Conçues pour aller vite, sur des terrains roulants, les chaussures à plaque carbone inondent le marché depuis quelques mois. Déconseillées pour les ultras hyper techniques et plus généralement pour les débutants, leur prix est parfois prohibitif. Mais si ces super-shoes de trail se destinent principalement à des coureurs de tête de peloton, les coureurs de bon niveau pourraient aussi parfois y trouver leur bonheur.

New Balance SUPERCOMP TRAIL

New Balance
New Balance

Légère, avec une empeigne solide en double mesh doux et aéré, cette SuperComp Trail a un fit plutôt étroit à l’enfilage. Les protections en TPU sont sommaires, tandis que le renfort au talon assure un bon maintien. À haute vitesse, le confort est appréciable, même si la hauteur du stack (36,5 au talon) et le drop conséquent (10mm) éloignent un peu trop le pied du sentier. La plaque carbone permet une bonne stabilité sur du roulant, mais l’absence de souplesse sera limitante sur du technique. Quant à la semelle Vibram Litebase dotée de crampons robustes de 4mm, elle est l’assurance d’une bonne adhérence.

Prix : 220 euros

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Asics FUJISPEED 2

Ascis Fuji Speed 2
Ascis Fuji Speed 2

Amorti doux, relance discrète et plaque carbone, la Fuji Speed 2 est dans l’air du temps. Les protections sont minimalistes, le mesh en stretch aéré permet au pied de respirer, et la large languette à soufflets sera à ajuster à chaque enfilage sous peine de plis gênants. L’amorti moelleux au talon est une surprise pour un modèle de course. La dynamique est bonne sans être exceptionnelle, et on ne sent pas la plaque carbone. À haute vitesse, le rendement s’améliore. Point très positif : la chaussure épouse parfaitement le sentier, permettant une précision de la pose de pied. Côté accroche, la semelle extérieure ajourée est performante, avec un faible risque de voir des petits cailloux se fixer dans les alvéoles.

Prix : 180€

[all4affiliates id=”21365″ title=”Asics FUJISPEED 2″]

The North Face SUMMIT VECTIV PRO 2

The North Face
The North Face

Équipée de la dernière mousse réactive DREAM et d’une plaque VECTIV 2.0 en fibre de carbone combinant résistance, haut rebond et amorti plus efficace, la chaussure la plus dynamique de The North Face a été repensée pour offrir la même propulsion sur terrain roulant que sur sentier irrégulier.

Prix : 250 euros

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Adidas – TERREX AGRAVIC SPEED ULTRA

Adidas
Adidas

Voici la toute première chaussure de trail à plaque carbone fabriquée par adidas. Enfn, plutôt que de parler de plaque carbone, il s’agit ici plutôt des fameuses Energy Road, ces tiges en forme de fourche à l’avant et à l’arrière qui sont en fait des inserts en carbone intégrés dans la semelle, ce qui la rigidifie et permet un retour d’énergie tout en gardant une certaine souplesse de torsion. Sur terrain roulant, type large chemin forestier, les Agravic Speed Ultra se révèlent être très agréables, incitant à la vitesse et a la relance.

En revanche, sur terrain technique, on atteint vite les limites. Si les petites aspérités sont absorbées avec bonheur, les reliefs un peu volumineux, type gros cailloux, ne sont pas bien gérés par l’épaisse semelle qui a tendance à faire vriller la cheville. La prudence s’impose. Si ces chaussures feront le bonheur des coureurs élite légers à la recherche de vitesse sur des sentiers roulants, pour le caillou, oubliez-les !

Prix : 230 euros

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Nike ULTRAFLY

Nike
Nike

Grande première chez Nike dans le trail, cette paire est dotée d’une plaque Flyplate en carbone placée entre la mousse ZoomX et une semelle intermédiaire enveloppée de tissu. C’est aussi la première paire issue du partenariat entre Nike et Vibram, apportant technologie de pointe et design exclusif de la semelle Vibram.

Prix : 249,99 euros

[all4affiliates id=”21369″ title=”Nike ULTRAFLY”]

Hoka TECTON X2

Hoka
Hoka

Super dynamique avec deux plaques en carbone dans sa semelle ProFly-X disposées parallèlement pour une meilleure proprioception, la Tecton X2 associe son amorti signature Hoka à double densité pour une foulée rapide tout en conservant souplesse et soutien. Avec son poids optimisé, sa nouvelle tige Matryx et son accroche précise Vibram Megagrip Litebase, la Tecton X2 a tout bon.

Prix : 220 euros

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Scott ULTRA CARBON RC

Scott
Scott

Avec sa plaque en carbone Carbitex GearFlex, l’ultra Carbon RC assure à la fois une flexibilité dynamique et une rigidité bienvenue permettant d’augmenter facilement sa vitesse de course. Son système de rocker spécifique ER2 est conçu pour favoriser une posture et réduire la fatigue musculaire. Légèreté et confort, semelle extérieure ultra-adhérente, la Scott s’adresse aux coureurs/compétiteurs qui s’aventurent sur du long mais sur sentiers peu techniques.

