Première épreuve des France National Series, la Spartan Carcassonne se disputera les 10 et 11 mai en présence des membres de la Team France, avec le champion et vice-champion d’Europe, deux champions et deux vice-champions du monde et une vice-championne du Monde par équipe. L’ambiance promet d’être explosive avec une épreuve BEAST de 21 km et 30 obstacles en plus, et déjà 2000 coureurs de plus par rapport à 2024 !

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Spartan Carcassonne 2025 : un rendez-vous dans un cadre d’exception

Cette année, la Spartan Carcassonne monte en puissance : pour la première fois, les participants auront la possibilité de se mesurer au format BEAST (21 km – 30 obstacles), permettant ainsi aux athlètes les plus aguerris de relever un défi ultime : la TRIFECTA, c’est-à-dire l’opportunité de compléter trois courses en un week-end : SPRINT (5 km – 20 obstacles) ; SUPER (10 km – 25 obstacles) et BEAST (21 km – 30 obstacles).

Avec son terrain naturel vallonné, ses sentiers boisés et son cadre unique autour du lac de la Cavayère, Carcassonne est depuis plusieurs années une étape clé du calendrier Spartan en France. Le site offre aux coureurs un mix parfait entre nature et défi physique, renforcé par l’intégration d’obstacles naturels tels que les traversées aquatiques et les ascensions techniques.

Spartan Carcassonne 2
Photo Spartan Carcassonne

Avec ces 3 distances de courses proposées, sans oublier les épreuves KIDS et HURRICANE HEAT, Carcassonne s’impose comme une destination idéale pour ceux qui souhaitent vivre une expérience Spartan quel que soit leur niveau sportif et leur ambition de performance.

En 2024, l’événement avait rassemblé plus de 4000 coureurs venus de toute la France et d’ailleurs. L’engouement ne cesse de croître puisque à ce jour, on compte déjà plus de 5500 inscrits.

« La destination Spartan Carcassonne est toujours une belle entrée en matière dans la saison. C’est une course vallonnée et très diversifiée avec un tracé très typé trail sur de beaux singles sous-bois et des obstacles dressés dans le lac. Avec l’ajout du format Beast, cette édition 2025 promet un niveau d’intensité inédit, attirant encore plus d’athlètes en quête de dépassement et d’émotions fortes », explique Olivier Castelli, Directeur du développement et des grands événements. « Participer à une Spartan Race, c’est bien plus qu’une course, c’est une expérience unique, un mélange de performance physique, d’entraide et de résilience. »

SPARTAN CARCASSONNE
Photo Spartan Carcassonne

Spartan Carcassonne 2025 : une première étape décisive pour les athlètes élite

La Spartan Carcassonne est la première épreuve des France National Series, le circuit de référence qui réunit les meilleurs athlètes de la course à obstacles. Cette série (championnat de France) permet aux coureurs de cumuler des points tout au long de la saison pour viser le titre de champion national. Un enjeu de taille pour ceux qui ambitionnent d’obtenir leur qualification pour les championnats du monde Spartan Race.

Pour ce premier rendez-vous de la saison à Carcassonne, c’est la course Sprint (5K-20 obstacles) qui intègre le classement. Cette manche promet un niveau de compétition particulièrement relevé avec la présence des élites françaises et européennes de la discipline, prêtes à s’affronter sur ce format court et explosif.

L’indétrônable champion en titre Jérémy Gachet sera bien présent sur la ligne de départ. Mais Jonathan Garcia (3ème de la série en 2024) a bien l’intention de faire basculer le doyen. Leurs habituels concurrents, membres de la Team France, Thibault Jean, David Labrosse et Grégory Basilico s’aligneront sûrement sur la ligne de départ, mais ce devrait plus être pour une mise en jambe : ces 3 derniers visent cette saison le championnat du monde Ultra de Morzine en juillet (50 km et 60 obstacles).

Côté féminin, les fidèles élites françaises Ines Thevenot-Mottet et Angélique Chetaneau viendront jouer du coude avec la jeune garde représentée par Camille Salliot et Leslie Lejeune.

Inscriptions et informations ICI

Spartan Carcassonne 1
Photo Spartan Carcassonne
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Lors d’une course explosive entre escaliers, temples et chaleur accablante, le Kényan Patrick Kipngeno et l’Espagnole Sara Alonso se sont imposés lors de la 1ère des 8 courses de la Golden Trail World Series 2025, à Kobe, au Japon. Rendez-vous en Chine le 26 avril pour la 2ème étape, avec un passage très attendu sur la Grande Muraille.

