85,3 km, 1154m de D+ et le passage du célèbre jebel El Otfal, symbole du Marathon des Sables au menu : la 3ème étape du MDS The Legendary, dite « étape longue », a tenu toutes ses promesses. Et confirmé ce que l’on pressentait depuis le départ : si les Marocains sont intouchables, Mohamed El Morabity est bien le plus fort. Et sauf coup de théâtre, il se dirige tout droit vers un second sacre. Côté Français, superbe performance de Yoann Stuck, qui remonte à la 4ème place au général !

Marathon des Sables 2024, 3ème étape : un peloton doublé par des « gazelles des sables »

Tout le monde la redoute, que l’on soit bien ou mal classé. Les mieux classés, parce qu’ils savent que c’est sur la longue que l’on peut perdre un MDS sur défaillance. Ce jour-là plus qu’un autre, il faut savoir gérer. « L’allure sera maîtriser pour ne pas se griller », confiait hier soir Yoann Stuck, qui découvre l’épreuve saharienne.

MDS Parcours étape 3 MDS 2024
Le parcours de l’étape 3, longue de 85,3km. Source MDS

Les moins bien classés, parce que c’est sur la longue que l’on a le plus de chances d’abandonner. Mais cette année, cette étape longue intervient dès le 3ème jour, au lieu de l’habituel 4ème jour. Une initiative heureuse, car elle intervient alors que les organismes ne sont pas encore trop entamés, réduisant les risques d’abandon. Heureuse également, car elle permettra d’observer le lendemain un véritable break pile au milieu de l’épreuve, avec 3 étapes parcourues, et encore 3 étapes chronométrées derrière.

MDS Départ Stage 3
Le départ de la 3ème étape s’est fait juste avant le lever du soleil pour le peloton. Source MDS
MDS Départ Stage 3 élite
Le départ des 50 mieux classés, donné 1 heure après le départ du peloton. Source MDS

Partis dans une deuxième vague, 1h30 après la première, les 50 mieux classés de ce MDS ont fondu sur le peloton pour les doubler un à un à une vitesse impressionnante. C’est un des moments forts de la course, dont tout concurrent se souvient longtemps : celui où les Marocains qui dominent le classement vous rattrapent et vous déposent, vous frôlant à plus de 12 km/h quand vous avancez péniblement à 5 ou 6 à l’heure dans le sable mou. Un moment de grâce, une impression de voir des gazelles des sables voler au-dessus des dunes, sans même s’y enfoncer, sans même peiner pour avancer.

Lire le récit de la 2ème étape ICI

Voir les moments forts de la 2ème étape en vidéo ICI

Marathon des Sables 2024, 3ème étape : le forcing de Mohamed El Morabity

Si le trio de tête s’est suivi durant les 20 premiers kilomètres de course, Mohamed El Morabity a progressivement durci la course et c’est peu à peu détaché, grapillant seconde après seconde. A mi-course, au CP4, il comptait 8 minutes d’avance sur le duo formé par son grand frère Rachid et Aziz Yachou. De son côté, Yoann Stuck faisait bonne figure en limitant les écarts, pointé avec deux autres concurrents marocains à seulement 23 minutes du leader de la course.

MDS ravitaillement Mohamed El Morabity
Mohamed El Morabity serein et souriant lors du ravitaillement du CP1. Source MDS
MDS Rachid El Morabity
Rachid El Morabity lors du même ravitaillement, déjà plus marqué. Source MDS

Côté féminin, aucun suspense, les 3 premières du classement général occupaient les 3 premières places. Loin devant les autres, Aziza El Amrany a continué son cavalier seul entamé dès le premier jour. A mi-course (11h34), elle comptait plus d’1h20 d’avance sur sa dauphine, Aziza Raji, qui était suivie à 3 minutes par la Néerlandaise Adriana Moser.

MDS Aziza El Amrani Stage 3
Aziza El Amrani, seule en tête, loin devant la concurrence. Source MDS

Marathon des Sables 2024, 3ème étape : Mohamed El Morabity loin devant, performance de Yoann Stuck

Quel coup d’éclat. Gérant parfaitement sa course, Mohamed El Morabity n’a pas faibli durant la seconde partie de l’étape, creusant l’écart non plus à coup de secondes, mais de minutes. Au terme d’un raid solitaire impressionnant, il s’impose en 7h37mn47s, avec 54 minutes d’avance sur Aziz Yachou et Rachid El Morabity, arrivés dans la même seconde (8h31mn52s). C’est un Yoann Stuck des grands jours qui prend la 4ème place de l’étape en 8h46mn30s, ne concédant que 14 minutes aux 2 Marocains.

Chez les femmes, Aziza El Amrani s’impose pour la 3ème fois consécutive en 10h46. Elle devance Aziza Raji de plus de 45 minutes. Comme lors des 2 précédentes étapes, Adriana Moser prend la 3ème place.

MDS Mohamed El Morabity WINNER Photo MDS
Les remerciements de Mohamed El Morabity à l’arrivée de l’étape. Photo MDS

Classement général : Mohamed El Morabity prend une option, Yoann Stuck se glisse parmi les Marocains

Au classement général après 3 étapes, et avant la journée de repos, Mohamed El Morabity peut se frotter les mains. Son coup d’éclat du jour lui permet de posséder désormais 54mn33s d’avance sur son frère Rachid et sur Aziz Yachou. A 3 étapes de la fin (43 km, 31 km et 21 km), il faudrait un vrai coup de théâtre pour que la victoire (et le doublé 2023-2024) échappe au plus jeune des deux frères El Morabity. En revanche, la bataille promet d’être somptueuse pour la 2ème place, les 2 prétendants se tenant dans la même seconde après plus de 150km de course.

Grâce à sa belle performance, Yoann Stuck pointe désormais en 4ème position, à 2h14mn du leader de l’épreuve. Il devance de 10 petites secondes l’ancien 4ème, Hamid Yachou, frère d’Aziz, arrivé aujourd’hui plus de 30 minutes après le Français. Arrivé 10ème de l’étape du jour, Mérile Robert pointe désormais en 11ème position au général, à 3h16 du leader.

Chez les femmes, Aziza El Amrani fonce vers la victoire finale. Aziza Raji semble également bien accrochée à sa seconde place, et la Néerlandaise Adriana Moser à sa 3ème position.

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Après une première édition réussie, le Trail des 3 Monts revient ! La deuxième édition, organisée par l’association Dynamic Trail à partir du village perché de Tourrette-Levens, dans l’arrière-pays niçois, se déroulera le 19 mai. Au programme, une course toujours aussi originale. Objectif : vaincre les 3 monts les uns après les autres, en solo ou en relais.

Trail des 3 Monts : un format original en 3 étapes

Le principe est simple : enchaîner 3 trails successifs ayant chacun pour objectif l’ascension aller-retour d’un mont sur un parcours en boucle, en repassant à chaque fois par le site de départ pour profiter d’un ravitaillement 3 étoiles. Chaque boucle forme une étape. Il est nécessaire d’arriver sur le site dans le délai imparti pour prendre le départ de l’étape suivante.

