Ils ont eu du flair, et leurs athlètes ont été à la hauteur de l’événement. Partenaire pour la première année du Swiss Canyon Trail, l’équipementier Kailas Fuga avait aligné quelques-uns des membres de sa dream team au départ des différentes courses de la 30ème édition de l’épreuve suisse. Résultat : un Sangé Sherpa flamboyant malgré la pluie sur le format 100 miles exceptionnel de l’édition aniversaire, et un Miguel Arsénio redoutable sur le second plus grand des formats, le 111 km ! Quant à la reine Sissi Cussot, elle a maîtrisé le format 81 km, tout sourire malgré une météo épouvantable durant tout le week-end.
Swiss Canyon Trail : Sangé Sherpa surnage dans le chaos
Quelle patinoire infernale ! C’est sur des sentiers détrempés et boueux et dans des conditions climatiques épouvantables que le Népalais vedette du team Kailas Fuga Sangé Sherpa a réussi l’exploit de s’imposer sur le 166km (8147mD+) du Swiss Canyon Trail, un format 100 Miles inédit pour fêter les 30 ans de l’événement !
Mais la lutte (et les concours de glissades qui vont avec) a été terrible pendant près de 130km avec Anthony Pipitone, 2ème du format 111km en 2023 et 10ème de la dernière Diagonale des Fous, qui a souffert d’hypothermie durant la nuit. Au final, le sympathique Népalais plie l’affaire en 22h06, avec 26 minutes d’avance sur Pipitone et 50 sur Maxime Hourdebaigts !
Autre athlète médiatique du team Kailas Fuga, partenaire de Sangé, le Français Martin Perrier était aussi de la partie. Bien que l’esprit tourné vers le Tor des Géants, qu’il a terminé en 3ème position l’an dernier derrière François D’Haene et Beñat Marmissolle, Perrier, qui a terminé 2ème de l’Ultra-Terrestre à La Réunion en mai dernier (224 km au compteur) s’est accroché et a fait preuve de mental pour terminer dans le Top 10, en 9ème position.
Chez les femmes, Marie Janod, 6e féminine du 90km du Mont-Blanc 2024, s’est imposée en 26h06, 11ème au scratch. Elle a devancé les Suissesses Céline Bernasconi (27h58) et Dominique Ghislaine Montandon Brunner (36h42).
Sange Sherpa. Photo Swiss Canyon Trail
Swiss Canyon Trail : Miguel Arsénio domine le 111 km
C’est un autre athlète du team Kailas Fuga qui s’est imposé sur le 111km et 5295mD+, le Portugais Miguel Arsénio ! Après avoir mené de bout en bout, il a franchi la ligne en première position en 10h45, et a devancé de près de 25 minutes le redoutable Chinois Ji Duo. L’Espagnol Aleix Toda Mas a terminé 3ème en 10h49.
Une belle récompense (enfin !) pour le Portugais, qui avait échoué à la 2ème place du Grand Trail des Templiers derrière Thomas Cardin en octobre dernier, et encore 2ème derrière Paul Cornu-Chauvinc lors du MIUT 115 fin avril 2025.
Miguel Arsénio. Photo Swiss Canyon Trail
Chez les femmes, c’est la locale de l’étape Ariane Wilhem qui s’est imposée chez elle en 13h31, avec une très belle 10e place au scratch à la clé ! Pour mémoire, elle avait terminé 2ème de la TDS à Chamonix en 2024 ! Elle a devancé de 20 minutes l’Américaine Sarah Humble et de plus de 50 minutes la Chinoise Li Ying.
Ariane Wilhem. Photo Swiss Canyon Trail
Swiss Canyon Trail : Sissi Cussot reine du 81 km
Nouvelle super performance de la toujours souriante Sissi Cussot, qui a pataugé dans la boue et sous la pluie pendant 81 km pour remporter le format 81k / 3491m D+. La résidente réunionaise, plus habitée au soleil et à la chaleur de l’île intense, s’est imposée en 10h10, 16ème au scratch. Elle a devancé de 13 minutes sa dauphine, la Néerlandaise Adriana Moser et de 46 minutes Marie-Hélène Schlosser.
Chez les hommes, la victoire est revenue à l’Allemand Janosh Kowalczyk, vainqueur du 110km de l’Istria 100 by UTMB 2024, en 7h59. Il a devancé l’Italien Davide Rivero (8h23) et le Belge Pierre Breuer (8h49).
Sissi Cussot. Photo Swiss Canyon Trail
Swiss Canyon Trail : les podiums des autres courses
Format 51 km – 2632m D+
Fran Anguita Bayo (ESP) 4h00mn24s Yang Jianjian (CHN) 4h00mn48s Kevin Vermeulen et Aubin Ferrari (FR) 4h10mn42s
Malgré une météo compliquée, entre averses et brouillard, les victoires de Ludovic Bourgeois et Marlène Maisonneuve sur le grand format de 82 km de la 18e édition de La Transju’Trails sont sans appel ! Pour la deuxième fois consécutive, Ludovic Bourgeois s’est imposé avec une large avance. Du côté des femmes, Marlène Maisonneuve a elle aussi dominé la course de bout en bout et fait un sans faute. Jérémy Lenormand et Julie Attias se sont imposés sur le format 62 km.
Transju’Trails 2025 : Ludovic Bourgeois pour un doublé sur le 82 km
Samedi 7 juin à 5h00 du matin aux Rousses, les 283 partants du 82 km se sont élancés dans la nuit sous un ciel nuageux. Dès les premiers kilomètres, Ludovic Bourgeois, vainqueur de l’édition 2024, a imposé son rythme et creusé l’écart avec ses poursuivants à chaque point de passage : 7 min, 21 min, 25 min… Il a finalement franchi la ligne d’arrivée en 8h 43 min 17 sec, avec plus de 34 minutes d’avance sur le deuxième, Louis Staquet. Le podium est complété par Félix Nicole, à 37 min 55sec du vainqueur.
« Je suis parti un peu fort et j’ai toujours eu confiance Le Noirmont et la descente sur Bois d’amont, c’est quelque chose que je connais par cœur. Je connais chaque centimètre, donc j’ai voulu appuyer un petit peu à ces endroits-là, gagner un petit peu de temps, leur mettre le doute derrière, peut-être. On a inventé un nouveau sport aujourd’hui, c’est l’ “aquatrail” (rires). Je n’ai jamais autant fait de kilomètres dans des ruisseaux. Hier, en rigolant je me disais qu’on allait voler la neige sur la Dole, honnêtement, j’y ai cru un moment. On ne voyait pas deux mètres avec de la grosse pluie, des glissades sur les fesses. C’était une édition folle », a confié Ludovic Bourgeois à l’arrivée.
Ludovic Bourgeois, vainqueur du 82 km. Photo Hugo Déforet – La Transju
Transju’Trails 2025 : Marlène Maisonneuve en patronne sur le 82 km
Du côté des femmes, même scénario. Marlène Maisonneuve a pris la tête dès le début, poursuivie par Inès Magnet. Elle a réussi à maintenir un écart de près de 20 minutes pendant les trois-quarts du parcours. Inès Magnet est remontée sur elle lors des derniers kilomètres mais cela n’a pas suffi à détrôner Marlène Maisonneuve, qui s’est imposée en 11h 13 min 57 sec, 22ème au scratch, avec plus de 11 minutes d’avance sur sa dauphine. Le podium féminin est complété par Nadège Lutic, troisième à 1h17 de la gagnante.