Golden Trail World Series 2025 : Kobe, première étape très attendue

C’est sur un tracé très technique, jonché d’escaliers, de sentiers pavés et de descentes vertigineuses à tra- vers les forêts du mont Maya, que se sont affronté les concurrents de cette première étape de la GTWS 2025, à Kobe, au Japon, sur 4 boucles sélectives pour une distance totale de 21,3 km et un sévère 2110m D+. Avec plus de 300 coureurs en lice et une belle représentation de l’élite internationale, cette manche inaugurale a offert un spectacle de haut niveau dans un décor imprégné de symbolisme et de tradition japonaise.

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Golden Trail World Series 2025 : Sara Alonso fait la loi

Tradition de la GTWS, la course féminine a démarré avant celle des hommes. Dès le départ, une descente vertigineuse a donné d’emblée le ton de la journée. Joyce Njeru (Kenya – Nnormal) prenait les devants, suivie par Madalina Florea (Roumanie – Scott), Sara Alonso (Espagne – Asics), Malen Osa (Espagne – Salomon) et la Japonaise Takako Takamura. Au premier ravitaillement, Alonso prenait la tête et ne la lâchait plus jusqu’à l’arrivée.

L’humidité et la fatigue accumulée commencèrent à faire la différence dans les deuxième et troisième boucles, moment choisi par Sara Alonso pour lancer son attaque décisive. Madalina Florea tenait bon à la deuxième place, Malen Osa revenait fort et Takako Takamura restait régulière. Joyce Njeru, la championne 2024, payait son départ rapide et sortait du top 5 à la suite d’une erreur d’orientation. Sara Alonso s’imposait avec une victoire précieuse en 2:53:57, devant Madalina Florea (2:59:46) et Malen Osa (3:02:10). Takako Takamura finissait quatrième (3:02:55) et Sara Willhoit (Royaume-Uni – Scarpa) cinquième en 3:17:15.

Sara Alonso à l’arrivée : « Cet hiver, je me suis entraînée très dur et je croyais vraiment pouvoir gagner cette course. Je pense que Joyce a fait une erreur de parcours pendant la course, je suis désolée pour elle. J’ai compris que je devais rester concentrée, car j’étais en tête. Je suis très, très heureuse de commencer la saison avec une victoire. »

Sara Alonso. Photo rising story : mathis decroux
Le terrible parcours de Kobe, sous une chaleur accablante. Photo rising story / Mathis Decroux

Golden Trail World Series 2025 : le Top 10 Femmes

Le Top 10 Femmes

Golden Trail World Series 2025 : Patrick Kipngeno comme en 2024

Vingt minutes après les femmes, le départ de la course masculine était donné avec un groupe très compact mené par Joey Hadorn (Suisse – Salomon) dans la première boucle. Suivaient Sylvain Cachard (France – Hoka), Philemon Kiriago, Patrick Kipngeno (tous deux du Kenya – Run2gether On Trail) et Daniel Pattis (Italie – Brooks). Dans la deuxième boucle, Patrick Kipngeno prenait les commandes grâce à une montée impressionnante, tandis que Joey Hadorn et Philemon Kiriago restaient au contact.

PATRICK KIPNGENO. Photo rising story : mathis decroux
Patrick Kipngeno, très affûté pour cette première étape, déjà vainqueur ici même en 2024. Photo rising story / Mathis Decroux

Alors que la chaleur montait et que la course s’étirait, Bogdan Damian (Roumanie – Datacor) gagnait des places. Sylvain Cachard abandonnait à cause de la chaleur intense, et le jeune local Ryunosuke Omi (Japon – Salomon) s’invitait dans la bataille finale. Au final, Patrick Kipngeno conservait son titre à Kobe en 2:29:46, suivi de Philemon Kiriago (2:31:53), Bogdan Damian (2:31:56), Joey Hadorn (2:33:45) et Ryunosuke Omi (2:35:49), qui complétait un top 5 de prestige à domicile.

