Dans la course à pied comme dans de nombreux autres sports, votre organisme peut être exposé à des tensions et des lésions au niveau des muscles, des ligaments et des articulations. Alors, vers qui vous tourner pour anticiper ou soigner ? Pour choisir le bon praticien, suivez nos conseils.

Le médecin du sport ou traumatologue du sport, pour avoir un suivi général

Le médecin du sport est spécialisé dans le suivi des sportifs. Vous avez donc tout intérêt à en consulter un régulièrement. Il a une vue globale de l’ensemble du fonctionnement cardio-vasculaire, respiratoire, etc. Le traumatologue, lui, ne s’intéresse qu’à la lésion musculaire. Mais il peut être spécialisé dans le sport.

À qui s’adresser ?

Aux médecins titulaires d’un diplôme d’université, avec pour spécialité « traumatologie du sport ».

Combien ça coûte ?

Entre 40 et 80 euros en secteur II, 25 euros pour le secteur I. Quelques variations selon l’acte pratiqué en plus de la consultation. Remboursement selon la mutuelle.

GENERALISTE © Asun Bughdaryan
© Asun Bughdaryan

Le kinésithérapeute, pour réparer vos blessures

La pratique du trail peut, selon les terrains et la difficulté, mettre votre organisme à rude épreuve. Et souvent, les pratiquants négligent l’importance des étirements. Si bien que lorsqu’une douleur ou blessure arrive, il faut intervenir. Le kinésithérapeute est là pour réparer une grosse blessure ou soulager une petite douleur. Le kiné peut également contribuer à votre hygiène de vie. Fortement sollicité, votre corps demande à être assoupli, massé… En sollicitant articulations, muscles, tendons et autres tissus sous-cutanés par différentes techniques manuelles, le kiné facilite la récupération et la relaxation neuromusculaire, élimine les tensions et réduit douleur et inflammation.

À qui s’adresser ?

Aux titulaires d’un diplôme d’État français ou d’un diplôme européen validé par le conseil de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes.

Combien ça coûte ?

Les tarifs varient selon les actes. La séance coûte environ 70 € à Paris et 40 € en province. La Sécurité sociale en rembourse 60 % ; le reste peut être pris en charge par votre mutuelle.

KINÉ © Bas Peperzak
© Bas Peperzak

L’ostéopathe, pour équilibrer votre corps

L’ostéopathie est une discipline avant tout préventive. Par une palpation minutieuse, le praticien va rechercher les blocages, les dysfonctionnements musculo-squelettiques, articulaires, vertébraux. Il examine aussi vos fascias, vos viscères, vos vaisseaux sanguins… Tout ostéopathe considère que toutes les parties du corps sont solidaires.

Combien de séances ?

Tout dépend du patient, de sa pathologie et de son ancienneté. Prenez rendez-vous tous les trois ou quatre mois pour un bon suivi.

À qui s’adresser ?

Pour trouver un praticien, consultez le registre des ostéopathes de France, le syndicat français des ostéopathes, la chambre nationale des ostéopathes. Pour info : en France, la moitié des ostéos ne sont ni médecin ni kiné ; les autres sont kinés (80 % d’entre eux) ou médecins (20 %).

Combien ça coûte ?

La séance coûte environ 80 €. Elle n’est pas remboursée par la Sécurité sociale, mais certaines mutuelles la prennent en charge.

OSTEOPATHE © Benjamin Wedemeyer
© Benjamin Wedemeyer

Le diététicien, pour adapter votre alimentation

Quand on est sportif, manger équilibré est essentiel, vous le savez. Mais il faut aussi savoir adapter cette alimentation en fonction de votre discipline, de son intensité ou encore des performances que vous visez. Pendant l’effort, il faut vous alimenter en fonction de la filière énergétique (aérobie ou anaérobie). Après l’entraînement, l’idée est de faciliter la récupération. Les conseils d’un diététicien vous permettent de prévenir les blessures ou les crampes en évitant les carences.

À qui s’adresser ?

Il est préférable de consulter en cabinet. Vous devez vous sentir à l’aise et avoir le temps d’échanger avec le praticien sur vos habitudes sportives et alimentaires.

Combien ça coûte ?

Le tarif varie entre 30 et 60 €. Les consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale, mais de plus en plus de mutuelles les prennent en charge.

DIETIETICEN © Dan Gold
© Dan Gold

Le chiropracteur, pour optimiser vos performances

Le chiropracteur intervient en amont pour vérifier s’il n’y a pas de restriction articulaire. Le but de la chiropractie est d’optimiser vos performances en essayant de prévenir, guérir et faciliter la récupération. Il fait le nécessaire pour éviter le déséquilibre musculaire. Il travaille sur votre système nerveux, considérant la colonne vertébrale, plus particulièrement la moelle épinière comme une autoroute de l’influx nerveux.

À qui s’adresser ?

Tous les chiropracteurs diplômés sont référencés au sein de l’Association française de chiropraxie. Il doit être enregistré auprès de l’Agence régionale de santé en tant que professionnel de santé. L’AFC met à la disposition un annuaire en ligne.

Combien ça coûte ?

Le tarif varie de 35 € en province à 70 € en moyenne à Paris. Pas remboursé par la Sécurité sociale, mais pris en charge par certaines mutuelles.

CHIROPRACTEUR © Joyce Mccown
© Joyce McCown

Le fasciathérapeute, pour libérer vos chaînes musculaires

Tout en douceur, le praticien manœuvre les fascias, sorte de double peau de protection recouvrant les organes, les muscles, les tendons, les ligaments, les artères, les veines, les fibres nerveuses… Sans manipuler ni faire craquer, il permet à votre corps de se libérer des tensions. Cette technique favorise la cicatrisation des lésions et facilite la récupération.

À qui s’adresser ?

Les fasciathérapeutes sont regroupés en Association nationale des kinésithérapeutes fasciathérapeutes (ANKF).

Combien ça coûte ?

La consultation, d’une durée d’une heure, s’élève à environ 60 €. Elle n’est pas remboursée par la Sécurité sociale, mais éventuellement par certaines mutuelles.

FASCIA © Toa Heftiba
© Toa Heftiba

Le podologue, pour partir du bon pied

Le podologue peut agir en préventif ou lors de blessure à la cheville, au genou, au bassin et au bas du dos. Même immobiles, nous ajustons notre posture en permanence. Il est donc important de consulter en cas de problème dans le contrôle de la station debout, ou de déformation au niveau de la cheville, du genou ou de la hanche. Le pied étant le rouage essentiel de la posture, les orthèses plantaires permettent de changer les pressions exercées au niveau des orteils et de soulager certaines douleurs.