« Je suis partie un peu vite au départ je pense. Et puis je suis restée devant tout le long. Je pensais que je m’étais fait doubler, mais je pense que c’était des filles qui étaient en relais sûrement. Les derniers kilomètres étaient plus durs. J’ai commencé à avoir un peu mal aux genoux. Je pensais que j’allais être troisième là en fait. C’est vrai que c’est la bonne surprise. C’est la surprise d’être première. »
Marlène Maisonneuve, gagnante du 82 km. Photo Hugo Déforet – La Transju
Transju’Trails 2025 : deux duels pour deux belles victoires sur le 62 km
Les 758 concurrents du 62 km ont pris le départ à 6h00 des Rousses sous un temps plutôt clément, avant que ne revienne la pluie. Sur ce tracé, que ce soit du côté des hommes ou des femmes, la victoire est issue d’une belle bagarre entre deux concurrents.
Du côté des hommes, Jérémy Lenormand s’est imposé devant Ludovic Bailly-Basin. Ces deux traileurs se sont suivis de près durant les 40 premiers kilomètres. Entre le Marais et le Goulet, Jérémy Lenormand a pris son envol et filé vers la ligne d’arrivée qu’il a franchie en 6heures 8 min et 43 sec, soit 6 min 37 secondes devant Ludovic Bailly-Basin.
Jérémy Lenormand a expliqué : « Ludovic m’a donné un peu de fil à retordre quand même. Après les Marais, je suis passé devant et j’ai essayé de rester tout le long. Je voyais que les écarts n’étaient pas grands, du coup j’ai un peu serré les dents à la fin, et voilà, ça l’a fait. Je suis plutôt content de la performance. Les passages en sous-bois, franchement, c’est magnifiques. Après, avec la météo qu’on a, forcément c’est très très gras, surtout dans les descentes. Mais ça va, c’est passé. Certes il pleut, mais il ne fait pas froid. »
Jérémy Lenormand à l’arrivée du 62km. Photo Jérôme Genée – La Transju
Pour les femmes, à l’arrivée, le public attendait Mathilde Duchaussoy…. Et c’est Julie Attias qui a franchi la ligne en première féminine. Alors que Mathilde Duchaussoy a mené sur l’ensemble du parcours avec plus de 7 minutes d’avance sur sa poursuivante, elle s’est faite surprendre par la volonté de cette dernière qui a accéléré sur les 4 dernières kilomètres pour franchir la ligne d’arrivée en tête avec 5 min et 11 sec d’avance.
Celle qui avait abandonné en 2024 revient donc en vainqueure en 2025 avec un temps de 7 h 47 min et 33 sec. : « On est partis au sec et on a eu les 20 derniers kilomètres avec un petit peu d’eau, mais c’est le Jura. C’était magnifique, franchement. Le parcours était génial. J’ai eu un petit coup de mou vers le 30e, mais finalement, je suis repartie. Et puis après, on m’a dit que je raccourcissais l’espace avec Mathilde. Alors, ça m’a lancé un petit peu. Et puis finalement, je l’ai eue en visu. Elle descend trop vite pour moi. Je l’ai laissée partir. Et puis là, je l’ai remontée dans le Pont Perroud, donc, les deux derniers kilomètres. Je suis partie dernière et j’arrive première. »
Julie Attias à l’arrivée du 62km. Photo Jérôme Genée – La Transju
Transju’Trails 2025 : belles échappées sur le 42 km
C’est à 11h du matin que les 1 051 concurrents engagés sur le 42 km se sont élancés sur un parcours humide et pluvieux. Trois traileurs, Hugo Gachod, Florian Montmeat et Baptiste Lorier, ont rapidement pris la tête. Ils sont restés ensemble durant les trois-quarts du parcours jusqu’au Creux de la Dole où Hugo Gachod s’est échappé, laissant ses deux compères derrière lui. Il a terminé en vainqueur en 3h 48 min et 38 sec devant Florian Montmeat à 5 min 51 et Baptiste Lorier à 5 min 53.
Chez les femmes, ce n’est pas un trio, mais un duo qui s’est jaugé durant les trois-quarts de la course : Céline Carrez et Cyrielle Baroni. Cette dernière a pris la tête peu avant le Creux de la Dole pour ne plus la lâcher jusqu’à l’arrivée. Cyrielle Baroni a franchi la ligne après 4h 55 min 51 sec. Céline Carrez est arrivée seulement 1 min 38 sec derrière.
Transju’Trails 2025 : les courses rapides du dimanche
Alors que la journée du samedi donnait la part belle aux grandes distances, dimanche, 5 parcours étaient encore au programme : 25 km, 15 km, 10 km, 5 km et 15 km randonnée. Avec des départs échelonnés entre 8h et 11h, les traileurs ont pu bénéficier d’une météo plus clémente que la veille mais avec un ciel couvert et un léger vent frais.
Roman Gallois a remporté le 25 km en 2 h 04 min 35 sec : « La première descente, c’était un vrai chantier, on a couru dans la boue, dans la rivière, mais bon, c’est ça qu’on est venu chercher. Après la montée sur Prémanon était avec un petit rythme, car je connais le terrain par cœur et ça m’a permis de prendre un petit gap dans la descente. Après j’ai pu garder l’avance jusqu’au bout. Franchement, pour ne pas glisser, il fallait vraiment être fort. Et sinon après, la gestion jusqu’au bout. Je veux remercier La Transju’ pour ce qu’ils font, l’organisation, les bénévoles, même sous la pluie, à 4h du matin quand il pleut, ils sont là. C’est super, toujours gentil, bienveillant, et puis on sent vraiment que c’est une vraie famille. »
Du côté des femmes, c’est la Dijonnaise Cécile Val qui a remporté l’épreuve en 2 h 41 min et 59 sec : « C’était super beau, mais c’est vrai qu’on s’est concentré sur les pieds, parce qu’il y avait plein d’appuis fuyant avec la boue, les pierres qui glissent, mais par contre c’était un vrai beau parcours. Même si c’était très dur et technique. Je n’ai jamais fait aussi dur en France. Il y a un coureur qui m’a bien encouragée, qui m’a fait du bien au moral, parce que les cinq derniers kilomètres, c’était dur. Tout le monde me disait que j’étais première au fil et à mesure que j’avançais, donc ça motive, forcément. »
Sur le 15 km, l’espoir Jules Barriod a franchi la ligne en tête en 1 h 15 min 23 sec. La première féminine est Chloé Ballet en 1 h 43 min 25 sec.
Sur le 10 km, Tom Rochat a remporté la course en 42 min 51 sec. Du côté des femmes, c’est Estelle Moreau qui a franchi la ligne la première, en 57 min 10 sec.
Sur le 5 km, ce sont deux minimes (U16) qui ont gagné l’épreuve : Timéo Bouillet Prély en 18 min 54 sec et Emma Petitjean en 23 min 4 sec.
Plus de 2500 personnes s’étaient donné rendez-vous le 1er juin sur les bors du lac Léman pour participer aux différentes épreuves de la 9ème édition de l’Xtratrail Lavaux. Un record de participation pour cet événement au cœur des vignes, où son parrain, Dawa Sherpa, vainqueur du tout premier UTMB, a prouvé qu’il avait encore une sacrée paire de jambes !
