 que le Trail des Pyramides Noires fêtera ses 10 ans et sa 9ème édition. Une occasion unique pour aller courir sur ces montagnes noires construites de la main des hommes, et de fouler une bonne partie du Bassin minier Nord – Pas-de-Calais sur différents sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais entre toutes les distances – de 22 à 124 km -, toutes faisables en solo ou en relais, combien de terrils êtes-vous prêt(e)s à affronter ? Petit avant-goût en 2mn33 de vidéo.

Trail des Pyramides Noires : une course atypique dans une ambiance unique

Que vous gravissiez 4 terrils sur le format 22 kilomètres ou près de 30 sur le format ultra de 124 kilomètres, vous serez frappé par la beauté de ces cônes noirs aux pentes parfois vertigineuses. Et quelle récompense, arrivé en haut, avec les vues à 360° que proposent les sommets. Né en 2014 de l’ambition de faire de cet ancien territoire industriel une destination touristique, le Trail des Pyramides Noires s’est imposé comme un événement course nature incontournable. Il se distingue à la fois pour ses paysages atypiques, pour le défi sportif que représentent les différentes courses, mais aussi pour l’ambiance conviviale qui règne dans ce Nord de France. Et la bière qui coulera à flots à l’arrivée !

Voir la vidéo de la 8ème édition ICI

Trail des Pyramides Noires : de nombreuses nouveautés pour cette 9ème édition

Pour cette 9ème édition, de nombreuses nouveautés sont annoncées. À commencer par un bouleversement dans les distances. « Après 8 années, on avait envie de bouger un peu les choses, explique Gilles Briand, l’organisateur. Seul le format 22 km est conservé, tous les autres anciens formats ont été rallongés d’environ 20 km. Et on en a rajouté un pour étager un peu plus les possibilités. »

Autre grosse nouveauté, la possibilité de participer à toutes les distances en formule relais. « Notre première distance est 22 km, ce qui est déjà pas mal en trail, et on voulait que les gens puissent participer aux plus grandes courses en ne courant que 10 à 15 km. Le relais, de 2 coureurs pour le 22 km jusqu’à 10 coureurs pour le 124 km, permet cela. Et ça nous évite de créer un 10 km qui aurait pu avoir 1000 participants, mais qui aurait été contraire à notre ambition de limiter l’impact sur l’environnement. »

Petit clin d’œil au département traversé (62, Pas-de-Calais), l’organisation propose donc cette année une nouvelle distance de 62 km, avec l’ascension de 13 terrils et l’arrivée sur le site minier de Oignies.

Dernier point, deux trails seront labellisés École de Trail. Cela permettra d’avoir une course enfants pour l’initiation au trail orientée vers le respect de la nature, et d’avoir également pendant le week-end un village consacré à la sensibilisation à l’environnement.

Trail des Pyramides Noires 2
Photo Trail des Pyramides Noires / DR

Trail des Pyramides Noires : 5 formats de course, de 4 à 28 terrils !

Autant que le nombre de kilomètres, c’est le nombre de « pyramides noires » qui différencie les formats de cette épreuve unique en son genre. Si la première des distances (22 km) ne propose « que » 4 terrils, la plus longue, avec ses 124 km, nécessitera de grimper 28 « pyramides » pour un dénivelé total de 1960 mètres. Entre les montées raides, les descentes abruptes et les nécessaires relances sur le plat, largement de quoi avoir les cuisses qui brûlent.

Par ordre de distance, les 5 formats sont :
22 km et 270m D+ – 4 terrils – possible en relais à 2
46 km et 540m D+ – 9 terrils – possible en relais à 4
62 km et 890m D+ – 13 terrils – possible en relais de 4 ou 6
84 km et 1140m D+ – 19 terrils – possible en relais de 4 ou 6
124 km et 1960m D+ – 28 terrils – possible en relais de 6 à 10

Renseignements et inscriptions ICI

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Comme tous les ans, il faudra s’employer pour monter sur les podiums des championnats de France de Trail court et long 2024 qui se dérouleront à Buis-les-Baronnies, sur les parcours du Trail de la Drôme, le dimanche 7 avril. En jeu, les places en équipe de France pour se qualifier pour les Championnats d’Europe de trail qui se dérouleront lors de la 14ème édition de la MaXiRace d’Annecy, du 31 mai au 2 juin 2024. Etat des forces en présence.