Trail des 3 Monts run
Photo Trail des Trois Monts

Ainsi, la course commence par la boucle de 17km et 1000m D+ du Mont Chauve. La seconde étape se fait sur le 10km et 700m D+ du Mont Cima. Enfin, le challenge se termine par une boucle de 15km et 800m D+ du Mont Macaron. Le tout pour un total de 42km et 2500m D+, qui en fait un maratrail de montagne particulièrement exigeant.

Une formule originale à faire en solo ou en relais, et qui permet à tous, famille, amis, accompagnateurs ou relayeurs, d’encourager les coureurs et de profiter des animations sur place (musique, buvette, stands…).

Trail des Trois Monts
Photo Trail des Trois Monts

Trail des 3 Monts : un challenge dédié aux enfants

À noter que le Trail des 3 Monts propose également une course pour les enfants. Elle est labellisée par les Young Trail Series. Il s’agit du premier challenge de trail running dédié aux enfants de la région. Les épreuves sont destinées aux enfants âgés au minimum de 6 ans. Précision des organisateurs : les parcours, de 80 à 100% sur chemins, ont des distances et des dénivelés élaborés dans le respect du développement de l’enfant et de ses capacités physiques.

Trail des 3 Monts enfants
Photo Trail des Trois Monts

Plus d’infos et inscriptions ICI

AFFICHE TRAIL DES 3 MONTS
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On prend les mêmes et on recommence. La deuxième étape du 38ème Marathon des Sables The Legendary a confirmé la domination des 3 favoris marocains, Mohamed et Rachid El Morabity et Aziz Yachou, qui creusent l’écart en tête du général. Chez les femmes, Aziza El Amrany s’envole déjà. Mais c’est demain, lors de l’étape longue (85 km et 1154m D+), désormais calée au 3ème jour de course, que le vrai combat des chefs commencera.

Deuxième étape du MDS : trio gagnant chez les hommes

Après une première étape en boucle plutôt courte et roulante (31,1km et 282m D+), les choses se sont un peu corsées lors de la seconde étape. 10 km de plus, et 550m D+ étaient au programme, avec de beaux passages dans des canyons entre les massifs montagneux de cette région du Maroc totalement désertique et dépourvue de végétation. Si de nombreux concurrents ont préféré y aller calmement, redoutant la 3ème étape, dite « longue », qui les attend demain, les leaders, eux, n’ont pas chômé.

Voir le récit de la première étape ici

Voir les plus beaux moments de l’étape 1 en vidéo ici

Comme hier, les 2 frères El Morabity, Mohamed, tenant du titre, et Rachid, son grand frère, 9 fois titré sur le MDS, ainsi que Aziz Yachou, ont mené toute la course et ont fini ensemble, dans la même seconde. Belle image de fraternité, ils se sont offert le plaisir de terminer main dans la main. Mais la belle harmonie risque d’être remise en question demain, lors de l’étape longue, qui sera déjà cruciale.

Mohamed El Morabity
Mohamed El Morabity. Photo MDS

Deuxième étape du MDS : derrière les 3 Marocains, le désert

Si les 3 leaders se tiennent dans un mouchoir de poche au général, derrière, le trou est déjà immense. Comme hier également, c’est Hamid Yachou, frère d’Aziz, qui prend la 4ème place de l’étape du jour. Mais il finit à plus de 25 minutes du trio de tête. Le premier non Marocain de l’étape, le Sud-Africain James Miller, est à plus de 28 minutes du vainqueur.

Côté français, les places sont inversées par rapport à hier. C’est donc Mérile Robert qui termine premier Français, à la 8ème place, à 31mn du vainqueur du jour. Yoann Stuck prend quant à lui la 14ème place, 13mn plus tard. Stéphane Ricard prend la 18ème place, à 57mn de Mohamed El Morabity.

Deuxième étape du MDS : le cavalier seul d’Aziza El Amrani

Dans la course féminine, Aziza El Amrany n’a pas fait durer le suspense. Comme hier, elle a mis un monde entre elle et le reste du peloton. Elle s’impose en 4h08mn, prenant la 17ème place au scratch du jour. Aziza Raji termine 2ème à 20mn de sa compatriote. Comme hier, la Néerlandaise Adriana Moser prend la 3ème place, 10 minutes plus tard.

Aziza El Amrani
Aziza El Amrani. Photo MDS

Classement général : les écarts se creusent

Au classement général après 2 étapes, Mohamend El Morabity conserve 27 petites secondes d’avance sur son frère Rachid, et 29 sur Aziz Yachou toujours en embuscade. Hamid Yachou, 4ème, compte déjà 35 minutes de retard sur les 3 leaders. Le premier Européen, le Britannique John Dewey, pointe en 6ème position, à 47 minutes de la tête de course. Quant au premier Français, il s’agit désormais de Mérile Robert, 8 ème à 56 minutes de Mohamed El Morabity.

Chez les femmes, Aziza El Amrany, 19ème au scratch, domine de la tête et des épaules. Aziza Raji pointe déjà à plus de 45 minutes, et Adriana Moser à 57 minutes de la leader marocaine. Laurence Klein, 5ème, est à 1h32.

Top 10 Général après 2 étapes
Top 10 Général après 2 étapes. Source MDS live
MDS
Photo MDS
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Ce 14 avril a été donné le départ de la première étape du 38ème Marathon des Sables, rebaptisé Marathon des Sables The Legendary. Sans suprise, les frères El Morabity ont remporté la première étape. Mais alors que ces dernières années l’aîné des 2, Rachid, 9 fois vainqueur de l’épreuve, pointait en première position, c’est le cadet, Mohamed, vainqueur l’année dernière de son premier MDS après le retrait de son frère, qui s’est imposé de 25 petites secondes. Yoann Stuck, pour son premier MDS, termine premier Français à la 8ème place.

Première étape du MDS : Mohamed El Morabity en patron

Tous ceux qui se demandaient si les frères El Morabity allaient faire un début de course commune ont la réponse. Et elle est négative. Mohamed, le « petit » frère, n’a pas traîné pour dévoiler ses intentions et montrer qu’il comptait bien rester le patron du MDS, après sa victoire de l’an dernier acquise alors que son frère avait abandonné suite à une pénalité qu’il jugeait abusive. 

MDS 2024 Stage 1
Le parcours en boucle de la première étape. Source MDS.

Sur une étape courte de 31,1km et 282m D+ plutôt roulante, avec uniquement trois petites difficultés en milieu de parcours et une longue ligne droite pour finir, Mohamed s’est peu à peu détaché et a fini à 16km/h pour s’imposer en 2h11mn09s. Il devance son frère Rachid de 25 petites secondes. Si l’écart est mince, il en dit cependant long sur la volonté de Mohamed de marquer son territoire – et les esprits.

MDS 2024 Stage 1 start
Le départ de la première étape, aux premières lueurs de l’aube.

D’autant qu’en dehors de son frère Rachid, toujours en quête d’un 10ème titre, Mohamed se méfie surtout d’Aziz Yachou, sans doute son plus dangereux adversaire. 2ème l’an dernier, ce dernier ne cache pas son ambition d’être le premier à détrôner les El Morabity. Aziz Yachou termine 3ème, dans les pas de Rachid El Morabity, à 27 secondes du vainqueur du jour. C’est son frère Hamid Yachou, réputé moins rapide, qui prend la 4ème place de l’étape du jour, à plus de 9 minutes du trio de tête.