Xtratrail Lavaux 2025 : un spot de trail unique, entre vignes et lac
Ce sont très exactement 2531 coureuses et coureurs qui se sont élancés au départ de Lutry sur les 10 parcours de trail, course à pied et walking de l’Xtratrail Lavaux 2025, sous un grand soleil qui a écrasé les vignobles en terrasses caractéristiques du patrimoine local.
Tout au long des différents parcours, les coureurs ont pu découvrir les pittoresques ruelles pavées de Lutry, Grandvaux, Chenaux et Aran, mais surtout sillonner le vignoble de Lavaux parsemé de points de vues grandioses permettant d’apercevoir le Lac Léman et les Alpes, ou encore de profiter d’un peu de fraîcheur sur les sentiers forestiers dans les alentours de la Tour de Gourze, du Lac de Brêt, du Mont-Cheseaux ou du Mont-Pélerin.
Si le sport était à l’honneur, le chrono, comme chaque année depuis 9 ans, ne faisait pas tout. Non seulement l’esprit convivial et familial de la manifestation était privilégié, mais également l’engagement des organisateurs à servir des causes nobles, particulièrement celles liées à l’enfance. Ainsi, cette année, l’Xtratrail Lavaux soutenait les associations Dawa Dachhiri Sherpa et Rêves Suisse.
Dawa Sherpa, parrain de la manifestion et notamment vainqueur de la première édition de l’UTMB, n’a pas manqué de chausser les baskets pour participer au format 34 km, dont il a remporté le classement de sa catégorie !
Rendez-vous festif à ne pas manquer, l’Xtratrail Lavaux fêtera ses 10 ans les 30 et 31 mai 2026. Les inscriptions ouvriront en juillet 2025.
Xtratrail Lavaux. Photo DR
Xtratrail Lavaux 2025 : les podiums des 20, 34 et 50 kilomètres
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/06/Xtratrail-Lavaux.jpg9251200Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2025-06-06 13:15:412025-06-06 13:15:44Xtratrail Lavaux 2025 : une édition record, le parrain Dawa Sherpa toujours au top
Du 6 au 8 juin prochains, le Swiss Canyon Trail célèbre son 30ème anniversaire avec une édition exceptionnelle en ajoutant, pour cette année seulement, un parcours de 166 km (100 miles) aux 5 épreuves traditionnelles de 16 km à 111 km. Un événement ultra excitant auquel s’est associé l’équipementier Kailas Fuga, déjà partenaire du Tor des Géants, qui viendra en force avec ses athlètes les plus emblématiques, Sangé Sherpa, Claire Bannwarth et Martin Perrier.
Swiss Canyon Trail by Kailas Fuga : le Jura suisse, passionnément
Réputé pour offrir une expérience immersive dans des paysages spectaculaires, à la découverte du Jura suisse, le Swiss Canyon Trail est une institution qui fait la part belle à la nature. Les coureurs traversent ainsi des sites emblématiques tels que les Gorges de l’Areuse, les crêtes des Aiguilles de Baulmes et surtout le Creux du Van, majestueux cirque rocheux aux falaises vertigineuses.
Y proposer un format de 100 miles était un rêve, qui va devenir réalité. En effet, le parcours de 166 km, avec un dénivelé positif de plus de 8 000 mètres a pu voir le jour grâce à une dérogation accordée par le Conseil d’État, permettant aux organisateurs d’offrir ce tracé unique qui ne sera pas reconduit. « Ce projet nous tenait à cœur depuis plus de deux ans, et le concrétiser pour cette 30ème édition est une grande fierté. C’est un véritable cadeau, tant pour les coureurs que pour tous les amoureux de notre région », souligne Patrick Christinat, président du comité d’organisation.
Photo Linka / Swiss Canyon Trail
Swiss Canyon Trail by Kailas Fuga : 6 distances pour tous niveaux
Si le 166 km est l’événement de cette 30ème édition, 5 autres distances permettent de découvrir les paysages du Jura suisse à son propre niveau, dont une toute nouvelle petite distance de 16 km idéale pour débuter.
SCT 16 km Nouvelle venue au Swiss Canyon Trail, l’ultra-accessible 16K est une course qui fait vivre les sensations du trail sur une distance de 15,9 km et 577 m de dénivelé. Avec un départ l’après-midi, cette course permet à un maximum de fans, d’accompagnants et autres amateurs de course de faire connaissance avec la magie Swiss Canyon Trail sans redouter une distance trop importante. Le 16K est également ouvert au Nordic Walking.
SCT 31 km Une course de 31,6 km qui offre un parcours difficile avec une ascension de 1380 m.
SCT 51 km Une course exigeante sur un terrain accidenté, avec une ascension importante et une magnifique montée vers Le Soliat, offrant un panorama sur le canyon le plus célèbre de Suisse, le Creux du Van.
SCT 81 km Le 81K, qui en est à sa 25ème édition, reste l’un des parcours les plus variés et les plus exigeants d’Europe. Un défi physique et mental constant.
SCT 111 km Avec ses 114,8 kilomètres et 5294 mètres de dénivelé, le 111K est un défi technique et exigeant qui traverse des paysages variés et saisissants. Ce parcours emmène les coureurs à la découverte des trésors du Val-de-Travers et de la région nord-vaudoise. Chaque section réserve son lot d’émotions : montées abruptes, descentes exigeantes et passages roulants s’enchaînent pour une expérience unique, où effort et émerveillement se rencontrent à chaque instant. Le 111K n’est pas qu’une course : c’est une immersion dans la nature et un véritable voyage intérieur, où chacun trouve son propre rythme pour relever un défi hors du commun.
SCT 166 km Avec un dénivelé total de 8147 mètres, le tracé impose respect et émerveillement. Chaque kilomètre réserve son lot de surprises, entre montées abruptes, descentes techniques et crêtes panoramiques. Au cœur du Val de Travers et de la région nord-vaudoise, les coureurs découvriront des sites d’une beauté rare : les majestueuses Aiguilles de Baulmes, les panoramas envoûtants depuis le Chasseron, l’atmosphère pittoresque de St-Croix et bien sûr le mythique Creux du Van. Plus qu’une compétition, ce 100 miles est une invitation à explorer l’harmonie entre l’effort extrême et la splendeur des paysages suisses. Ici, chaque coureur écrira son propre chapitre, que ce soit en admirant un lever de soleil au sommet ou en trouvant une force insoupçonnée dans les kilomètres les plus exigeants.
Tout peut arriver sur le Swiss Canyon Trail, même une invasion romaine ! Photo Linka / Swiss Canyon Trail
Swiss Canyon Trail by Kailas Fuga : une expérience collective
Chaque année, plus de 600 bénévoles de 23 communautés locales assurent un accueil chaleureux, créant une ambiance unique où élites et amateurs se retrouvent. L’événement, rendez-vous majeur du trail, se distingue par son esprit de solidarité et d’entraide, où chaque coureur vit une aventure inoubliable.
Consciente de son impact environnemental, la course veille à préserver les sites naturels traversés. Des mesures strictes ont été mises en place : limitation des participants, réduction des infrastructures temporaires, mais aussi projets liés aux écosystèmes, comme la réhabilitation de zones humides pour le crapaud accoucheur. « C’est un travail mené sur le long terme en collaboration avec des associations », précise Patrick Christinat. Ainsi, l’organisation incite les participants à adopter une attitude responsable en limitant leurs déchets et en préservant la faune et la flore. Cet engagement, au cœur de l’ADN du trail running, garantit un événement durable et respectueux de la nature.
