Avec ses tresses au vent et son esprit punk, Élie Besson-Pithon tranche dans le milieu plutôt « sage » et « discipliné ». Véritable pro du format marathon, cet athlète hors norme du team Salomon, diagnostiqué comme souffrant d’un trouble du spectre autistique il y a à peine un an, s’est toujours cherché des excuses pour être dehors, et affiche de sacrées ambitions. Mais pas sur du trop long…

Quelles sont les grandes étapes de ton parcours ?

Élie Besson-Pithon : J’ai toujours eu besoin de bouger, d’être dehors, le cul sur la selle d’un vélo. Je suis de Nantes, mais j’ai beaucoup bougé : en Maine-et-Loire, en Ardèche, un peu dans le sud et aujourd’hui dans les Alpes. Quand nous allions en montagne avec mes parents, j’étais toujours le premier à crapahuter. J’ai commencé la compétition en vélo de route au collège, de 14 à 17 ans, et c’est là que j’ai pris le goût de l’effort. Au lycée, j’ai découvert les joies de l’UNSS, où je passais plus de temps en compète run & bike, VTT, ou cross qu’en cours !

C’est à cet âge, à 18 ans, que j’ai vraiment commencé à courir. J’ai pris une licence en athlétisme et couru mon premier trail : le Cross du Mont-Blanc en 2016. Je finis 17ème et premier junior. Le déclic. À partir de là, j’ai mis les deux pieds dedans ! Depuis, j’enchaîne les dossards. Pour la petite anecdote, je termine deuxième à la Marathon-Race de 2017, sans chaussettes, en 4h04 et sans choper une seule ampoule !

Tu as déjà évoqué dans les médias des blocages avec ton club d’athlétisme par rapport au trail … Or, le trail est une sacrée soupape pour toi…

Élie Besson-Pithon : Oui, quand j’ai dit que je voulais faire du trail et pas de la piste, on n’a plus voulu m’entraîner ! Alors je me suis entraîné tout seul. La bonne excuse pour passer plein de temps dehors ! Course à pied, vélo, je fais beaucoup de gravel, aussi en compétition… Je suis un peu freestyle, j’essaie de faire les choses sérieusement, être pro dans un milieu dont le niveau a explosé ces cinq dernières années, mais toujours avec une énorme part de fun, de plaisir et de sincérité aussi.

Aujourd’hui, je ne cache plus le fait que je souffre de TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme). J’ai été diagnostiqué il y a seulement un an : j’ai donc passé 24 ans à ne pas savoir me situer dans la société, à faire des dépressions, avoir des angoisses, en allant au clash avec les gens. Passer du temps dehors, ça me fait un bien fou. Quand je cours, mon cerveau tourne moins vite.

Élie Besson-Pithon Photo Mickael Mussard
Photo Mickael Mussard

Tu es membre du Team Salomon depuis cette année. Qu’est-ce que cela t’apporte concrètement ?

Élie Besson-Pithon : Une reconnaissance de tout le travail que j’ai fait depuis plusieurs années. Au sein du Team, je suis entouré par des personnes de confiance avec de sacrés bagages. Le genre de personnes qui m’ont fait rêver comme François (D’Haene), Thibaut (Baronian), Courtney (Dauwalter), etc. Il y a un partage de connaissance qui est très enrichissant. Et puis par rapport au TSA,je me sens bien compris dans le Team Salomon, les autres athlètes respectent mes besoins particuliers, ça facilite les relations.

Comment te définis-tu en tant qu’athlète ?

Élie Besson-Pithon : Mi-traileur, mi-jardinier ! J’aime bien chercher mon chemin, les mains dans la terre, crapahuter ! Quand on part courir avec moi, on peut très vite partir hors des sentiers battus ! Je fuis les gros événements où il y a beaucoup de bruit, je préfère les courses authentiques, un peu rustiques. Je ne suis pas très course aux points, et je regarde plus le temps et le dénivelé que le nombre de kilomètres. Et puis je suis un peu le punk du peloton avec des tresses… Enfin, c’est ce qu’on me dit. Je n’aime pas les choses trop lisses. À trop vouloir rentrer dans le moule, on finit par ressembler à une tarte !

Quels sont tes projets pour 2024 ? 

Élie Besson-Pithon : Je suis très à l’aise sur le format marathon comme la Zegama-Aizkorri que j’aimerais courir. Pour les courses plus courtes comme sur l’étape GTNS France de 33 km du Trail du Barbet du championnat du Canigou, il faut que je me rentre un peu plus dedans. Cette année, je vais finir ma saison sur le 70 km de la Mascareignes à la Réunion, j’aime bien l’idée de faire une course-aventure avec une grosse ambiance. C’est le max pour moi. J’ai tenté un ultra fin 2023 (le Salomon Ultra Pirineu), et au bout de sept heures de course, je me suis ennuyé, ça n’avait plus de sens. J’avais mal partout, et je ne cours pas pour avoir mal ! D’ailleurs, je ne me blesse pas beaucoup, car je suis un peu un fainéant !

Pour finir, quelle est l’innovation Salomon qui a changé ta course ?

Élie Besson-Pithon : Je dirais un slip ! Un truc ultra-light sans couture. On n’a pas besoin d’autre chose pour courir non ? Sérieusement : la S/Lab Cross qui est sortie il y a quatre ans environ, une chaussure ultra-précise, réduite à l’essentiel, avec une guêtre qui empêche les cailloux de rentrer. La chaussure de jardinage vraiment parfaite !