À qui s’adresser ?

Le podologue du sport aura une meilleure connaissance de la biomécanique du pied. Avant de consulter, demandez conseil à votre médecin du sport.

Combien ça coûte ?

Le coût moyen est compris entre 25 et 40 €. Une prise en charge partielle par la Sécurité sociale est possible si une prescription médicale a été établie.

PODOLOGUE © Towfiqu Barbhuiya
© Towfiqu Barbhuiya

Le cardiologue, pour ménager votre cœur

Avant toute chose, relisez notre article de conseils pour éviter des blessures au cœur. Ceci fait, inutile de vous alarmer. Consultez un cardiologue uniquement si vous ressentez une douleur à la poitrine, si vous avez des palpitations ou si vous êtes âgée de plus de 50 ans. Idem si vous êtes très essoufflé, fumeur ou vous avez des facteurs de risques cardiovasculaires (cholestérol, diabète, hypertension, antécédents familiaux, etc.). La plupart des médecins ne délivrent de certificats médicaux d’aptitude à la course à pied en compétition aux personnes âgées de plus de 50 ans que sous réserve d’une visite chez le cardiologue et d’un test d’effort.

À qui s’adresser ?

Prenez conseil auprès de votre médecin traitant.

Combien ça coûte ?

Le tarif conventionnel est de 49 €, dont 70 % sont remboursés par la Sécurité sociale. La totalité peut être prise en charge en cas d’adhésion à une mutuelle spéciale cardiologie.

CARDIO © Towfiqu Barbhuiya
© Towfiqu Barbhuiya
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Besoin d’un petit coup de boost ? Piochez donc parmi ces précieuses graines pour agrémenter vos prochains menus.

Très prisées dans l’Antiquité par les soldats pour leurs pouvoirs énergétiques, les graines sont aujourd’hui souvent reléguées au rang de garniture décorative. Dommage ! Car elles contiennent des nutriments essentiels et sont riches en protéines végétales. Elles sont très précieuses pour améliorer les performances des runners et peuvent facilement s’intégrer à vos barres protéinées maison. Voici le top 6 des graines que vous devriez avoir en permanence dans vos placards de cuisine.

1. Graines de sésame

Fréquemment utilisé dans tous les styles de cuisine, le sésame possède une richesse nutritive extraordinaire. Un quart de tasse fournit environ 28 % des besoins quotidiens en calcium, 24 % des besoins en fer et 25 % en magnésium.

La bonne pioche : ajoutez ces graines crues ou légèrement grillées (de la variété noire ou blanche) à vos sautés de poulet ou de légumes, ou encore sur vos poissons cuits en croûte au four.

2. Graines de citrouille

Un trésor nutritif, bourré de minéraux, en particulier de magnésium. Environ 30 grammes de citrouille couvrent 40 % de vos besoins quotidiens. Les études montrent qu’un déficit en magnésium peut conduire à une faiblesse musculaire, surtout en période d’entraînement intense.

La bonne pioche : ajoutez une poignée de ces graines grillées à vos salades, crudités et légumes sautés.

GRAINES DE CITROUILLE
© DR

3. Graines de chia

Peu connu, cet aliment taché de noir est pourtant précieux pour le runner, notamment pour ses entraînements longs. Les recherches sont rares sur ces graines de chia mais ce que l’on sait avec certitude, c’est qu’elles sont riches en oméga-3, et donc efficaces contre le cholestérol. Une portion fournit également des fibres, facilitant le contrôle de l’appétit.

La bonne pioche : faites gonfler deux cuillères à soupe de graines de chia dans de l’eau durant 15 à 30 minutes, puis incorporez le mélange à votre eau ou votre boisson de l’effort.

GRAINES DE CHIA
© DR

4. Graines de tournesol

Ces graines décortiquées sont une bonne source de cuivre et de sélénium, qui protègeront vos muscles. Vous bénéficierez également de 80 % de vos besoins quotidiens en vitamine E, un antioxydant sain pour le cœur.

La bonne pioche : utilisez un moulin à café pour mixer ces graines et ajoutez-les à vos pains et crackers.

5. Graines de lin

Une poignée fournit plus de 100 % de votre dose quotidienne d’acides gras oméga-3 et environ dix fois plus de lignanes (aidant tous deux à réduire le risque de maladies cardiaques) que toute autre graine ou légume. Recherchez plutôt les graines moulues. Les graines entières sont comestibles, mais votre corps n’en absorbera pas les nutriments.

La bonne pioche : saupoudrez-en deux cuillères à soupe sur vos céréales au petit déjeuner.

GRAINES DE LIN
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6. Graines d’arachide inca (ou graines de sacha inchi)

Ces graines déjà connues des Incas pour leurs propriétés ont un goût de cacahuète et fournissent notamment des acides gras essentiels, du zinc, du cuivre et du fer. Une poignée de trente grammes apporte huit grammes de protéines, ainsi que des acides aminés L-tryptophane, qui régulent l’appétit et l’humeur.

La bonne pioche : emportez avec vous une poignée de sacha inchi, mélangée à des fruits secs et des noix, pour vos prochaines sorties.

Trois conseils pour tirer le meilleur parti de ces graines

– Achetez des graines crues de manière à contrôler vous-même la température de grillage. Les températures très élevées utilisées dans les usines détruisent souvent leurs nutriments.

– Faites-les dorer au four (190 °C), en les remuant souvent pour éviter qu’elles ne brûlent.

– Conservez-les dans des bocaux, à l’abri de la chaleur et de l’humidité. Pour une conservation optimale, placez au réfrigérateur celles que vous ne consommerez pas dans les deux mois suivants.

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Vos besoins énergétiques dépendent de votre métabolisme de base, qui correspond à la quantité de calories nécessaires pour faire fonctionner votre corps au repos, et de votre activité physique. Il existe différentes formules pour calculer son métabolisme basal. Ce ne sont que des estimations, car de nombreuses données entrent dans l’équation, comme la température, l’activité de la thyroïde ou le transit, et il est très difficile de les chiffrer avec précision. La méthode de calcul que nous vous proposons, celle de Harris et Benedict, réévaluée par Roza et Shizgal en 1994, prend en compte le sexe de la personne, son poids en kg (P), sa taille en mètres (T) et son âge (A). Il faut ensuite prendre en considération votre niveau d’activité. Une personne sédentaire qui passe sa journée dans son canapé n’a pas les mêmes besoins énergétiques qu’un traileur qu’il fait une sortie tous les deux jours. Une fois le métabolisme de base et le cœfficient d’activité déterminés, vous obtiendrez le nombre de calories quotidiennes dont vous avez idéalement besoin. Maintenant, il est temps de sortir vos calculatrices.