Championnats de France de trail court 2024 : Sylvain Cachard forfait

Il faisait partie des grands favoris, et tout le monde le voyait déjà sur le podium. Terrible nouvelle pour Sylvain Cachard, champion d’Europe en titre de course de montagne, qui ne sera pas au départ. En cause, une fracture de fatigue au niveau du pied, décelée lors de son retour de stage d’entraînement à La Réunion. Un coup dur pour ce champion perfectionniste, qui doit renoncer à toutes les échéances de début d’année, que ce soit ce championnat de France qui lui ouvrait la porte vers les Europe de trail 2024 ou les premières courses de la Golden Trail World Series sur laquelle il avait décidé de s’aligner pour la première fois.

Sylvain Cachard forfait, la course promet d’être très ouverte. Parmi les autres prétendants, on notera les deux Maël, Alric et Allaire, Quentin Meyleu, Johann Baujard, Damien Hubert, Romain Maillard, Vincent Trouiller ou encore Théo Bourgeois.

FRANCE DE TRAIL COURT
Le parcours du championnat de France de trail court. Source Trace de Trail.

Championnats de France de trail court 2024 : Clémentine Geoffray intouchable ?

Elle est archi-favorite de la compétition, et espère bien renouveler son année 2023 exceptionnelle. Jugez plutôt : championne de France de trail court après sa victoire à La Cité des Pierres en mars dernier, puis championne du monde de trail court après sa victoire à Innsbruck en juin 2023, l’ancienne kayakiste s’est également imposée au classement général du circuit mondial de skyrunning en octobre 2023.

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Clémentine Geoffray lors de sa victoire aux Mondiaux de trail court d’Innsbruck en juin 2023.

Mais le trail n’est pas une science exacte, et Clémentine Geoffray devra se méfier de la concurrence. Parmi les prétendantes, Esther Eustache pourrait bien créer la surprise. On suivra également sa collègue du team Brooks Noémie Vachon, mais aussi Jade Rodriguez, Laurie Phai, Camille Thiré Monnier, Fannie Sapet et Rachel Pain.

Championnats de France de trail long 2024 : qui pour battre Thomas Cardin ?

Il ne fait pas de mystère : Thomas Cardin aime les grands championnats, et rêve de remporter le championnat d’Europe en juin prochain. Donc monter sur le podium de ces championnats de France est impératif. Le leader du team Kiprun s’est donc préparé en conséquence, avec une belle victoire sur le Trail du Ventoux pour démarrer sa saison. Il retrouvera sur le parcours un autre très sérieux candidat à la victoire en la personne de Thibaut Garrivier, avec lequel il a livré une bataille homérique sur les pentes du Ventoux début mars, les 2 coureurs ne terminant qu’à une poignée de secondes d’écart.

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Le duel Cardin / Garrivier lors du Trail du Ventoux 2024. Photo Bertrand Delhomme / Trail du Ventoux

Voir le résumé filmé du Trail du Ventoux 2024 et de la bataille Cardin / Garrivier

Outre Thomas Cardin et Thibaut Garrivier, les prétendants au titre suprême sont nombreux. Notons Hugo Deck, Anthony Felber, Arnaud Bonin, Mathieu Delpeuch, Théo Détienne, Paul Mathou ou encore Loic Rolland, tous habitués des Top 10 et du niveau international.

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Le parcours du championnat de France de trail long. Source Trace de Trail.

Championnats de France de trail long 2024 : la renaissance de Blandine L’Hirondel ?

Les voyants sont au vert pour la double championne du monde de trail long (2019-2022), qui a reçu le « go » de son staff médical. Mais le chemin a été long pour la 3ème de l’UTMB 2023, qui s’était vue diagnostiquer une fracture de stress du calcaneum (talon) le lendemain du week-end des Templiers, fin octobre. Un verdict que l’athlète vedette du Team Kiprun Women avait eu dû mal à accepter, et qu’il l’a tenue 3 mois éloignée des sentiers puisqu’elle n’a pu commencer à recourir que fin janvier. Objectif avoué pour Blandine : aller chercher sa qualification pour les Europe de Trail.