Élie Besson-Pithon : la bio express

Né le 08 février 1997
Cote ITRA : 855
Palmarès 2023 :
> 15ème au 31 km Classic du Trail de la Cité de Pierres – Championnat de France de trail court
> 1er au 67 km du Restonica Trail
> 11ème à l’étape GTNS France du Marathon Race lors de la MaXi-Race du lac d’Annecy
>  3ème à l’étape GTNS France de 33 km du Trail du Barbet du championnat du Canigou
>  5ème au 56 km du Trail du Besso

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Ils étaient plus de 6000 femmes et hommes au départ des différentes courses du Nord Trail Monts de Flandres le 21 avril dernier. Pluie, soleil, boue et surtout sourires, retrouvez en 8mn22 l’esprit et l’ambiance de cette 6ème édition du NTMF.

La « balade » des gens heureux

Voir le film ICI

Le NTMF, ce sont ceux qui l’ont couru qui en parlent le mieux. Et visiblement, ce sont des gens heureux. Dans cette vidéo pleine d’enthousiasme réalisée par CaptionArt, la parole est ainsi donnée aux coureurs qui ont relevé les défis du 42, du 59, du 80. Avec des mots qui reviennent, comme « très beau », « de l’animation partout », « une ambiance extra », « une organisation au top »…

Côté parcours, des commentaires aussi, qui rappellent que les Monts des Flandres n’ont rien d’un « plat pays » : « Beaucoup de relances », « des montées qui cassaient bien les pattes », « de la boue », « bien gras »…

Lire ICI notre article sur les résultats du Nord Trail Monts de Flandres 2024

NTMF 2024. Photo Cyrille Quintard
Photo Cyrille Quintard

Au bonheur des finishers

Quelle que soit la distance parcourue, que l’on soit athlète chevronné ou coureur du dimanche, l’émotion à l’arrivée est communicative. Et le bonheur de sonner la cloche à l’arrivée rappelle que chacun peut relever son propre défi, à son rythme, et y trouver son plaisir. Comme cette concurrente qui, rayonnante, déclare : « J’ai découvert ma région, c’était splendide ! »

Nord Trail Monts de Flandres : l’after movie

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Le Madeira Island Ultra Trail a encore fait des siennes samedi 27 avril, avec une nuit d’enfer pour tous les concurrents de la plus longue des distances, le MIUT 115. Rescapés des intempéries, Martin Kern termine 2ème au général juste devant Anthony Costa, tandis qu’Anne-Lise Rousset Séguret monte également sur la 2ème marche du podium féminin. Mais nos élites françaises ont bien souffert…

MIUT 115 : la « petite Diagonale des Fous »

C’est dans des conditions difficiles (tempête, pluie, vent, froid) qu’a minuit pile a été donné le départ du grand format du MIUT, le 115 km. Surnommé la « petite Diagonale des Fous » en raison de son profil très exigeant (7100m D+) et de ses nombreux sentiers abrupts et escarpés, il a la particularité de traverser l’île de Madère dans le sens nord-ouest-sud-est, en partant de Porto Moniz, au niveau de la mer, en passant par les points les plus élevés de l’île, puis en revenant au niveau de la mer pour la ligne d’arrivée à Machico.

On se souvient des belles performances tricolores en 2023. La victoire dans la course principale était revenue chez les hommes à Lambert Santelli, qui avait parcouru les 115 km en 14h01mn26s. Chez les femmes, la première à franchir la ligne d’arrivée avait été Manon Bohard en 15h48mn58s.

Lire le résumé de la course de 2023 ICI

MIUT 115 météo
Le MIUT est réputé pour ses chemins escarpés. Et cette année, la météo n’a rien arrangé ! Photo MIUT

MIUT 115 : des Français parmi les favoris

Cette année, les espoirs masculins français reposaient sur des habitués des grands ultras, Arthur Joyeux-Bouillon, Beñat Marmissolle, Martin Kern et Cédric Chavet pour citer les principaux.

Chez les femmes, tout le monde attendait Anne-Lise Rousset Séguret, en préparation pour son grand défi de l’année, son premier UTMB Mont-Blanc. Il fallait également suivre les performances de Fiona Porte, 2ème de la terrible TDS 2023, après avoir gagné entre autres le Lavaredo Ultra-Trail. Et celles d’Emilie Maroteaux, 3ème de la dernière Diagonale des Fous, habituée des chemins escarpés. On avait également hâte de retrouver Claire Bannwarth, même si une distance de 115km est un peu courte pour elle, véritable diesel amoureuse des ultra-longues distances.

MIUT 115 : terrible nuit à Madère

Hélas, la nuit a été fatale à beaucoup d’entre eux. A commencer par Arthur Joyeux-Bouillon, qui a dû abandonner sur blessure, après s’être violemment tordu la cheville (« Ça a fait “crac” », confiera-t-il à sa compagne au CP3 avant de renoncer, incapable de courir). Beñat Marmissolle a également jeté l’éponge au CP3. Il explique : « Je savais avant même le départ que ce MIUT 2024 allait être très difficile pour moi… à cause d’une préparation amputée suite au traumatisme subit par mon genou. 4 semaines de préparation spécifique était bien évidemment beaucoup trop juste. La cause de mon abandon n’est pas due à mon genou (c’est la bonne nouvelle), mais à cause d’une grosse douleur qui m’est apparue dans le fessier et tout le long de mon ischio jambier droit… à partir du 24ème km quasi impossible de courir… donc j’ai pris la sage décision d’arrêter au 32ème km pour ne rien aggraver.
Certainement que cette douleur est survenue par compensation de mes appuis puisque c’est du même côté que mon genou…
Très très triste de jeter l’éponge de cette manière… »

MIUT 115 Arthur Joyeux-Bouillon
Arthur Joyeux-Bouillon juste avant son abandon au CP3. Photo MIUT

Même tarif pour Fiona Porte, qui a préféré plier bagage au CP3, totalement transie de froid, incapable d’aller plus loin sans se mettre en danger. Abandon également d’Emilie Maroteaux à ce même CP3.