Côté français, Yoann Stuck, qui découvre le MDS marocain, termine premier Français, à la 8ème place, à 22mn11s du vainqueur. A l’arrivée, le Lyonnais s’est dit impressionné par la façon dont les Marocains, qui ont trusté les 5 premières places, courent dans le sable : « C’est beau à voir ! »

Yoann Stuck. Photo FB Yoann Stuck / MDS

Grand habitué du MDS, Mérile Robert prend quant à lui la 11ème place, 2mn20s plus tard. Stéphane Ricard, en 2h39mn42s, prend la 14ème place.

MDS 2024 Stage 1 run
Source MDS

Première étape du MDS : les Aziza font la loi

Pas de surprise chez les féminines où les deux grandes favorites de l’épreuve, Aziza El Amrany et Aziza Raji, ont mené de bout en bout. À l’arrivée, Aziza El Amrany prend la 17ème place au scratch, en 2h45mn54s. Elle devance Aziza Raji de plus de 25 minutes (3h11mn58s) et annonce déjà son intention de faire cavalier seul sur l’épreuve. La Néerlandaise Adriana Moser prend la 3ème place, une minute plus tard, suivie moins d’une autre minute plus tard de la Britannique Gemma Game.

La première Française, l’inusable Laurence Klein, termine 5ème de l’étape et première Française.

MDS 2024 STAGE 1 TOP 10
Le Top 10 scratch de la première étape. Source MDS
Laurence Klein. Photo MDS
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Souvent qualifié de « petite montagne », le Jura est un terrain de jeu idéal pour les traileurs, avec des parcours de moyenne montagne de toute beauté, des difficultés techniques dignes des épreuves les plus exigeantes, une authenticité unique et des panoramas exceptionnels. Aller y courir, c’est assurément en tomber amoureux. Notre sélection de 5 trails à découvrir d’urgence.

Le Trail des 7 Monts – Octobre

Programmé tous les ans en octobre, à l’époque où les couleurs automnales enflamment les monts jurassiens, cette épreuve se déroule dans le Haut Jura au départ du village de Septmoncel Les Molunes, situé à 900 mètres d’altitude. Les différents parcours sont tracés en milieu de moyenne montagne, sur des sentiers relativement techniques et dans une ambiance très conviviale. Trois distances sont au programme.

À tout seigneur tout honneur, le Trail des 7 monts est la distance reine de ce rendez-vous. Le parcours de 34 km et 1900m D+ fera vite taire ceux qui pensent que le Jura est une « petite montagne ». Destiné aux traileurs aguerris, le tracé est un cocktail de sentiers, descentes techniques, montées sèches aboutissant à des panoramas de toute beauté. Le parcours est jalonné de nombreux belvédères, avec en tout premier lieu le passage vers l’emblématique Chapeau de Gendarme, un plissement rocheux qui doit son nom à sa forme, qui rappelle le chapeau bicorne porté par les gendarmes napoléoniens. Si le canyon des gorges du Flumen permettra de se rafraîchir, il faudra pousser sur les jambes pour venir à bout de la montée de 700 D+ au belvédère de Roche Blanche et profiter du paysage haut-jurassien.

Chapeau de gendarme Trail des 7 monts
Le fameux Chapeau de Gendarme à découvrir sur le Trail des 7 monts. Photo DR

Deux autres formats plus accessibles permettront de profiter de la beauté de ce Haut Jura. Tout d’abord l’Enjambée des 7 monts, un parcours de 15 km et 590m D+ avec une belle montée initiale avant de rejoindre la portion plus roulante du 34 km sur le plateau des Molunes. Et enfin le Sprint Trail des 7 monts, un trail découverte de 9 km et 360m D+ qui propose des montées et descentes peu techniques et s’adresse à ceux qui veulent s’initier à l’essence du trail. A noter que des marches nordiques et randonnées sont proposées sur les parcours de 9 ou de 15 km au choix des participants.

Voir le site de l’épreuve ICI

Trail des 7 Monts
Photo Trail des 7 Monts / DR

L’Ultra-Trail des Montagnes du Jura – Octobre

En trois ans à peine, l’UTMJ a réussi à devenir une référence dans le milieu de l’Ultra Trail, en séduisant de plus de plus de coureurs à la recherche de nouveaux terrains de jeux. Pari réussi pour l’association Espace Mont d’Or, organisateur de cet événement, dont l’objectif, au-delà des défis sportifs, est de faire découvrir, mettre en avant et fédérer les territoires traversés, entre deux pays, la France et la Suisse, et trois départements, le Doubs, le Jura et l’Ain.

Si la plus longue distance au départ de Lancrans, l’UTMJ, ses 175 km et 7000m D+ permet d’arpenter le massif du Jura d’une seule traite, sur un parcours essentiellement composé de singles, la Franco-Suisse, sur 105 km et 4000m D+, propose une version plus accessible de l’aventure jurassienne, empruntant la fin du parcours de ce dernier.

Des magnifiques crêtes des montagnes du Jura aux passages plus techniques, des longues combes aux vallées entourées de sapins, ce tracé garantit un dépassement de soi total mais aussi des moments de bonheur au cœur d’une nature préservée. Vous resterez marqués par le superbe passage sur les crêtes du Mont d’Or et ses panoramas grandioses, avant de souffrir en silence dans les redoutables montées du Suchet et ses 1545 mètres d’altitude, point culminant de la course, puis du Col de l’Aiguillon, dernière grosse difficulté avant de filer vers l’arrivée à Métabief, 15 kilomètres plus loin.

4 autres formats plus accessibles permettent de goûter à la magie du Jura : la Renarde (75 km / 3230m D+), la CMM (40 km / 1100m D+), la Lynx (20 km / 800m D+) et la Chamoix (10 km / 400m D+).

Voir le site de l’épreuve ICI

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Photo UTMJ / Ben Becker

Le Trail du Cirque du Fer à Cheval – Mars

Paysage typiquement jurassien, la Reculée des Planches est une longue vallée creusée par l’érosion dans le calcaire, qui se termine en cul-de-sac et forme un demi-cercle aux parois verticales hautes de 245 mètres qui constituent la plus haute reculée du Jura : le Cirque du Fer à Cheval. Un décor enchanteur pour un tout jeune trail né en 2021 et est tout aussi enchanteur.

C’est un voyage au cœur de paysages époustouflants et insoupçonnés que propose de ce trail du Cirque du Fer à Cheval. Sur 46 km et 2000m D+, le tracé offre aux participants une déambulation dans l’une des plus belles reculées du Jura. Si la première partie du parcours, plutôt roulante, conduit les concurrents à travers les villages du vignoble arboisien, la suite s’annonce plus coriace. Ainsi, dès le 17ème kilomètre, les coureurs se retrouvent en bordure de falaise, sur des sentiers techniques et engagés permettant de rejoindre le belvédère du Cirque du Fer à Cheval, l’une des merveilles géologiques de la région.

Place alors à l’alternance de montées et de descentes sur des chemins parfois « alpins » où les fonds de cuvette se laissent admirer. Les coureurs auront ainsi l’occasion de découvrir la très jolie cascade des Tufs au village des Planches, avant d’emprunter la célèbre montée de Solchier et ses 250m de dénivelé positif avalés en moins d’un kilomètre. Naviguant toujours en bordure de falaise, le peloton atteindra alors la Roche du Feu, qui surplombe la reculée, avant de terminer la course à travers bois et forêts pour rejoindre Arbois.

