Pour la 36e édition du Marathon des Sables. On retiendra la 9e victoire de Rachid El Morabity chez les hommes. Et le triomphe d’Anna Comet Pascua chez les féminines. L’Espagnole, qui courait l’épreuve pour la première fois, a gagné toutes les étapes chronométrées. Mais on retiendra surtout la magie du désert marocain. Retour en images sur l’une des plus belles courses du calendrier grâce au fantastique travail des photographes de l’organisation.

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PHOTO N°1 / Fin de l’étape longue. Cheminer face au soleil levant, alors qu’il fait encore frais. Dans quelques heures, la chaleur sera intense. Arriver au bivouac le plus tôt possible, pour pouvoir enfin se reposer après plus de 80 kilomètres d’effort. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
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PHOTO N°2 / Etape 2. Seul dans l’immensité des dunes, à la recherche de la petite balise pour confirmer qu’on est sur la bonne piste. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°3 /Lutter contre la chaleur étouffante, encore et toujours. La quantité d’eau distribuée chaque jour par l’organisation est limitée, et doit servir à s’hydrater, mais aussi préparer ses 3 repas et se laver. Et les concurrents de rêver d’une bonne douche fraîche… © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°4 / Si les zones de sable sont terriblement éprouvantes pour les appuis et la progression, les passages dans les cailloux épuisent aussi les organismes. La chaleur renvoyée par la roche est intense, et les concurrents ont vite l’impression de progresser dans un four. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°5 / Le jebel El Otfal est redouté de tous les coureurs. Sa montée est terrible, et sa descente, dans le sable mou, très piégeuse. Seuls les meilleurs arrivent à courir droit dans la pente. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
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PHOTO N°6 / Vue aérienne de la descente du Jebel Otfal, une arête de roches et de sable de 250 mètres de haut se dressant au milieu du désert. Les habitués du MDS considèrent que cette difficulté est leur “Alpe d’Huez” du Tour de France. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
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PHOTO N°7 / L’attente du départ de l’étape au petit matin, encore à l’abri des tentes. Bientôt, les toiles seront retirées et le soleil, implacable, reprendra son travail de cuisson lente. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°8 / Au cœur de la troisième étape, de longues lignes droites sans rien d’autre que du sable et du caillou. La file de coureurs/marcheurs s’étire, chacun rêve d’un peu d’ombre au bout du chemin. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°9 / Qui dit hélicoptère de l’organisation dans le ciel dit généralement fin d’étape en approche. Mais il reste parfois quelques kilomètres avant d’apercevoir enfin les bornes gonflables géantes qui figurent la ligne d’arrivée. Et la délivrance… © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°10 / Gravi une première fois lors de la deuxième étape, le terrible jebel Otfal sera franchi une seconde fois lors de l’étape suivante. Seules les cordes permettent de progresser dans les sables mous lors de cette montée épuisante. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
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PHOTO N°11 / Pour beaucoup, les nuits sont compliquées et le petit matin arrive comme une délivrance. Le moment d’allumer le feu pour préparer le petit déjeuner devient un vrai plaisir. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°12 / Le vent est, avec la chaleur, le pire ennemi des coureurs. Au bivouac, les premiers arrivés doivent s’employer pour assurer la fixation des toiles avec tout ce qu’ils peuvent trouver, bouts de bois, pierres. Sous les tentes, le sable s’engouffre partout, promettant des nuits agitées. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°13 / Lorsqu’il n’existe qu’un étroit chemin de chèvre au milieu des champs de cailloux, plus le choix : la longue caravane de coureurs s’étire en file indienne, les uns derrière les autres. Rester concentré, dans l’allure, ne pas ralentir les suivants… © CIMBALY / MDS 2022 / MBACARDIT
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PHOTO N°14 / Le cauchemar du coureur : une plaine sans fin à traverser, des kilomètres à parcourir sans avoir l’impression de se rapprocher des montagnes au fond. Minuscules fourmis perdues dans l’immensité du désert. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°15 / Aux premières lueurs de l’aube, après une nuit d’effort durant l’étape longue, vérifier grâce à sa frontale qu’on est bien dans la bonne direction… © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
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PHOTO N°16 / Lors des franchissements de dunes, la technique consiste à chercher les zones de sable les plus porteuses, quitte à s’éloigner un peu de la trace directe. Mais en plein cœur de la journée, lorsque le soleil est au zénith, le sable est mou partout. Seuls les mieux entraînés arrivent à courir dans ces conditions. © CIMBALY 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°17 / A l’arrière du peloton, lors de l’étape marathon, dernière étape chronométrée de l’épreuve. Il n’est plus question de courir, mais simplement de tenter de rallier l’arrivée, en puisant au bout de ses forces © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
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PHOTO N°18 / Hommage à la grande dame de ce Marathon des Sables 2022. L’Espagnole Anna Comet Pascua, spécialiste des courses dans le désert, découvrait l’épreuve. Elle a remporté toutes les étapes avec une facilité déconcertante. Et a fait preuve d’un fair play exemplaire. © Cimbaly / ABENKHELIFA / MDS 2022
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PHOTO N°19 / Hommage à l’homme qui a le plus animé cette édition du Marathon des Sables. Mohamed El Morabity, petit frère de Rachid, monte une fois de plus sur la deuxième marche du podium, à l’ombre de son aîné, qui empoche du coup une neuvième victoire. © Cimbaly 2022 / JOSUEF PHOTO
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PHOTO N°20 / Au soir de l’étape longue, dans l’or du soleil couchant, un concurrent solitaire s’apprête à affronter la nuit. Moment de fraîcheur et de répit après la fournaise du jour. Moment d’introspection aussi. Inoubliable. © Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022
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Dans son étude* sur l’état de la pratique du running en France en 2022, la Fédération Française d’Athlétisme révèle que la course à pied est la troisième activité physique la plus pratiquée dans le pays, avec un nombre toujours croissant de pratiquants. Le running est par ailleurs de plus en plus prisé par les femmes, et a su attirer dans ses rangs de nouveaux pratiquants depuis la crise sanitaire, au cours de laquelle les préoccupations liées au bien-être et à l’épanouissement personnel se sont accentuées.