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L’Italienne Martina Valmassoi dans la tempête. Photo MIUT

MIUT 115 : Anne-Lise Rousset Séguret 2ème

« Survivre à la nuit », tel était déjà le premier exploit d’Anne-Lise Rousset Séguret, surprise par les conditions météorologiques sur l’île. Au petit matin, totalement rincée, elle pointait en seconde position derrière l’autre grande favorite, l’Italienne Martina Valmassoi. Après avoir pris quelque temps le lead et compté 6 minutes d’avance, elle a été reprise par l’Italienne, qui n’a plus quitté la tête.

Mais la bataille a été intense entre les deux femmes, qui n’ont jamais eu plus de 15 minutes d’écart. Au final, Martina Valmassoi l’emporte en 16h14mn20s, prenant la 22ème place au scratch. Anne-Lise Rousset Séguret termine deuxième en 16h28mn27s, à un peu plus de 14 minutes de la gagnante.

MIUT 115 Anne-Lise Rousset 2
Anne-Lise Rousset Séguret, 2ème du MIUT 115 2024. Photo MIUT
Martina Valmassoi, gagnante de la course féminine du MIUT 115 2024. Photo MIUT

MIUT 115 : Martin Kern 2ème 17 secondes devant Anthony Costa

Sauvé pour 17 secondes. C’est l’avance que Martin Kern a réussi à conserver sur son compatriote Anthony Costa dans les derniers kilomètres du MIUT. Il termine à 22mn37 du vainqueur du jour et pensait avoir hérité de la 3ème place. Mais c’était sans avoir connaissance d’un fait de course qui allait changer la donne.

MIUT 115 Martin Kern
Martin Kern en sortie de ravitaillement. Photo MIUT

Le vainqueur, c’est l’Américain Ben Dhiman, qui s’est montré dominateur sans pou autant écraser la course. Il s’imposant en 13h52mn46s. En tête depuis le petit matin, il a doublé le Portugais Miguel Arsenio, qui avait mené jusque-là, avant d’abandonner un peu plus tard, et n’a plus lâché la tête de course.

Derrière Ben Dhiman, c’est le Norvégien Sebastian Krogvig qui termine 2ème. Une seconde place qu’il a occupée pendant toute la seconde partie de course, restant longtemps à une douzaine de minutes du leader avant de lâcher un peu sur la fin. Il termine à 20mn08s du vainqueur du jour.

Mais quelques minutes après son arrivée, on apprenait que le Norvégien écopait d’une pénalité de 1 heure pour ne pas avoir respecté le parcours sur un court tronçon. Le fait d’avoir été hors trace et de ne pas avoir fait demi-tour, préférant couper, a été sanctionné. Martin Kern se retrouve donc 2ème, et Anthnoy Costa monte sur la 3ème marche du podium.

Un troisième Français, Ferdinand-Clovis Airault, figure dans le top 10, à la 8ème place. Il termine en 15h16mn53s, à 1h24mn du vainqueur américain.

MIUT 115 Ben Dhiman
Ben Dhiman, grand vainqueur du MIUT 115 2024. Photo MIUT
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6 ans après sa première victoire dans la course féminine et 16ème place au scratch de l’Ultra-Trail du Mont Fuji, l’Américaine Courtney Dauwalter double la mise et surtout monte sur le podium du classement général, à la 3ème place, moins de 11 minutes après le vainqueur, le Chinois Guomin Deng. Certes, aucune élite internationale masculine n’avait fait le déplacement, mais la performance reste remarquable. Côté français, Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, qui découvrait cette course mythique au Japon, termine quant à lui dans le Top 10 !

Ultra-Trail du Mont Fuji : podium scratch pour Courtney Dauwalter !

Si Courtney Dauwalter avait déjà remporté la course féminine de l’Ultra-Trail du Mont Fuji en 2018, elle avait fini 16 ème au scratch. La course avait alors été remportée par l’Américain Dylan Bowman, devant l’Espagnol Pau Capell. Engagée au dernier moment cette année sur cette course majeure du nouveau circuit World Trail Majors, elle a réussi la performance de se hisser sur le podium du classement général, en 3ème position. Une superbe performance, même s’il faut tout de même reconnaître qu’aucune élite internationale n’était engagée cette année, contrairement aux années d’avant le Covid. Rappelons ainsi que Julien Chorier s’y était imposé en 2012, François D’Haene en 2014 ou encore Xavier Thévenard en 2019, avant de se mettre en retrait pour cause de maladie de Lyme.

Partie prudemment, comme à son habitude, l’Américaine a su parfaitement doser son effort pour revenir progressivement sur la tête de course. Pointant en 6ème position après 50 km, elle s’est emparée de la 3ème position à la sortie de la base de vie de Yamanakako, au 122ème kilomètre. Elle comptait alors 38 minutes de retard sur le Chinois Guomin Deng, 10ème en 2018, et 28 sur le jeune Chinois Guidi Qin, les 2 leaders de l’épreuve, qui ont longtemps fait course commune.