Si la technicité des sentiers empruntés et l’accumulation des bosses rendent ce trail exigeant, les innombrables points de vue offerts par ce cirque grandiose compensent bien l’effort. Et si vous faites partie des premiers concurrents à explorer le terrain, levez les yeux : chamois, lynx et loups rôdent dans les parages.

Trois autres formats sont proposés : un 32 km et 1260m D+, un 22 km et 790m D+ et enfin un 10 km et 400m D+

Voir le site de l’épreuve ICI

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Photo Organisation

La Transju’Trail – Juin

C’est à Morez que la Transju’ Trails donne rendez-vous à tous les passionnés de trail et de nature pour s’évader le temps d’un week-end. Avec 16 éditions à son actif, cette épreuve confirme son image de trail au naturel, offrant aux participants des parcours multiples dans les paysages magiques du massif du Jura. Au programme, des passages mythiques comme la Dôle et Le Fort des Rousses, mais aussi les lacs, les forêts et les grandes étendues.

4 parcours de trail sont proposés. Le plus long, la Transju’Trail, fait 42 km et 2200m D+. Il s’agit d’un parcours exigeant et varié, avec des passages techniques et un dénivelé positif conséquent, avec en point d’orgue un passage au second plus haut sommet du Jura, la Dôle (1677m), située en Suisse, et son magnifique panorama sur le lac Léman et la chaîne du Mont-Blanc. Plus courte, la Transju’Trail 25 km et 1200m D+ est une épreuve emblématique des montagnes du Jura qui emmène les concurrents sur un parcours varié avec des sections techniques, en passant lui aussi par le mythique sommet de la Dôle. Beaucoup plus accessible, la Transju’Trail 10 km (300m D+) et la Transju’Trail 5 km (150m D+) permettent de s’initier au trail ou de jouer le chrono, selon le niveau.

Voir le site de l’épreuve ICI

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Photo Lilian Menetrier

Trail Volodalen du Jura – Juillet

Implanté sur les bords du lac de Vouglans, 3ème plus grand lac artificiel de France, le Trail Volodalen du Jura propose 5 formats de 10 à 70 km au cœur du Parc Naturel Régional du Haut Jura, dans une nature débordante de générosité. Les 3 plus petites distances, 10 (200D+), 17 (500D+) et 25 km (600D+) s’effectuent au niveau de la Base Nautique de Bellecin, sur la rive gauche du lac (qui fait 80 km de long). Le 42 km (1200D+) part directement dans les singles pierreux de Moirans depuis le Belvédère du Regardoir, un spot avec vue sur le lac de Vouglans.  Il propose une belle montée pour rejoindre Martignat, puis une plongée vers la traversée de l’Ain et un retour par la « jungle » de la rive droite du lac.

Quant au 70 km (2000D+), il part à la fraîche du Centre sportif de Bellecin, au bord du lac, pour un tour du lac sud en passant par les balcons de Bellecin, le vertigineux pont de la Pyle, les singles du plateau de Coyron et Moirans. S’en suit le passage de l’Ain sur le pont de Menouille et un retour par les sentiers sauvages de la rive droite, offrant de nombreux points de vues remarquables sur la vallée de l’Ain.

Et s’il fallait une raison de plus pour participer, notez que l’association Volodalen Solidaire, qui organise cet événement, le fait en partie pour venir en aide à la population démunie de Tohouè, petit village situé au Bénin. Courir pour les autres, on aime.

Voir le site de l’épreuve ICI

TRail Volodalen
Photo Organisation / DR
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Surnommé « Hardest Geezer » (l’ « Increvable »), Russell Cook a achevé dimanche 7 avril une incroyable épopée de 352 jours : la traversée de l’Afrique du Sud au Nord en courant. Ce Britannique, spécialiste de l’ultra-endurance et de défis loufoques, a parcouru 16 294 km du point le plus au sud au point le plus au nord du continent africain, soit l’équivalent de 385 marathons en traversant 16 pays. Aucun être humain n’avait réalisé un tel exploit.

L’Afrique du Sud au Nord en courant : l’équivalent d’un marathon par jour pendant 352 jours

Parti le 22 avril 2023 du Cap Agulhas, en Afrique du Sud, Russell Cook a atteint le 7 avril 2024 le Cap Angela, en Tunisie, après un périple qui a duré 352 jours. Soit l’équivalent de 385 marathons en traversant 16 pays africains. Il a ainsi sillonné des montagnes, des forêts tropicales et des déserts, pour devenir le premier être humain à parcourir verticalement toute l’Afrique en courant.

D’après la BBC, qui a suivi de près cette aventure, Russell Cook, âgé de 27 ans et originaire du sud de l’Angleterre, a décidé de se lancer dans ce défi fou parce qu’il avait eu des problèmes de santé mentale et d’addiction aux jeux et à l’alcool et qu’il voulait « montrer de quoi il était capable ».

Russell Cook Africa 2
Photo @russellcook

Le record du monde de “Carathon” de Russell Cook

Question défis, Russell Cook n’en était pas à son coup d’essai. Ainsi, en 2019, le Britannique à la barbe rousse avait déjà réalisé la performance de courir depuis Istanbul, en Turquie, jusqu’à chez lui, à Worthing, en Angleterre, en 68 jours. Il avait aussi fait parler de lui en établissant par ailleurs un record du monde singulier, en octobre 2020 : celui du marathon le plus rapide en tirant… une voiture ! Il avait parcouru la distance marathon lors de son « carathon » en tirant une Suzuki Alto de 730 kilos en 9h 56 minutes.

Russell Cook Carathon
Russell Cook à la fin de son “Carathon”, en octobre 2020. Photo @russellcook

Mais s’il a un côté farfelu, l’homme a également un côté généreux. Chacun de ces exploits est ainsi accompagné d’une collecte pour des œuvres caritatives. Lors de cette remontée de l’Afrique, il a ainsi collecté plus de 820 000 euros au profit de l’organisation caritative britannique Running Charity qui vient en aide à des jeunes sans abri.

L’Afrique du Sud au Nord en courant : vol à main armée et problèmes physiques

Le projet initial de Russell Cook de courir de l’Afrique du Sud à la Tunisie était quelque peu différent. Il envisageait en effet d’accomplir 360 marathons en 240 jours, sans jour de repos. Mais, selon les informations rapportées par la BBC, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Si cette aventure a permis des rencontres extraordinaires, elle n’a pas été de tout repos. Elle a même failli tourner au fiasco lorsque Russ Cook a atteint l’Angola, le 24 juin 2023. Lui et son équipe ont alors été victimes d’un vol à main armée, où ils se sont fait dérober appareils photo, téléphones passeports et argent liquide. Mais l’ « Increvable », tel qu’il est surnommé, ne s’est pas démonté.

Russell Cook Bob
Photo @russellcook

Il a dû également surmonter des problèmes physiques, assez évidents lorsqu’on enchaîne sans repos un marathon par jour. Ainsi, après des problèmes intestinaux mineurs au début de son périple, Russell Cook a été contraint de prendre son premier jour de repos après 45 jours de course, lorsqu’au cours d’examens les médecins ont trouvé du sang et des protéines dans ses urines.