Patrick Kipngeno : « Tout d’abord, je remercie Dieu de m’avoir permis de gagner cette course à nouveau cette année. Je félicite mes concurrents et amis, qui m’ont poussé jusqu’au bout. Je suis heureux de ma performance. »

Patrick Kipngeno Winner. Photo GTWS 2025
Patrick Kipngeno remporte la course, arrivé en même temps que Madalina Florea, partie 20 minutes plus tôt. Photo GTWS 2025

Golden Trail World Series 2025 : le Top 10 Hommes

Top 10 Hommes
Le Top 10 Hommes

Golden Trail World Series 2025 : et maintenant, la Chine

Avec Kobe déjà entré dans les livres d’histoire, les Golden Trail World Series 2025 se dirigent vers leur deuxième manche. Le 26 avril prochain, les meilleurs traileurs du monde s’affronteront sur un parcours aussi mythique qu’imposant, le long de la Grande Muraille de Chine. La course, avec départ et arrivée à Jinshanling, promet une nouvelle bataille sur les 24,2 km et 1 500 m de dénivelé positif d’un des tronçons les plus spectaculaires de cette merveille du monde. Escaliers, passages exposés, pierres millénaires et décor unique seront le théâtre d’une course spectaculaire où les premiers leaders solides du circuit pourraient bien émerger.

Golden Trail World Series 2025 : le calendrier officiel

  • 19 avril : KobeTrail – 21,3km / 2109mD+ – Kobe, Japon
  • 26 avril : Jinshanling Great Wall Trail Race – 24,2 km / 1 489 m D+ – Chengde, Hebei, Chine
  • 17 mai : Il Golfo dell’ Isola Trail – 26km / 1400m D+ – Noli, Italie
  • 25 mai : Zegama-Aizkorri – 42 km / 2 736 m D+ – Zegama, Espagne
  • 22 juin : Broken Arrow Skyrace – 21,7 km / 1 433 m D+ – Olympic Valley, États-Unis
  • 29 juin : Tepec Trail – 32 km / 1800m D+ – Huascade Ocampo, Mexique
  • 2 août : Salomon Pitz Alpine Glacier Trail – 23,5 km / 1 700 m D+ – Pitztal, Autriche
  • 9 août : Sierre-Zinal – 31 km / 2 200 m D+ – Sierre, Suisse
  • Octobre (date à venir) : Grande Finale – Valle di Ledro, Garda Trentino
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« La vie est dure, mais pas la mienne ! » Tel est le slogan signature de Théo Detienne, un homme qui a décidé que le trail pouvait aussi être fun. Porte-étendard de cette jeunesse qui aime courir vite et ne pas se prendre au sérieux, Théo Detienne nous avait confié en fin d’année dernière que son objectif 2025 serait l’UTMB, son premier format 100 Miles, une course qui le fait rêver depuis qu’il est môme. Il confirme son ambition et a décidé de nous la raconter dans une série qui s’annonce très sympa à suivre sur sa chaîne YouTube : Road to UTMB. Le premier épisode vient de sortir, un bon moment de vidéo. On te suit, Théo ! 

Sortie : 2025
Durée : 18 minutes
Langue : français

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Sur un parcours de 26 km et 2000m D+ légèrement adapté la veille de la course à cause des importantes chutes de neige des derniers jours, Lucille Germain a fait une démonstration de force en s’imposant chez les femmes. Chez les hommes, Frédéric Tranchant, déjà 3 fois vainqueur de cette SkyRace des Matheysins qu’il connaît par cœur, n’a rien pu faire pour accrocher le podium.

Fred Tranchant. Photo Organisation
Fred Tranchant. Photo Organisation

Résultat SkyRace des Matheysins : la course parfaite de Lucille Germain

Nouvelle recrue du Team NNormal de Kilian Jornet, spécialiste de skyrunning, Lucille Germain a parfaitement lancé sa saison des SkyRunner World Series en remportant la victoire de la 5ème étape, première en France. Espérant cette année un Top 5, voire un Top 3 au classement final des SkyRunner World Series, la Française pouvait redouter la présence de Julie Roux, qui s’était déjà imposée ici en 2022 alors qu’elle n’avait jamais pu faire mieux que 4ème, en 2022 comme en 2021.

Après un départ rapide de Julie Roux, Lucille Germain, légèrement en retrait, a produit son effort dans la terrible montée du Sentier du Diable pour pointer en première position avec 1 minute d’avance en haut du Pérolier, la première grosse difficulté. Dans des conditions de vent et de neige qui ont rendu certains passages techniques difficiles, Lucille Germain n’a jamais faibli et s’est imposée en 2h 51mn 20s. Elle l’emporte avec plus un écart de plus 8 minutes sur Julie Roux, 2ème. L’Espagnole Marta Martinez termine 3e.