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Blandine L’Hirondel à l’arrivée de l’UTMB 2023. Photo UTMB Group

Mais la partie ne sera pas facile, car la concurrence sera rude. Parmi les autres prétendantes, Julie Roux, qui a connu une fin d’année remarquable avec une double victoire sur les Templiers puis à la SaintéLyon, vient pour gagner. Il faudra également se méfier d’Adeline Martin, Marie Goncalves, Manon Bohard, Laure Paradan, Marine Quintard, Louise Serban-Penhoat, Candice Fertin ou encore Sabine Ehrstrom, qui feront le déplacement avec plein d’ambitions.

Championnats de France de trail 2024 : le mot du traceur des parcours

« Pour les parcours au-delà de 20 km, je m’attache à trouver le maximum de singles joueurs. On a quelques pépites, comme le sentier botanique, avec une progression au milieu des pins sylvestres et pins noirs, tapissés d’aiguilles de pins, les crêtes de la Nible et de Linceuil, offrant de fabuleux panoramas. Tout l’enjeu est ensuite de trouver des sections intermédiaires, avec le minimum de pistes, même si je ne dois pas négliger que cela permet des relances et que certains traileurs apprécient aussi de trouver quelques portions roulantes entre les portions techniques.

Je m’attache aussi à changer chaque année les tracés. Chaque fois que possible, j’essaie de trouver quelques portions techniques, dans des pierriers, des secteurs rocheux, entre des barres rocheuses, un passage à gué… et bien sûr, offrir des passages typiques de notre territoire, au milieu des oliviers, du thym, de la lavande et des falaises d’Ubrieux et du Saint-Julien. »

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C’est l’histoire d’un groupe de passionnés qui ne voulait pas voir s’arrêter la course de leur village, Saint-Laurent-des-Arbres, situé dans le Gard à 20 minutes d’Orange et d’Avignon. Alors ensemble ils se sont mobilisés pour créer une nouvelle épreuve, la Saint Lau-Run, du nom de leur association, dont la première édition aura lieu le 14 avril. Une véritable fierté pour son président, Zeroual Zeroual, un amoureux de la course à pied qui arpente la région depuis près de 30 ans.

La Saint Lau-Run : tout est nouveau, « pour construire une dinguerieeeee » !

C’est au moment où l’association faisait ses premières foulées, en regroupant des passionnés de course à pied autour de Zeroual Zeroual, qu’est tombée la nouvelle : la course du village « La Ronde de la tour Ribas », qui avait déjà 18 éditions au compteur, ne serait pas renouvelée. Un véritable cataclysme pour ces traileurs, qui ont alors décidé non pas de reprendre le flambeau, mais de créer un nouvel événement de toutes pièces. La Saint Lau-Run, du nom de leur association, venait de naître sur le papier. Il ne restait plus qu’à la faire vivre sur les sentiers.

« Nous avons repris sous un nouveau nom, avec un nouveau format. Tout est nouveau, pour construire une dinguerieeeee ! », affirme Zeroual Zeroual avec un enthousiasme communicatif. « Notre volonté est d’offrir une course à dimension humaine, ouverture à toutes et tous, avec un tarif raisonnable. Et nous avons aussi envie de faire briller notre village, notre territoire ! » Et même si cette toute jeune association n’a que 6 mois, leur volonté est de frapper fort et grand les esprits. Avec, en guest star pour s’assurer un retentissement sur les réseaux sociaux, la venue de Patrick Montel, l’ex commentateur télé de l’athlétisme, qui aujourd’hui arpente le territoire pour raconter la course à pied de l’intérieur, au côté des organisateurs et des anonymes.

Saint Lau-Run
Photo des reconnaissances de la Saint Lau-Run, en pleine garrigue, avec vue sur les montagnes…

La Saint Lau-Run : 2 formats au programme

Deux tracés sont proposés au départ du square Marcel-Chevalier, à Saint-Laurent-des-Arbres, le dimanche 14 avril. Les plus matinaux s’élanceront à 8h30 pour la plus longue des boucles, un 24 km avec 850m D+. Les coureurs du 12 km et 350m D+ s’élanceront à leur suite, à 9h00. Les tracés passeront par les trois communes que sont Saint-Laurent-des-Arbres, Saint-Victor-la-Coste et Lirac.