Mais ce sont des maux de dos récurrents qui ont surtout contraint Russell Cook à changer son plan de bataille. Au 200ème jour, au Nigéria, il a dû se rendre à l’évidence et réduire la distance quotidienne parcourue. « J’ai pris quelques jours pour passer des scanners au Nigeria, a-t-il expliqué. Aucun dommage osseux n’a été trouvé, alors j’ai pensé que la seule option qui restait était d’arrêter de courir comme une petite belette fragile, de prendre les analgésiques les plus puissants disponibles et de foncer à nouveau sur la route des zombies. »

Russell Cook Forêt
Photo @russellcook

Traversée de l’Afrique en courant : frayeur à la frontière algérienne

C’est après sa traversée de la Mauritanie, lorsqu’il est arrivé à la frontière algérienne, que tout a failli s’arrêter. Au 278ème jour, bloqué pour une histoire de visa manquant, Russell Cook a lancé un appel sur X (ex-Twitter) qui a été vu par 1 million de personnes, dont deux députés britanniques et des membres du ministère de l’Intérieur. Le battage médiatique a été tel que l’ambassade d’Algérie au Royaume-Uni a fait le nécessaire pour que le globe-runner reçoive un visa de courtoisie. Il ne lui restait plus qu’à traverser le Sahara…

Russell Cook Sahara
Russell Cook dans la partie finale de son aventure, la traversée du Sahara. Photo @russellcook

Décidant de courir la nuit pour éviter les grosses chaleurs et les tempêtes de sable, Russell Cook a ainsi pu aller au bout de son rêve et rallier le Cap Angela, à l’extrême Nord de la Tunisie et du continent africain, le 7 avril 2024. « Je suis assez fatigué », s’est-il contenté de déclarer aux journalistes massés à l’arrivée, avant de s’offrir son premier plaisir depuis près d’un an : un daiquiri aux fraises.

Et de conclure par un simple « Mission accomplie » sur les réseaux sociaux.

Russell Cook winner
Russell Cook à l’arrivée de sa traversée en Tunisie, avec un deuxième exploit à son actif : passer un an en Afrique et être aussi blanc qu’un cachet d’aspirine. Photo @russellcook
Russell Cook Carte
Le périple de Russell Cook.
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La Montagne Bleue si chère au peintre Paul Cézanne a, pour la 20ème fois, été le théâtre du Trail Sainte-Victoire, qui s’est tenu le dimanche 7 avril 2024 au départ de Rousset, du côté d’Aix-en-Provence. Une édition sous le signe de la chaleur, mais aussi de la performance avec des têtes d’affiche prestigieuses qui ont tenu leur rang et de l’émotion. Retour sur les courses, et le drame singulier qui a endeuillé l’épreuve.

Trail Sainte-Victoire : des têtes d’affiche prestigieuses

Comme partout en France, la Mount Venturi a connu ce premier week-end d’avril un épisode de chaleur exceptionnel pour la saison, dépassant par endroit les 25°C. Heureusement, un fin voile nuageux et, par moment, une légère brise ont contribué à maintenir une atmosphère agréable. Depuis longtemps, les 3 courses au programme avaient fait le plein. Les 1172 coureuses et coureurs qui se sont présentés aux départs des 3 courses avaient d’ailleurs déjà gagné une première course de vitesse en réussissant à obtenir un dossard : ils sont tous partis en moins d’une journée lors de l’ouverture des inscriptions. Un record !

La fête promettait donc d’être belle, avec quelques têtes d’affiche prestigieuses. Parmi elles, citons l’inoxydable Ludovic Pommeret, le jeune Elias Kadi et Céline Finas sur le plus long des parcours, ou encore Marilyne Nakache sur le 39 km, de retour sur le sentiers après 2 mois d’arrêt.

TSV
Photo TSV / DR

Trail Sainte-Victoire : podium de luxe sur le parcours des Crêtes

L’épreuve reine longue de 60 km et 3290m D+ a accouché d’un podium 5 étoiles. Chez les femmes, Marie-Laure Thieux s’est imposée, un mois seulement après avoir remporté l’épreuve longue du trail du Mont Ventoux. 21ème au scratch, elle a largement devancé deux des précédentes lauréates de l’épreuve : Irina Malejonock, grande habituée de l’épreuve, qui s’était imposée en 2019, et Laurie Atzeni, autre habituée des lieux, victorieuse en 2022. Les écarts entre la gagnante et ses deux dauphines étaient conséquents : 7h30 pour Marie-Laure Thieux, 7h54 pour Irina Malejonock et 7h59 pour Laurie Atzeni.

Trail Sainte-Victoire Marie-Laure Thieux
Marie-Laure Thieux. Photo DR

Chez les hommes c’est Elias Kadi, 2ème du long parcours du Trail du Ventoux en mars, qui l’a emporté, et de belle manière. Après avoir obtenu un dossard à la dernière minute, il a bouclé le parcours en 5h46. Le jeune athlète a devancé Ludovic Pommeret (de retour de blessure, et qui n’avait pas couru à la Sainte-Victoire depuis 8 ans) de près de 20 minutes (6h05). Ivan Schweckler (6h12) termine pour la 2ème fois consécutive à la 3ème place. On notera également la très belle 27ème place au scratch de Dawa Sherpa, qui termine 1er de sa catégorie en M4, honorant de la meilleure des manières son rôle de parrain de l’épreuve et son dossard n°1.

Trail Sainte-Victoire Elias Kadi
Elias Kadi. Photo DR
Trail Sainte-Victoire Podium Hommes Les Crêtes
Trail Sainte-Victoire Podium Hommes Les Crêtes. Photo TSV / DR

Trail Sainte-Victoire : chrono stratosphérique du champion d’Europe de skyrunning Martin Nilsson

Sur la distance intermédiaire de 41 km et 1600m D+ du Cézanne, le Suédois Martin Nilsson, champion du monde en titre de skysnow (course sur neige) et champion d’Europe de skyrunning a écrasé la concurrence. Il signe un temps stratosphérique de 2h59, soit une moyenne incroyable de plus de 13km/h ! Nilsson est allé tellement vite que l’organisation a même dû demander aux bénévoles présents sur le parcours de se rendre plus tôt que prévu à leur poste. Le Suédois a devancé Bertrand Brochot, vainqueur du parcours des Crêtes en 2022, de 24 minutes. François Dubreucq termine à la troisième place, à 34 minutes du gagnant du jour.

« Je suis parti rapidement sur la première partie de la course qui est assez roulante, à l’exception de quelques petites bosses, a commenté le vainqueur du jour, invité par l’organisation et qui grandement apprécié son séjour et la gentillesse de tous les bénévoles. Je me suis rapidement retrouvé seul et ai donc dû contrôler ma course, gardant à peu près la même vitesse durant toute la première moitié du parcours. Mais ensuite, les difficultés techniques dans les montées jusqu’au point culminant du parcours, l’accumulation des kilomètres et la chaleur m’ont rattrapé. J’ai commencé à avoir vraiment mal aux jambes à 12-13 kilomètres de l’arrivée, et j’ai dû puiser dans mes forces mentales. »

Trail Sainte-Victoire Martin Nilsson
Martin Nilsson. Photo DR

Du côté des femmes, Marilyne Nakache n’a laissé aucune chance à ses concurrentes et s’offre la victoire avec une très belle 8ème place au scratch, en 4h03. Elle devance de plus de 30 minutes sa poursuivante Gwendoline Martin, tandis que la jeune Héloïse Paillet complète le podium en 4h40.