Une victoire encourageante pour Lucillee Germain, qui réfléchit également à tenter d’aller chercher sa qualification pour les Mondiaux de trail et course en montagne qui se dérouleront en septembre à Canfranc, en Espagne. Un maillot bleu qui passera par une qualification lors du High Trail Vanoise début juillet à Val d’Isère.

Top 5 femmes
Top 5 femmes. Photo Stéphane Demard
SkyRace des Matheysins SkyRace des Matheysins classement femmes
SkyRace des Matheysins, Le Top 10 femmes.

Résultat SkyRace des Matheysins : Frédéric Tranchant un peu juste

Il l’a déjà gagnée 3 fois, et aurait bien aimé la remporter une 4ème fois. Un exploit qu’il avait failli réaliser l’an dernier quand, archi-favori, il avait fait une énorme erreur alors qu’il était largement en tête en se trompant de parcours à quelques kilomètres de l’arrivée, laissant filer le podium. Mais cette année, Frédéric Tranchant revenait d’une tournée en Amérique du Sud, où il venait de disputer 2 épreuves exigeantes des SkyRunner World Series, une au Mexique l 29 mars et une terrible au Chili le 12 avril, la boucle de 35 km de l’Andes Mountain Marathon qui passait à plus de 5300 mètres d’altitude et où il s’est partiellement gelé les doigts.

Décalage horaire, altitude, fatigue, le Français n’a rien pu faire contre ses concurrents, même s’il a joué devant durant toute la course. A mi-course, c’est le Britannique Jacob Adkin qui créait la sensation en passant en tête, avant de se faire rattraper dans les parties plus techniques et enneigées. Au final, c’est l’Italien Alex Oberbacher qui s’impose en 2h 25mn 50s. Il devance le Suisse Roberto Delorenzi et l’Espagnol Jan Torrella. Frédéric Tranchant termine 5e, à 2mn 15s du vainqueur.

Alex Obermacher
Alex Oberbacher. Photo Stéphane Demard
Top 5 Hommes
Top 5 Hommes. Photo Stéphane Demard
SkyRace des Matheysins classement hommes
SkyRace des Matheysins. Le Top 10 hommes.
SkyRace des Matheysins 2025
SkyRace des Matheysins 2025
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Spécialiste de l’effort court et intense en montagne, Sylvain Cachard a décidé de s’aligner sur le circuit Golden Trail World Series 2025. Il sera l’un des rares Européens à faire le voyage au Japon puis en Chine pour les 2 premières étapes de la saison. On l’a rencontré juste avant la première course, à Kobe..

Pourquoi ce voyage en Asie et quelles sont tes attentes lors de ces 2 premières courses ?

Sylvain Cachard : C’est la 2ème fois que je viens en Asie. J’étais déjà venu en Thaïlande pour les champions du monde en 2022 mais j’étais tombé malade et je n’avais pas pu faire la course. Donc déjà j’espère ne pas tomber malade, faire un peu plus attention ! Sinon, je suis très heureux de découvrir le Japon puis la Chine. Ce sont des pays que j’ai toujours voulu visiter, donc venir ici pour faire une course et joindre l’utile à l’agréable en prenant le temps de visiter un peu, découvrir la culture, lles chemins, l’atmosphère générale, c’est vraiment cool.

Pour en revenir à la compétition, comment t’es-tu préparé pour cette saison ?

Sylvain Cachard : J’ai découpé l’hiver en 2 parties, comme j’aime bien le faire depuis quelques années maintenant. La première partie de l’hiver je fais beaucoup plus de volume, notamment en ski. Ça me permet vraiment de déconnecter de la course à pied et de passer des bons moments avec des amis. Je fais ça jusqu’à généralement fin janvier/début février, et ensuite j’essaie d’être beaucoup plus assidu sur du travail d’intensité à plat pour retrouver de la vitesse et de la qualité de foulée.

J’ai fait 2 compétitions pour finir ce cycle avec les France de Cross et puis un 10 km sur route. Je n’en avais pas fait depuis 2020 donc c’était bien de reprendre des repères. Je suis vraiment très satisfait de cet hiver. Après, j’ai switché très vite sur l’entraînement trail. Ça n’a duré que 3 semaines donc ça a été un peu dur pour les jambes. Je pense que ça va être un peu short pour être à mon top top sur ces Golden, mais voilà, il faut bien commencer quelque part donc ça sera une bonne prise de repères pour la suite.