Calcul des besoins énergétiques pour les hommes

ÉTAPE 1

CALCUL DU MÉTABOLISME DE BASE (MB)

MB = (13,707xP) + (492,3xT) – (6,673xA) + 77,607

P = Poids – T = Taille – A=Âge

Exemple : un homme de 40 ans pesant 80 kg et mesurant 1m75 a un métabolisme de base de : (13,707 x 80) + (492,3 x 1,75) – (6,673 x 40) + 77,607 = 1769 calories

ETAPE 2

CALCUL DU NIVEAU D’ACTIVITÉ PHYSIQUE

Niveau …………………………………………………………….. Cœfficient

Sédentaire (pas ou peu de sport) …………………………….. 1,35

Faiblement actif (2 ou 3 h de sport/semaine) ………………. 1,55

Actif (1 h de sport/jour) ………………………………………… 1,75

Très actif (+ de 2 h de sport/jour) ……………………………. 1,95

ÉTAPE 3 : ON CALCULE

Besoins énergétiques = MB x Cœfficient

Exemple : Notre homme de 40 ans fait une heure de course à pied par jour. C’est une personne active.

MB = 1769 calories

Cœfficient = 1,75

Besoins énergétiques : 1769 x 1,75 = 3095,75 cal/jour

CALCUL BESOINS ENERGETIQUES © Anna Pelzer
© Anna Pelzer

Calcul des besoins énergétiques pour les femmes

ÉTAPE 1

CALCUL DU MÉTABOLISME DE BASE (MB)

MB = (9,740xP) + (172,9xT) – (4,737xA) + 667,051

P = Poids – T = Taille – A=Âge

Exemple : une femme de 40 ans pesant 60 kg et mesurant 1m70 a un métabolisme de base de : (9,740 x 60) + (172,9 x 1,7) – (4,737 x 40) + 667,051 = 1356 calories

ETAPE 2

CALCUL DU NIVEAU D’ACTIVITÉ PHYSIQUE

Niveau …………………………………………………………….. Cœfficient

Sédentaire (pas ou peu de sport) …………………………….. 1,35

Faiblement actif (2 ou 3 h de sport/semaine) ……………… 1,55

Actif (1 h de sport/jour) ………………………………………… 1,75

Très actif (+ de 2 h de sport/jour) ……………………………. 1,95

ÉTAPE 3 : ON CALCULE

Besoins énergétiques = MB x Cœfficient

Exemple : Notre femme de 40 ans fait une heure de course à pied par jour. C’est une personne active.

MB = 1356 calories

Cœfficient = 1,75

Besoins énergétiques : 1356 x 1,75 = 2373 cal/jour

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Quoi de plus rageant qu’un petit bobo au pied, capable de transformer une sortie trail ou une course en cauchemar. Si, lorsqu’elle apparaît, il est souvent trop tard pour l’éviter, apprenez à vite soigner une ampoule.

1) Nettoyez l’ampoule et ses alentours

Utilisez simplement de l’eau chaude et du savon. Ajoutez éventuellement une pommade antibactérienne.

2) Si l’ampoule ne vous fait pas mal lorsque vous marchez…

… mieux vaut la laisser guérir naturellement. Si elle est douloureuse, vous allez devoir la traiter en la perçant. Commencez par stériliser une aiguille en utilisant de l’alcool à 90° et/ou en la faisant bouillir dans l’eau. Ou bien utilisez une aiguille médicale hypodermique préstérilisée. N’utilisez pas d’allumette pour stériliser l’instrument avec lequel vous comptez percer l’ampoule. Le feu oxydera tout revêtement sur le métal en laissant des particules noires et charbonneuses qui risqueraient de causer une infection.

3) Percez la bulle

Enfoncez l’aiguille à la base de l’ampoule, sur un côté plutôt qu’au centre, puis laissez le liquide s’écouler. Ne retirez pas la peau qui recouvre l’ampoule : cela pourrait aussi causer une infection.

4) Désinfectez l’ampoule

Appliquez un antiseptique type Bétadine sur l’ampoule pour éviter tout risque d’infection.

5) Couvrez l’ampoule

Appliquez une bande de gaze, un pansement, une compresse et du sparadrap pour couvrir et protéger l’ampoule désormais ouverte. Si possible, essayez d’utiliser quelque chose de peu adhérent ou de non adhérent, il sera ainsi plus facile de l’enlever sans altérer le processus de cicatrisation de la peau.

6) Laissez sécher l’ampoule

Retirez le pansement et laissez la peau à l’air libre le plus souvent possible.

7) Maintenez l’ampoule toujours propre

Vérifiez votre ampoule tous les jours. Changez vos pansements et appliquez de l’antiseptique iodé régulièrement.

8) N’aggravez pas les dégâts

Si vous continuez à pratiquer l’activité qui vous a causé l’ampoule, appliquez un peu d’antiseptique iodé, couvrez la plaie avec un pansement non adhérent – comme une compresse – et fixez-le avec un sparadrap très puissant. Non seulement vous préviendrez tout risque d’infection, mais le pansement sera aussi plus facile à retirer et votre peau subira beaucoup moins de frottements. Et, surtout, n’utilisez pas de scotch !

Les 7 conseils en +

1 – Ne faites pas passer de fil à travers l’ampoule. Cela peut causer de graves infections.

2 – Évitez de détacher la peau qui recouvre l’ampoule. Elle offre une protection naturelle à la peau à vif qui se trouve juste au-dessous. Si vous devez la retirer, faites-le avec un scalpel ou des ciseaux stériles ou stérilisés.

3 – Désinfecter à l’urine est une méthode de traitement alternative. C’est peu ragoûtant, mais en plein milieu de la nature, sans trousse de secours, cela peut aider.

4 – L’aloe vera est efficace en traitement. Si vous en appliquez sur l’ampoule, elle disparaîtra très rapidement (en 2 à 7 jours).

5 – Les pansements médicamentés sont très efficaces car ils permettent d’assécher les ampoules, ce qui veut dire que vous n’avez rien d’autre à faire que de coller le pansement sur la zone à problème. Ils sont néanmoins peu adaptés à l’activité physique car ils se détachent facilement.