Plus d’1 Français sur 5 pratique le running

Très précisément, 24% de la population française sondée (18-85 ans) déclare pratiquer le running, a minima de manière occasionnelle. Mais pour 2/3 (65%) d’entre-eux de manière régulière, c’est-à-dire minimum une fois par semaine. Cela fait du running la troisième activité physique la plus pratiquée en France, derrière la randonnée et le vélo, mais devant – dans cet ordre – la natation, le fitness, le cross-fit, le football, le tennis, etc. En valeur absolue, cela indique que 12,4 millions de Français âgés de 18 à 85 ans pratiquent le running. Dont 1,4 million de traileurs.

2 millions de pratiquants de plus pendant la crise

La France compte 2,1 millions de néo-runners. Ces pratiquants ont débuté leur activité au cours des deux dernières années, durant la crise sanitaire. Ces néo-runners constituent dès lors pas moins de 17% de la population pratiquante globale actuelle. Selon l’étude de la Fédération Française d’Athlétisme, les périodes de confinement, qui contraignaient la population à des sorties restreintes dans le temps et l’espace, ont notamment convaincu bon nombre de Français de se convertir à la pratique du running.

Une préoccupation de santé et un besoin de nature

Malgré un contexte fortement restrictif (80% des courses annulées en 2020, 60% des courses annulées en 2021), le running a donc séduit, fort de valeurs dépassant le seul cadre compétitif et de dépassement de soi. Nombreux sont ceux qui ont, en effet, trouvé dans la pratique du running une réponse à des problématiques qui constituent aujourd’hui un mouvement sociétal de fond né de la crise sanitaire : la préoccupation du corps et de la santé, mais aussi l’attrait retrouvé de la population – notamment urbaine – vers la nature.

54% des néo-runners sont des femmes

Si les hommes demeurent aujourd’hui majoritaires parmi les pratiquants running, l’écart tend à se réduire, voire à s’inverser. Au cours des deux dernières années, 54% des néo-runners étaient des néo-runneuses. La population féminine s’est ainsi majoritairement retrouvée dans les motivations nouvelles à pratiquer le running. Parmi elles, l’épanouissement personnel, le bien-être et la santé constituent la motivation première de 68% des femmes, contre 60% des hommes.

76% des Français associent la pratique du running à la santé et au bien-être

Ce dernier chiffre, incarnation de la bascule constatée des motivations à pratiquer une activité physique depuis la crise sanitaire, indique combien la préoccupation du bien-être est aujourd’hui devenue dominante. A la question posée à l’ensemble du panel : « Pour vous, la pratique du running est prioritairement synonyme de… (plusieurs réponses possibles) » :

76% des sondés ont donc répondu « santé, bien-être et entretien du corps »
25% « entraînement et préparation d’une performance »
15% « relever un défi, un challenge »
12% « compétition »
11% « lien social »

* Etude réalisée au cours du mois de mars 2022 avec le concours de l’Union Sport et Cycles, auprès d’un panel représentatif de la population française de près de 3000 personnes.