Trail Sainte-Victoire : les larmes de Marilyne Nakache

En larmes au départ, en larmes à l’arrivée, la championne du team Cimalp a expliqué sur les réseaux sociaux les raisons de son émotion :

« Ce n’est pas tellement cette victoire qui a fait que cette journée était riche en émotions mais surtout 2 autres raisons : le fait de reprendre les compétitions après 2 mois sans courir suite à une blessure, et de prendre le départ en pensant à toi, maman, qui était venue m’encourager sur ce même trail en 2018…
41km 1600mD+ en 4h03, 1ere femme, 8ème au scratch. La meilleure des reprises ne pouvait être qu’ici à avec des bénévoles adorables, une Sainte-Victoire toujours aussi majestueuse, une organisation de luxe (trophée personnalisé, ravito bio, repas traiteur…), un Kamel Amiri rayonnant (le sympathique speaker des trails de Provence, NDLR), et mes frères adorés qui sont venus me faire une surprise….Merci. La saison peut enfin commencer ! »

Trail Sainte-Victoire Podium Femmes Le Cézanne
Trail Sainte-Victoire Podium Femmes Le Cézanne. Photo TSV

Trail Sainte-Victoire : Aline Coquard et Fabrice Jauffret sur la courte distance

Sur le Cengle, la plus courte des épreuves, avec ses 13 km et 370m D+, c’est Aline Coquard qui l’a emporté en 1h 07mn 29s, terminant 11ème au scratch, un an après avoir inscrit son nom au palmarès de l’épreuve reine. Elle était suivie de très près par Alice Ward (1h 08mn 38s) et, plus loin, par Marie Deschodt (1h 16mn 53s).

Chez les hommes, c’est Fabrice Jauffret qui a gagné l’épreuve en un peu moins d’1 heure, à 13,28km/h de moyenne. Il devance Guillaume Requier de moins d’une minute, et Killian Bernabe Coloré de près de 3 minutes.

Mention spéciale pour l’association Dunes d’Espoir qui a bouclé le parcours du Cézanne avec une joëlette, permettant ainsi une fois encore à une personne atteinte de handicap de vivre les belles émotions du trail et de profiter des magnifiques sentiers de la Sainte-Victoire. Grâce aux dossards solidaires et aux dons réalisés lors des inscriptions, l’organisation a pu remettre un chèque de 2631 € à l’association afin qu’elle puisse continuer sa mission solidaire, sur le Trail Sainte-Victoire et sur beaucoup d’autres épreuves à l’échelle nationale, faisant la fierté de notre discipline.

Trail Sainte-Victoire : un décès tragique sur le parcours des Crêtes

Cette 20ème édition a malheureusement été endeuillée par le décès d’un jeune concurrent sur le très exigeant parcours des Crêtes. Victime d’un malaise en fin d’après-midi, après 9 heures de course, le concurrent âgé d’une trentaine d’années est décédé d’un arrêt cardio-respiratoire malgré l’intervention des secours. « Cette nouvelle a fortement bouleversé l’ensemble de l’équipe d’organisation du TSV qui n’avait plus le cœur à la fête après l’annonce de cette triste nouvelle et qui reste aujourd’hui très affectée par ce drame, a commenté l’organisateur. Les mots nous manquent pour exprimer notre profond chagrin et pour manifester nos condoléances et notre soutien sincère auprès des proches de ce coureur. Le deuil et la volonté de discrétion de la famille seront scrupuleusement respectés. »

TSV parcours
Photo TSV

Trail Sainte-Victoire : annulation de l’épreuve anniversaire pour des raisons « écologiques »

Pour cette édition anniversaire, les organisateurs avaient fait les choses en grand et concocté un 4ème parcours spécial, de 27 km, initulé les «Terres Rouges ». Mais quelques semaines avant l’ouverture des inscriptions début janvier, ils avaient été contraint de faire machine arrière. Un fait qui pourrait paraître anecdotique et sur lequel nous aurions pu glisser, mais qui illustre un phénomène constaté dans de nombreux autres événements de trail, où les organisateurs ont de plus en plus de difficultés à obtenir des autorisations de passage pour des raisons d’ « écologie » et de préservation de l’environnement.

Voici les explications de ce refus faites par l’organisation :

« C’est avec beaucoup de regrets et une pointe d’amertume que nous sommes dans l’obligation d’annuler l’épreuve anniversaire du Trail de La Sainte-Victoire : le parcours de 27 km des «Terres Rouges ».

Cette décision fait suite à un refus inattendu et tardif de certaines municipalités du site de la Sainte-Victoire de voir cette épreuve inédite et éphémère pour la 20ème édition du TSV traverser leur commune. Les arguments avancés sont la crainte que le passage de 250 coureuses et coureurs (sur un laps de temps de quelques minutes à maximum une heure selon les portions concernées) vienne aggraver l’envahissement constaté des lieux par les randonneurs, touristes et autres vététistes.

Les raisons de ce refus sont difficiles à entendre pour l’équipe d’organisation du Trail de la Sainte-Victoire qui n’a pas ménagé son temps et ses efforts pour proposer un parcours original permettant de faire découvrir les sentiers du plateau du Cengle et du pied de la Sainte-Victoire en réunissant habitués du parcours du 13 km voulant s’essayer à une distance plus longue mais accessible, adeptes des trails courts ou tout coureur souhaitant découvrir la Sainte-Victoire sur un parcours nature et roulant.

Nous avons reçu le même refus avec les mêmes arguments pour l’augmentation exceptionnelle du nombre de coureurs sur le parcours des Crêtes. »

Trail Sainte-Victoire : l’incompréhension de l’organisation

Les organisateurs, qui travaillent sur ce site depuis 20 ans, poursuivent :

« Nous sommes tous des riverains et des amoureux de la Montagne Bleue et avons toujours œuvré pour que notre événement se fasse dans le strict respect de l’environnement et de l’ensemble des autres usages de ce site magnifique, dans une approche durable, locale, responsable et transparente et avec un souci du dialogue permanent avec les acteurs du territoire. L’échéance de cette interdiction est aussi à déplorer car, si elle intervient plusieurs mois après notre demande et une validation orale obtenue en septembre dernier, elle implique de ce fait beaucoup de travail bénévole inutile de la part de nos équipes mais surtout la déception de certains d’entre vous qui aviez peut-être coché cette épreuve dans votre agenda suite à nos dernières communications.