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Le parcours. Source Ultra-Trail Mont Fuji
Parcours Mont Fuji
Le profil du parcours. Source Ultra-Trail Mont Fuji

Au km136, le suspense était à son comble, puisqu’elle ne comptait plus que 28 minutes de retard sur le leader, et moins de 10 sur le second. Et il restait encore 30 km à parcourir, avec 2 redoutables ascensions et des descentes bien cassantes. Et la “machine” se mit en route, avec un mental en béton, pour revenir sur la seconde place. Ainsi, Courtney Dauwalter réussissait-elle à s’emparer de la seconde place à 20 kilomètres de l’arrivée. Et à 12 kilomètres de l’arrivée, elle n’était plus qu’à 1,5 kilomètres du leader, avec une grosse ascension à venir, suivie de 6km de descente. Mais le jeune Guidi Qin n’avait pas dit son dernier mot, et réussissait à accélérer sur les derniers kilomètres pour reprendre la seconde place.

Au final, Courtney Dauwalter décroche la troisième place (19h21mn22s), moins de 11 minutes derrière le Chinois Guomin Deng, qui termine en 19h10mn34s. Et à 30 petites secondes seulement de la deuxième place.

Courtney Dauwalter Mont Fuji running
Photo DR

Ultra-Trail du Mont Fuji : Top 10 pour Casquette Verte

Autre attraction de la course, la performance d’Alexandre Boucheix. L’Ultra-Trail du Mont Fuji faisait partie de ses rêves de gosse, comme il le confiait sur ses réseaux sociaux. « Ça fait des années que j’en rêve. Je me souviens de ces vidéos de l’ « Ultraaaa trail Woooorld Tour » avec cette voix off incroyable. Je les regardais en boucle pour m’endormir quand j’ai commencé à courir, il y a 7 – 8 ans. L’une d’entre elles présentait cette course : l’UTMF, L’Ultra-Trail du Mont Fuji. 165 km et 8000m de D+. Cette course, comme l’UTMB, comme la Diagonale des Fous, était positionnée dans ma tête comme une « to do des courses légendaires »… ENFIIIIIIIN.. enfin j’y suis ! »

Mont Fuji Casquette Verte
Casquette Verte à l’entraînement sur les pentes du Mont Fuji, à la recherche d’un peu d’eau “naturelle”… Photo DR

Si l’excitation d’Alexandre Boucheix était à son comble, son inquiétude aussi, suite à une entorse de la cheville pas franchement consolidée, l’obligeant à compenser et créant des douleurs à la cuisse. C’est donc sur des œufs que Casquette Verte s’est engagé dans la course, espérant aller le plus loin possible.

Mais une fois le départ donné, Alexandre Boucheix n’a pas tergiversé longtemps, et est parti vaillamment au combat. Il pointait en 5ème position au km 50, précédant de quelques secondes Courtney Dauwalter, avec laquelle il a pu partager un bout du chemin. Sans pouvoir cependant suivre le rythme de l’Américaine. Casquette Verte a ensuite rétrogradé pour pointer à la 9ème position au km 122, à un peu moins d’1h30 de la tête de course.

Mais l’ultra-traileur parisien n’avait pas dit son dernier mot, et réussissait une fin de parcours bien régulière, profitant des défaillances des coureurs asiatiques qui le précédaient. Il remontait ainsi à la 6ème place au pointage du km 136.

Il termine finalement 6ème, en 21h02mn14s, à moins de 3 minutes du Top 5.

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Champion du monde de course en montagne, Patrick Kipngeno n’avait encore jamais réussi à s’imposer sur une course de la Golden Trail Series. Voilà qui est fait, après sa victoire sur le très technique Kobe Trail, première course de la saison au Japon. Pourtant, cette course qui ne semblait pas taillée pour lui. Est-ce que le Kényan se sent désormais prêt à aller détrôner Rémi Bonnet, vainqueur des GTWS 2022 et 2023 et grand absent de la tournée asiatique, sur les courses européennes telles que Sierre-Zinal ? Nous lui avons posé la question !

Patrick, tu as remporté ta première course sur la Golden Trail Series au Japon, qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Patrick Kipngeno : J’avais déjà fait des bons résultats sur la Golden, mais c’est vrai que je n’avais pas encore de victoire. Voilà qui est fait ! Je suis très content, surtout que c’était la première de la saison.

Beaucoup de gens disaient que cette course n’était pas faite pour toi, car certainement la plus technique de la saison. Qu’est-ce que tu as envie de leur dire aujourd’hui ?

Patrick Kipngeno : C’est vrai que cette course était très dure, très technique. Mais j’ai envie de leur dire que dans la vie il ne faut jamais dire que quelque chose est impossible. C’est vrai que je suis très fort en montée et peut-être un peu moins à l’aise dans les descentes, surtout quand elles sont techniques. Je n’ai rien changé dans mes entraînements cet hiver et je n’ai pas trop l’habitude de m’entraîner en descente, mais je me suis senti porté sur cette course. Comme si c’était mon jour et que rien ne pouvait m’enlever la victoire.

Patrick Kipngeno. Photo Colin Olivero
Photo Colin Olivero

Est-ce que cela veut dire que, désormais, tu peux remporter n’importe quelle course sur la Golden Trail Series ?

Patrick Kipngeno : Non, je ne pense pas. Comme je l’ai dit, je pense que c’était un jour parfait pour moi au Japon, il y a des jours comme ça où tout se passe idéalement. Mais il y a énormément de bons athlètes cette année et tout le monde peut avoir sa chance.

Justement, que penses-tu du niveau de cette année ? As-tu une personne que tu veux absolument battre ?

Patrick Kipngeno : Le niveau est encore plus fort que celui de l’année dernière, et je pense que beaucoup d’athlètes peuvent être des adversaires directs potentiels. Malgré tout, si je dois en choisir un à battre, ça serait Rémi. Il est incroyablement fort et si j’arrive à le battre à Sierre-Zinal alors qu’il est dans un bon jour, ça montrera que j’ai récupéré mon titre de meilleur grimpeur au monde !