Prix : 230 euros

[all4affiliates id=”10696″ title=”SCOTT Ultra Carbon RC”]

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Le poids, grand ennemi du traileur. Grâce aux nouvelles matières et technologies, les équipementiers proposent aujourd’hui des modèles toujours plus légers et performants, offrant des sensations de liberté et de confort inégalées. À l’approche de l’été, notre test de 3 chaussures de trail ultra-légères pour arpenter les sentiers en mode aérien.

Salomon S/Lab Pulsar 3 – 205 GRAMMES

Très attendue, la Pulsar 3 corrige le défaut de la version précédente, qui pêchait un peu par manque de stabilité. Rien à voir avec cette version, ultra légère mais stable et polyvalente, qui permet de mettre de la vitesse et de l’intensité sur des terrains variés, secs ou souples.

SALOMON PULSAR 3
Photo Esprit Trail

Avec une tige Matryx enveloppante au design innovant et un système de laçage Quicklace déporté vers l’extérieur qui permet un bon ajustement et un verrouillage parfait, la chaussure s’avère très fitée sans pour autant compresser le pied, et offre un bon maintien qui permet une grande précision dans la pose.

Le stack modéré (24-18) la destine plutôt à des terrains souples, mais sa semelle extérieure avec crampons de 4,5mm assure une très bonne adhérence sur toutes surfaces. Idéale pour des sorties de courte à moyenne distance, son amorti modéré sera limitant pour les sorties longues.

Drop : 6 mm
Poids en 42 : 205 g
Prix : 200 €

SALOMON PULSAR 3
Photo Salomon

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Merrell MTL Long Sky 2 Matryx – 235 GRAMMES

Evolution de la Long Sky lancée en 2020 retravaillée dans 3 axes, la durabilité, le confort et l’accroche, la Long Sky 2 est dotée d’une tige mono couche en Matryx renforcé avec du kevlar très respirante et résistante, d’une semelle intermédiaire en mousse FloatPro (la meilleure de chez Merrell) et d’une semelle extérieure Vibram Megagrip dotée de crampons de 5 mm.

MERRELL LONG SKY
Photo Esprit Trail

La crainte avec ce genre de chaussure hyper-légère est d’avoir une semelle insuffisamment épaisse et de se retrouver rapidement « sur » le sentier au sens littéral, à ressentir la moindre aspérité, surtout quand on allonge les sorties au-delà de 10 ou 15 km. Ce n’est pas le cas avec ce modèle, qui est à la fois dynamique pour une course engagée et confortable pour tenir la distance.

Petit bémol au niveau de la largeur de l’avant-pied, qui manque un peu de fit dans le technique où la pose du pied doit être très précise, et l’absence de protection sur les côtés de la chaussure. Belle réussite en revanche pour l’accroche, incontestablement le point fort de ce modèle, avec sa légèreté.

Drop : 4 mm
Poids en 42 : 235 g
Prix : 170,00 €

merrell-mtl-long-sky-2-matryx-m-chaussures-homme-698483-1-fz
Photo Merrell

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Brooks Catamount Agil – 210 GRAMMES

Taillé pour le trail court, c’est le modèle performance de chez Brooks, conçu pour aller vite. La tige en mesh technique léger combinée à une construction chaussette offre une sensation de seconde peau et une précision accrue en terme de proprioception, surtout à vitesse élevée. Attention cependant, le côté enveloppant inhabituel au niveau du cou-de-pied peut gêner au début et donner une sensation de compression, qui s’estompe au fil des kilomètres.

BROOKS CATAMOUNT AGILOK
Photo Esprit Trail

La semelle intermédiaire en mousse DNA FLASH v2 infusée d’azote avec plaque Pebax intégrée offre un excellent retour d’énergie, tandis que le stack minimaliste (16-10) donne la sensation de « coller » littéralement au sentier et permet une grande précision de la foulée. Contrepartie de ce choix, la souplesse de la semelle expose le pied aux aspérités du terrain et aux chocs, si bien qu’on la préférera sur du sentier souple type forêt plutôt que sur du caillouteux très technique.

Côté accroche, la semelle extérieure en caoutchouc TrailTack fait parfaitement le job, même sur surfaces humides, permettant de mettre de l’intensité en toute confiance.

Drop : 6 mm
Poids en 42 : 210 g
Prix : 180,00 €

Books Catamount Agil
Photo Brooks

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Spécialisée dans l’univers montagne / rando avec des produits très techniques et de grande qualité, la marque canadienne Arc’teryx continue sa percée dans le monde du trail. Alors qu’elle vient d’ouvrir sa première boutique en plein centre de Paris, dans le 3ème arrondissement, nous avons testé la Sylan GTX, son nouveau modèle Gore-Tex hyper dynamique avec rocker très prononcé.

Test Arc’Teryx Sylan GTX : un rocker très prononcé

Nouvelle chaussure taillée pour la vitesse du Canadien Arc’Teryx, la Sylan GTX frappe dès sa sortie de boîte par son look avec un rocker prononcé, destiné à favoriser la propulsion. Un petit coup d’œil sous la chaussure achève d’étonner, avec une semelle dotée de crampons larges et profonds de 6mm. C’est énorme. Et c’est la promesse d’une capacité à s’aventurer sur les terrains les plus accidentés. En revanche, la chaussure semble assez massive, haut perchée et un peu lourde. Etonnant pour une chaussure qui se veut tournée vers la vitesse…

Sylan -OK
Photo Esprit Trail

Test Arc’Teryx Sylan GTX : un fit sur mesure

Plutôt proche du pied à l’enfilage, avec une tige résistante en fils de nylon recyclés et un col anti-débris, la Sylan GTX offre un bon maintien, particulièrement au niveau du talon, bien calé. Bon point, l’empeigne est intégralement doublée en Gore-Tex, une garantie de conserver les pieds au sec.