Comment abordes-tu cette première course à Kobé ?

Sylvain Cachard : Oh bah je suis très motivé, forcément ! C’est la première course de la saison, c’est aussi la première course des Golden, donc je pense que chacun espère bien courir pour pouvoir se positionner un peu par rapport à soi-même, par rapport aux autres, prendre des repères pour la suite. Après, comme pour chaque course, à chaque fois que je m’aligne avec un dossard, c’est parce que je veux donner le meilleur de moi-même. Donc on verra ce que ça donne.

Cachard
Sylvain Cachard, dossard 62 à Kobe pour la première course de la saison GTWS 2025.

Que penses-tu du parcours de cette première course ?

Sylvain Cachard : Il est très spécifique. C’est super technique, ça va être très exigeant, autant techniquement que musculairement. Et en plus, avec les conditions atmosphériques ici qui sont quand même relativement chaudes et surtout très humides, et un départ en descente, donc ça va être beaucoup de facteurs à prendre en compte dans la gestion de course, dans la gestion de la nutrition, de l’hydratation, tout ça. En tout cas ça me motive bien, il va falloir rester bien lucide, être prudent sur le début de course et puis ensuite faire parler mes qualités de montagnard plutôt que de routard sur ce parcours. C’est ce que je vais essayer de faire en tout cas.

Après Kobé, il y a la Chine. Ça te motive autant ?

Sylvain Cachard : Oui, ça va être super sympa de de courir en Chine, je n’y suis jamais allé. En plus sur la Grande Muraille de Chine, qui est un monument historique. C’est assez fou d’avoir cette chance en tant que coureur de découvrir ce genre de monument. Et ce pays. Après, côté compétition, je serai motivé de la même manière qu’à Kobe. Je pense qu’on aura déjà une hiérarchie qui se sera mise en place avec la première course, et il va y avoir d’autres coureurs qui vont arriver, qui vont être plus frais, mais qui ne se seront pas forcément adapté complètement au décalage horaire. Ça va être super intéressant de voir ce que ça va donner.

Au niveau du parcours en Chine, qu’en penses-tu ?

Sylvain Cachard : Je ne sais pas trop à quoi ressemble la Grande Muraille… J’ai vu des photos, quelques vidéos qui circulent un peu sur les réseaux, j’ai cru comprendre qu’il allait y avoir énormément de marches. Je crois avoir entendu qu’il y avait 6,5 km avec des marches de taille très différente, et surtout très raides. Et c’est pas parce que c’est bétonné que ça va être forcément facile à courir, donc je pense que ce sera très dur. Il va falloir encore une fois bien gérer sa course. Donc à la fois hâte et un peu d’appréhension d’aller là-bas.

Quelles sont tes attentes en terme de classement sur ces premières courses ?

Sylvain Cachard : J’ai forcément quelques espoirs en terme de classement, mais pour moi ce n’est pas vraiment le plus important. Je veux avant tout prendre des repères, savoir où j’en suis, prendre un maximum d’informations sur comment mon corps se comporte à très haute intensité, ce qu’on ne peut jamais faire à l’entraînement. Ça reste une course, donc ce qui m’intéresse, c’est de voir jusqu’où je suis capable d’aller dans de telles conditions, pour derrière réajuster l’entraînement et continuer un peu dans ce bloc qui me conduira jusqu’à Snowdonia mi-mai puis le reste de la saison.

Qui vois-tu devant cette saison ? Quels sont tes adversaires directs ?

Sylvain Cachard : Les Golden c’est un circuit qui maintenant a une grosse densité d’athlètes donc ça serait difficile de nommer tous mes adversaires directs. Forcément il y en a qui se détachent de mon point de vue, je ne fais pas partie de leur calibre, c’est Patrick Kipngeno, Philemon Kiriago, Rémi Bonnet et Elhousine Elazzaoui. Ils ont montré la saison dernière qu’ils étaient clairement au-dessus. Après, moi, je suis un doux rêveur et puis je m’entraîne dur donc on ne sait jamais ce que ça peut donner… Et il y a aussi des tonnes de gars hyper talentueux qui peuvent être largement devant moi. Et c’est ça qui est super stimulant aussi.