Au-delà de l’aspect sportif, le Swiss Canyon Trail est aussi un événement festif qui dynamise la région. Des concerts, des espaces de restauration, de détente et des animations sont proposés au long du week-end, permettant aux coureurs et spectateurs de vivre une expérience immersive.
Photo Linka / Swiss Canyon Trail
Swiss Canyon Trail by Kailas Fuga : 6ème étape des World Trail Majors
Au cœur du circuit World Trail Majors, le Swiss Canyon Trail occupe une place de choix en tant que 6ème des 12 courses au calendrier. Lancé en 2024, le World Trail Majors réunit certaines des courses de trail et d’ultra-trail dans le monde, avec un accent particulier mis sur l’inclusion, le respect de l’environnement et la préservation de l’identité de chaque course.
Swiss Canyon Trail by Kailas Fuga : Sangé Sherpa, Martin Perrier et Claire Bannwarth en têtes d’affiche
Partenaire de cette édition exceptionnelle du Swiss Canyon Trail, l’équipementier Fuga Kailas, connu notamment pour son partenariat avec le Tor des Géants et son athlète vedette Franco Collé, 4 fois vainqueur de la grande boucle du Val d’Aoste, débarque en force sur l’épreuve avec quelques-uns des membres éminents de son Team Fuga by Kailas, fort de plus de 25 athlètes de 12 nationalités, qui joueront les podiums.
Parmi eux, Claire Bannwarth, toute nouvelle recrue du team, qu’on ne présente plus, devait initialement prendre le départ de l’ultra, mais, toujours blessée, se contentera du 31 km. Le Suisse Martin Perrier, 3ème du dernier Tor des Géants, 2ème de l’Ultra Terrestre à La Réunion il y a quelques semaines, prendra en revanche le départ du 166 km. De son côté, le Népalais Sangé Sherpa s’alignera sur le 111km. Enfin l’Ukrainienne Anna Darmograi, 10ème féminine de la Skyrace des Matheysins cette année, et qui collectionne les podiums sur les courses alpines avec dénivelé, prendra le départ du 31 km.
Claire Bannwarth. Photo DRMartin Perrier. Photo DRSangé Sherpa. Photo DR
Swiss Canyon Trail by Kailas Fuga : un partenariat stratégique majeur
Le partenariat entre le Swiss Canyon Trail et l’équipementier Kailas Fuga souligne la volonté de ce dernier de s’implanter en Europe pour challenger les marques majeures. Si le défi est de taille, la qualité des produits et le savoir-faire de Kailas Fuga sont à la hauteur. Et surtout, la stratégie est sans ambiguïté : ils sont fiers d’être chinois, ils aiment la montagne, le trail, et ils s’engagent à fournir les meilleurs produits à des prix très compétitifs. Déjà partenaires de près de 400 trails à travers le monde, Kailas Fuga envisage, dans le cadre de son développement, de soutenir d’ici à la fin de l’année une quinzaine de courses en France.
Nina Sun, Directrice de la marque, elle-même ultra-traileuse, déclarait lors de la réunion de son team en Italie début avril : « Pour la première fois, l’équipe Fuga se réunit en Europe. C’est une étape importante pour nous, et nous voulions le faire avec nos athlètes. Notre histoire, nous voulons la raconter à travers nos athlètes et leurs parcours, en mettant en particulier l’accent sur nos athlètes féminines et la diversité de notre équipe. Nous sommes riches de représentants de plus de 12 pays différents. Notre objectif, c’est d’inspirer les hommes et les femmes du monde entier avec l’exemple de nos champions. Notre développement en Europe, notamment en Italie et en France, se traduira par l’annonce de nouvelles courses partenaires, et par le déploiement de notre communauté de traileurs : le Fuga Mountain Club. »
Kailas, une marque impliquée dans l’essor du sport nature
Fondée en 2003 en Chine par deux passionnés de montagne, Kailas est une marque jeune. Et féminine ! 40% de l’équipe de management est féminin, et 61% de la force de travail de la marque est composée de femmes.
Nina Sun, poursuit : « Nous avons fondé Kailas en 2003 pour proposer aux passionnés de montagne et d’aventure les moyens de s’épanouir sur leur terrain de jeu, avec le maximum de confort et de sécurité. Nous voulions repositionner à la hausse les standards de ce qui est possible de faire en plein air. Nous avons créé des vêtements et des équipements d’escalade haut de gamme, permettant aux explorateurs de conquérir les sommets de 8000 mètres les plus difficiles. Mais nous nous adressons aussi à tous ceux qui veulent vivre mieux, pas seulement à ceux qui relèvent des grands défis ! Le courage du quotidien, c’est aussi cela la volonté. Par exemple, être mère, travailler, et courir… »
Si Kailas est aujourd’hui la marque leader en Asie dans le domaine des équipements outdoor, spécialisée dans l’escalade, la randonnée et le trail running, c’est aussi un acteur de l’essor du sport nature en Asie. Nina Sun : « Au-delà de la fabrication d’équipements exceptionnels, nous nous impliquons pour l’avenir des sports de plein air en regroupant une communauté de passionnés de montagne et de professionnels de l’industrie autour de ce thème. »
Photo Swiss Canyon Trail
Fuga, la ligne dédiée au trail running de Kailas
Baggio Zhong, co-fondateur de la marque Kailas, est devenu paraplégique à la suite d’un accident de ski en 2013, mais sa passion pour les sports de plein air a continué de guider l’entreprise et ses produits innovants. C’est ainsi que 3 ans plus tard, en 2016, a été lancée Fuga, sa première gamme de chaussures de trail. Ce qui frappe en rencontrant l‘équipe de conception, c’est leur volonté de produire le meilleur sans concession, avec leur propre personnalité, en mettant de côté les impératifs marketing à la mode. D’ailleurs, et ce n’est pas un détail, 90% de l’équipe de conception et d’encadrement de Kailas court régulièrement et fait du trail.
La gamme Fuuga dédiée à la discipline inclut des chaussures équipées de semelles Vibram Megagrip pour une adhérence optimale et d’une semelle intermédiaire Kailas Boom pour un amorti réactif, mais aussi des sacs à dos légers, ergonomiques, avec un système de stabilisation pour un confort lors des longues distances, et des vêtements techniques, en matières respirantes et résistantes aux intempéries intégrant du Gore-Tex.
Nina Sun détaille : « Après vingt ans d’expertise dans les sports de montagne, Kailas a lancé une série de produits de trail sous la signature Fuga en 2016. Nous avons ainsi introduit un design révolutionnaire et apporté des innovations techniques à l’industrie du sport de plein air. » Un discours corroboré par des faits : depuis son lancement, Fuga a obtenu de nombreux prix d’innovation internationaux. Et les membres de son team multiplient les podiums sur les courses auxquelles ils participent.
L’ « autre » montagne accueillait le long week-end du 29 mai au 1er juin une nouvelle édition de la désormais traditionnelle Volvic Volcanic Experience, avec de nombreux formats au menu, un Puy de Dôme toujours aussi redoutablement beau et une start list de champions impressionnante. Retour sur un week-end à la fois chaud et chaleureux qui a, entre autres élites, sacré un Yannick Noël des grands jours.