6 – Si une quantité importante de pus s’écoule de l’ampoule ou si celle-ci rougit, c’est probablement qu’elle est infectée. Consultez alors rapidement un médecin.

7 – Si votre ampoule contient du sang, c’est que la blessure est probablement plus sérieuse que vous ne le pensiez, car quelques capillaires ont certainement été frappés. Soyez très prudent lorsque vous percez ce type d’ampoule car les tissus peuvent s’infecter très facilement. Maintenez votre plaie toujours propre en la nettoyant régulièrement avec un antiseptique ou un désinfectant.

Le Marathon des Sables, royaume des ampoules. Les 1000 concurrents pourraient à eux seuls éclairer le désert avec leurs ampoules. © CIMBALY / MDS 2022 / Marta Bacardit@Marta_Bacardit-5
Le Marathon des Sables, royaume des ampoules. Les 1000 concurrents pourraient à eux seuls éclairer le désert avec leurs ampoules. © CIMBALY / MDS 2022 / Marta Bacardit
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Certaines techniques de laçage aident à lutter contre les douleurs durables, telles que les ampoules, les tensions, les cors ou autres problèmes de chevilles. En attachant vos chaussures judicieusement, vous réussirez à contrer ces petits pépins qui peuvent vite devenir pénibles. Suivez le guide et adoptez la bonne technique.

Le bon serrage

Avant même de parler de techniques de laçage, il faut déjà savoir bien lacer ses chaussures. Si les lacets sont mal attachés, les meilleures chaussures du marché ne vous aideront pas. Vos pieds vont souffrir, et les risques de blessure seront augmentés. Les deux erreurs les plus répandues concernent les techniques croisées de laçage.

Pas assez serrés : le pied n’est pas maintenu.
La chaussure perd sa fonction de soutien. Ou ne l’utilise pas de manière optimale. Vous risquez des entorses ou des foulures.

Trop serrés : le manque de confort est évident.
La pression exercée bloque la circulation sanguine. Et appuie sur les tendons. À terme, ce stress accroît l‘effort demandé à votre musculature.

Comment bien lacer ses chaussures pour éviter les ampoules

Sur les derniers trous, laissez ressortir les lacets en une boucle où enfiler les extrémités opposées. Tirez pour serrer. En calant le pied, cette méthode l’empêche de glisser dans la chaussure.

BIEN LACER SES CHAUSSRES_ampoules

Comment bien lacer ses chaussures pour protéger les cous-de-pied

Croisez au niveau du premier trou, puis faites défiler les lacets, chacun d’un même côté sur deux rangées. Reprenez ensuite les croisements. Cela laisse de la place aux cous-de-pied un peu forts.

BIEN LACER SES CHAUSSURES_cous-de-pied

Comment bien lacer ses chaussures pour protéger les chevilles

Lacez normalement de bas en haut et laissez la dernière rangée libre. Vous éviterez ainsi de faire pression sur les chevilles. Et leur accorderez un peu d’espace.

BIEN LACER SES CHAUSSURES_chevilles

Comment bien lacer ses chaussures pour éviter les cors

N’utilisez pas les deux premières rangées de trous. Commencez à partir de la troisième pour donner plus d’espace aux orteils et éviter les problèmes de pression.

BIEN LACER SES CHAUSSURES_cous-de-pied
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Ne vous laissez plus berner par les pseudos barres protéinées, qui ne sont rien de plus qu’un mélange de sucres raffinés et de conservateurs. En faisant vos barres vous-même, vous économiserez de l’argent tout en maîtrisant vos apports. Et votre corps vous en sera reconnaissant.

Trois recettes faciles, bonnes pour votre santé

Il ne vous viendrait pas à l’idée d’emporter une barre de Toblerone dans votre sac de course pour la manger après votre séance. Pour autant, si vous regardez la composition des barres protéinées vers lesquelles vous vous tournez habituellement, vous risquez d’être surpris. En effet, ces barres ne sont souvent ni plus ni moins que des confiseries remplies de sucre, de conservateurs, de colorants et d’arômes artificiels, ainsi que d’autres pseudo ingrédients que vous cherchez tant à éviter en temps normal. Mais ça, c’était avant. Faire des barres protéinées maison, c’est facile. La plupart des recettes ne nécessitent même pas de four. Suivez nos conseils et reprenez le contrôle de votre corps. Et de votre santé.

1 – Barres protéinées au muesli

INGRÉDIENTS

270 g de flocons de quinoa
70 g de noix hachées
80 g de graines
80 g de noix de coco râpée sans sucre ajouté
120 g de protéine en poudre goût vanille
1 gros œuf
300 g de yaourt grec 0 % MG
150 g de beurre/purée d’oléagineux sans sucre ajouté
3 c.à.s. de miel
2 c.à.s. d’huile de noix de coco fondue
1 c.à.s. de zest de citron
70 g de fruits secs

CONSIGNES

  1. Préchauffez le four à 180°C
  2. Disposez une feuillez d’aluminium d’environ 20 cm de long sur un plat et enduisez-la de spray de cuisson.
  3. Étalez le quinoa, les noix, les graines et la noix de coco sur la feuille, placez-les au four et laissez dorer (environ 6/8 minutes). Mettez ensuite le mélange dans un bol et laissez refroidir.
  4. Mélangez, ajoutez les ingrédients restants puis continuez jusqu’à obtention d’un mélange homogène.
  5. Étalez la pâte de façon homogène sur le plat que vous avez préparé et laissez cuire pendant 14 minutes (votre mélange doit être bien doré en surface). Sortez ensuite du four et laissez refroidir.
  6. Divisez la pâte en 12 barres égales.