PRATIQUE RUNNING 2022 © andrew-tanglao
© Andrew Tanglao
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Bien accrochée à sa deuxième place à l’issue de l’étape longue du Marathon des Sables 2022, Sylvaine Cussot raconte son expérience sur une épreuve qu’elle court pour la première fois. Interview « bac à sable » jeudi matin, jour de repos, en direct du bivouac.

Sylvaine Cussot : « Un podium n’était pas forcément accessible ! »

Esprit Trail :Quelle est l’impression générale qui domine au soir de cette étape longue ? Plaisir ? Fatigue ? Chaleur ? Douleurs ? Faim ?

Sylvaine Cussot : Un peu tout ça à la fois. A cette heure-ci, c’est plutôt la faim parce que je suis arrivée tard. J’ai juste pris un petit truc un peu vite pour aller me coucher rapidement. Et puis comme il faisait nuit et qu’il y en avait qui dormaient déjà, j’ai essayé de faire le moins de bruit possible. Fatigue musculaire aussi, ça commence à tirer mais c’est normal. Je pense que cette journée de repos va me faire du bien. Bien manger, bien boire, me reposer. Mais je dois dire qu’hier on en a pris plein les yeux. L’étape était vraiment très belle. Et il n’en reste qu’une. La dernière, en général, ça va !


Esprit Trail :Si on t’avait dit que tu serais si bien placé à l’issue de cette quatrième étape, aurais-tu signé ?

Sylvaine Cussot : Ah oui carrément. Pour moi, un podium n’était pas forcément accessible. En plus je ne savais pas trop qui il y avait comme concurrentes. Donc si j’arrive à maintenir ma deuxième place c’est très très bien. J’ai essayé de m’accrocher à Anna hier, on a fait peut-être 25-30 kilomètres ensemble. Mais après j’ai bien vu qu’elle était au-dessus. Je l’ai vu à sa foulée. Elle s’est envolée vers le 30e, donc j’ai laissé partir. Je me suis dit qu’il fallait que je gère pour essayer de maintenir ma deuxième place. Et je serai très très contente si j’y arrive.

Esprit Trail :Quelle est la principale difficulté de cette course ? La chaleur ? Le sable ? Le vent ?

Sylvaine Cussot : Personnellement, la chaleur, je n’ai pas trop subi. J’ai même trouvé qu’il ne faisait pas très chaud. Le vent, par rafales, quand on le prend de face et qu’il y a du sable en plus, ce n’est pas facile à gérer. Mais dans le dos, c’est pas mal, ça porte un peu. Mais je pense que la principale difficulté, c’est l’accumulation des étapes, le manque de sommeil. On ne dort pas bien, on est à même le sol… Et puis nous ne sommes pas du tout habitués à courir dans le sable, donc dès qu’il y a des portions de dunes la foulée s’affaisse, on patine. Et on perd énormément d’énergie sur ces portions de sable.

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© Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022

“La première journée avec le gros sac, ça a été horrible !”

Esprit Trail :Avant le départ, tu te demandais comment tu allais courir avec un sac de 10 kg. Alors, maintenant que tu l’as fait, qu’en penses-tu ?

Sylvaine Cussot : Eh bien le corps est incroyablement bien fait parce que je pense qu’il s’adapte. C’était ma grosse appréhension. Et franchement, la première journée avec le gros sac, ça a été horrible. Et puis après, l’avantage c’est que ça s’allège au fur et à mesure. Mais hier, je me suis fait contrôler, il fait encore quasiment 4 kilos mon sac. Donc je vais bien manger aujourd’hui pour essayer de l’alléger encore un peu.

Esprit Trail :Tu n’avais pas testé ta nourriture lyophilisée avant le départ. Comment la supportes-tu ?

Sylvaine Cussot : Très bien. Franchement ça passe bien, je n’ai eu aucun problème digestif. C’est bon en plus ! On s’y fait. Moi j’avais pris des choses assez variées, donc c’est le petit plaisir de la journée. Je suis plutôt très surprise dans le bon sens.

Esprit Trail :Comment se passent tes journées au bivouac ? Ce n’est pas trop long ?

Sylvaine Cussot : Non, ce n’est pas long. On papote, on se balade un peu, on se repose, on se prépare à manger, on s’occupe de ses pieds, on se fait des petits soins… Et puis ces moments d’attente et d’échange font aussi partie de l’aventure, c’est plutôt sympathique…

Esprit Trail :Est-ce que tu dors bien ? Comment se passent tes nuits ?