Saint Lau-Run Ventoux
Au fond à droite, sous son chapelet de nuages, le Mont Ventoux fait de l’œil…

Il y aura tout ce qu’on aime sur ces parcours de garrigue faits par des traileurs pour des traileurs, promet l’organisateur. « L’intégralité du parcours se fait quasiment en pleine nature, sur des monotraces, des DFCI, des chemins en sous bois… C’est parfois technique, avec des côtes rudes et des descentes dans des pierriers, parfois plus roulant. Il y a une grande diversité tout au long des 2 parcours, avec des passages aériens sur les crêtes offrant de superbes panoramas sur le Ventoux, la vallée du Rhône, avec vue sur les Alpilles et les monts du Vaucluse… »

« Certains viendront pour relever un défi personnel, d’autres pour s’amuser. Pour l’association, qui a une grande expérience des courses, et la cinquantaine de bénévoles qui seront mobilisés, il n’y aura qu’un seul mot d’ordre : la convivialité », conclut Zeroual Zeroual. Qui précise qu’il reste encore des dossards disponibles sur les 2 formats.

Pour les inscriptions, c’est ICI

Saint Lau-Run affiche
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Trail, ski de fond et ski de rando, il fallait être en cannes pour relever le défi du 1er Triathlon des Neiges de Montgenèvre qui s’est déroulé les 15 et 16 mars dans la station des Hautes-Alpes. Soleil, neige, bonne ambiance et paysages à couper le souffle ont rythmé les 2 journées de course, avec au final deux beaux vainqueurs : Lucas Pollet-Villard chez les hommes et Perrine Abadie chez les femmes.

Triathlon des Neiges de Montgenèvre : une épreuve originale et idéale pour les traileurs

Ski de fond et ski de rando sont les deux activités hivernales préférées des traileurs résidant à proximité des montagnes. Et figurent parmi les plus bénéfiques pour bien préparer la saison de courses. Il n’en fallait pas plus à Vincent Laroche et Renaud Castiglioni pour organiser le premier Triathlon des Neiges de Montgenèvre, près de Briançon.

Originaire du pays Basque, Vincent Laroche est depuis longtemps familier avec le Triathlon des Neiges de Pau, la Pyrénéa Triathlon. L’épreuve, qui existe depuis 1986, relie Pau à la station de ski de Gourette avec d’abord 20 km de course à pied, puis 35 km de vélo jusqu’à Gourette et enfin du ski de rando pour monter jusqu’en haut de la station. Amoureux de cette discipline assez peu connue en France, Vincent Laroche a recensé trois autres manifestations importantes sur le territoire : le Vautour Man, vers Argeles-Gazost, toujours dans les Pyrénées, qui propose un enchaînement de course à pied, vélo et ski de fond, le X3 Courchevel, en Savoie, avec un enchaînement vélо, trаіl еt skі-аlріnіsmе, et un dernier à Ancelle, dans les Hautes-Alpes, avec un format ski de rando, ski de fond et course à pied pour finir.

Vincent Laroche Triathlon de Montgenèvre
Vincent Laroche, co-organisateur du Triathlon de Montgenèvre. Photo DR

Autant dire qu’il y avait de la place pour créer un nouvel événement sans faire d’ombre à personne. « Quand on a proposé à la station de ski de Montgenèvre d’organiser un triathlon des neiges, ils ont adoré l’idée, se réjouit Vincent Laroche. C’est une station qui est très tournée sur l’animation, qui est très vivante. Et avec notre association Team High Trail Briançon, qui compte 8 membres, une cinquantaine de bénévoles et qui organise déjà le Grand Trail de l’Izoard et l’Automnal des Hautes Alpes, nous avions toutes les compétences requises pour faire rayonner cette discipline. »

Voir le résumé vidéo de l’épreuve ICI

Triathlon des Neiges de Montgenèvre : le week-end choc idéal

Dès le début, le projet avait été pensé pour les coureurs et leurs accompagnants, afin de permettre à tout le monde d’y trouver son compte. Les plus sportifs ont ainsi pu faire de ce rendez-vous un week-end choc dans le cadre de la préparation d’une épreuve de printemps, les autres ont pu passer un week-end ludique en montagne, sous un soleil radieux. Les horaires des différentes épreuves avaient d’ailleurs été aménagés dans cette optique, afin de laisser le temps à chacun de s’organiser comme il le souhaitait, de skier, d’être en famille, de profiter de la station…

Ainsi, le vendredi en fin d’après-midi, les plus motivés ont pu s’aligner sur l’un des deux trails au programme, un 10 km et 350m D+ et un 18 km et 750m D+, avec départ à 18h. Ce n’est que le lendemain en fin de journée, à 16 heures, qu’ont eu lieu les départs du duathlon et du triathlon des neiges. Les engagés des deux disciplines ont débuté ensemble par 8,5 km et 360m D+ de trail, puis ont fait un premier arrêt au parc à skis avant de partir pour 8,5 km et 160m D+ de ski de fond.