Est-ce que tu crois que tu peux aller le détrôner au général ? Quel est ton objectif cette année ?

Patrick Kipngeno : La saison est encore longue et il faudra faire de bons résultats, à commencer dès ce week-end en Chine. La course me correspond davantage sur le papier mais je suis un peu préoccupé par l’altitude. On a l’habitude de s’entraîner en altitude au Kenya, mais pas aussi haut… Pour le général, je vise le podium…

Rien de plus que le podium ?

Patrick Kipngeno : Le podium, ça veut dire que si les choses se passent très bien, je pourrais terminer sur la plus haute marche. On verra à la fin de la saison.

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Patrick Kipngeno au centre, fêtant sa victoire au Kobe Trail. Photo Colin Olivero / GTWS Japan 2024
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Elle se voyait comme une outsider… L’Espagnole Sara Alonso a pourtant frappé un grand coup sur la course de rentrée de la Golden Trail World Series en terminant deuxième, samedi 20 avril sur le Kobe Trail, au Japon. Un résultat inattendu qui ne lui fait pas tourner la tête pour autant. La coureuse du team Asics préfère garder les idées froides et rester focalisée sur ses objectifs au général.

Sara, tu as terminé deuxième devant des filles comme Joyce Njeru ou Allie McLaughlin. Avant la course tu confiais avoir pour objectif d’être la plus rapide des outsiders, derrière les favorites, mais il semblerait que tu sois capable de bien mieux que ça ! Qu’est-ce que cette deuxième place représente pour toi ?

Sara Alonso : La course s’est juste déroulée parfaitement. Je pense que j’ai pris le bon rythme dès le départ, on était un groupe de 3 ou 4 filles avec Theres Lebœuf (Suisse) ou Malen Osa (Espagne), et je savais que devant elles avaient plus de 5 minutes d’avance. Donc mon objectif était de faire ce que j’avais dit, à savoir être la plus rapide des poursuivantes.

Mais tout d’un coup, dans la dernière boucle, j’ai vu Joyce et Allie qui explosaient totalement et je suis revenue sur elles très rapidement. J’ai vite réalisé que j’étais deuxième mais on se battait encore pour la deuxième place avec Theres et ça s’est joué au sprint. Je suis vraiment très contente de cette seconde place. C’est un rêve de monter sur un podium dès la première course.

Lire le résumé du Kobe Trail, 1ère manche de la Golden Trail World Series 2024

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Photo Colin Olivero / GTWS 2024

Est-ce que cette deuxième place change tes perspectives concernant le reste de la saison et sur ce que tu annonçais avant la course au Japon ?

Sara Alonso : Non, pas vraiment. Je pense que j’ai surtout été très chanceuse au Japon. J’ai fait une très belle course et je me suis bien battue, comme prévu, avec les filles de mon groupe. C’est simplement les filles devant qui ont explosé ! Je ne sais pas si c’est parce qu’elles ont mal géré leur course ou parce que la course était trop technique pour elles, mais au final c’est plutôt elles qui ont fait un mauvais résultat.

Au début de saison je disais que j’espérais pouvoir faire un ou deux podiums si j’avais de la chance. Là, j’en ai fait un mais je pense ensuite que la seule course où je peux peut-être espérer quelque chose, c’est Zegama. Donc je reste dans mon objectif d’être « la plus rapide des autres », de jouer le top 5, et on verra.

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Photo Colin Olivero / GTWS 2024

En ce qui concerne le Four Sisters Mountain Trail qui aura lieu samedi, as-tu pu reconnaître un peu le parcours ? Est-ce que tu souffres de l’altitude ici au Tibet ?

Sara Alonso : Je ne suis pas encore allée sur le parcours parce qu’il a neigé et je ne voulais surtout pas avoir froid. Mais je sais qu’il y a beaucoup de boue et c’est quelque chose que j’aime bien, on a l’habitude de la boue dans le Pays Basque. En ce qui concerne l’altitude, j’avais peur d’en souffrir parce que j’ai plutôt des mauvaises expériences quand on était aux États-Unis ou à la Dolomyths. Mais là, j’ai l’impression que ça va, donc on verra samedi comment ça se passe.

Quels sont tes objectifs pour samedi justement ?

Sara Alonso : Je pense que le podium est inatteignable si les trois favorites (la Suissesse Maude Mathys, la Kényane Joyce Njeruet l’Américaine Grayson Murphy) ne font pas d’erreur. Mais ensuite, comme d’habitude, je vais me battre avec les autres filles. Je vise le top 5. Ce sera déjà un très beau résultat.

Quelle sera ta stratégie ?

Sara Alonso : Je ne veux absolument pas exploser sur la course comme cela a pu arriver à Joyce ou Allie au Japon, surtout avec l’altitude qui limite énormément la marge d’erreur. Donc je pense que je vais partir plutôt tranquillement pour essayer de revenir sur la deuxième partie de course.

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Photo Justin Galant / GTWS 2024
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Les 13 et 14 septembre prochains, les organisateurs attendent près de 1500 traileurs pour participer à la 2ème édition du Grand Raid du Finistère. Autour de la presqu’île de Crozon, les participants évolueront dans un décor de rêve. 6 épreuves sont au programme, en solo ou en relais, sur formats courts ou longs, pour permettre à chacun de vivre tout à la fois la beauté et la technicité du lieu. Présentation et retour en photos sur la première édition.