Sylvaine Cussot : Non, je dors très mal. Très très mal. J’ai l’impression de ne jamais m’endormir. C’est très bizarre parce que j’ai fait le choix de ne pas prendre de tapis de sol, comme tout le monde d’ailleurs dans la tente 97, et on n’arrive pas trop à trouver une position, on se tourne toutes les 30 minutes. Et puis là en plus avec les courbatures ce n’est pas évident. Et j’ai eu beaucoup froid aussi. Donc ça fait de toutes petites nuits tout ça. Vivement un lit bien douillet !

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© Franck Oddoux / CIMBALY / MDS 2022

“Anna Comet Pascua est plus forte, tout simplement !”

Esprit Trail :Que te manque-t-il pour être devant Anna Comet Pascua ? De l’expérience dans le désert ?

Sylvaine Cussot : Non. Je ne sais pas si elle a déjà fait le Marathon des Sables (Non, c’est sa première participation, NDLR), mais je pense qu’elle est au-dessus, tout simplement. Ell est plus forte. Elle a l’air d’être plus costaud, plus puissante. Peut-être plus rapide aussi. Je ne connais ses temps de référence sur route, mais ici elle est un niveau au-dessus.

Esprit Trail :Quelle est pour toi la particularité des courses par étapes par rapport à des ultras en un seul bloc ?

Sylvaine Cussot : C’est la gestion entre les étapes. Bien soigner l’alimentation, l’hydratation… Et puis surtout la gestion dans la durée. Ne pas faire la première étape à fond. Il faut essayer d’en garder un peu sous la semelle. Et ce n’est pas évident parce que quand on veut essayer de tenir avec les concurrents on est un peut pris par l’euphorie au départ. Donc c’est ça : gestion de l’allure et de l’effort et gestion entre les étapes.

Esprit Trail :De quoi rêves-tu une fois que tu auras fini ce Marathon des Sables ?

Sylvaine Cussot : Je n’ai pas de rêve en particulier. D’ailleurs je ne rêvais pas du Marathon des Sables. C’est une course qui me faisait envie. Je me disais que si un jour j’étais prête physiquement et mentalement c’est une course que je ferais. Et quand ce moment arrive, je me lance. Par contre au niveau distance, je crois qu’on ne me verra jaamis sur un Tor Des Géants, parce que j’ai trop mal au corps, aux pieds… Mais j’aime bien l’idée des courses à étapes. J’aime bien ce concept. Il y a du partage, l’aventure. Et puis des endroits comme ici, ce sont des lieux qui me plaisent bien.

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© JOSUEF PHOTO/Cimbaly 2022

“Il est fort possible que je revienne !”

Esprit Trail :Y a-t-il des choses, à la réflexion, que tu aurais pu mieux préparer ?

Sylvaine Cussot : Ah oui, clairement ! Mon sac n’est pas du tout optimisé. J’ai pris un gros Opinel, un couteau qui pèse. Un Aspivenin qui pèse trop lourd aussi. Il y a des choses à revoir ; Mais c’est ça qui est bien quand on le fait pour la première fois. On prend des notes, on prend l’expérience des uns et des autres. Et si on veut essayer de faire mieux, on optimise en ayant corrigé tous ces petits défauts.

Esprit Trail :Seras-tu là en 2023 pour la prochaine édition ?

Sylvaine Cussot : On va déjà terminer cette première édition, et récupérer. Mais il est fort possible que je revienne. Et si ce n’est pas en 2023, peut-être une autre édition, oui…

Propos recueillis sur place par Elodie Bonnin pour Esprit Trail

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Vous vous demandez à quelles difficultés sont confrontés les concurrents du Marathon des Sables ? La chaleur ? Le vent ? Le sable ? Les montagnes ? Eh bien c’est tout à la fois ! Et rien de mieux qu’une vidéo pour comprendre.

Quand ça monte, ça monte très dur

N’allez pas croire que le désert est plat. Il y a des dunes, bien sûr, mais aussi de véritables montagnes dont les franchissements demandent des efforts considérables. Et qui nécessitent de s’aider de cordes pour réussir à avancer. Sans oublier le soleil et, depuis 2 jours, le vent. La troisième étape du Marathon des Sables 2022 ne faisait “que” 31,2 kilomètres, mais cette vidéo vous donne un petit aperçu du combat.

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L’édition 2022 du Salon du Running Run Expérience se tient du jeudi 31 mars au samedi 2 avril au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. L’entrée est gratuite pour tous. L’occasion de tester du matériel, découvrir de nouvelles courses et venir nous dire bonjour.

Découvrez toutes les nouveautés trail

Avec un espace dédié au trail et un autre au testing, le Salon du Running vous permettra de découvrir les nouvelles innovations, tester du matériel, découvrir de nouvelles courses, comme le Terre des Dieux en Corse ou le Tarn Valley Trail dans les gorges du Tarn, et rencontrer des professionnels et autres passionnés de la course à pied. Si l’envie vous prend de venir saluer ceux d’Esprit Trail, c’est au stand 148 que ça se passe.