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C’est un homme en larmes, à l’arrivée de l’UTMB. Thibaut Baronian vient de terminer son premier 100 Miles, place de Triangle de l’Amitié, à Chamonix. Il est 12ème, mais cette place est anecdotique au regard du chemin qu’il vient de parcourir en cette année 2024, avec des hauts et de nombreux bas. 14 ans après ses débuts dans la discipline, 2024 a marqué un tournant pour Thibaut. L’enfant de Haute-Savoie a tourné une page pour aller découvrir une envie lointaine, une envie profonde : l’ultra-trail. Adieu Zegama, Sierre-Zinal et autres classiques qui rythmaient ses saisons depuis tant d’années, c’est dans la distance et non plus la vitesse qu’il est allé chercher des réponses, avec en point d’orgue la course la plus relevée de la planète, qui le faisait rêver depuis tant d’années.

Pourquoi ce besoin irrépressible de tout changer ? Pourquoi à ce moment-là de sa vie ? Sous la surface est une plongée dans une nouvelle vie. C’est un virage vers un chemin inconnu. Réalisé par Simon Dugué, produit par Sidas, ce film est à la fois la découverte d’un nouveau sport, et une introspection.

Sortie : 2025
Durée : 28 minutes
Langue : français

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Après une première édition ayant marqué les esprits en 2024, la Team Adaptive revient avec une détermination renouvelée sur les différentes épreuves de l’UTMB Mont-Blanc en 2025. Portée par l’enthousiasme suscité l’an dernier et l’impact de son message dans le monde du trail, cette initiative poursuit son objectif : transformer durablement le regard porté sur le handicap, pour qu’il soit perçu comme une évidence et non une exception.

Pour porter ce message, la Team s’agrandit pour accueillir 14 athlètes d’exception, de différentes nationalités et représentant une grande diversité de parcours de vie, de handicaps et de maladies. Parmi les athlètes engagés, certains avaient déjà marqué l’édition 2024 par leur détermination et reviennent cette année avec encore plus d’envie et de défis à relever.

Qu’est-ce que la Team Adaptive ?

Lancée en 2024, la Team Adaptive est née avec l’ambition de réinventer la place des athlètes en situation de handicap dans le trail running. Au-delà d’une simple initiative d’inclusion, elle porte une vision forte : celle d’un sport où la diversité des parcours et des histoires est pleinement reconnue et valorisée. En 2025, la Team Adaptive a pour ambition d’être active tout au long de l’année, entre collaborations inédites et initiatives inspirantes, avec un objectif clair : faire évoluer durablement la perception du handicap dans le trail running.

Team Adaptive 2024. Photo UTMB Group
La Team Adaptive 2024. Photo UTMB Group

Pourquoi la Team Adaptive ?

La Team Adaptive s’inscrit dans une démarche inclusive et engagée, en écho aux initiatives portées par l’UTMB Mont-Blanc en faveur de l’équité et de la diversité dans le trail au sein de la politique d’inclusion. Trois principes fondamentaux guident cette aventure humaine et sportive :

Faire du handicap une évidence, pas une exception. Intégrer pleinement les athlètes aux parcours variés de l’évènement, c’est prouver que le handicap n’est pas un frein, mais une autre manière de vivre et de partager la passion du trail.

Le collectif avant tout. La force de la Team Adaptive réside dans la solidarité, l’entraide et le dépassement de soi. Ici, chaque pas compte, mais c’est ensemble qu’on avance plus loin.

Inspirer par l’action. Plus que des mots, c’est sur le terrain que tout se joue. En relevant ce défi hors normes, la Team Adaptive montre que la passion, le courage et la détermination n’ont pas de limites, quelles que soient les différences. « L’action plutôt que les mots : nous voulons prouver sur le terrain que la performance et la passion n’ont pas de limites », souligne à ce propos Boris Ghirardi, alias « Pied de Robot », manager de la Team Adaptive.

OCC
Photo UTMB Group

Qui sont les 14 athlètes du Team Adaptive 2025 pour l’UTMB ?

La Team Adaptive 2025 rassemble des athlètes venant de divers horizons, porteurs de handicaps visibles et invisibles, mais partageant tous une même passion pour le dépassement de soi et le trail running.

Sur l’ETC : L’Américaine Dani Aravich, athlète paralympique née avec une agénésie de l’avant-bras gauche.

Sur la MCC : Les Espagnols Maria Petit, athlète catalane non-voyante qui a déjà gravi des sommets comme le Kilimandjaro et Alberto Estrada, atteint de la maladie de Parkinson, qui a découvert dans le trail un moyen de maintenir sa motricité. Le Français Paul Fontaine, qui défie la mucoviscidose à travers la course à pied.