La combinaison de ce fit ajusté et d’une semelle externe Vibram Megagrip avec technologie Litebase permet de développer une foulée précise et stable dans la plupart des conditions, sensation très rassurante lorsque l’on s’aventure sur des terrains engagés et techniques, comme par exemple des pentes accidentées. L’impression de chaussure massive se fait oublier, et la hauteur tant redoutée également. Pas une seule fois, même en dévers prononcé ou dans la caillasse, la chaussure ne s’est dérobée durant tout le test.

À noter que le maintien du pied est tel que les orteils ont moins tendance à buter sur le bout des chaussures que sur d’autres modèles, même en descente raide : on apprécie !

Sylan GTX test - OK
Photo Esprit Trail

Test Arc’Teryx Sylan GTX : très dynamique

Côté dynamisme, même satisfaction : testée tant sur sentier plat et roulant que sur de la pente abrupte et rocheuse où son accroche fait merveille, la géométrie de la Sylan favorise indiscutablement la propulsion. Celle-ci est même rendue encore plus efficace par la technologie d’amorti InFuse de la semelle intermédiaire, qui absorbe les chocs et procure du rebond. Le sentier défile, avec cette sensation grisante de le survoler.

Sylan run
Photo Esprit Trail

Test Arc’Teryx Sylan GTX : le verdict

On préférera la Sylan GTX sur des sentiers techniques de montagne, qui semblent être son véritable univers, plutôt que sur des grandes pistes forestières roulantes où elle manquera un peu de souplesse. Un modèle de grande qualité qui conviendra aux coureurs de tous poids cherchant un modèle résistant, imperméable et dynamique pour des trails courts sur terrains engagés.

Sylan GTX - OK
Photo Esprit Trail

Test Arc’Teryx Sylan GTX : quelques données

Poids : 332 g en 42
Drop : 6 mm
Le +
Maintien en protection
Le – Souplesse
Prix : 230 €

Sylan GTX ArcTeryx - OK
Photo Esprit Trail
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Besoin de dynamisme, de légèreté, d’accroche et de précision dans la pose du pied pour bien sentir le sentier et effectuer des sorties de une à quelques heures en vous faisant plaisir ? Notre sélection dans les principales marques, avec quelques nouveautés particulièrement performantes.

361° Taroko 4

Semelle intermédiaire combinant Light EVA et QUIKFOAM garantissant amorti et réactivité, semelle extérieure crantée et renforcée avec de nombreuses rainures pour une meilleure adaptation au terrain. La tige est composée d’un mesh respirant et déperlant composé à 75% de matière recyclée.

Poids : 328 g en 42 / 270 g en 38
Drop : 9 mm
Prix : 130 €
Le +
Confort

361-TAROKO4-M
Photo 361°

Arc’Teryx Sylan GTX

Rocker prononcé destiné à favoriser la propulsion, rendue encore plus efficace par la technologie d’amorti InFuse de la semelle intermédiaire, qui absorbe les chocs et procure du rebond. Semelle externe Vibram Megagrip avec technologie Litebase dotée de crampons larges et profonds (6mm !). Tige résistante en fils de nylon recyclés, empeigne intégralement doublée en Gore-Tex, col anti-débris. Bon maintien, particulièrement au niveau du talon.

Poids : 332 g en 42
Drop : 6 mm
Texte : 230 €
Le +
Maintien et protection

arcteryx-sylan-gore-tex-m-chaussures-homme-699702-1-fz
Photo Arc’Teryx

Lire notre article 12 critères à connaître pour bien choisir vos chaussures de trail

Brooks Catamount Agil

Le modèle taillé vitesse de la marque, avec nouvelle plaque articulée SpeedVault Trail en Pebax, amorti léger DNA FLASH v2 et construction favorisant l’agilité et la proprioception. Tige en mesh léger épousant les contours du pied pour une sensation de seconde peau, avec « chaussette » pour éviter les intrusions dans la chaussure. Semelle TrailTack Green avec crampons de 5,7mm pour une accroche maximale.

Poids : 220 g en 42
Drop : 6 mm
Prix : 180 €
Le + Agilité

Brooks Catamount Agil
Photo Brooks

[all4affiliates id=”20509″ title=”Brooks Catamount Agil”]

CimAlp X-Race

Bon maintien et confort avec un fit plus étroit au médio-pied et au talon, et un strap de laçage enveloppant pour une foulée précise et dynamique. Semelle intermédiaire SuperLight Eva Vibram légère et sécurisante, semelle extérieure Vibram MegaGrip avec crampons exclusifs pour adhérence maximale.