VVX 2025 : les 224 km de l’Experience Grande Traversée Volcanique pour Tanguy Warin et Céline Lucak
Ils ont survécu à la canicule ! Après près de 30 heures de course, Tanguy Warin s’est imposé en 29h31 devant Alexandre Beraud (31h01) sur le 224 solo. Nicolas Le Nocher termine 3ème en 34h03. Côté féminin, une seule femme a réussi à parvenir au bout de l’épreuve et s’impose donc en 55h31 : Céline Lucak.
Dans la version duo, la victoire revient au binôme Grégory Camerlo et Bertrand Cavalier en 38h41, devant le duo médiatique Casquette Verte / Loïc Jalmin en 41h03. On en profite pour faire un petit coup de projecteur sur Grégory Camerlo, qui vient de réaliser cette première ultra-distance en préparation de sa tentative de FKT sur l’aller-retour du GR20 Corse cet été, un chrono jamais réalisé à ce jour, en soutien au peuple arménien de la région du Haut-Karabakh. Vous pouvez le suivre et le soutenir sur le compte Facebook GR20 pour l’Arménie.
Gregory Camerlo (3ème en partant de la gauche) lors de son premier GR20 pour l’Arménie, en 2021. Photo DR
VVX 2025 : les 111 km de l’Experience Chaîne des Puys – Faille de Limagne pour Yannick Noël et Agathe Teillet-Magot
On attendait la bataille, elle n’a pas vraiement eu lieu. Parti solidement, Yannick Noël a dominé toute la course et s’est imposé sans trembler sur le format 111km de la VVX. Bouclant le parcours en 9h28, il devance de plus de 26 minutes le roi du désert Rachid El Morabity, 11 fois vainqueur du Marathon des Sables, venu prouver qu’il est aussi très performant quand il n’y a pas de désert au menu. Louis Sorin prend la 3ème place en 10h03. Rachid El Morabity en a profité pour nous annoncer un petit scoop : sa volonté de se qualifier pour prendre le départ de l’UTMB en 2026.
Chez les femmes, Agathe Teillet-Magot remporte la victoire, 15e au scratch en 11h33, devant Mahauld Granier (11h56) et Manon Campano (12h27).
Dans la version relais, bel exploit de la team 100 % féminine les CIMALPETTES de Maryline Nakache et Manon Gras qui prend la troisième place du podium général en 11h09, la course étant remportée par le team LES FRERES CARROT, composé de Mathias et Simon, en 10h38. Entre eux, le team LES RANDONNEURS DU DIMANCHE se glisse en 10h58 à la seconde place.
VVX 2025 : les 82 km de l’Experience Terra Volcana pour Aurélien Jacoutot et Pauline Chambon
Le format 82km s’est soldé par un cavalier seul d’Aurélien Jacoutot, qui a mené de bout en bout et s’impose en 7h27. Chez les femmes, la victoire revient à Pauline Chambon en 9h29, 19e au scratch. En relais, ce sont les locaux de la Team LES AUVERGNATS qui s’imposent juste après le vainqueur du solo, en 7h28.
VVX 2025 : les résultats des autres courses
Sur le format 46km, Alexandre Meyleu et la championne du monde 2023 Marion Delespierre, de retour sur les sentiers après être devenue maman, ont tenu leur rang de favoris et se sont imposés, avec une belle 7e place au scratch pour Marion.
Sur le format 24 km, c’est le frère d’Alexandre, Quentin Meyleu qui a été le plus rapide, tandis que chez les femmes, c’est Ophélie Launay qui s’impose, 17e au scratch.
Enfin, Frédéric Galery et Marine Place, 5e au scratch, remportent le 15km.
Pack canicule activé ! Il faisait 29 degrés à l’ombre vendredi 30 mai à 15 heures sur la place de l’église de Forcalquier lorsque les coureurs du THP160, le grand format de la 11ème édition du Trail de Haute Provence, se sont élancés. Et de l’eau, tous les coureurs des différentes courses en ont bu autant qu’ils en ont transpiré tant il a fait chaud sur les sentiers écrasés de soleil. Dans cette fournaise, c’est un Normand, Yoann Lecauchois et une Marseillaise, Zélia Driquert, qui ont brillé.
Trail de Haute Provence : le THP160 pour Lecauchois et Driquert
Il aura fallu 22h31 à Yoann Lecauchois pour venir à bout du grand format de cette 11ème édition du THP, sa première grande victoire sur un ultra-trail. Mais la course n’a pas été de tout repos et lui a même réservé une sacrée surprise quand, en pleine nuit sur les pentes de la Montagne de Lure, il a été immobilsé par un patou agressif barrant le chemin. « Des chiens agressifs, j’en ai déjà vu, mais là c’était impossible de passer », racontera le vainqueur, qui aura perdu 35 minutes dans l’affaire, obligé de faire un large détour. Mais cette perte de temps ne l’aura finalement pas pénalisé, puisqu’il s’impose avec plus de 50 minutes d’avance sur Adrien Mondon (23h23) et Baptiste Richalet (23h34).
Chez les femmes, la course a été dominée de bout en bout par la Marseillaise Zélia Driquert, qui a devancé de près de 6 heures sa dauphine, Christelle Macloud, et de plus de 7 heures Caroline Wasykula, troisième.
Le team de 9 coureurs MOMO ET SES COPAINS s’impose dans la version THP 160 relai avec un chrono turbo de 16h36.
Yoann Lecauchois victorieux du THP160. Photo DRL’intouchable Zelia Driquert en plein ravito. Photo DR
Trail de Haute Provence : Julien Absalon monstrueux sur le THP 80
Il y a des gens qui transforment tout ce qu’ils touchent en or. C’est le cas de Julien Absalon, double champion olympique de VTT Cross Country (2004-2008), 5 fois champion du monde entre 2004 et 2014, 7 fois vainqueur du classement général de la Coupe du monde entre 2003 et 2016. Désormais descendu de son vélo pour arpenter les sentiers en mode trail, il enchaîne depuis 2023 les Top 10 et vise désormais les podiums, voire les plus hautes marches !
Et 2025 vient confirmer son ambition ! Après une victoire sur le 68km (3300mD+) du Trail des Balcons d’Azur en avril, il s’est imposé dimanche 1er juin sur le THP80 (84km et 3850mD+) en 8h29, reléguant Stephen Roux, 3e du 110km de l’Ultra-Trail Atlas Toubkal de l’Atlas Quest 2024 à près de 20 minutes ! Un mutant ? Mais non, puisqu’il a fait un DNF lors de la dernière Diagonale des Fous. On se rassure comme on peut !
Côté féminin, la victoire est revenue à Délia Blanc-Tranchant en 11h57, avec 35 minutes d’avance sur sa dauphine, Adeline Deneubourg.
Sur la version THP 120 relai, ce sont les 4 coureurs du Team LES TONTONS qui s’imposent en 8h27, à peine 2 minutes plus rapides que l’impressionnant Julien Absalon.
Julien Absalon à l’arrivée du THP80. Photo DR
Trail de Haute Provence : les résultats des autres courses
Sur le THP120, parti en même temps que le 160, la victoire revient à Arthur Ferragne (15h53) et Natacha Piecq (17h26), 5e au scratch.
Le THP 50 a vu la victoire de Miguel Balaven (4h28) et Rachel Pain (5h24), 15ème au scratch.
Sur le THP 40, la victoire revient à Benoît Sinner (4h14) et Karine Bodineau (4h48), 12ème au scratch.