Nous n’allons pas nous laisser abattre pour autant et restons mobilisés pour que cette 20ème édition soit une fête pour l’ensemble des traileuses et traileurs qui auront la chance de participer à l’une de nos trois épreuves historiques. Nous savons pouvoir compter sur chacun d’entre vous pour donner tort aux réticents à notre discipline en laissant le site intact à votre passage et en évoluant sur les sentiers en respectant la quiétude des autres occupants ou visiteurs des lieux. »

Sans vouloir rallumer la polémique, le massif de la Montagne Sainte-Victoire est répertorié par tous les guides comme un lieu de randonnées exceptionnelles, que les municipalités mettent en avant pour attirer le tourisme dans la région. Il est alors singulier d’interdire le passage de 250 personnes au prétexte de ne pas vouloir aggraver l’envahissement constaté des lieux par les randonneurs, touristes et autres vététistes, alors même que ce sont ces municipalités qui font tout pour attirer ces mêmes promeneurs sur leurs terres. Le serpent qui se mord la queue, comme on dit. Et le trail qui paye l’addition…

Voir tous les résultats des différentes courses ICI

TRail de la Sainte-Victoire
Photo TSV
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Décidément, le « sponsoring naming » a le vent en poupe. Bien connu dans certains sports (comme la Ligue 1 Uber Eats en foot), il s’intensifie également dans le running. Pour preuve, le Schneider Electric Marathon de Paris, la Asics SaintéLyon ou encore le Dacia UTMB Mont-Blanc. Cette année, c’est au tour du Festival des Templiers de changer de nom pour fêter ses 30 ans, en devenant Les Templiers HOKA. Mais derrière ce qui pourrait paraître comme une simple relation de partenariat, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre qui remonte à de très nombreuses années. Et qui s’étend sur 3 événements majeurs du trail authentique en France.

Authenticité, convivialité, inclusivité, entraide et partage : l’âme des Templiers

Si depuis 4 ans, l’histoire s’écrit entre le Festival des Templiers et la marque HOKA, il faut remonter loin en arrière pour comprendre la genèse de cette relation. Il y a presque 30 ans, Gilles Bertrand et Odile Baudrier lançaient le Festival des Templiers, première course de trail en France. 30 ans que ces deux passionnés de sport et de course à pied ont gravé leur empreinte sur les chemins du trail. Au fil des ans, ils ont su garder le cap et la passion intacte, communiquant ce sentiment à toute l’équipe du Festival, avec toujours un brin de poésie.

Il faut dire que cette histoire ne s’écrit pas n’importe où. Ici, nous sommes à Millau dans l’Aveyron, à proximité du Larzac et du Causse Noir, des lieux propices à une parenthèse d’authenticité. Ici, ce sont des passionnés qui sont aux manettes. Avec une volonté forte de conserver leur indépendance, de respecter l’environnement, de s’immerger en osmose avec le monde rural, de renforcer l’inclusivité, de conserver la convivialité, l’entraide et le partage. Autant de valeurs qui, ici, au cœur des Grands Causses, ne sont pas galvaudées, mais comptent une vraie réalité. Et ce sont ces valeurs, cette authenticité ainsi cette nature préservée qui ont séduit HOKA. La marque a été conquise par ce qui fait l’essence même du Festival des Templiers : une âme.

Voir le film de l’édition 2023 ICI

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Le départ des Templiers en 1995. Photo Archives Templiers

Les Templiers et HOKA : un nouvel engagement sur 3 événements

Les relations entre l’équipe des Templiers et HOKA ont débuté il y a dix ans par la course sur route. Nous étions en 2014, avec la mise en place d’une collaboration pour la Course Eiffage du Viaduc de Millau. Le développement Trail de la marque s’est ensuite appuyé sur sa présence sur le Salon du Trail, et les liens se sont renforcés avec un partenariat avec le Festival depuis 2020.

Alors pourquoi en rester là ? Tout naturellement, une nouvelle étape vient d’être franchie avec le choix conjoint d’un partenariat titre s’inscrivant dans la durée avec un contrat signé pour cinq ans. Et pas seulement sur le Festival des Templiers, puisque les deux entités ont exprimé la volonté d’ajouter une dimension plus large sur le territoire avec le soutien des trois événements portés par Templiers Events. Le Festival des Templiers en premier lieu, qui aura lieu du 17 au 20 octobre 2024, incluant aussi l’épreuve solidaire de la Belle de Millau. Mais également l’Hivernale des Templiers le 8 décembre 2024. Et enfin le Tarn Valley Trail, qui accueille déjà plus de 1600 coureurs les 4 et 5 mai prochains.

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Photo Greg Alric

Les Templiers HOKA, décryptage d’un nouveau logo

Sur le Festival des Templiers, dont le nouveau nom est désormais Les Templiers HOKA, l’accompagnement se fait sur la communication notamment. Elle s’illustre dès cette année avec le nouveau logo, plus figuratif et qui a été réalisé entre Les Templiers et les équipes créatives de HOKA. Ce logo est dans la continuité du blason historique des Templiers et il correspond aux valeurs de l’événement : des coureurs côte à côte, de la nature et le respect de la biodiversité.

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L’histoire du logo en images. Source Les Templiers HOKA

Voir les différents formats de courses ICI

affiche-2024
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C’est à Buis-les-Baronnies, lors du Trail de la Drôme, qu’ont eu lieu les Championnats de France de trail 2024. Déjà théâtre du Championnat de France en 2014, l’épreuve de trail court s’est déroulée sur un parcours en boucle de 21 km pour 930m D+. Sur ce tracé rapide et sans grande difficulté technique, il fallait aller très vite pour jouer devant. A ce petit jeu, Killian Allaire et Julie Lelong ont surpris tout le monde et se sont imposés.

Championnat de France de trail court : Killian Allaire devant les grands favoris

Sylvain Cachard ayant dû déclarer forfait sur blessure (fracture de fatigue au pied), la course promettait d’être très ouverte. Avec de nombreux jeunes désireux de monter sur le podium et d’aller chercher une qualification en équipe de France pour les Europe de Trail. Si un Allaire faisait partie des favoris les plus souvent cités, c’était Maël. Mais contre toute attente, c’est son frère Killian qui a fait la course de sa vie et s’est imposé à Buis-les-Baronnies, réitérant l’exploit qu’il avait réalisé en octobre dernier lorsqu’il s’était imposé sur le 28 km de la Monna Lisa, lors du Festival des Templiers.

Il devance de près d’une minute le tout jeune et prometteur Theo Bourgeois. Quentin Meyleu, autre favori, termine sur la troisième marche du podium, tandis que Maël Allaire doit se contenter de la médaille en chocolat.

« C’était inespéré, normalement ça arrive dans les rêves, et là, c’est la réalité, c’est juste trop beau, je n’arrive pas y croire, adéclaré Killian Allaire sur la ligne d’arrivée, après avoir été submergé par l’émotion en coupant la ligne. Ce sont des moments qui resteront gravés à vie. Je savais que c’était un parcours pour moi, j’ai senti pendant la course que j’étais en forme, j’ai fait une dernière grosse descente, mais je me suis surpris tout le long. Je ne pensais jamais pouvoir gagner, je n’y ai cru que dans le dernier kilomètre. »

Killian Allaire champion de France 2
Killian Allaire, submergé par l’émotion après sa victoire. Capture écran
Championnat de France de trail court Top 10 hommes
Championnat de France de trail court Top 10 hommes

Championnat de France de trail court : Julie Lelong au finish

Dans la course féminine également, la grande favorite et championne du monde en titre Clémentine Geoffray a déclaré forfait deux jours plus tôt, ressentant une légère douleur à la cuisse. La course promettait d’être comme chez les hommes très ouverte. Et c’est la sociétaire du club d’Annecy Athlétisme Julie Lelong qui s’est imposée pour sa première participation, avec une belle avance. Elle devance Emilie Menuet, plus perfomante sur des parcours de montagne techniques, de plus d’1mn30. Anaïs Guillot termine à la troisième place, à 4 petites secondes d’Emilie Menuet.