VALEURS NUTRITIONNELLES (par barre)

227 kcal / 11 g protéines / 20 g glucides (dont 5 g sucre) / 12 g lipides / 2 g fibres

Les ingrédients sucrés ne font pas que donner du goût ; ce sont eux qui donnent sa consistance à la barre. Optez pour les dattes, le miel, le sirop d’agave ou le stévia. © DR
Les ingrédients sucrés ne font pas que donner du goût ; ce sont eux qui donnent sa consistance à la barre. Optez pour les dattes, le miel, le sirop d’agave ou le stévia. © DR

2 – Barres protéinées aux fruits

INGRÉDIENTS

180 g de fruits secs
150 cl d’eau chaude
270 g d’avoine
120 g de protéine en poudre goût vanille
3 c.à.s. de lait écrémé
2 cc de zest de citron ou d’orange finement râpé

CONSIGNES

  1. Disposez un film plastifié de 40*20 cm sur un plat et enduisez-la de spray de cuisson.
  2. Placez les fruits et l’eau dans un petit bol. Laissez reposer pour que les fruits ramollissent (5 à 10 minutes). Égouttez puis laissez sécher..
  3. À l’aide d’un mixeur, réduisez l’avoine en poudre. Ajoutez les fruits, la poudre de protéine, le lait et les zestes. Mixez jusqu’à ce que les fruits soient finement hachés et que le mélange commence à faire des grumeaux sur le bord du bol.
  4. Disposez ensuite le mélange sur le plat. Recouvrez-le d’un morceau de film plastique (recouvert de spray de cuisson) et aplatissez le tout pour le rendre homogène. Laissez le film plastique et placez votre pâte au réfrigérateur pendant 30 minutes.
  5. Retirez le mélange du plat et découpez-le en six barres égales sur une planche à découper.

VALEURS NUTRITIONNELLES (par barre)

252 kcal / 17 g protéines / 41 g glucides (dont 23 g sucre) / 3 g lipides / 41 g fibres

Ces barres protéinées peuvent se conserver 2 ou 3 jours à température ambiante, ou une à 2 semaines au frigo. © DR
Ces barres protéinées peuvent se conserver 2 ou 3 jours à température ambiante, ou une à 2 semaines au frigo. © DR

3 – Barres protéinées cranberry-orange

INGRÉDIENTS

270 g d’avoine
150 g de beurre/purée d’oléagineux sans sucre ajouté
250 cl de lait écrémé
160 g de protéine en poudre goût vanille vegan
50 g de canneberges séchées
2 cc de zest d’orange finement râpé

CONSIGNES

  1. Disposez une feuillez d’aluminium d’environ 30 cm2 sur un plat enduisez-la de spray de cuisson
  2. À l’aide d’un mixeur, réduisez l’avoine en poudre.
  3. Ajoutez le beurre d’oléagineux et le lait au mélange. Continuez de mixer jusqu’à l’obtention d’une texture onctueuse.
  4. Ajoutez ensuite la protéine et reprenez le mélange. Veillez à bien gratter les bords et le fond du bol une ou deux fois à l’aide d’une cuillère ou d’une spatule en silicone. Ajoutez enfin les canneberges et les zestes d’orange.
  5. Mettez ensuite le mélange sur le plat. Recouvrez-le d’un grand morceau de film plastique (recouvert de spray de cuisson) et aplatissez-le pour le rendre homogène. Laissez le film plastique puis placez le tout au réfrigérateur pendant une nuit (le mélange doit être très ferme).
  6. Retirez le mélange du plat et découpez-le en huit barres égales sur une planche à découper.

VALEURS NUTRITIONNELLES (par barre)

234 kcal / 20 g protéines / 15 g glucides (dont 5 g sucre) / 11 g lipides / 3 g fibres

Les principaux ingrédients dont vous aurez besoin

LES CÉRÉALES

En faisant vos barres vous-mêmes, vous aurez la possibilité d’intégrer davantage de céréales complètes à votre hygiène de vie. Surtout, vous pourrez faire en fonction de vos éventuelles allergies ou de votre régime (paléo, vegan, sans gluten, par exemple). Voici les céréales qui peuvent servir de base à votre préparation :

  • Avoine : Riche en fibres solubles et insolubles, l’avoine favorise le sentiment de satiété. Il est aussi riche en bêta-glucane (un type de fibre soluble) qui favorise la réduction du cholestérol.
  • Quinoa : Grâce à sa forte teneur en acides aminés essentiels, le quinoa est la seule céréale source de protéine complète.
  • Amarante : À l’instar du quinoa, l’amarante est source de protéine, mais aussi de minéraux essentiels au système musculaire et à la structure osseuse. Parmi ces minéraux, on retrouve notamment le fer, le magnésium, le phosphore ou le potassium.
  • Germes de blé : Encore une céréale riche en protéines. Le germe de blé est également riche en vitamine E, un antioxydant qui protège des cellules cancéreuses.
  • Millet : Le millet vous aidera à rendre vos barres plus croustillantes. Cuite au four, cette céréale peut remplacer les noix. Elle est source de magnésium, qui aide à protéger le système cardiaque, et de phosphore, qui aide à réparer les cellules.

LES PROTÉINES

La façon la plus simple et la plus rapide d’ajouter des protéines à vos barres, c’est d’utiliser une protéine en poudre (whey ou vegan). Les oléagineux (noix, noisettes, noix de cajou, noix de pécan, amandes, cacahuètes ou pistaches), les graines (graines de lin, graines de courge, graines de chanvre, graines de tournesol et graines de sésame) ou les purées d’oléagineux ou de graines (naturelles et sans sucres ajoutés) viendront aussi augmenter la teneur en protéines de votre recette. Ce sont aussi de bonnes sources de lipides et de fibres, qui favorisent la satiété.

Les pistaches et autres fruits à coques sont parfaites pour les apports en protéines de vos barres maison. © DR
Les pistaches et autres fruits à coques sont parfaites pour les apports en protéines de vos barres maison. © DR

LES EXTRAS

Vous devez vous tourner vers des sources riches en goût, faibles en coût et qui ne feront pas exploser votre total calorique. Pour des arômes de noisette, chocolatés, optez pour un cacao pur, en poudre ou en fève, riche en antioxydants et sans sucres ajoutés. Vous préférez l’intensité des arômes de café ? Alors tournez-vous vers le café moulu. Les zestes d’agrumes, eux, ajoutent de la fraîcheur et des saveurs fruitées à vos barres. Enfin, les épices d’automne, comme la cannelle, le clou de girofle, la noix de muscade, le gingembre ou les épices des tartes à la citrouille, apporteront à vos créations un côté pâtisserie.

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Disparue des écrans radar en 2019, la marque française de nutri-protection Stimium est de retour. Vous retrouverez ses produits phares et des nouveautés à découvrir pour mieux courir et mieux récupérer. Entretien avec Mathieu Duroselle, l’un des deux repreneurs.

Mathieu Duroselle : “Le volet santé est capital pour Stimium !”

Esprit Trail : Pouvez-vous nous raconter la genèse de ce revival ?