Entraînements participatifs gratuits

Vous pourrez également profiter du salon pour participer gratuitement à des entraînements collectifs de running, mais aussi de fitness ou de yoga. Le tout encadré par des professionnels. Alors n’oubliez pas vos baskets.

Run Expérience 2022 : le marathon de Paris en point de mire

Evidemment, il sera difficile de faire abstraction du Marathon de Paris, qui se court dimanche 3 avril. Le retrait des dossards et de nombreux stands et animations occuperont une grande partie de l’espace du Run Expérience. Mais même si vous êtes allergique à la route, l’ambiance entre coureurs reste stimulante.

Horaires d’ouverture :

Jeudi 31 mars : 15h – 20h

Vendredi 1er avril : 10h – 20h

Samedi 2 avril : 10h – 18h.

Paris Expo Porte de Versailles. 75015 Paris

RUN EXPERIENCE 2022 AFFICHE
RUN EXPERIENCE 2022 PLAN
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Pour cette 10ème édition, l’Ultra tour des 4 Massifs attend plus de 5 000 coureurs répartis sur 12 courses de 20, 40, 80, 100 à 160 km. Vercors, Taillefer, Belledonne et Chartreuse seront sillonnés par les participants du 21 au 24 juillet prochains.

Sous le signe de la réflexion environnementale

L’Ut4M a été labellisé comme événement « Grenoble capitale Verte ». En effet, la course s’engage à réduire significativement son impact sur l’environnement. Tout d’abord, le choix des goodies remis aux coureurs avant et après la course ont fait l’objet d’une réflexion approfondie. Désormais 80% d’entre eux sont issus d’une production locale et / ou en matières recyclées. Ensuite, partant du constat que l’industrie du textile est l’une des plus polluantes au monde, l’Ut4M a choisi de ne plus distribuer le fameux t-shirt finisher. Pour information, l’impact environnemental d’un seul t-shirt est de 5,6 kg CO2/an.

Oubliez le tee-shirt du finisher : pensez à la planète ! © Ut4M B. Audigé
Oubliez le tee-shirt du finisher : pensez à la planète ! © Ut4M B. Audigé

La mobilité douce encouragée

Les organisateurs de l’Ut4M ont travaillé activement sur la mobilité douce des coureurs et de leurs accompagnants. D’une part, la course met en place des navettes stratégiques pour désengorger les petites routes de montagne et d’autre part, elle réalise un partenariat avec la SNCF TER Auvergne-Rhône-Alpes. Ce partenariat permettra  de proposer un tarif préférentiel avec une réduction de 40% sur le prix du billet pour un voyage à deux ainsi qu’une gratuité pour les moins de 12 ans (tarif illico PROMO VACANCES, offre en vente sur le site SNCF TER Auvergne-Rhône-Alpes). Cette offre est valable durant les vacances scolaires de la zone A afin de permettre aux coureurs et accompagnants de venir faire du repérage puis profiter de l’événement.

L'UT4M : un grand bol d'oxygène dans un environnement préservé. @ Nacho Grez / UT4M
L’UT4M : un grand bol d’oxygène dans un environnement préservé. @ Nacho Grez / UT4M

Le retour des « géants »

Cette édition de l’Ut4M sera également marquée par le « retour de géants ». À l’occasion de ce 10ème anniversaire, l’organisation a pris soin d’inviter tous les gagnants historiques du l’Ut4M Xtrem (160 km) afin de rendre cette édition unique. Pour rappel, voici les heureux élus :

2021 : Mael Prigent et Lucie Croissant

2018 : Lucien Loyer et Isabelle Lambert

2017 : Renaud Rouanet et Sylvie Quittot

2016 : Jeremy Lavy et Alexandra Rousset

2015 : Michel Cercueil et Fanny Coyne

2014 : Frédéric Desplanches et Susana Simoes

Plus de renseignements et inscriptions ici

UT4M 2022 AFFICHE
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Après une édition 2021 décalée à fin octobre, le THP renoue avec ses dates habituelles. Rendez-vous du 27 au 29 mai pour vivre l’aventure grandeur nature du côté de Forcalquier et de la mythique montagne de Lure.