À leur retour, les concurrents du triathlon ont eu droit à une seconde transition afin de repartir en ski de rando pour trois boucles de 2 km et 600m D+ en face de l’esplanade située sur le front de neige de la station. Soit un total 23 km et 1120m D+ pour ces triathlètes.

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Première des 3 épreuves du triathlon des neiges, le trail, avec 8,5km et 360m D+. Photo DR

Triathlon des Neiges de Montgenèvre : une course à suspense et rebondissements

Face à un plateau d’athlètes de haut niveau, avec les présences de Robin Galindo (3ème des championnats du monde de sprint en ski alpinisme en 2023), Thomas Brigaud, Benjamin Allouch (2ème du championnat d’Italie de verticale sur neige) et de l’ancien cycliste Renaud Castiglioni, ce sont Lucas Pollet-Villard chez les hommes (1h 55mn 07s) et Perrine Abadie chez les femmes (2h 25mn 08s) qui se sont imposés.

L’épreuve de trail a été remportée par Benjamin Allouche, qui a mis près de 3 minutes au second, Thomas Brigaud, et 3mn30 à Renaud Castiglioni. Lucas Pollet-Villard pointait alors en 4ème position, mais allait refaire son retard en s’imposant assez largement sur le ski de fond. Auteur de 2 transitions maîtrisées, il allait prendre la seconde place en ski de rando pour s’assurer la victoire, malgré l’éblouissant parcours de Robin Galindo qui lui permettait de remonter à la seconde place au général. Thomas Brigaud termine 3ème.

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Deuxième des 3 épreuves du triathlon des neiges, le ski de fond, avec 8,5km et 160m D+. Photo DR

Chez les femmes, la lutte a été totale jusqu’au bout entre Perrine Abadie et l’Italienne Giulia Lantelme. Avec près de 3 minutes d’avance en trail et un même chrono en ski de fond, Perrine Abadie, plus rapide dans les transitions, partait sur le ski de rando avec plus de 4 minutes d’avance sur l’Italienne. Mais cette dernière, l’une des plus rapides en ski de rando, réussissait l’exploit de refaire quasiment tout son retard, pour n’être finalement devancée que de 3 petites secondes (2h 25mn 08s contre 2h 25mn 11s). Valérie Raibaut complète le podium féminin, en 2h 26mn 37s.

Voir les résultats complets de toutes les courses ICI

Triathlon de Montgenèvre ski de rando
Dernière épreuve du triathlon des neiges, le ski de rando, avec 3 boucles de 2km et 600m D+. Photo DR

Triathlon des Neiges de Montgenèvre : satisfaction et rendez-vous en 2025

Lucy Caballero Bautista, membre et secrétaire générale générale du Team High Trail Briançon, n’a pas caché sa satisfaction après cette première édition parfaitement réussie : « Cette première édition s’est très bien passée, nous avons eu de très bonnes conditions météorologiques, c’était donc excellent. Nous remercions la mairie et ses élus de nous avoir permis de créer cet événement, mais aussi l’office du tourisme, les remontées mécaniques pour l’aide apportée, mais aussi l’ESF de Montgenèvre qui nous a aidés sur la partie ski de randonnée. Nous remercions aussi tous nos bénévoles sans qui rien ne serait possible. »

Les organisateurs donnent déjà rendez-vous aux alentours de mi-mars l’année prochaine pour une deuxième édition qu’ils annoncent pleine de surprises.

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C’est du village de Nâves, adossé au massif du Beaufortain, à plus de 1300 mètres d’altitude, que sera donné le dimanche 19 mai le départ de la première édition du Trail du Bostet, une toute nouvelle épreuve de trail court dans de grands espaces vierges de toute forme d’infrastructure massive.