Poids : 275 g en 42
Drop : 4 mm
Prix : 139,90 €
Le + Dynamisme

X-Race Cimalp
Photo Cimalp

inov8 TrailFly Speed

Nouveau logo, nouvelle coupe anatomique en forme de pied pour favoriser une sensation plus naturelle, plaque flexible Meta-Shank pour une meilleure protection, semelle intermédiaire en mousse ultralégère POWERFLOW PRO pour plus de confort et de propulsion, semelle extérieure en caoutchouc enrichi en graphène nouvelle formule pour une adhérence encore plus extrême. Modèle idéal pour les amateurs de chaussures minimalistes et dynamiques.

Poids : 270 g en 42
Drop : 4 mm
Prix : 160 €
Le + Adhérence

inov8-TRAILFLYSPEED-
Photo inov8

La Sportiva Bushido II GTX

Membrane Gore-Tex pour affronter l’humidité pour ce modèle léger, adhérent, agressif. Stabilité et maintien optimisés grâce à une construction inédite STB Control et à un « bandage » sur la partie médiale du pied. Semelle composite FriXion Red adhérant sur sols techniques.

Poids : 280 g en 42
Drop : 6 mm
Prix : 200 €
Le + Accroche

LA SPORTIVAZ_Bushido II GTX homme
Photo LA SPORTIVA

Mammut Saentis

Un drop bas synonyme de traction pour cette paire confortable et réactive avec une semelle intermédiaire offrant une foulée puissante, tige respirante à bout en caoutchouc pour une bonne protection.

Poids : 260 g en 42
Drop : 4 mm
Prix : 160 €
Le + Confort

MAMMUT-Saentis-M
Photo MAMMUT

Merrell MTL Skyfire 2 Matryx

Semelle à double densité en mousse FloatPro, plaque FlexPlate BZM-8 protectrice, semelle extérieure Vibram Megagrip et crampons de 5 mm pour une accroche en toutes conditions. Tige Matryx associée à des fils en Kevlar et en polyamide assurant respirabilité et résistance à l’abrasion. Légèreté absolue pour terrains techniques type skyrunning.

Poids : 210 g en 42 / 175 g en 38
Drop : 6 mm
Prix : 200 €
Le + Légèreté

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Photo MERRELL

[all4affiliates id=”20512″ title=”Merrell MTL Skyfire 2 Matryx”]

Millet Intense

Légères, confortables et très résistantes, confectionnées en France, avec empeigne en textile français Matryx, protection renforcée de l’avant-pied, semelle intermédiaire en EVA partiellement recyclé pour un amorti confortable et semelle Michelin pour une très bonne adhérence. Idéale pour les sentiers de montagne.

Poids : 260 g en 42,5
Drop : 6 mm
Prix : 190 €
Le + Made in France

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Photo Millet

[all4affiliates id=”20514″ title=”Millet Intense”]

On Cloudsurfer Trail

Inspirée de son homonyme route, elle garde le confort et le déroulé de foulée qu’on lui connait sur bitume. Paire d’approche sur terrains secs et peu techniques, elle est désormais disponible dans un pack outdoor avec une tige renforcée et une semelle extérieure équipée de crampons en caoutchouc MissionGrip. Pour terrains peu techniques.

Poids : 275 g en 42 / 275 g en 38
Drop : 7 mm
Prix : 170 €
Le + Confort

ON-Cloudsurfer_trail-ss24-flame_dustrose-m-d
Photo on

[all4affiliates id=”20516″ title=”On Cloudsurfer Trail”]

Puma Voyage Nitro 3

Semelle intercalaire plus performante grâce à sa mousse NITRO moderne, poids plus léger et foulée plus réactive sur longues distances pour cette paire. Avec caoutchouc PUMAGRIP ATR et technologie de crampons PWRADAPT, tige renforcée pour plus de soutien et de protection.

Poids : 308 g en 42
Drop : 6 mm 
Prix : 140 €
Le + Confort

PUMA-Voyage Nitro3_sv03
Photo PUMA

[all4affiliates id=”20519″ title=”Puma Voyage Nitro 3″]

Saucony Peregrine 14

Amorti PWRRUN apportant du dynamisme lors des sorties quotidiennes, mesh protégeant des débris, semelle extérieure PWRTRAC assurant la traction combinée à des crampons asymétriques de 5 mm. Pour sentiers roulants.

Poids : 267 g en 42 / 242 g en 38
Drop : 4 mm
Prix : 155 €
Le + Amorti

SAUCONY-Peregrine 14
Photo SAUCONY

[all4affiliates id=”20522″ title=”Saucony Peregrine 14″]

Scarpa Golden Gate 2 ATR

Comparée à l’ancienne version, cette paire multi-terrain (route et sentiers) est plus résistante et plus respirante avec un amorti Bounce Foam plus élastique. La semelle I-Respond apporte une foulée plus souple.

Poids : 290 g en 42 / 245 g en 38
Drop : 4 mm
Prix : 159 €
Le + Polyvalence

SCARPA Golden Gate2-351-1_GOL-GAT-2_Azu-Lim
Photo SCARPA

[all4affiliates id=”20525″ title=”Scarpa Golden Gate 2 ATR”]

Scott Kinabalu 3

Nouveau design de rocker pour une foulée plus efficace et dynamique avec la Kinetic Foam, la mousse légère et réactive de la semelle intermédiaire, meilleur confort grâce à une semelle Ortholite, bonne tenue du pied au niveau du talon et du cou-de-pied. Bonne accroche, malgré des crampons assez peu prononcés, de l’ordre de 3mm.