L’appel de la montagne de Lure

Qui dit Trail de Haute Provence dit montagne de Lure. En fouler les crêtes, avec le Ventoux à l’Ouest qui semble si proche, est une expérience à faire une fois. Ce passage constitue la portion mythique du parcours, réservée aux 3 plus grandes distances (le 50, le 80 et le 160). Courez, marchez mais surtout appréciez cette vue à 360° qui s’offre à vous. Pour les autres distances, vous ne ferez qu’apercevoir cette montagne pelée en toile de fond. Un paysage unique tout de même.

5 parcours pour tous les niveaux

De 16 à 160 kilomètres, du trail court au long fleuve pas tranquille, chacun pourra trouver son compte pour cette 9e édition. En détail, cela donne :

Les Mourres : 16 km et 660 m D+. Départ dimanche 29 mai à 10h.

Les Bories : 30 km et 1500 D+. Départ samedi 28 mai à 10h.

Le Marathon de Lure : 50 km et 2400 D+. Départ samedi 28 mai à 7h.

Cap à Lure : 80 km et 3860 D+. Départ samedi 28 mai à 5h.

Ultra de Provence : 160 km et 7500 D+. Départ vendredi 27 mai à 22h.

Des paysages arides, des roches torturées, des champs de lavande, des villages perchés : le Trail de Haute Provence 2022 vous attend. © THP
Des paysages arides, des roches torturées, des champs de lavande, des villages perchés : le Trail de Haute Provence 2022 vous attend. © THP

A noter, le 14 mai, une journée de reconnaissance des parcours du THP avec test des produits ASICS, nouveau partenaire de la manifestation.

Infos et inscriptions ici.

Teaser de l’édition 2022 ici.

TRAIL DE HAUTE PROVENCE 2022 AFFICHE
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Le Megève Nature Trail est de retour pour sa 3ème édition, les 30 et 31 juillet 2022. Il y en aura pour tous les niveaux avec des parcours de 8km à 44 km. A noter la possibilité de courir sur les deux jours en doublant les départs et les distances. Autre initiative, la création d’un salon dédié à la récupération. Une première !

3 parcours pour les amateurs de trail

L’AIGUILLE : 44 km et 2680m D+

Samedi 30 juillet 2022 à 6h

Depuis l’édition 2021, le Megève Nature Trail est entré dans une nouvelle dimension sportive et technique, celle du sky running en tutoyant les sommets (2479m) sur un parcours très aérien à couper le souffle. Cette course étant idéale pour préparer l’UTMB® 2022, des athlètes et trailers de haut niveau seront au départ également.

LA CIME : 30 km & 1560m D+

Dimanche 31 juillet 2022 à 8h

Ce tracé répond parfaitement aux vrais amateurs de trail, par son parcours « sauvage » et sa multitude de « single » dont celui qui vous hisse sur cette fameuse cime, au pied des Aiguilles Croches, entre les 2 Savoie. Le Beaufortin, les Aravis et le Mont blanc offrent un panorama unique aux coureurs !

LA DOOBLE : 8 et 16 km

Samedi 30 juillet 2022 à 9h

1 course, 2 distances : 8 km pour 423m D+ et 16 km pour 910m D+
2 formats : chronométré ou non

Plus besoin de décider de la distance à parcourir sur la ligne de départ, le choix se fait pendant la course ! De quoi se challenger une fois arrivé au 8ème kilomètre, où les participants peuvent s’arrêter ou repartir sur le parcours en courant 8km supplémentaires, soit 16 km au total.

Le plus de cette épreuve : elle est ouverte aux traileurs mais aussi aux randonneurs.

Le Megève Nature Trail propose plusieurs formats de course pour un grand bol d'air. © David Machet
Le Megève Nature Trail propose plusieurs formats de course pour un grand bol d’air. © David Machet

2 challenges pour relever tous les défis sur 2 jours

Pour les coureurs qui souhaitent se surpasser, l’organisation a élaboré un menu spécial week-end.

LA DOOBLE CIME : 46 km pour 2470 D+

16 km le samedi avec la Dooble et 30 km le dimanche avec la Cime.

LA YAUTE : 74 km pour 3590 D+

44 km le samedi avec l’Aiguille et 30 km le dimanche avec la Cime.

Nouveauté : un espace dédié à la récupération

Un nouvel espace exclusivement dédié à la récupération accueillera les coureurs qui pourront savourer leur exploit dans un transat avec boisson à la main. Un plaisir simple de la vie pour un pur moment de bonheur, entouré des autres trailers. Les bains suédois STØRVATT et autres stands voués au bien-être accompagneront ce moment de plénitude. A cette occasion, 5 films de trail et de montagne seront projetés gratuitement.

Les inscriptions sont ouvertes ici 

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Alors que l’UTMB® 2022 approche (du 22 au 28 août), le point sur les principaux favoris engagés en fonction de leur indice de performance UTMB®Index.