Sur l’OCC : La Française Claire Verzaux, née avec une agénésie de l’avant-bras droit. Franck Derrien, ultra-traileur et autiste Asperger. Guillaume Pick, passionné de course en nature et sourd de naissance. Nicolas Ronget, masseur-kinésithérapeute lyonnais malvoyant. L’Espagnol Pol Makuri Redolad Garcia, athlète paralympique né avec une hémiparésie (photo du début de l’article).

Sur la CCC : Les Français Julien Veysseyre, amputé tibial et champion du monde de cross-triathlon en 2023, et Jonathan Naboulet, tétraplégique suite à un accident de rugby. Le Sud-Africain Travis Warwick-Oliver, amputé tibial et fondateur de l’organisation Rejuvenate SA.

Sur l’UTMB : La Française Fanny Barbara, qui a surmonté l’ablation totale de son poumon gauche et le Français Yanis Debaud, ancien joueur de rugby touché par une paralysie partielle du pied droit suite à une lésion nerveuse.

MCC
Photo UTMB Group
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Légendaire, l’édition 2025 du Marathon des Sables l’a assurément été. D’abord parce qu’en terminant 4ème au classement général de cette 39ème édition dans le Sahara marocain, Maryline Nakache est devenue la première femme à intégrer le Top 10 du MDS. Ensuite parce qu’en remportant une 11ème victoire, Rachid El Morabity a établi un record impressionnant. Mais au-delà des performances des élites, c’est aussi la course de centaines d’anonymes venus affronter leurs peurs et se défier dans les dunes qui fait la magie de cette épreuve de 250 km répartis en 6 étapes. Une expérience hors normes que l’on retrouve à travers les images sublimes de ce film.

Voir le film ICI

Lire aussi notre article Maryline Nakache dans la légende ICI

Sortie : 2025
Durée : 28 minutes
Langue : français / anglais sous-titré

Photo by Ian Corless
Photo Ian Corless
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Si la 39ème édition du Marathon des Sables Legendary a vu la 11ème victoire de Rachid El Morabity, on retiendra surtout la 4ème place au général de Maryline Nakache, première athlète de l’histoire de l’épreuve à rentrer dans le Top 10. Une performance XXL ponctuée par 5 victoire d’étapes sur 6, la Française n’ayant laissé que la 6ème et dernière étape à la tenante du titre marocaine Aziza El Amrany.

Découvrez les moments forts de cette cinquième étape en vidéo ICI

Marathon des Sables 2025 : Maryline Nakache bat tous les records

En prenant la 4ème place au général final de ce 39ème Marathon des Sables, à 3h01 du vainqueur Rachid El Morabity, Maryline Nakache a marqué à jamais l’histoire de l’épreuve. En effet, jamais une femme n’avait réussi à se hisser dans le top 10 du MDS ! La meilleure performance était déjà à l’actif de Maryline, 11ème en 2023. Une performance également réalisée par la Suédoise Elisabet Barnes en 2017 et la Russe Natalia Sedykh en 2016. Autant dire que cette 4ème place est une performance vraiment exceptionnelle.

Si des Français se sont imposés sur l’épreuve dans les années 80 et 90, depuis 2000, seuls 2 Français ont obtenu un meilleur classement que Maryline Nakache en réussissant à monter sur la 3ème marche du podium : Mathieu Blanchard en 2023 et Mérile Robert en 2018 (également 4e en 2022).

Quant au plus petit écart entre la première femme et le vainqueur du classement général, il était jusque-là détenu par la Russe Natalia Sedykh qui en 2016 avait terminé à 3h44 de Rachid El Morabity. En terminant à seulement 3h01 de ce même Rachid, Maryline Nakache bat également ce record. Pour rappel, lorsqu’elle a gagné en 2023, Maryline Nakache avait terminé à 7h42 de Mohamed El Morabity !

Au classement général féminin, Maryline Nakache devance la Marocaine Aziza El Amrany, gagnante de la dernière étape et 8e au général, et la Japonaise Tomomi Bitoh.

Classement Général Final. Source MDS
Classement Général Final. Source MDS

Marathon des Sables 2025 : et de 11 pour Rachid El Morabity

Il faut enfin saluer la 11ème victoire de Rachid El Morabity sur l’épreuve, record absolu. Vainqueur des 2 dernières étapes, le Roi du désert devance au classement général de ce podium 100% marocain son frère Mohamed et Ahmed Ouikhalfen.