Poids : 300 g en 42
Drop : 7 mm
Prix : 149 €
Le + Stabilité et confort

scott kinabalu 3
Photo Scott

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Besoin de polyvalence, d’amorti et de confort pour passer des heures sur les sentiers et avaler des kilomètres. Notre sélection dans les principales marques, avec de belles nouveautés à acheter sans hésitation.

Adidas Terrex Agravic Speed Ultra

Les chaussures fétiche du Britannique Thomas Evans, qui les avait aux pieds lors de sa victoire sur la Western States Endurance Run 2023. Très légères, mesh ultra respirant, gros amorti, rocker prononcé pour une projection naturelle vers l’avant. Elles sont dotées de 3 tiges rigides pour plus de dynamisme et de stabilité sur terrains roulants. Semelle Continental avec des crampons de 3,5mm à l’arrière, 2,5 à l’avant.

Voir le test complet de la Terrex Agravic Speed Ultra ICI

Poids : 265 g en 42
Drop : 8 mm
Prix : 230 €
Le + Dynamisme

ADIDAS-AGRAVIC-SPEED-ULTRA
Photo Esprit Trail

[all4affiliates id=”5089″ title=”Adidas Terrex Agravic Pro”]

Altra Timp 5

Plus légère et plus agressive que la V4, toujours le même confort et la même polyvalence avec une semelle intermédiaire Altra Ego Max. Adhérence améliorée avec la technologie Vibram Megagrip. On retrouve la large boîte à orteils et un drop zéro réservé à ceux qui y sont habitués.

Poids : 283 g en 42 / 277 g en 38
Drop : 0 mm
Prix : 160 €
Le + Polyvalence

ALTRA-Timp5
Photo Altra

[all4affiliates id=”20532″ title=”Altra Timp 5″]

Asics Gel Trabuco 12

La plus protectrice de la gamme. Renfort à l’avant du pied avec plaque de protection contre les cailloux, nouveau mesh respirant, semelle extérieure souple mais sécurisante en caoutchouc ASICSGRIP, confort procuré par la mousse FFBlast de la semelle intermédiaire.

Poids : 314 g en 42 / 285 g en 38
Drop : 8 mm
Prix : 160 €
Le + Confort

ASICS-gel-trabuco12-M
Photo Asics

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Brooks Caldera 7

Semelle intermédiaire aux parois surélevées pour une meilleure stabilité, amorti injecté à l’azote DNA Loft V3 pour un confort moelleux, rainures de flexion au niveau de la semelle pour plus de souplesse, tige en maille sandwich TPEE plus légère et respirante et semelle TrailTack Green pour offrir une bonne traction sur terrains secs comme humides, la Caldera 7 conviendra aux coureurs à la recherche de confort et de super amorti persistant au fil des kilomètres, sur des terrains pas trop techniques.

Poids : 300 g en 42 
Drop : 6 mm
Prix : 150 €
Le + Confort, amorti

BROOKS-Caldera_7-M2
Photo Brooks

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Craft Xplor Hybrid

Inspirée par la polyvalence du gravel, la Xplor Hybrid a les mêmes capacités hybrides que les pneus de ces vélos tout terrain. Sa semelle extérieure conçue avec le fabriquant de pneus Vittoria très innovante en fait une chaussure de route sur le béton et de trail sur les sentiers. Semelle intermédiaire en Px Foam plus souple, pour plus de rebond et de réactivité. Mesh technique d’une seule pièce respirant alliant soutien, ajustement et confort.

Poids : 300 g en 42
Drop : 6 mm
Prix : 150 €
Le + Polyvalence

Craft_Xplor W_Front
Photo Craft
Craft_Xplor W_Under
Photo Craft

Dynafit Ultra Pro 2

Stable, amortissante et sécurisante, avec semelle intermédiaire Speedlite intégrant un matériau 20% plus léger que l’EVA classique, tige en nylon rembourrée, construction anatomique du talon, accroche référente Vibram Megagrip, laçage précis et construction sans couture.

Poids : 310 g en 42 / 270 g en 38
Drop : 8 mm
Prix : 180 €
Le + Polyvalence

DYNAFIT_ULTRA-PRO-2-M
Photo Dynafit

Hoka Torrent 3

Nouveau coloris pour cette paire plébiscitée car confortable et à bon rapport-qualité prix. Semelle intermédiaire ProFly™ dynamisant l’impulsion, tige arrière épurée en mesh en une couche, renforts en TPU pour un soutien accru, nouvelle semelle extérieure en caoutchouc plus adhérente et plus durable.

Poids : 246 g en 42 / 213 g en 38
Drop : 5 mm
Prix : 140 €
Le + Confort

HOKA - Torrent 3-M
Photo Hoka

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Kiprun MT3

Cette baroudeuse du trail combine fiabilité et stabilité avec une partie médio-pied élargie, un déroulé de pied optimisé avec une semelle plus souple intégrant des zones évidées de caoutchouc. Le design de la semelle extérieure a été retravaillé pour assurer une bonne adhérence sur sols mouillés et terrains rocailleux. Le tout à un prix défiant toute concurrence.