Du côté du THP 30, les vainqueurs sont Thibaud Baudoin (2h20) et Alexia Coudray (3h00), 16ème au scratch.
Sur le THP20, le haut de la boîte a été gagné par Jules Fourniller (1h58) et Typhaine Christiaen (2h10), 6ème au scratch.
Enfin sur le THP10, les plus rapides ont été Kevin Morello (50mn53) et Candyce Billy (53mn58), 8ème au scratch.
Impressionnant Hugo Deck ! Après le 52km du Trail Nivolet Revard début mai, c’est le 100km et 5200m D+ du tour du lac de la MaXi-Race du lac d’Annecy que l’Alsacien de naissance inscrit à son palmarès ! Ayant mené de bout en bout, il s’impose en 10h23 devant Léo Rogaume (10h30) et Antoine Lamboy-Martin (10h33). À noter parmi les élites la 4ème place de Martin Kern, tandis que Arthur Joyeux-Bouillon, pour sa course de rentrée, est sorti du Top 20…
Chez les féminines, Magali Mellon, en tête depuis le début, s’est imposée en 12h30. Elle devance Maëlle Deruaz (12h57) et Inês Marques (13h30). Retrouvez ici le résumé de ce tour du lac 2025.
MaXi-Race 2025 : Antoine Charvolin et Ruth Croft sur le 60 km
Depuis le temps qu’il courait après une grande victoire, c’est désormais fait pour Antoine Charvolin, qui s’impose de belle façon sur le 60 km, parcours similaire à celui des championnats d’Europe de trail 2024 ! Battu de peu par Thomas Cardin sur le Grand Raid Ventoux by UTMBen avril, il monte enfin tout en haut de la boîte, devançant en 5h19 deux costauds, Gautier Bonnecarrère (5h21mn43s) et Théo Detienne (5h25mn31s).
Chez les femmes, victoire de la Néo-Zélandaise Ruth Croft qui s’impose en 6h09mn05s, 16e au scratch. Un succès qui en dit long pour celle qui n’a qu’une idée en tête : s’imposer à Chamonix lors de l’UTMB fin août, après avoir terminé 2ème l’an dernier. Ruth Croft a même renoncé à disputer la Western States mi-juin pour mieux se préparer. Bon, il faudra quand même battre Courtney Dauwalter… La Russe Ekaterina Mityaeva prend la 2ème place, en 6h23mn59s, tandis qu’Anna Mazel devance de peu Hillary Gerardi pour la 3ème place.
C’est l’une des courses les plus spectaculaires de la saison, 42 km autour de Zegama, dans les montagnes basques, là où la ferveur populaire atteint son comble. En l’absence du roi Kilian Jornet, 11 fois titré ici, c’est son disciple, le Marocain Elhousine Elazzaoui qui s’est enfin imposé après avoir fini deux fois second. Chez les femmes, l’Espagnole Sara Alonso a brillé au terme d’une course dominée de bout en bout.
Zegama 2025 : le rêve d’Elhousine Elazzaoui
C’est une des courses qu’il rêvait de gagner, c’est enfin fait. Pour sa quatrième tentative, et après avoir fini deux fois second, dont l’année dernière derrière son mentor et coéquipier du Team NNormal Kilian Jornet, le Marocain Elhousine Elazzaoui a décroché sa première victoire au Pays Basque.
Bien sûr, on aurait aimé que le plateau élite soit plus garni, en particulier avec les coureurs kényans, leaders de la Golden Trail World Series et absents de cette édition. Tout comme le Suisse Rémi Bonnet, insuffisamment remis de sa défaillance 15 jours plus tôt lors de la troisième étape des GTWS en Italie, et qui a préféré s’abstenir.
Mais le niveau était tout de même très relevé, avec en particulier l’Espagnol Manuel Merillas, vainqueur en 2023, les Italiens en force et surtout un invité de marque en la personne du champion d’Europe de trail long en titre, Thomas Cardin, venu « apprendre » selon ses termes.
Photo Rising.Story / Justin Galant
Zegama 2025 : Elhousine Elazzaoui ou la stratégie de « l’assassin silencieux »
Rester dans le sillage des plus rapides, et les attaquer au bon moment. Une stratégie « signature » qu’Elhousine Elazzaoui a encore appliqué aujourd’hui sur les sentiers basques, et que les commentateurs espagnols ont appelée « la stratégie de l’assassin silencieux ».
Fidèle à lui-même, Elhousine Elazzaoui a donc attendu plus de la moitié de la course avant de se porter en tête. Appliquant sa stratégie fétiche, le Marocain a laissé filer la première attaque de la journée, dès le début de la course, pour prendre le train d’un groupe plus prudent. Distancé d’1mn20 après 8,5 kilomètres de course, il a choisi de laisser le travail à la concurrence et de suivre le rythme pour poursuivre l’Espagnol Andreu Blanes parti comme un missile.
Passé à 1mn20 d’Andreu Blanes au sommet de l’Aratz, après 16km, Elhousine Elazzaoui a alors pris la roue du trio italien formé par Daniel Pattis, Nadir Maguet et Luca Del Pero pour les laisser faire le travail dans la terrible montée du Sanctu Spiritu, 600mD+ sur 2,5 kilomètres au milieu d’une foule en délire. Au sommet de cette difficulté, l’écart commençait à diminuer, puisqu’il n’était plus que d’une minute. Laissant Daniel Pattis mener la chasse, l’Italien et Elhousine Elazzaoui sont revenus sur l’Espagnol pour passer ensemble en tête au sommet de l’Andraitz, Andreu Blanes les suivant de très près.
Daniel Pattis, et Elhousine Elazzaoui en embuscade. Photo GTWS
Contre toute attente, Andreu Blanes, que l’on pensait fatigué, revenait sur les 2 leaders dans la descente pour reprendre la tête à 15km de l’arrivée, alors qu’il ne restait plus qu’une seule montée de 200m D+ à avaler. Immédiatement, Elhousine Elazzaoui lui prenait la roue, pour se laisser emmener au pied de la dernière difficulté. C’est là qu’il plaçait enfin son attaque, irrésistible, sur un changement de rythme impressionnant. Il prenait 45 secondes à Daniel Pattis en moins d’un kilomètre, tandis qu’Andreu Blanes passait à 1 minute. « L’assassin silencieux » pouvait plonger dans la descente et filer vers Zegama pour empocher le titre tant convoité.
Avec un chrono de 3h43mn28s, Elhousine Elazzaoui s’impose, à 6 minutes du record qui reste la propriété de Kilian Jornet, chrono de 3h36 établi en 2022 lors de sa 10ème victoire du Patron. Andreu Blanes termine deuxième en 3h50mn53s, et l’Italien Daniel Pattis troisième en 3h51mn40s. Le top 5 est complété par Luca Del Pero et Lorenzo Beltrami, tous deux Italiens.