Mathieu Duroselle : En 2019, les laboratoires Biocodex ont décidé, pour des raisons de stratégie d’entreprise, d’abandonner la marque Stimium qu’ils avaient lancée en 2016. Avec Jean-Baptiste Duval, mon associé, nous estimions qu’il y avait de beaux produits et qu’il était dommage de les arrêter. Nous avons donc décidé de reprendre cette marque en investissant avec nos fonds personnels, sans être adossé à un grand groupe financier, avec une société basée en France, payant ses impôts en France…

Esprit Trail : Quels produits avez-vous choisi de relancer et que propose de plus la gamme Stimium aujourd’hui ?

Mathieu Duroselle : Nous avions un faible pour le produit de récupération MC3, et pour les gommes qui fournissent un regain d’énergie durant les entraînements ou compétitions d’endurance. Nous avons donc décidé de relancer ces produits, en les déclinant sous d’autres formes également, comme une boisson d’énergie ou des capsules Boost Pro-Nrj, qui proposent des effets similaires aux gommes. Nous avons également décidé de reformuler certains produits et diversifier la gamme endurance. Et comme mon associé et moi venons de la pharmacie, nous avons étendu notre portefeuille avec une petite gamme santé bien-être incluant de la spiruline, des oméga 3, du ginseng… Tout ce qu’il faut, que l’on soit sportif ou non, pour promouvoir son immunité et sa vitalité constante.

“Les protéines en récup’, c’est important !”

Esprit Trail : Pour quelles raisons vous êtes-vous lancés dans les produits de muscu, comme la whey protéine, qui est un marché sur lequel il y a déjà de nombreux concurrents ?

Mathieu Duroselle : Parce que nous considérons que même si on fait un sport d’endurance comme le trail, on a besoin de protéines, de créatine… Evidemment, on ne les utilise pas de la même manière qu’un adepte de muscu pure, mais il n’empêche que des protéines en récup, c’est important. Et quand on fait une préparation, ajouter dans son cocktail un peu de créatine pour construire de la force musculaire, c’est important. Il fallait donc avoir ces produits-là. Nous avons d’ailleurs développé pour de grands clubs de sport professionnels de France un mix d’Isolat de protéines et de glucides idéalement dosé pour favoriser la reconstruction musculaire et le stockage de glycogène. Ces partenariats sont de vrais gages de confiance pour la suite.

Mathieu Duroselle, repreneur de la marque française Stimium. © DR
Mathieu Duroselle, repreneur de la marque française Stimium. © DR

Esprit Trail : Quel est votre processus de création de nouveaux produits ?

Mathieu Duroselle : Nous interrogeons d’abord la communauté Stimium via les réseaux sociaux pour connaître le genre de produits qui peuvent les intéresser. Puis lorsqu’un consensus se dessine, nous faisons tester, toujours aux volontaires de cette même communauté et à nos ambassadeurs, les produits que nous envisageons de commercialiser. Cela permet d’avoir leur retour en terme de goût, de praticité, de performances. Si tout est aligné, nous pouvons alors lancer le produit. C’est un travail de collaboration.

“Il y a d’autres marques très intéressantes en France, mais centrées sur l’alimentation.”

Esprit Trail : Qu’est-ce qui différencie Stimium des autres marques de compléments alimentaires ?

Mathieu Duroselle : Il existe de très belles marques, dont des françaises, avec de très bons produits, mais qui restent très centrées sur l’alimentation. Ce sont des produits qui vont être dans l’apport protéique, l’apport de glucides, avec de bons goûts, des choses intelligentes. De notre côté, à cet aspect nutrition, nous joignons un volet “santé”, capital pour nous. Cela se traduit par l’ajout de vitamines, minéraux, et tout ce que l’on retrouve dans notre gamme santé, avec du ginseng, de la spiruline, des omega 3… D’où la notion de nutrition santé, ou de nutri-protection.

Esprit Trail : Votre produit « coup de cœur » ?

Mathieu Duroselle : Le Mc3, que je prends en récupération après la course. C’est un produit qui m’a permis de ne plus avoir de problèmes de crampes, que j’avais beaucoup par le passé.

Zoom sur 2 produits phares de Stimium

Mc3 Powder, la star « récupération »

Mc3 Powder contribue, par l’action de ses principaux composants que sont le Malate de citrulline, la L-Citrulline et la Maltodextrine, à réduire la fatigue et à soulager les crampes. Un complément idéal pour aider votre corps à être plus endurant et à mieux récupérer après l’effort.

Pro-Nrj, les gommes coup de fouet

En capsules ou en gommes, ces boosters composés d’ingrédients d’intérêt sportif comme la L-Arginie, précurseur de la créatine, mais aussi de vitamines et caféine, aident à maintenir votre énergie jusqu’au bout de vos efforts.

Pour découvrir tous les produits de la marque, c’est ici

Testées pour vous, les gommes à mâcher Pro-Nrj apportent un coup de boost pendant l'effort. © Esprit Trail
Testées pour vous, les gommes à mâcher Pro-Nrj apportent un coup de boost pendant l’effort. © Esprit Trail
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De plus en plus de coureurs délaissent les produits issus d’animaux. Mais un adulte entretenant sa masse musculaire doit consommer des protéines quotidiennement. Dans ces conditions, connaître les aliments d’origine végétale qui contiennent les plus grandes quantités de protéines végétales par portion s’impose.

Protéine végétale n°1 : la spiruline

57 g de protéines pour 100 g

Surnommée «l’aliment le plus riche de la planète», la spiruline, très riche en fer, mérite son titre de super aliment ! À titre de comparaison, la viande la plus riche contient 25 g de protéines pour 100 g ! En outre, les protéines de la spiruline sont d’excellente qualité car elles contiennent les 8 acides aminés essentiels, regroupement rare dans le monde végétal. La spiruline contient également de bonnes quantités de magnésium, de riboflavine, de manganèse, de potassium et de petites quantités de la plupart des autres nutriments dont votre corps a besoin, y compris les acides gras essentiels.

PRATIQUE : le problème de la spiruline, c’est son goût. Mais on en trouve aujourd’hui sous diverses formes, en sachets ou en pots, en poudre, paillettes ou cristaux. À incorporer dans les milk-shakes, les salades, les potages et même les tartes. Elle existe aussi en comprimés.