L’UTMB®Index, c’est quoi ?

Pour définir le niveau élite des courses labellisées UTMB®, les organisateurs se basent sur l’UTMB®Index, un indice de performance créé par Dider Curdy, responsable du « Contrôle anti-triche » de l’événement. Il fournit une évaluation précise du niveau de performance de chaque traileur par l’analyse des résultats de milliers de courses dans le monde.

Jim Walmsley, favori n°1, s’installe en France

Depuis sa 5e place en 2017, le missile américain a enchaîné les désillusions. Alors qu’il gagne tout ou presque aux Etats-Unis, il n’arrive pas à performer sur l’UTMB. L’an dernier, il a abandonné au bout de 98 km après 12h40 de course. Mais cette année promet d’être différente. En effet, Jim Walmsley a décidé de s’installer en France à partir de la mi-mai, sans doute dans le Beaufortain. Son objectif : se préparer à fond pour gagner l’UTMB® 2022. Il compte beaucoup sur la proximité et les conseils de François D’Haene pour l’aider. Il devra notamment s’employer pour battre Kilian Jornet, triple vainqueur de l’épreuve, second en 2017 lors de sa dernière participation, et qui aura à cœur de briller avec sa nouvelle marque Nnormal.

Un air de déjà vu ! En 2018, Jim Walmsley et Kilian Jornet étaient déjà les favoris de l’UTMB, remporté par… Xavier Thévenard. © UTMB

UTMB® 2022 : les Français très attendus

A noter dans le classement des 10 favoris par UTMB®Index la 5e place de Thibaut Garrivier, et la présence d’Aurélien Dunand-Pallaz, second l’an dernier, qui boucle ce Top 10. Parmi les autres Français attendus, Germain Grangier, 5e en 2021, est 22e (877 pts), Mathieu Blanchard, 3e l’an dernier, est 23e (875 pts), Xavier Thévenard, triple vainqueur mais contraint à l’abandon au 50e kilomètre en 2021, est 25e (873 pts) et Hugo Deck 26e (872 pts). Il ne faudra pas non plus oublier le champion espagnol Pau Capell. 12e de la liste (897 pts), il revient sur l’épreuve après sa formidable victoire en 2019. Parti en solo après 5 km de course, il détient le record de l’épreuve sur le tracé officiel en 20h19mn.

WALMSLEYJim941Etats-Unis
JORNET BURGADAKilian940Espagne
ZHAOJiaju908Chine
NAMBERGERHannes908Allemagne
GARRIVIERThibaut905France
EVANSThomas902Royaume-Uni
VILLA GONZÁLEZPablo900Espagne
HAZENJared900Etats-Unis
TOLLEFSONTim899Etats-Unis
DUNAND-PALLAZAurélien899France
Top 10 de l’élite internationale hommes engagée à l’UTMB® 2022, selon l’UTMB®Index.

Camille Herron, meilleur indice féminin

Attention, fusée en approche. L’Américaine Camille Herron peut aller vite. Très vite. Elle est détentrice du record du 100 miles depuis le mois de février. Son temps : 12h41mn11sec, réalisé lors des championnats américains d’athlétisme de 100 miles qui se sont déroulés dans le Cornerstone Park, au Nevada. Âgée de 40 ans et bien connue dans le monde de l’ultra, elle n’a cependant aucun palmarès notoire dans les ultras de montagne. Pour elle, l’univers alpin de l’UTMB® 2022 sera une plongée dans l’inconnu.

Même si elle n'est pas dans le Top 10 des favorites selon l'UTMB®Index 2022, il faudra se méfier de la Suédoise  Mimmi Kotka, 3e en 2021. © UTMB
Même si elle n’est pas dans le Top 10 des favorites selon l’UTMB®Index 2022, il faudra se méfier de la Suédoise Mimmi Kotka, 3e en 2021. © UTMB

Audrey Tanguy première Française du classement

Cette année, les regards seront tournés vers Beth Pascall, favorite l’an dernier mais contrainte à l’abandon, tout comme Audrey Tanguy, 6e et première Française de ce classement par index, victime de son genou en 2021. Parmi les autres Françaises à suivre, Manon Bohard est 20e du classement UTMB®Index (724 pts), Jocelyne Pauly 24e (713 pts), Lucie Jasmin, 7e de l’épreuve en 2021, est 27e (706 pts) et Isabelle Dragon 29e (705 pts). On suivra également avec attention la course de la Néerlandaise Ragna Debats, qui est montée l’an dernier sur la plus haute marche de la CCC. Sans oublier celle de la Suédoise Mimmi Kotka, 3e de l’épreuve l’an dernier et 13e du classement UTMB®Index 2022 (746 pts).