À l’arrivée, Elhousine déclarait : « Je suis très heureux, c’était mon rêve. Je pensais être en bonne forme. Gagner Zegama, pour moi, c’est historique. »
Andreu Blanes commentait : « C’est un succès et je suis content. C’était une course spectaculaire, je me suis beaucoup amusé, j’ai souffert, je ne peux qu’être heureux et profiter de toutes ces émotions. »
L’Italien Pattis ajoutait : « Je me disais que tous les coureurs ici avaient un niveau incroyable et que, peut-être, je pouvais viser un top 5 si tout se passait bien. Mais finir sur le podium, je n’aurais jamais pu l’imaginer. »
Elhousine Elazzaoui Photo GTWS
Zegama 2025 : la belle prestation de Thomas Cardin
Il était venu pour apprendre, il a appris. Très valeureux, Thomas Cardin a joué un temps les premiers rôles avant de rendre peu à eu les armes et laisser filer les favoris sur un parcours extrêmement technique. 2ème de la première montée, 6ème de la seconde au sommet du Sanctu Spiritu, Thomas Cardin a eu du mal dans la 3ème difficulté, l’Andraitz, mais a réussi à limiter la casse pour passer en 9ème position.
Auteur d’une belle descente pour rejoindre Zegama, il s’offre un Top 10 pour son premier Zegama, terminant finalement 6ème en 3h55.
Zegama 2025 : le Top 10 Hommes
Elhousine Elazzaoui (Maroc – NNormal) — 3h43’28”
Andreu Blanes (Espagne – Hoka) — 3h50’53”
Daniel Pattis (Italie – Brooks) — 3h51’40”
Luca Del Pero (Italie – Scarpa) — 3h54’19”
Lorenzo Beltrami (Itali3 – Scarpa) — 3h54’58”
Thomas Cardin (France – Kiprun) — 3h55’34”
Antonio Martínez (Espagne – Asics) — 3h56’42”
Nicolás Molina (Espagne – La Sprotiva) — 3h58’51”
Stian Angermund (Norvège) — 3h59’46”
Marcin Kubica (Pologne – Salomon) — 3h59’50”
Zegama 2025 : Sarah Alonso de bout en bout !
Dès les premiers instants, Sara Alonso a montré que sa présence à Zegama n’était pas un pari, mais une déclaration. La coureuse de Saint-Sébastien a pris la tête dès les premiers kilomètres, a imposé un rythme soutenu dans la première partie et n’a jamais lâché le commandement. Lors d’une journée où la chaleur était plus intense que d’habitude et le terrain sec favorisait la vitesse, Sara Alonso a su lire la course avec intelligence : agressive quand il le fallait, prudente quand le profil l’exigeait. Ni la pression de la Suissesse Judith Wyder, qui l’a poursuivie une grande partie du parcours, ni la tentative de remontée d’une puissante Malen Osa dans la dernière section, n’ont réussi à déstabiliser une Alonso concentrée, régulière et courageuse.
Au passage par Ultzama (8,5 km), elle menait déjà clairement, avec Wyder à moins d’une minute, tandis que Patricia Pineda et Oihana Kortazar complétaient le groupe de poursuivantes. La chaleur se faisait sentir, mais elle semblait évoluer avec la sérénité de celle qui sait qu’elle court au bon endroit et au bon moment. À Aketegi Sara Alonso maintenait un avantage stable de près de trois minutes.
Derrière, Leboeuf, Rosa Lara et Osa tentaient de se regrouper, tandis que Wyder résistait avec expérience. Mais la course, comme si souvent à Zegama, se jouait autant dans les jambes que dans la tête. Et Sara Alonso n’a laissé place à aucun doute : d’un pas assuré, elle a gardé son rythme jusqu’à l’arrivée et a remporté la victoire avec un temps de 4h27mn25s. Une performance sans faille dans l’une des éditions les plus rapides et les plus propres de ces dernières années, mais tout de même loin du record de 4h16 de Nienke Brinckman en 2022.
Sara Alonso. Photo GTWS
Judith Wyder a terminé deuxième en 4h29mn47s, tandis que Malen Osa a complété le podium avec 4h31mn18s, confirmant sa progression fulgurante. Rosa María Lara Feliu a réalisé une très belle course pour se classer quatrième, et la Suissesse Theres Leboeuf a complété le précieux top 5 dans une journée riche en émotions.
À l’arrivée, Sara déclarait : « Gagner à Zegama pour un Basque, c’est incroyable, un rêve que de décrocher la txapela. Ces deux dernières années ont été dures, j’ai beaucoup travaillé cet hiver. J’y ai cru, je suis partie à fond dès le km 1. Les derniers kilomètres ont été très, très durs. »
Judith Wyder commentait : « Je suis heureuse. Aujourd’hui, Sara a été la meilleure. J’ai couru ma course et j’ai essayé de me battre. J’ai beaucoup souffert du dos à cause d’une douleur que j’ai depuis trois semaines, mais je suis très contente d’avoir pu finir la course comme je l’ai fait. »
Malen Osa ajoutait : « Je suis très heureuse. Je savais que je pouvais faire une bonne course si j’avais un bon jour, mais à la fin, c’est un marathon, et tout peut arriver. C’est un rêve d’être sur le podium avec elles. »
Malen Osa. Photo GTWS
Zegama 2025 : le Top 10 femmes
Sara Alonso (Espagne – Asics) — 4h27’25”
Judith Wyder (Suisse – Hoka) — 4h29’47”
Malen Osa (Espagne – Salomon) — 4h31’18”
Rosa María Lara Feliu (Espagne – Compressport) — 4h32’00”
Theres Leboeuf (Suisse – Compressport) — 4h33’29”
Ikram Rharsalla (Espagne – Joma) — 4h37’39”
Ida Amelie Robsahm (Norvège – Hoka) — 4h38’41”
Oihana Kortazar (Espagne – Salomon) — 4h42’59”
Patricia Pineda (Espagne – La Sportiva) — 4h44’22”
Marta Martínez Abellán (Espagne – La Sportiva) — 4h44’29”
Le Top 5 Femmes. Photo GTWS
Après Zegama, les États-Unis
Après les émotions de Zegama et son légendaire Sancti Spiritu, les Golden Trail World Series 2025 mettent le cap sur les États-Unis pour leur cinquième étape : la Broken Arrow Skyrace, un rendez-vous emblématique qui se tiendra le 22 juin dans les paysages grandioses de Palisades Tahoe, en Californie.
Là-bas, au cœur de la Sierra Nevada, les coureurs affronteront 23 kilomètres et 1 433 mètres de dénivelé positif, parmi les plus vertigineux du circuit, dans une course au style européen mêlant ascensions techniques, haute altitude, passages exposés, et même des sections de neige et d’escaliers. Tout cela dans un environnement sauvage, au-dessus de la limite des arbres, avec le ciel comme plafond et le lac Tahoe pour témoin. Le spectacle est garanti, et le classement prêt à être une nouvelle fois chamboulé.
Golden Trail World Series 2025, les prochaines étapes
22 juin : Broken Arrow Skyrace – 21.7 km / 1,433 m D+ – Olympic Valley, USA 29 juin : Tepec Trail – 32 km / 1,800 m D+ – Huasca de Ocampo, Mexique 2 août : Salomon Pitz Alpine Glacier Trail – 23.5 km / 1,700 m D+ – Pitztal, Autriche 9 août : Sierre-Zinal – 31 km / 2,200 m D+ – Sierre, Suisse 9-12 octobre : Grande Finale – Valle di Ledro – Garda Trentino, Italie
La 3ᵉ édition du Trail Alsace Grand Est by UTMB s’est achevée dimanche 18 mai 2025 par le format rapide et spectaculaire du Trail des Celtes, un 50K où Marie Goncalves et Benjmain Roubiol n’ont pas tremblé.