La spiruline détient le record de teneur en protéines végétales. © DR
La spiruline détient le record de quantité de protéines végétales pour 100 grammes. © DR

Protéine végétale n°2 : la levure maltée

45 g de protéines pour 100 g

Aussi appelée levure de bière et enrichie en malt d’orge, elle ne fait pas lever les pains mais est utilisée pour corser le goût des plats ou leur donner une saveur de fromage. Très populaire dans la cuisine végétale car elle agrémente parfaitement les purées de pommes de terre, elle se saupoudre telle quelle sur les plats de pâtes et sert également à confectionner le parmesan végétal.

PRATIQUE : la levure maltée, cultivée sur une base de céréales et de malt d’orge, est vendue sous forme de poudre ou de flocons, en sachets ou en vrac dans les magasins bio. À éviter si vous êtes intolérant au gluten.

Protéine végétale n°3 : le soja

36 g de protéines pour 100 g

Ingrédient star de la cuisine asiatique, ses protéines sont très proches de celles de la viande car elles contiennent les 8 acides aminés essentiels. Le soja est par ailleurs riche en fibres. Tous ces bénéfices sont encore accrus lorsque il est fermenté.

PRATIQUE : le soja peut être consommé mijoté, sauté ou en salade. Ses graines, grillées, sont aussi délicieuses à l’heure de l’apéritif.

Protéine végétale n°4 – le germe de blé

27 g de protéines pour 100 g

Partie du grain d’où part la germination, le germe de blé est très riche en minéraux, en vitamines B et en vitamines E.

PRATIQUE : il se présente en forme de paillettes à saupoudrer sur des plats chauds, des crudités, des yaourts…

Protéine végétale n°5 – le seitan

25 g de protéines pour 100 g

Aliment fabriqué à partir des protéines du blé, notamment le gluten, le seitan ressemble quelque peu à la viande, ce qui lui vaut son surnom de « viande de blé ». Il est faible en matière grasse et contient très peu de fibres. Le seitan est évidemment totalement interdit aux intolérants au gluten.

PRATIQUE : poêlé, sauté, grillé, à la vapeur, le seitan se cuisine de différentes façons et peut rentrer dans de nombreuses recettes. Vous en trouverez dans la plupart des magasins bio, voire maintenant des grandes surfaces.

Protéine végétale n°6 : les noix et fruits à coque

19 à 21 g de protéines pour 100 g

Excellents fournisseurs de protéines, les fruits à coque jouent un rôle important dans la préservation et le développement de la musculature. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les noix et les mélanges de noix sont un snack populaire chez les sportifs. Citons, en vrac, les noix, fraîches de préférence, les noix de cajou, de pécan, du Brésil, de macadamia, les cacahuètes, les amandes, les noisettes et, bien sûr, les pistaches. Le beurre de cacahuètes compte également parmi les produits préférés des athlètes.

PRATIQUE : nous ne pouvons pas vraiment dire quelle variété de fruits à coque est la meilleure pour vous, puisqu’elles ont toutes leurs avantages. L’idéal est d’opter pour un mélange, afin de bénéficier des atouts de chacune d’entre elles.

Les noix font partie des fruits à coques ayant la meilleure teneur en protéines végétales. © DR
Les noix font partie des fruits à coques ayant la meilleure teneur en protéines végétales. © DR

Protéine végétale n°7 : les graines de courge

19 g de protéines pour 100 g

La protéine de graines de courge est une protéine énergétique végétalienne complète, sans ingrédients artificiels, sans gluten et entièrement naturelle.

PRATIQUE : on peut les picorer à l’apéritif, en grignotage ou les utiliser pour parsemer des salades. À acheter en vrac dans les supermarchés bio mais on en trouve de plus en plus dans les supermarchés traditionnels.

Protéine végétale n°8 : le tempeh

19 g de protéines pour 100 g

Le tempeh est une sorte de « gâteau » compact et goûtu, composé de pâte de fèves de soja fermentée. Il est originaire d’Indonésie. Comme le tofu, il est ce qu’on appelle un substitut carné.

PRATIQUE : disponible au rayon frais des magasins bio majoritairement, le tempeh se cuisine mixé ou à la poêle, comme le tofu, sauté avec du riz ou mijoté dans un bouillon. Attention : il faut le déguster rapidement car il ne se conserve pas longtemps.

Protéine végétale n°9 : la poudre de cacao

19 g de protéines pour 100 g

La poudre de cacao est un produit alimentaire obtenu à partir des fèves du cacaoyer après une série d’opérations de transformation. Elle est relativement riche en protéines, et très riche en fibres alimentaires.

PRATIQUE : à mélanger avec du lait d’amandes pour un chocolat chaud.

Protéine végétale n°10 : le tofu

18 g de protéines pour 100 g

Le tofu est fabriqué à partir de graines de soja pressées selon un processus similaire à la fabrication du fromage. Facile à digérer car sans lactose, c’est un excellent substitut carné. À essayer également, le miso, sorte de pâte fabriquée à partir de tofu et de ferment Koji (du riz ensemencé avec des spores de champignons aspergillus oryzae).

PRATIQUE : le tofu a mauvaise réputation en raison de son manque de goût, mais il absorbe facilement la saveur des ingrédients avec lesquels il est préparé. Il existe différentes sortes de tofu, nature, fumé, lacto-fermenté, aromatisé… Il n’est pas compliqué d’en trouver aujourd’hui.

Protéine végétale n°11 : les pois chiches

18 g de protéines pour 100g

Les pois chiches sont un des produits chouchous de l’alimentation végétale car ils servent à fabriquer, entre autres, le fameux houmous. Issus de la famille des légumineuses, les pois chiches sont également d’excellentes sources de glucides complexes, de fibres, de fer, de folate, de phosphore, de potassium, de manganèse et de plusieurs composés végétaux utiles.

PRATIQUE : les légumineuses comme les pois chiches sont longues à préparer car il faut respecter un temps de trempage nécessaire. Si vous êtes pressé, n’hésitez pas à les acheter en bocaux ou en conserves, même si le vrac en forme séchée est moins cher.

Les pois chiches sont riches en fibres et ont une forte teneur en protéines. © DR
Les pois chiches sont riches en fibres et ont une forte teneur en protéines. © DR

Protéine végétale n°12 : le quinoa

15 g de protéines pour 100 g

Arrivé en Europe dans les années 70, le quinoa est connu des populations d’Amérique latine depuis des millénaires et était même la base de l’alimentation des civilisations précolombiennes. Nutritif et léger, sans gluten, il se distingue surtout par la qualité de ses protéines.

PRATIQUE : le quinoa peut être préparé et consommé exactement de la même manière que les céréales traditionnelles telles que le blé et le riz. Il est facile à trouver en grandes surfaces.