Poids : 310 g en 43
Drop : 8 mm
Prix : 90 €
Le + Rapport qualité/prix

Kiprun MT3
Photo Kiprun

Lowa Fortux GTX

Empeigne en Jacquard anti-déchirures pour rester au sec tout en laissant bien respirer grâce à son revêtement robuste en PU (Reptex® Sport) et à sa membrane Gore-Tex intégrée. Semelle intermédiaire Dyneva très marquée avec un effet de rebond accru. Tige d’une seule pièce, languette rembourrée sans couture, système de laçage précis.

Poids : 330 g en 42
Drop : 6 mm
Prix : 180 €
Le + Protection

LOWA_FORTUX_2024_flat
Photo Lowa

Mizuno Wave Mujin 10

Mesh renforcé pour plus de confort, nouvelle semelle Vibram Traction Lug (5mm), rockplate de 2mm à l’avant-pied, semelle élargie pour plus de stabilité, pare-pierres semi-rigide pour une meilleur protection en terrain technique, cache-lacets pratique.

Poids : 340 g en 42 / 290 g en 38.5
Drop : 8 mm
Prix : 160 €
Le + Accroche

MIZUNO-Wave Mujin 10
Photo Mizuno

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New Balance Hierro V8

Nombreuses améliorations pour cette paire référence. Coque talonnière renforcée pour plus de maintien et de sécurité, mesh hybride avec un traitement déperlant, amorti Fresh Foam offrant plus de confort, plus de légèreté et un meilleur retour d’énergie, crampons de 4mm, semelle Vibram Ecostep assurant une bonne traction sur sol humide avec cramponnage multidirectionnel.

Poids : 318 g en 42 / 249 g en 38
Drop : 6 mm
Prix : 160 €
Le + Confort

NEW BALANCE Hierro 8-M
Photo New Balance

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Nike Pegasus Trail 4 Gore-Tex

Plébiscitée depuis sa sortie l’an dernier, elle offre une traction fluide de la route aux sentiers grâce à sa semelle extérieure comportant moins de caoutchouc et sa mousse légère React sur toute la longueur qui combine amorti, dynamisme et stabilité sur terrains rocailleux. Son revêtement Gore-Tex garde les pieds au sec. Son design spécial est un clin d’œil au sentier n°440 de la région du Nord-Ouest Pacifique.

Poids : 278g en 42
Drop : 9 mm
Prix : 160 €
Le + Polyvalence

NIKE PEGASUS TRAIL GORETEX
Photo Nike

[all4affiliates id=”20545″ title=”Nike Pegasus Trail 4 Gore-Tex”]

NNormal Tomir 2.0

Nouvelle semelle intérieure moulée Ortholite, semelle intermédiaire EExpure à haut rebond pour une meilleure économie de course, géométrie améliorée pour plus de stabilité, languette plus large et col en forme de U, la Tomir 2.0 est une version revisitée de la chaussure la plus polyvalente de NNormal, avec un travail sur le confort, la résistance et la durabilité accrue des matériaux utilisés.

Poids : 288 g en 42 2/3
Drop : 8 mm
Prix : 160 €
Le + Durabilité

nnormal-tomir-2-0-noir
Photo NNormal

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Raidlight Ultra 4.0

Adaptée aux ultras, la plus légère et la plus confortable paire de la marque, sans compromis sur l’accroche et le dynamisme. Avec semelle en EVA injectée et pads en mousse pour le confort. Avec M-Lock Band pour maintenir le pied, becquet préformé pour limiter les points de friction au tendon d’Achille. Mesh Matryx renforcé par des fils en Kevlar.

Poids : 270 g en 43 / 240 g en 39
Drop : 6 mm
Prix : 155 €
Le + Polyvalence

Raidlight Ultra 4.0
Photo Raidlight

Salomon Genesis

Dérivée du fameux modèle S-Lab Genesis développé par et pour les athlètes du team Salomon, la Genesis grand public reprend les principales caractéristiques du modèle compétition, en laissant cependant de côté la guêtre intégrée et en proposant un fit un peu plus large afin de correspondre à un maximum de pieds. Tige en Matryx tissée combinant légèreté et respirabilité, système de laçage Quicklace, amorti de la mousse Energy Foam avec maintien dynamique de l’Active Chassis dans le talon, semelle externe en gomme All Terrain Contagrip pour une accroche optimale. Un modèle très réussi pour coureurs à la recherche de confort, de confiance et de polyvalence.

Poids : 269 g en 42
Drop : 8 mm
Prix : 150 €
Le + Confort, polyvalence

SALOMON-Genenis
Photo Salomon

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Tecnica Spark Speed

Fit ajusté et agile, plaque en mousse Pebax au milieu et à l’avant du pied favorisant une foulée dynamique. Avec membrane invisible en Gore-Tex maintenant au sec et semelle Vibram Megagrip adhérente. Sur la version Mid (220 €), un insert carbone en V au milieu du pied offre un maintien en torsion, réduisant les risques de blessures à la cheville.