L’écart entre les deux frères est au final de 5mn03, tandis que le 3ème pointe à 1h32. A noter qu’un 3ème El Morabity intègre le Top 5, juste derrière Maryline Nakache : Mbark El Morabity, le petit frère, termine à 3h05 de son aîné. Entre Mohamed et lui, aucun doute, la relève est assurée.

Excepté Maryline Nakache, le premier non marocain de l’épreuve est également Français, en la personne de Jean-Baptiste Hurteaux, qui termine 6ème à 3h53 du leader.

Voir tous les classements ICI

Rachid El Morabity
Rachid El Morabity. Photo MDS
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C’est l’étape que tout le monde redoute, et dans laquelle un MDS peut se jouer. Mercredi 9 avril, les participants de la 39ème édition du Marathon des Sables Legendary se sont élancés pour la quatrième des 6 étapes que compte l’épreuve, la fameuse étape longue et ses 82,2 km pour 690m D+ qu’ils ont au maximum 2 jours pour boucler. Si, côté masculin, Rachid El Morabity s’est imposé et en a profité pour reprndre le lead au classement général, la performance la plus impressionnante du jour est à mettre à l’actif de Maryline Nakache, qui a terminé 3ème de l’étape au scratch, signant une quatrième victoire consécutive et distançant sans doute définitivement la tenante du titre marocaine Aziza El Amrany.

Découvrez les moments forts de cette quatrième étape en vidéo ICI

Marathon des Sables 2025, 4ème étape : Rachid El Morabity repasse devant

Déjà dix fois vainqueur du Marathon des Sables, Rachid El Morabity a démontré une fois de plus qu’il ne fauut jamais le donner pour battu. Après avoir concédé plus de 7 minutes au général sur son frère Mohamed la veille, et avoir même été distancé par Hamid Yachou, le « patron » du désert a rpis tout de suite les devants et a remporté cette étape marathon avec un temps impressionnant de 7h 08mn 13s. Grâce à une stratégie parfaitement exécutée, il devance son frère Mohamed El Morabity, qui a bouclé l’épreuve avec près de dix minutes de retard. Hamid Yachou ayant connu une défaillance, le podium masculin du jour est complété par un autre coureur marocain, Ahmed Ouikhalfen, toutefois précédé au scratch par l’incroyable Maryline Nakache.


Avec cette victoire, Rachid reprend les commandes du classement général et se rapproche de son 11e sacre. Il est désormais en tête avec un temps de 15h 48mn 29s, suivi par son frère Mohamed (15h 52mn 16s). Ahmed Ouikhalfen (17h 13mn 48s) occupe désormais la 3ème place. La bataille entre les deux frères El Morabity promet d’être palpitante lors de la 5e étape, une étape dite marathon longue de 42,195 km dont le départ sera donné vendredi matin.

Rachid El Morabity
Rachid El Morabity. Source MDS

Marathon des Sables 2025, 4ème étape : énorme performance de Maryline Nakache

Chez les femmes, Maryline Nakache a une nouvelle fois confirmé son statut de grande favorite en s’imposant sur cette longue étape en 7h 55mn 35s, prenant donc la 3ème place au scratch, juste derrière les 2 frères El Morabity. Cette performance consolide encore un peu plus son avance sur ses concurrentes directes, en l’occurrence la Marocaine Aziza El Amrany, qui a terminé la course à la 2ème place mais très loin derrière, avec un temps de 8h 49mn 20s. La Belge Annelies Brak prend la 3ème place, à près de 2 heures de la Française.

MARYLINE NAKACHE dunes
En mode chameau, Maryline Nakache n’a pas hésité à mettre les mains dans le sable pour franchir les dunes. Source MDS

Grâce à sa performance, Maryline Nakache file tout droit vers la victoire finale chez les femmes. Au général, elle reste toujours à la première place avec un temps total de 18h 18mn 38s. Aziza El Amrany, deuxième, pointe désormais à plus d’1h35 de la Française (19h 55mn 35s). À noter l’abandon de la Néerlandaise Ragna Debats, figure redoutée du circuit, gagnante du MDS en 2019, qui comme l’an dernier a connu une énorme défaillance sur cette étape longue. Son abandon bouleverse le classement en permettant à la Japonaise Tomomi Bitoh, 4ème de cette étape longue, d’intégrer le podium général.

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Classement étape 4 MDS
Source MDS
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