Grand Raid du Finistère : 1500 coureurs attendus pour la 2ème édition

À l’extrémité Ouest de la Bretagne, la presqu’île de Crozon offre à celles et ceux qui empruntent le chemin des douaniers un panorama à couper le souffle. D’un côté, la lande sauvage et fleurie. De l’autre, des falaises plongeantes. Et tout autour, la mer, aussi belle que capricieuse, qui s’étend au loin. C’est dans ce cadre naturel, préservé et authentique, composé de nombreuses zones Natura 2000, que le Grand Raid du Finistère aura lieu, le 13 et 14 septembre prochain, pour la 2ème édition consécutive.

François Hinault, l’organisateur de la course, se rappelle la genèse du projet : « L’histoire a commencé pendant la crise du Covid. Avec un ami également en manque de trail, nous nous sommes mis en tête de faire le tour de la presqu’île de Crozon en courant au moment du déconfinement. Pour nous, le parcours était une évidence car c’est notre terrain de jeu depuis toujours. C’est ainsi qu’en juin 2020, notre défi s’est transformé en une petite course non-officielle réunissant 17 participants.

L’organisation était réduite au strict minimum : pas de balisage et quelques copains qui avaient caché des remorques dans des champs ou positionné leurs camping-cars à certains endroits pour nos ravitaillements. À l’arrivée, nous étions tous réunis dans le jardin de ma mère autour d’un barbecue, heureux d’être ensemble et d’avoir retrouvé la piste. Les fondations de ce qui allait devenir le Grand Raid du Finistère étaient posées ! »

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Photo Le Grand Raid du Finistère

Trois ans plus tard, c’est avec la même philosophie que François Hinault et ses équipes organisent la première édition officielle de l’épreuve : « Dans un esprit familial, fédérateur, avec du plaisir pour tous et un profond respect pour la nature. » Une recette qui fonctionne : après avoir accueilli 330 traileurs en 2023, 1500 coureurs sont attendus cette année !

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Photo Le Grand Raid du Finistère

Grand Raid du Finistère : 6 courses pour tous les niveaux

Si le cadre est idyllique, la course n’en reste pas moins technique pour les participants. L’organisateur détaille : « En Bretagne, le grand parcours représente probablement le trail avec le plus de dénivelé de la région. Il totalise 166 km de sentiers et 3700 mètres de dénivelé positif. Toutefois, après le succès de la première édition, nous avons souhaité rendre la course plus accessible tout en répondant à l’engouement des coureurs. C’est la raison pour laquelle nous organisons cette année six courses sur quatre distances, de 14, 57, 92 et 166 km, avec la possibilité de faire la dernière en solo, à deux ou à quatre. Par ailleurs, nous imposons une barrière horaire stricte de 31 heures pour le parcours de 166 km. Cependant, il est possible de faire appel à un pacer pour la course en solo, à partir du dernier ravitaillement. »
À cinq mois de l’épreuve, le 57 km est déjà complet et trois autres épreuves sont déjà à moitié remplies.

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Photo Le Grand Raid du Finistère

Grand Raid du Finistère : un trail organisé pour limiter son impact sur la nature

Pendant la course, les participants traverseront de nombreuses zones gérées par l’Office National des Forêts, le Conservatoire du Littoral, le Parc Naturel Régional d’Armorique ou même appartenant au réseau Natura 2000. Attentif à l’empreinte écologique de l’épreuve dès la première édition, l’organisateur a imposé des principes forts pour conserver l’essence même de son sport.

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Photo Le Grand Raid du Finistère

Il explique : « Nous souhaitons être en totale harmonie avec notre précieux écosystème. Nous avons donc fait le choix de ne pas baliser la course et d’interdire l’utilisation des bâtons pour minimiser notre impact environnemental sur le tracé. Par ailleurs, pour limiter le gaspillage alimentaire, nous invitons les coureurs à préparer eux-même leurs ravitaillements et nous ne distribuerons aucunes bouteilles d’eau sur les points d’eau et lors des ravitaillements. Avec l’association, nous menons également des actions de protection du territoire avant, pendant et après l’événement. Enfin, nous faisons le choix de limiter le nombre de participants pour éviter la sur-fréquentation du tracé pendant l’épreuve. »

Une manière pour l’organisateur de garantir aux participants une aventure sportive unique en cohérence avec l’environnement traversé.

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Photo Le Grand Raid du Finistère

Grand Raid du Finistère : les 6 courses en détail

Le Grand Raid du Finistère : 166 km et 3700m D+
En solo : départ vendredi 13/09/24 à 17h00 de Telgruc-sur-Mer
Relais à deux : départ vendredi 13/09/24 à 18h00 de Telgruc-sur-Mer
Relais à quatre : départ vendredi 13/09/24 à 18h00 de Telgruc-sur-Mer
Temps maximum : 31h00

La Lanvéoc : 92 km et 2100m D+
Temps maximum : 16h30
Départ samedi 14/09/24 à 6h30 de Lanvéoc

La Camaret-sur-Mer (complète) : 57 km et 1200m D+
Temps maximum : 11h30 
Départ samedi 14/09/2024 à 12h30 de Camaret-sur-Mer

Le Sprint GRF : 14 km et 300m D+
Temps maximum : lbre  
Départ samedi 14/09/2024 à 10h00 de Plomodiern

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Ils étaient des milliers à avoir bravé le froid vif qui régnait à Saint-Jans-Cappel, dans les Hauts de France, dimanche 21 avril pour la 6ème édition du Nord Trail Monts de Flandres. 6 courses étaient au programme, dont la grande nouveauté de cette édition, un ultra de 115 km et 3000m D+. Romain Barras s’y est imposé chez les hommes, et Julie Puthoste est enfin récompensée chez les femmes, avec pour sa 5ème participation une victoire, 14ème place au scratch à la clé. Mais le succès était aussi dans le peloton, avec une immense ferveur populaire parmi les plus de 6000 finishers des différentes courses.