Poids : 340 g en 42
Drop : 6 mm
Prix : 200 €
Le + Protection

TECNICA-Spark Speed
Photo Tecnica

The North Face Summit Vectiv Pro 2

Équipée de la dernière mousse réactive DREAM et d’une plaque VECTIV™ 2.0 en fibre de carbone combinant résistance, haut rebond et amorti plus efficace. Repensée pour offrir la même propulsion sur terrain irrégulier, la plaque VECTIV™ 2.0 forme une fourche entre avant et arrière, avec des ailerons à l’avant pour plus de stabilité. Pour coureurs/compétiteurs.

Poids : 305 g en 42 / 260 g en 38
Drop : 6 mm
Prix : 250 €
Le + Dynamisme

THE NORTH FACE-SUMMIT VECTIV PRO 2
Photo TNF

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À côté de la Kjerag, modèle compétition de NNormal créé par Kilian Jornet et Camper et adopté par de nombreux athlètes, la Tomir est un modèle plus polyvalent, grand public et surtout axé durabilité. La version 2.0 qui vient de sortir est annoncée comme une amélioration de la V1 grâce aux retours des consommateurs et de la communauté. Et surtout grâce aux tests effectués par Kilian Jornet lors de sa traversée des Pyrénées en octobre 2023.

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NNormal Tomir 2.0 : testée et éprouvée par Kilian Jornet

Difficile d’imaginer meilleur testeur que Kilian Jornet pour valider les améliorations apportées à la Tomir, le modèle trail rando/aventure de NNormal. C’est avec cette V2 que le Catalan a parcouru une grande partie de son périple pyrénéen, en octobre dernier, lorsqu’il a rallié les 177 sommets de la chaîne franco-espagnole en avalant 485 km et 43000m D+. Un mix de course, d’escalade, de rando, histoire d’éprouver la chaussure dans toutes les circonstances. 6 mois plus tard, la Tomir 2.0 est entre nos mains, pour un essai comparatif attendu.

Test NNormal Tomir 2.0 : petit rappel du test Tomir

Si vous avez la flemme de relire le test de la Tomir publié en mai 2023, on vous résume le topo. La Tomir est un modèle assez imposant et polyvalent, avec une semelle massive, destiné à affronter tous les terrains et présentant une grande robustesse, signe de durabilité. Elle manque un peu de dynamisme et d’amorti (ce n’est pas son objectif), mais elle est très protectrice, confortable, et présente une très bonne accroche.

Lire le test de la Tomir 1.0 ICI

Tomir 2.0 comparo
La Tomir 1.0, en blanc, la 2.0, en noir. Et un bon boulot d’amélioration entre les 2 versions. Photo Esprit Trail

Test NNormal Tomir 2.0 : des matériaux pour la rendre encore plus durable

Premier point sur lequel ont bossé les ingénieurs de chez NNormal : la durabilité. C’est le leitmotiv de la marque, son obsession : construire des produits les plus durables possible. Nous avions d’ailleurs été étonnés de découvrir que la Tomir 1.0 était construite avec un fil cousu autour de la semelle intermédiaire, sans le désormais classique collage. Re-belote sur cette évolution, avec un fil de nylon encore plus résistant qu’auparavant, entourant toute la semelle intermédiaire de la chaussure. Une conception surprenante, car rappelant les anciennes chaussures de montagne, mais intelligente, car non seulement cela améliore la durabilité de la chaussure, mais cela prévient également tout risque de délaminage.

Autre amélioration du côté de la tige de cette Tomir 2.0. Si elle est comme pour la V1 confectionnée à partir d’un polyester monofilament associé à du fil en TPE, la solidité du matériau a été améliorée, pour offrir une plus grande résistance à l’abrasion. Cette combinaison de matériaux permet de renforcer le niveau de protection, tout en ayant une chaussure légère et respirante.

Tomir 2.0 view OK
Photo Esprit Trail

Test NNormal Tomir 2.0 : une géométrie de la semelle modifiée

Deuxième axe d’amélioration, NNormal a retravaillé la géométrie et le design de la semelle de la Tomir 2.0 pour assurer un soutien plus souple que sur la V1, réduisant ainsi l’impact de chaque foulée. C’est appréciable, car la V1 était un peu « raide ». De plus, la chaussure arbore désormais une pointe légèrement rehaussée au niveau des orteils, ce qui améliore sa fonction de bascule. On appréciera également un soutien de la voûte plantaire plus marqué que sur la V1, pour une meilleure répartition de l’impact au sol : merci la semelle Ortholite.

Dernier point concernant la géométrie, la base de la Tomir 2.0 a été élargie d’un peu plus d’ ½ centimètre au niveau du talon, pour offrir une stabilité accrue et une meilleure assurance sur des terrains irréguliers ou dans des conditions difficiles.

Test NNormal Tomir 2.0 : une nouvelle mousse pour plus d’amorti et de dynamisme

C’était l’un des principaux reproches faits à la Tomir 1.0 : un manque d’amorti et de dynamisme. L’économie d’énergie pendant la course est du coup le troisième axe sur lequel les ingénieurs de NNormal ont planché pour améliorer la nouvelle version de la Tomir. Ils ont ainsi choisi d’intégrer de la mousse EExpure utilisée sur la Kjerag au niveau de la semelle intermédiaire, à la place d ela EVA traditionnelle. Résultat : un amorti supérieur bienvenu, qui permet de réduire la sensation d’effort.