Trail du Bostet : un espace sauvage et préservé

De belles pentes, de la technicité, des arêtes sauvages, des itinéraires discrets entre les cimes, les traileurs vont se régaler, mêle si pour certains, ce sera un véritable défi.

Mais qui dit espace sauvage et préservé ne dit pas ambiance. La Team Bostet, déjà aux commandes du Bike & Run du Bostet et présente sur les plus grandes courses, n’a pas son pareil pour marier ambiance et effort. Le bruit des carrons résonnera sur les sentiers, les tronçonneuses rugiront et les fumigènes craqueront à ne plus en voir ses pieds. Les coureurs n’auront plus qu’à se laisser porter, assure l’organisation.

À noter que les ravitaillements ainsi que les parcours seront accessibles en marchant aux spectateurs. Une occasion haute en couleur d’une belle sortie en montagne à la découverte des sentiers empruntés par les traileurs, et une façon de contribuer à l’ambiance de folie pour les encourager. Sans oublier un après-course qui promet d’être festif sur le plateau du Tovet !

Trail du Bostet Photo DR
Trail du Bostet Photo DR

Trail du Bostet : 4 parcours au programme

Il y en aura pour tous les goûts sur cette première édition du Trail du Bostet. Des plus petits aux plus grands, des marcheurs aux coureurs dans un décor à couper le souffle sur les sentiers méconnus du versant de Nâves. Aurélien Pessoz (coach sportif et fondateur de la Team Bostet) et Loïc Bedoy (athlète trail, ski alpinisme) auront à cœur de vous faire découvrir leur terrain de jeu.

Le Bostet : 21km pour 1400m D+

Un parcours 100% montagne, 0% goudron pour en prendre plein les yeux le long du Nant de Nâves jusqu’au refuge écologique du Nant du Beurre, situé à 2080 mètres d’altitude, puis au fil de magnifiques singles au bord des rochers jusqu’à la pointe de Dzondié (2400m) et une jolie descente panoramique jusqu’à l’arrivée.

Trail du Bostet 21KM
La boucle du trail du Bostet 21KM

Le Bost’Express : 11km pour 690m D+

Un parcours rapide et nerveux qui donnera du fil à retordre aux coureurs dans une ambiance montagne, entre arcosses, ruisseaux et vieux chalets avec le sommet du Quermoz (2300m) en ligne de mire, avant de filer en direction du lac du Bozon puis de descendre jusqu’à l’arrivée au plateau du Tovet.

Donne ton souffle : 5km pour 200m D+

En courant, en marchant, seul, en famille ou entre amis, des plus petits aux plus grands, c’est une épreuve qui permettra à tout le monde de s’élancer sur les sentiers nâverains ! L’unique objectif est de profiter de ce moment et d’inspirer les futurs athlètes en récoltant un maximum de fonds au profit de l’association « Vaincre la mucoviscidose ». Course ouverte aux personnes nées à partir de 2008.

Le Bost’ des Tchos : 2km pour 60m D+

Uniquement pour les enfants, pour faire comme papa et maman. Ça va watter pour les minots ! Course solidaire « Vaincre la mucoviscidose » ouverte aux enfants nés entre 2009 et 2014.

Renseignements et inscriptions ICI

affiche Trail du Bostet
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Décidément, Sébastien Spheler est abonné aux deuxièmes places en ce début d’année. Après ses deuxièmes places sur le Trail Terre de Feu, en Alsace, puis sur le Trail de la Sainte-Baume en février, l’athlète du team Altore a encore terminé second sur la plus longue des distances du Chianti Ultra Trail by UTMB, qui ouvrait l’UTMB World Series 2024 en Europe. Avec un dossard n°2, c’était écrit… D’autres Tricolores étaient attendus, et se sont distingués…

Chianti Ultra Trail by UTMB : une nouvelle épreuve entre vignobles et châteaux

C’est au cœur de la Toscane, dans la région de Chianti, que s’est ouvert du 22 au 24 mars la saison européenne de l’UTMB World Series 2024. Une nouvelle épreuve qui a attiré des athlètes du monde entier pour courir sur ces splendides collines, entre châteaux et vignobles. 5 épreuves étaient au programme, dont la course reine, l’Ultra Trail Chianti Castle, avec ses 102 km et 4000m D+. Le plateau de départ était plutôt costaud, avec une confrontation très attendue entre l’Italien Andreas Reiterer et l’Espagnol Pau Capell chez les hommes, tandis que chez les femmes la Azara Garcia de los Salmones paraissait intouchable.