Protéine végétale n°13 : l’épeautre

15 g de protéines pour 100 g

L’épeautre est une céréale dite ancienne et robuste de la famille du blé, et elle contient donc du gluten. Elle fournit un bon apport de glucides, magnésium, fer et vitamines B.

PRATIQUE : L’épeautre est une alternative aux céréales courantes, telles que le blé et le riz. Elle peut donc être utilisée dans de nombreuses recettes allant des produits de boulangerie à la polenta, aux salades, aux pâtes, au risotto.

Protéine végétale n°14 : le sarrasin

13 g de protéines pour 100 g

Le sarrasin est une plante à fleurs qui n’appartient pas à la famille des graminées (blé, avoine, maïs, seigle…). Naturellement sans gluten, c’est un bon ingrédient de substitution à la plupart des céréales.

PRATIQUE : À utiliser en farine, pour faire du pain, des pancakes, des pâtes… Vous le trouverez aussi en magasin bio dans des galettes de riz, pauvres en calories, coupe-faim et très nutritives.

Protéine végétale n°15 : l’avoine

12 g de protéines pour 100 g

L’avoine est réputée comme étant la plus riche des céréales en protéines de qualité et elle est particulièrement riche en fibres. Elle est en outre très facile à utiliser.

PRATIQUE : Comme le sarrasin et l’épeautre, l’avoine peut être utilisée dans de très nombreuses recettes à partir de sa farine, mais aussi sous forme de flocons au petit déjeuner, dans un yaourt par exemple.

Calculez vos besoins quotidiens en protéines

En moyenne, les hommes ont besoin de consommer entre 1,3 et 1,5 gramme de protéines par kilo de poids corporel par jour. Chez les femmes, les besoins oscillent entre 0,8 et 1 gramme par kilo de poids corporel par jour. Ce qui signifie qu’un homme pesant 80 kg doit consommer quotidiennement entre 105 et 120 g de protéines, et entre 48 et 60 g pour une femme de 60 kg. Ces quantités sont à répartir sur l’ensemble des repas de la journée.

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Que vous soyez coureur sur route, piste, traileur ou spécialiste de la course en montagne, et quel que soit votre niveau, vous pouvez faire progresser la science en participant à l’étude Trainimm via l’appli dédiée. Et en apprendre beaucoup sur vous.

Entraînement, fatigue, blessures, sommeil

L’étude Trainimm initiée par Guillaume Millet et ses équipes du laboratoire LIBM (Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité de Lyon-Chambéry-Saint-Etienne) propose de suivre pendant un an tous les coureurs volontaires via une application dédiée. Le but est de contribuer à élargir les connaissances sur l’entraînement des coureurs. Et plus particulièrement les liens entre charge d’entraînement, fatigue, blessures et sommeil. Pour vous porter volontaire, il suffit d’avoir plus de 18 ans et de vous inscrire dès maintenant sur l’application.

Guillaume Millet pilote cette grande étude via l'application Trainimm.
Guillaume Millet pilote cette grande étude via l’application Trainimm.

Comment marche l’étude Trainimm

Pendant cette période de un an, vous aurez pour mission première de télécharger vos entraînements sur l’application. Vous devrez aussi réaliser un test physique tous les deux mois (de chez, vous, pas en laboratoire!). Enfin, il vous faudra remplir des questionnaires régulièrement via l’application Trainimm. Mais pas de souci, vous recevrez des rappels par e-mail au moment de les remplir.

Apprenez en plus sur vous !

Au-delà de l’intérêt général, l’étude Trainimm, si vous êtes volontaire, vous permettra d’avoir accès à de nombreuses informations et statistiques sur votre propre entraînement. Si besoin, les équipes seront à votre écoute pour vous proposer des analyses correspondant à vos envies. Vous pourrez également suivre des conférences régulières sur divers sujets (nutrition, entraînement) et avoir un accès privilégié à des ressources (articles, vidéos) sur l’entraînement.

Motivé(e) ? Pour plus d’infos et pour télécharger l’appli, c’est par ici

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Si la course à pied est une histoire de jambes et de tête, il ne faut pas oublier que c’est également une histoire d’estomac. Pour bien avancer (et bien finir), évitez les erreurs nutrition les plus fréquentes des coureurs.

Oubliez tout de suite le bon gros burger, même végétarien, 10 minutes avant d’aller courir ! © DR

Erreur nutrition n°1 : s’alimenter juste avant une séance

Quinze minutes après avoir mangé, votre taux d’insuline s’élève dans le sang, ce qui vous rendra plus lent. Il est généralement conseillé de s’alimenter une heure et demie à deux heures avant de partir courir.

Attention, ceci pourrait ressembler à un repas, mais ce n’est pas un repas. © DR

Erreur nutrition n°2 : penser qu’une barre énergétique équivaut à un repas

Riches en sucres et faibles en fibres, les barres énergétiques sont parfaites pour les efforts en longues distances mais pas recommandées pour la perte de poids. Elles ne vous tiendront pas au corps. Résultat : vous mangerez sans doute davantage au prochain repas.

Pour les courtes distances et les efforts modérés, contentez-vous d’eau… © DR

Erreur nutrition n°3 : forcer sur les boissons énergétiques

Les boissons énergétiques sont riches en calories et destinées à vous fournir du combustible pour les efforts longs, d’une heure et plus, ou si vous courez à vive allure pendant plus de 45 minutes. Si tel n’est pas le cas, l’eau (ou une boisson hypocalorique) sera une meilleure solution.

Au-delà d’1h30 de course, pensez à une petite collation. Des fruits secs par exemple. © DR

Erreur nutrition n°4 : ne pas s’alimenter à mi-séance

Votre corps possède environ 90 minutes d’autonomie en glucides. Courez davantage sans carburant, et vous serez dans le rouge ! Consommez 30 à 60 grammes de glucides (essayez les fruits secs ou une boisson de l’effort) pour chaque heure de course afin de maintenir votre énergie au plus haut.

Ne pas confondre récupération et gros gueuleton… © DR

Erreur nutrition n°5 : manger avec excès après une séance

Les coureurs savent qu’ils ont besoin de carburant pour récupérer, mais surestiment souvent les calories brûlées en courant, ce qui les conduit à manger avec excès. Si vous avez fait une séance d’entraînement facile d’une heure ou moins, 100 kilocalories suffisent pour vous assurer une bonne récupération.

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