Nord Trail Monts de Flandres : une ambiance unique

C’est en 2018 qu’a eu lieu la première édition du Nord Trail Monts de Flandres, sur ces « terres du haut », entre France et Belgique, dans les grands espaces de la chaîne des Monts de Flandres.En à peine 6 ans, le NTMF est devenu l’un des plus gros trails du nord de Paris, qui rassemble désormais plus de 7000 coureurs. Les raisons d’un tel succès ? « Un mélange unique de fête populaire, d’identité locale et de dépassement de soi », résume Philippe Lefebvre, organisateur de l’événement. Cette ambiance, elle se retrouve notamment tout au long du parcours, avec une quarantaine d’animations, carnavals, personnages géants, fanfares et concerts qui animent la course. Une façon de raconter l’histoire des Flandres, ses traditions, ses moulins, la beauté de ses paysages, mais aussi ses inévitables estaminets ou, la ligne d’arrivée franchie, coulent à flots les bières locales.

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Nord Trail Monts de Flandres. Photo DR

Nord Trail Monts de Flandres : pas de « plat pays » à l’horizon

Oubliez les clichés, les Monts de Flandres offrent aux traileurs un terrain de jeu varié et parfois très pentu, comme ont pu le constater les plus aguerris d’entre eux lancés sur le tout nouveau 115 km et ses 3000 mètres de dénivelé positif. « On est le trail qui offre le plus de dénivelés dans la région », souligne d’ailleurs l’organisateur, fier que son événement soit l’occasion pour certains coureurs du Nord de la France et de Belgique de venir chercher leur qualification pour l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, le graal pour beaucoup.

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Au départ, du froid et des sourires. Photo DR

Nord Trail Monts de Flandres : Romain Barras et Julie Puthoste remportent le 115 km

La nuit a été courte pour les 400 engagés du tout nouveau parcours du Nord Trail Monts de Flandres. Voire même carrément absente, puisque le départ a été donné à 2h00 du matin, dans un froid et avec une météo à ne pas mettre un traileur dehors. Mais l’ambiance festive qui régnait sur la ligne de départ a su réchauffer – un peu – les organismes. Et du courage, il en fallait pour affronter le long parcours, qui passait par tous les Monts de Flandres, dont Cassel, 5 fois au programme. Et il fit des dégâts, puisque seulement 290 coureurs parviendront à boucler la boucle, en plus de 19h pour les derniers classés.

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Le show du départ, pour réchauffer les 400 partants…

Au final, c’est Romain Barras, un Nordiste originaire de Marcq-en-Barœul, qui a le mieux maîtrisé les conditions. Sixième du format 80 km en 2019 et en 2023, il s’impose avec un peu plus de 20 minutes d’avance sur Nicolas Pennequin, deuxième et plutôt habitué aux crouses de montagne avec gros dénivelé.

Chez les femmes, l’expérimentée Julie Puthoste, native de Merville, dans les Hauts-de-France mais résidant en Suisse, a survolé la course pour s’imposer largement, avec plus d’1h10 d’avance sur sa dauphine, Olivia Peytour. Une belle confirmation pour cette ultra-traileuse habituée des montagnes, mais grande fidèle de cette épreuve. Elle avait ainsi déjà terminé 4ème du 80 km en 2018, puis 2ème en 2019, de nouveau 2ème en 2022 et 4ème en 2023, avant de décrocher enfin une victoire cette année.

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Le logo du NTMF, légendaire à lui tout seul.

Nord Trail Monts de Flandres : les podiums des 6 courses

NTMF 115 – 3000m D+ (290 classés)

Podium scratch
Romain Barras : 10h53mn37s
Nicolas Pennequin : 11h15mn54s
Olivier Crouvizier : 11h21mn33s

Podium femmes
Julie Puthoste : 12h32mn57s (14ème au scratch)
Olivia Peytour : 13h45mn24s
Hind Saint Georges : 14h23mn12s

NTMF 80 – 2030m D+ (295 classés)

Podium scratch
Florian Lepoutre : 06h57mn14s
Jonas Vandevyvere : 07h04mn59s
Stein Hubau : 07h11mn32s

Podium femmes
Chloe Vanmairis : 09h10mn47s (65ème au scratch)
Saskia Vercammen : 09h13mn39s
Sandrine Mawart : 9h30mn32s

NTMF 59 – 1420m D+ (713 classés)

Podium scratch
Raphael Leroy : 04h05mn42s
Jean-Christophe Play : 04h17mn46s
Gatien Lansiaux : 04h33mn12s

Podium femmes
Hélène Dormieu Deswarte : 05h37mn40s (37ème au scratch)
Mélanie Brouzet : 5h39mn43s
Manon Lefevre : 05h42mn57s

NTMF 42 – 1140m D+ (1543 classés)

Podium scratch
Elvis Lefebvre : 03h02mn17s
Guillaume Le Normand : 03h08mn51s
Corentin Fourni : 03h10mn00s

Podium femmes
Marine Vaillant : 03h37mn30s (31ème au scratch)
Marine Allun : 03h37mn47s
Sophie Cardinael : 3h44mn50s

NTMF 25 – 470m D+ (1758 classés)

Podium scratch
Julien Duchateau : 01h39mn23s
Arnaud Bellaila : 01h40mn20s
Thibaut Valckenaere : 01h41mn51s

Podium femmes
Margueritte Richart : 01h54mn01s (21ème au scratch)
Roxane Florent : 02h04mn38s
Salomé Paquot : 02h05mn35s