Trail Alsace Grand Est by UTMB : succès populaire confirmé
Au fil des cinq formats de course proposés, des remparts de Turckheim aux forêts du Mont Sainte-Odile en passant par les vignobles en terrasses de Barr, ce sont plus de 6000 coureurs qui ont pris le départ des différentes épreuves de cette édition 2025, dont 23% de femmes. Avec seulement 6,8% d’abandons, un chiffre qui souligne la bonne préparation de la plupart des concurrents de 64 nationalités différentes, dont 33% de coureurs locaux (départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin).
Entre vignobles et châteaux, sous les encouragements d’un public fidèle et d’une mobilisation sans faille des bénévoles, la fête du trail a été totale, et la découverte du patrimoine alsacien a agréablement surpris bon nombre de participants. « J’ai découvert une magnifique région avec une organisation vraiment chouette et des locaux très accueillants. On a choisi de rester quelques jours de plus avec ma famille, pour continuer d’explorer la région, on a hâte », témoignait notamment Théo Le Boudec, le vainqueur de l’Ultra-Trail des Païens (100K) vendredi.
Théo Le Boudec, vainqueur de l’Ultra-Trail des Païens. Photo UTMB
Trail des Celtes : Marie Goncalves tout en gestion
Côté sportif, ce dimanche a été la journée du très relevé 50K, le Trail des Celtes. À la clé, ce sont deux grands noms du trail français qui s’imposent. Chez les femmes, Marie Goncalves a maîtrisé sa course, produisant un effort progressif pour s’adjuger la victoire à Obernai (4h22’20”). La vainqueure de la SaintéLyon 2024 et membre de l’équipe de France de trail devance l’Allemande Laura Hampel et la Française Astrid Hochart.
Marie Goncalves sur le 50K. Photo UTMB
Le podium féminin
1. Marie Goncalves – 4h22’20” 2. Laura Hampel – 4h25’28” 3. Astrid Hochart – 4h33’54”
Podium 50K Femmes. Photo UTMB
Trail des Celtes : Benjamin Roubiol vainqueur à près de 14km/h !
Chez les hommes, c’est un autre grand nom du trail tricolore qui s’impose. Benjamin Roubiol a mené les hostilités pour s’imposer à Obernai en 3h35’09” après 50km et 2031m de dénivelé parcourus à près de 14km/h ! Il devance Anthony Felber et Augustin Kerhardy qui ont complété le Trail des Cèltes en respectivement 3h40’58” et 3h46’35”.
« C’est un immense plaisir de gagner ici : c’était un beau combat et compte-tenu de mon début de saison compliqué, ce résultat me remet d’aplomb. J’ai trouvé un terrain vraiment joueur ici, dans la Région Grand Est. Une belle journée de trail en somme », a réagi le vainqueur du jour.
Benjamin Roubiol sur le 50K. Photo UTMB
Le podium masculin
1. Benjamin Roubiol – 3h35’09” 2. Anthony Felber – 3h40’58” 3. Augustin Kerhardy – 3h46’35”
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/05/Marie-Goncalves.-Photo-UTMB.jpg8001200Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2025-05-19 05:00:002025-05-18 17:54:52Marie Goncalves et Benjamin Roubiol font la loi sur le Trail des Celtes
L’Ultra-Trail des Chevaliers, course reine des 5 épreuves du Trail Alsace Grand Est by UTMB, a rendu son verdict, en couronnant la Suédoise et en révélant le jeune Français. Peu avant, Théo Le Boudec s’était imposé au sprint sur l’Ultra-Trail des Païens, après 116 km de course.
Ultra-Trail des Chevaliers : la révélation Baptiste Derouin, la confirmation Anna Carlsson
Tout le monde attendait une deuxième victoire consécutive de l’enfant du pays Sébastien Spehler, mais il n’en a rien été. Pourtant, l’Alsacien était parti fort et a mené avec plus de 30 minutes d’avance après 50 kilomètres, avant d’abandonner au 96ème, victime de douleurs l’empêchant de courir. Privée de son favori, la course devenait très ouverte et c’est finalement Baptiste Derouin, pour son premier 100 miles, qui a proposé la meilleure copie.
Après un départ prudent (entre la 15e et la 10e place en première partie de course), il a petit à petit grapillé des positions pour prendre la tête après le Mont Sainte-Odile (117e km). Tête de course qu’il n’a jamais quittée pour s’imposer finalement en 16h22’52”. Derrière lui, le Belge Dylan Dame prend l’argent en 16h48’58” et l’Allemand Markus Meinke le bronze en 17h23’49”.
« Honnêtement, j’avais une estimation à 18h de course. Je voulais intégrer le top 10. Alors, forcément, ce résultat est très satisfaisant. C’était une belle journée pour moi », a expliqué Baptiste Derouin, qui se retrouvera sur les sentiers de l’UTMB dès le mois d’août (il a été tiré au sort), et vient d’assurer sa présence à Chamonix en 2026 grâce à cette victoire.
Baptiste Derouin, gagnant du 100M. Photo UTMBLe podium du 100M. Photo UTMB
Chez les femmes, c’est une véritable démonstration qu’a proposé la Suédoise Anna Carlsson, après sa victoire sur le 100K en 2024 : première femme à passer la ligne, elle prend la victoire en 18h50’44” en terminant 9e au scratch ! La 2e, Laura Huet, a terminé 2 heures plus tard, en 20h50’41”.
« De l’an dernier, j’ai le souvenir d’une course plutôt fluide, mais aujourd’hui c’était plus corsé, j’ai chuté et j’ai dû largement ralentir en 2e partie de course. Mais ça a suffi », a expliqué Anna Carlsson à l’arrivée.
Anna Carlsson, gagnante du 100M. Photo UTMB
Ultra-Trail des Païens : Théo Le Boudec au sprint
Sur l’Ultra-Trail des Païens (100K), Théo Le Boudec (10h06’32”) a fait sensation en s’imposant à l’issue d’un finish haletant au coude à coude avec le Finlandais Juuso Simpanen. A l’arrivée, seules dix petites secondes séparent les deux coureurs qui se sont livrés à un sprint final pour se départager. Le Belge Samuel Dubois complète le podium (10h26’15”).
« Quelle journée, a déclaré Théo Le Boudec sur la ligne. On a bien fait 60 km ensemble avec Juuso, à jouer au chat et à la souris. C’est le trail que j’aime. A 3km de l’arrivée, nous avons envisagé d’arriver main dans la main, mais on a eu un doute sur le règlement et on a préféré régler ça au sprint, pour le show. »
Le podium du 100K. Photo UTMB
Chez les femmes, la meilleure performance du jour est à attribuer à l’Allemande Lena Laukner (11h03’45”), qui pour son premier 100K s’impose de la tête et des épaules en prenant la 6e place au scratch, devant la Norvégienne Anne-Sofie Pollestad. Plus d’1h30 sépare les deux athlètes sur la ligne d’Obernai. Pour son premier 100K également, la Française Margaux Le Map est montée sur la boîte, terminant 3ème en 13h18’35”.
« J’ai couru ma propre course, surtout avec des hommes. C’était ma première épreuve de plus de 100km, j’ai peu de base de comparaison, mais je dirais que ça s’est très bien passé », a réagi la vainqueure féminine, Lena Laukner.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/05/tage25-100K-fo-00-0178.jpg12801920Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2025-05-18 09:51:012025-05-18 09:51:05Trail Alsace Grand Est by UTMB : Anna Carlsson confirme, Baptiste Derouin s’affirme, Théo Le Boudec au sprint