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Le cadre exceptionnel de la Toscane, ses collines et vignobles. Photo Alessandro Moretti

Chianti Ultra Trail by UTMB : Sébastien Spehler a tout donné

Sébastien Spehler a longtemps cru qu’il allait pouvoir s’imposer. Aux premières loges toute la course, il pointait même en première position juste devant Andreas Reiterer à 25 kilomètres de l’arrivée. « C’est pas mal les 100 km, a déclaré l’Alsacien. T’as un peu une aventure dans la course c’est intéressant aussi. Des aléas, des changements de position en tête, deuxième, troisième, des changements de concurrents, des hauts, des bas… Mais c’était une course bien plus rapide que je pensais, et un finish incroyable avec les 15 derniers kilomètres presque à bloc. J’étais à 50 secondes du premier, j’avais 3 minutes d’avance sur le troisième, j’ai tenté le tout pour le tout mais j’ai explosé complet à 4 km de l’arrivée. »

Chianti Ultra Trail by UTMB : Andreas Reiterer et Azara Garcia de los Salmones s’imposent

Au final, Sébastien Spehler termine à 11mn29 du vainqueur, Andreas Reiterer, qui boucle la distance en 8h 40mn 33s. Malgré sa défaillance en fin de course, l’Alsacien sauve sa troisième place pour 35 petites secondes, devançant un autre Français, Paul Cornut Chauvinc. A noter les belles performances d’Aubin Ferrari (5e) et Jérémie Marin (8e), tous 2 dans le top 10. Quant à Paul Capell, il termine à la 7ème place, à 47 minutes du vainqueur du jour.

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Andreas Reiterer. Photo Lorenzo Orlandi

Andreas Reiterer a déclaré sur la ligne d’arrivée : « C’était vraiment long ! La première partie de la course était très rapide, puis il y a des montées courtes mais très raides, ce qui est technique et fait vraiment travailler les jambes. Mais la course est magnifique, les vues étaient incroyables ! »

Dans la course féminine, il n’y aura comme prévu pas eu de suspense, Azara Garcia de los Salmones ayant survolé l’épreuve. Elle s’impose en 10h12, prenant la 15ème place au scratch. Elle devance l’Allemande Heidi Annemarie Schwartz de plus d’1h20, et l’Italienne Nicoletta Gossa de plus de 2 heures. La première Française, Héloïse Aeberli, termine 7ème.

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Azara Garcia de los Salmones. Photo Lorenzo Orlandi
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Le Top 10 de l’Ultra Trail Chianti Castle. Source LiveTrail

Chianti Ultra Trail by UTMB : les Top 10 des Français dans les autres courses

Plusieurs athlètes élite tricolores étaient attendus sur cette première course européenne de l’UTMB World Series 2024.

Sur le Chianti Marathon Trail, un format 43 km et 1650m D+, Simon Paccard, du team Sidas Matryx, a longtemps lutté avec le champion britannique Robbie Simpson, qui s’est imposé en 2h 50mn 42s. Le Français a terminé second, à 2mn01s du vainqueur. Chez les femmes, la championne du monde Clémentine Geoffray, du Kiprun Women Team, a terminé 5ème, à 13 minutes de la gagnante du jour, l’Espagnole Nuria Gil Clapera. Lucille Germain, du team Sidas Matryx, a pris la 9ème place.

Sur le Chianti Half Trail, format 20 km et 850m D+, 2 Français sont montés sur le podium, derrière le vainqueur Matteo Rossi. Vincent Loustau, du team Vibram, termine second à 21 secondes du vainqueur, tandis que Fleury Roux, du team Kiprun, termine 3ème à 2 minutes.

Enfin, sur le format court du Chianti Wine Run (15 km et 550m D+), c’est un Tricolore qui s’impose. Alvïn Alexandre termine en 1h 02mn 00s, avec 31 secondes d’avance sur le second, le Zimbabwéen Karl Midlane. Une Française termine dans le Top 10 féminin, Pauline Ser, 6ème.

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Photo Alessandro Moretti
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