NTMF 13 – 310m D+ (1434 classés)

Podium scratch
Anthony Mathieu : 52mn13s
Leo Vanberten : 52mn39s
Arthur Nys : 53mn15s

Podium femmes
Anaïs Maquinghen : 01h05mn03s (29ème au scratch)
Clémence Albert : 01h06mn15s
Amélie Dehondt : 01h08mn20s

Voir l’ensemble des résultats de toutes les courses ICI

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Les concurrents du 38ème Marathon des Sables – The Legendary ne sont pas encore tous rentrés chez eux, que la vidéo souvenir de l’édition est déjà sortie. 18 minutes pour retracer 8 jours d’aventure dans le Sahara marocain, loin de la civilisation. 18 minutes pour 252,8 km d’effort, de souffrance. Et de joie à l’arrivée. 18 minutes pour s’évader.

Marathon des Sables – The Legendary : du premier au dernier jour

On a beaucoup écrit dessus, publié de nombreuses photos aussi, mais il est toujours difficile de se rendre compte de ce qu’est réellement le Marathon des Sables tant qu’on n’y est pas allé. Solution intermédiaire : la vidéo.

Voir le film ici

Avec ce film résumé de la 38ème étape, vous pourrez vous rendre compte au plus près des conditions dans lesquelles s’est déroulée cette édition. De l’arrivée des concurrents au bivouac le premier soir, des vérifications matériel du deuxième jour à l’impatience du départ, et du déroulé des différentes étapes bien sûr. La peur des uns, l’excitation des autres, l’épuisement, la détresse, la joie, une panoplie d’émotions belles à voir. Sans oublier les montagnes, les cailloux, le sable de ces paysages à couper le souffle.

À ne pas manquer, à la fin de la vidéo, un Highway to Hell d’AC/DC, l’hymne de départ de chaque étape, chanté a cappella par les concurrents de l’épreuve.

Lire aussi : Rachid el Morabity remporte son 10ème Marathon des Sables

MDS Legendary 2024 – The Movie

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C’est sur les pentes du Semnoz, sur la Verticale Race du lac d’Annecy que s’est déroulé dimanche 21 avril le « test-event » des championnats d’Europe de course en montagne qui se tiendront du 31 mai au 2 juin 2024 à Annecy, lors de la Maxi-Race. Un rendez-vous important puisque les 3 premiers Français de chaque catégorie pouvaient décrocher leur sélection en équipe de France pour participer au Championnat d’Europe.

Vertical Race du lac d’Annecy : une répétition générale pour les championnats d’Europe

Une semaine avant les championnats de France de course en montagne, les spécialistes se sont retrouvés ce dimanche 21 avril pour la première des deux occasions de glaner une place au sein de l’équipe de France. Quatre places sont en effet disponibles au sein de l’équipe de France pour les championnats d’Europe, programmés à Annecy le vendredi 31 mai. L’enjeu était donc de taille, puisque les trois premiers à l’arrivée, sur un parcours de 7,6 km pour 995m de dénivelé positif, étaient assurés de porter le maillot bleu.

Cerise sur le gâteau, ils auront en plus l’avantage de connaître déjà le terrain par rapport à leurs futurs concurrents, puisque le tracé sera exactement le même, dans 5 semaines, pour les championnats d’Europe. Seule différence, mais de taille : le froid et la neige se sont invités sur le parcours, qui a même dû être raccourci de 200 mètres pour éviter une zone en descente très glissante à l’arrivée.

Vertical Race du lac d’Annecy : Christel Dewalle battue mais qualifiée pour les Europe

Dans la course féminine, petite surprise qui n’en est pas vraiment une avec la victoire de Nélie Clément, qui devance la grande favorite Christel Dewalle de 16 secondes (50mn50 contre 51mn06). Marie Nivet, lauréate surprise de la course de sélection pour les Mondiaux de montagne en 2022, prend la 3ème place en 51mn29s et retrouve donc la sélection. Elise Poncet (51mn47) termine au pied du podium. La toute nouvelle championne de France de trail court Julie Lelong et sa dauphine Emilie Menuet prennent quant à elles respectivement les 6ème et 5ème places.

Podium femmes
Le podium femmes. Photo @daniel.photographie_

Vertical Race du lac d’Annecy : Quentin Meyleu devant Frédéric Tranchand

Chez les hommes, Quentin Meyleu s’impose en 42mn38s, devançant de seulement 4 secondes le grand spécialiste de la skyrace Frédéric Tranchand (42mn42s). Théodore Klein termine 3ème en 442mn55s, tandis que Jérôme Blanc termine au pied du podium (43mn01s). Yoann Sert, spécialiste en la matière, qui rêvait d’une première sélection internationale, termine à la 17ème place, en 46mn05.

Fred Tranchand
En plein effort, Fred Tranchand n’a rien pu faire pour devancer Quentin Meyleu. Photo DR
Podium hommes
Le podium hommes. Photo @daniel.photographie_

Vertical Race du lac d’Annecy : les podiums des juniors

Les juniors se disputaient les places disponibles pour les championnats d’Europe sur une distance de 5,6 km pour 830 m de dénivelé positif. Pas de surprises dans les résultats, les favoris l’ont emporté. Chez les U20 hommes, Jules Mongellaz s’est imposé devant Noé Descombe et Emilien Simoneau. Chez les femmes Margot Dajoux l’a emporté devant Lili et Luna Beck.

Podium junior hommes
Le podium junior hommes. Photo @daniel.photographie_
Podium junior femmes
Le podium junior femmes. Photo @daniel.photographie_
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