« Je ne m’y attendais pas, je suis partie vite, Emilie m’a reprise dans la montée, j’ai réussi à la rattraper quand on a basculé dans la descente mais ça n’était pas facile », a commenté la gagnante, qui s’était imposée 2 mois plus tôt sur le Trail Givré à Montanay, et avait montré tout son talent de vitesse en terminant deuxième de la SaintéSprint 2023 derrière la championne espagnole Sara Alonso.

Voir tous les résultats du championnat de France de trail court ICI

Julie lelong championne de France
Julie Lelong à l’arrivée. Capture écran.
Championnat de France de trail court Top 10 femmes
Championnat de France de trail court Top 10 femmes
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C’est à Buis-les-Baronnies, lors du Trail de la Drôme, qu’ont eu lieu les Championnats de France de trail 2024. Un rendez-vous très important puisque les 3 premiers se voyaient attribuer leur sélection en équipe de France pour les Championnats d’Europe qui se dérouleront lors de la MaXiRace d’Annecy du 31 mai au 2 juin. Déjà théâtre du Championnat de France en 2014, l’épreuve de 58 km se composait d’une première boucle de 20 km au départ de Buis-les-Baronnies correspondant au tracé du championnat de France de trail court, avant de partir pour une 2ème boucle de 38 km. Au terme d’une course maîtrisée, Benjamin Roubiol chez les hommes et Blandine L’Hirondel chez les femmes sont devenus champions de France 2024.

Championnat de France de trail long : 5 hommes devant après 20 km

Comme c’est désormais le cas dans à peu près toutes les courses, il n’y a pas eu de round d’observation dans ce championnat de France. Premier à attaquer, Theo Détienne a pris un départ extrêmement rapide, comme à son habitude. Un départ trop rapide selon le vice-champion du monde de trail long 2022 Nicolas Martin, commentateur de la course, et partisan d’une gestion de course plus prudente sur un trail de 60 km.

Ainsi, au 8ème km, au Col de Milemandre, après 500m de dénivelé, Theo Détienne passait en tête avec quelques secondes d’avance sur un groupe dans lequel on retrouvait Arnaud Bonin et Hugo Deck, puis Thomas Cardin, Thibaut Garrivier, Anthony Felber et Benjamin Roubiol, partis un peu plus prudemment. Au ravitaillement de la fin de la première boucle, au 20ème kilomètre, 5 hommes étaient regroupés en quelques secondes : Benjamin Roubiol, champion du monde en titre (et déjà sélectionné pour les Europe de trail), suivi de Théo Détienne, le grand favori Thomas Cardin, Arnaud Bonin et l’inattendu Pierre Defontaine.

Championnat de France de trail long : Blandine L’Hirondel devant après 20 km

Chez les féminines, Blandine L’Hirondel, très attendue après ses 6 mois d’arrêt, prenait la course à son compte. Elle passait au ravitaillement en première position, devançant l’autre grande favorite, Julie Roux à 2mn 30, et Adeline Martin 3ème féminine à plus de 4mn. Mathilde Sagnes et Jennifer Lemoine suivaient un peu plus loin.

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Blandine L’Hirondel aura mené de bout en bout. Capture écran

Championnat de France de trail long : le duo Benjamin Roubiol / Thomas Cardin fait le show

C’est à la fin de la première boucle que la course allait commencer, avec la très grosse montée de 6,8 km et 800m D+ de la montagne de la Nible, puis celle plus courte mais tout aussi raide et surtout hors sentier, sur une trace de chasseur, de la montagne de Banne, au 35ème km.

Les coureurs auraient alors avalé les plus grosses difficultés, et n’auraient plus qu’une vingtaine de kilomètres de « montagnes russes » par rallier l’arrivée.

C’est dans cette première grosse montée que Thomas Cardin allait prendre les commandes. Seul athlète à avoir remporté les titres de champion de France de trail court (2019), de trail long (2022) et de course en montagne (2023), Thomas Cardin, homme de championnat, ne cachait pas son objectif : le titre et la qualification pour les Europe. Très en forme, victorieux devant Thibaut Garrivier du Trail du Ventoux, il allait créer un petit écart pour passer au 35ème km, au sommet de la montagne de Banne, point culminant du parcours à 1380m d’altitude, avec une légère avance sur Benjamin Roubiol et Hugo Deck qui effectuait un beau retour après un départ prudent.

Un peu plus d’une minute derrière Hugo Deck, Arnaud Bonin s’accrochait à sa 4ème place, mais était pris en chasse par des candidats à la qualification en équipe de France, dont Thibaut Garrivier. De son côté, Théo Détienne avait comme on pouvait s’y attendre cédé du terrain après son départ hyper rapide.

Dans la descente vers le ravitaillement du Poët au km 41, Benjamin Roubiol, redoutable descendeur, revenait sur Thomas Cardin et les 2 hommes passaient en tête au ravitaillement. Hugo Deck passait moins d’une minute plus tard, ce qui promettait un final passionnant.

Thomas Cardin Benjamin Roubiol
Thomas Cardin et Benjamin Roubiol au 35ème kilomètre. Capture écran.

Championnat de France de trail long : Benjamin Roubiol champion de France

Benjamin Roubiol repartait rapidement, 30s devant Thomas Cardin, marquant son intention de se défaire de ce dernier. Le champion du monde 2023, qui avait terminé second du championnat de France l’année dernière juste derrière Baptiste Chassagne (absent cette année pour se consacrer à son objectif d’UTMB), tenait sa revanche. Hugo Deck, qui avait parfaitement dosé son effort, parvenait à reprendre un Thomas Cardin un peu émoussé, mais Benjamin Roubiol était intouchable devant. A 5 km de l’arrivée, il comptait 1mn30 d’avance sur Hugo Deck et 2 minutes sur Thomas Cardin. Et les 3 derniers kilomètres, très roulants, avalés à près de 17km/h, n’allaient rien changer.

A l’arrivée, Benjamin Roubiol devance Hugo Deck d’1mn30. Thomas Cardin termine 3ème à 15 secondes à peine de Hugo Deck. Hugo Deck et Thomas Cardin décrochent ainsi leur qualification pour les Europe de Trail, et rejoignent Benjamin Roubiol en équipe de France. Loic Rolland prend la 4ème place. Valentin Benard termine 5ème et Thibaut Garrivier 6ème.

Benjamin Roubiol
Benjamin Roubiol, champion du monde 2023, vice-champion de France 2023, décroche le titre 2024. Capture écran

Championnat de France de trail long : Blandine L’Hirondel en patronne

Sans trop de surprise, Blandine L’Hirondel a survolé la course et n’a laissé à personne le soin de mener. Elle s’impose devant Julie Roux et Adeline Martin. On retrouvera ces trois championnes fin mai sur les Europe de Trail, gros objectif avoué de Blandine L’Hirondel.

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