HERRONCamille822Etats-Unis
PASCALLBeth796Royaume-Uni
GARCÍA DE LOS SALMONESAzara788Espagne
DEBATSRagna788Pays-Bas
SCHIDEKatie775Etats-Unis
TANGUYAudrey770France
XIANGFuzhao763Chine
PETERSONBrittany761Etats-Unis
HAWGOODEmily750Zimbabwe
ALLENHillary750Etats-Unis
Top 10 de l’élite internationale femmes engagée à l’UTMB® 2022, selon l’UTMB®Index.
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160 km pour 6500 mètres de D+, la première édition du Tarn Valley Trail s’inscrit dans un paysage grandiose. Un ultra prometteur, comme une invitation au voyage. Rendez-vous le 6 mai 2022.

Le Tarn Valley Trail promet des paysages somptueux. ©Tarn Valley Trail
Le Tarn Valley Trail promet des paysages somptueux. ©Tarn Valley Trail

Une distance unique, dans l’esprit Trail’Origin

Il est difficile de parler d’une première édition. Bien sûr, la vallée de cet affluent de la Garonne est somptueuse. Homologué en GR 736 en février 2021, le long sentier de la vallée et des gorges du Tarn traverse des contrées somptueuses et des sites culturels remarquables. On n’y parlera pas (ou pas encore) performance, mais plutôt plaisir, rencontres, émerveillement. La volonté affichée des organisateurs, Templiers Events, experts en la matière, est d’ancrer cet événement dans le territoire. A la manière d’un Trail’Origin type Western State ou Hardrock 100, le Tarn Valley Trail ne proposera qu’une seule course, sur la distance « privilège ». 160 kilomètres, sinon rien.

Le GR 736, fil conducteur du Tarn Valley Trail

Les organisateurs du Tarn Valley Trail parlent ainsi du tracé et de leur épreuve : « Un chemin comme une bille de buis torturée, c’est un cadeau, une offrande de la nature. Cela ne se refuse pas. Le GR 736 est de ceux-là, immense liane sculptée, des Cévennes aux Grands Causses, déroulant ses méandres, creusant ses défilés, ramifiée de mille rious et de rivières rieuses mais capricieuses. Comment ne pas se laisser griser en s’aventurant dans cette si belle vallée en suivant ce Tarn aux eaux à la fois limpides, dociles, parfois tournoyantes et mugissantes, souvent joueuses et espiègles ! Tarn Valley Trail sillonnant, slalomant, cheminant sur ce GR 736 sera comme un bois précieux posé sur l’établi, le sentir, le respirer, l’apprivoiser pour faire corps avec ce bien précieux. Le 6 mai 2022, le Tarn Valley Trail sera artisanal et théâtral, canaille et gaillard, dépouillé et déluré. »

Les gorges du Tarn, cadre privilégié pour un nouvel ultra. © Tarn Valley Trail
Les gorges du Tarn, cadre privilégié pour un nouvel ultra. © Tarn Valley Trail

Un parcours en 3 grandes parties

Le parcours de Tarn Valley Trail se compose de trois grandes parties. Autant de promesses de dépaysement total.

– Section 1 : la traversée des Cévennes de Mas de La Barque à Florac (44 km (930 m+ et 1800 m-). Soit une longue descente jusqu’à Pont de Monvert pour franchir le Tarn puis belle remontée au Signal du Bouges (1421 m d’altitue) et descente sur Florac et par le col du Sapet. 

– Section 2 : la descente des Gorges du Tarn de Florac au Rozier par le fond des gorges au pied de ces immenses falaises et en grimpant 4 fois sur le Causse Méjean. Puis la course bascule (rive droite) sur le Causse de Sauveterre à partir des Vignes au km 107 pour rester en balcon avec passage dans les hameaux troglodytes de St Marcellin et Eglasines. 

– Section 3 : la descente de la vallée du Tarn entre Le Rozier – Peyreleau et Millau par un tracé assez proche de celui des Templiers. Au km 135, il faut entamer la longue remontée sur le Causse Noir par la Tour, puis la traversée du causse par Le Sonnac, le village perché de Caylus, La Cresse, Carbassas et bien entendu le passage emblématique à la Pouncho d’Agast (le sommet du Causse Noir !) et Millau, soit 26 km pour une arrivée au cœur de ville. 

Le profil du Tarn Valley Trail, 160 km pour 6500 de D+.
Le profil du Tarn Valley Trail, 160 km pour 6500 de D+.

Pour plus d’informations sur le parcours ici :

Site de l’épreuve et inscriptions ici :

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