Tomir 2.0
Photo Esprit Trail

Test NNormal Tomir 2.0 : une accroche toujours aussi efficace

Pas grand chose à dire du côté de l’accroche, si ce n’est qu’elle est toujours aussi bonne. La 2.0 reste sur une semelle Vibram Megagrip Litebase, mais les crampons (33 de 5mm, comme sur la V1) intègrent la technologie Traction LUG, des petits picots répartis autour des crampons et qui leur donnent une meilleure capacité de traction sur terrains gras essentiellement.

Semelle Tomir 2.0OK
Les petits picots sur les crampons, nouveauté Traction LUG de la semelle de la Tomir 2.0. Photo Esprit Trail

Test NNormal Tomir 2.0 : le verdict

Si on retrouve le côté un peu massif de la V1, cette Tomir 2.0 est indiscutablement une évolution réussie, puisqu’elle gomme le principal défaut de la V1, qui était son manque d’amorti. A poids quasiment identique (308 g sur la balance pour ce modèle en 45 1/3), cette 2.0 propose par ailleurs un meilleur maintien du talon, avec une protection plus enveloppante. Pour ma part, je regrette que le système de laçage soit toujours déporté vers l’intérieur du pied, suivant la ligne du métatarse. Je trouve que cela ne permet pas d’optimiser le serrage sur l’avant du pied, et procure parfois des sensations de flottement et manque de maintien au niveau de la boîte à orteils. On appréciera en revanche le rajout d’un embout de protection efficace à la pointe du pied, inexistant sur la V1.

Disponible au prix de 160 € pour les modèles à tige basse et 170€ pour les montantes. Du coup, la Tomir 1.0 sera désormais vendue au prix de 130€.

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Photo Esprit Trail
Photo Esprit Trail
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Difficile d’imaginer pires conditions pour un test : des tonnes de cailloux, des litres de boue, des tombereaux de neige. C’est sur le 46K Origine du Trail du Ventoux 2024, réduit à 40 km en raison de la météo, que nous avons testé la Salomon Genesis. Une version grand public très attendue du fameux modèle S-Lab Genesis développé par et pour les athlètes du team Salomon, et que ne quitte plus Mathieu Blanchard. Verdict après nettoyage.

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Salomon Genesis : la petite sœur de la S-Lab Genesis

Enfin ! Dérivée du fameux modèle S-Lab Genesis développé par et pour les athlètes du team Salomon, la Genesis grand public est enfin arrivée sur le marché. Attendue par de nombreux addicts de la marque, elle promet, sur le papier, de pouvoir courir de longues distances en mode confort. Côté construction, la Genesis reprend les principales caractéristiques du modèle compétition, en laissant cependant de côté la guêtre intégrée et en proposant un fit un peu plus large afin de correspondre à un maximum de pieds.

SALOMON_GENESIS
La chaussure toute neuve, sortie de sa boîte, avant le test. Photo DR

Test Salomon Genesis : confort et maintien immédiat

Dès l’enfilage, la sensation de maintien et de confort s’invite, qui ne laisse aucun doute sur la capacité de ce modèle à avaler des kilomètres sans contraindre les pieds. Le système Quicklace permet de bien ajuster le serrage en un clin d’œil. Ma seule crainte : qu’une fois dans la neige, je regrette de ne pas avoir choisi de partir avec un modèle Gore-Tex pour me protéger un peu du froid et de l’humidité.

Les premiers kilomètres du Trail du Ventoux au départ de Bédoin, d’abord sur larges chemins entre vignes et champs d’oliviers, puis sur des monotraces joueurs et rapides, me permettent d’apprécier la légèreté et le dynamisme de la chaussure. Sans propulser vers l’avant, la Genesis offre des performances équilibrées. L’amorti de la mousse Energy Foam est confortable, tandis que le système d’Active Chassis dans le talon permet de bien maintenir le pied en place.

Si durant la montée ce maintien n’est pas hyper utile, je l’apprécierai surtout après la mi-course, lorsque dans les descentes la neige se transformera en gadoue glissante et gluante, avec des cailloux traitres planqués sous la couche de boue. Alors là oui, le maintien du pied m’évitera plus d’une fois de me tordre la cheville.

Salomon Genesis 2
Photo DR

Test Salomon Genesis : une accroche exemplaire

C”est bien sûr du côté de l’adhérence que le test sur les sentiers du Ventoux promettait d’être révélateur. Si les premiers de la course allaient se retrouver à faire la trace dans la poudreuse tombée durant la nuit, au moment où je passais, le sentier était déjà tout tracé, sur de la neige durcie par les concurrents qui me précédaient. Une sente bosselée où, devant moi, de nombreux coureurs dérapaient dans tous les sens. Mais du côté de la Genesis, aucun souci. En courant sur l’avant-pied, avec une pose bien à plat, aucun dérapage, aucune glissade, je franchissais les 10 kilomètres de blanc sans encombre.

Venait alors le véritable crash test. Celui où deux options sont possibles : passer debout ou finir les fesses dans la boue. Car le plus redoutable du parcours était arrivé : dans la descente, à la limite neige/pluie, située vers 1200 m d’altitude, lorsque le sentier enneigé se transforme en bourbier géant. Devant moi, ça part dans tous les sens. Le sentier, très raide, en envoie plus d’un au tapis. Juste derrière moi, une coureur glisse, tombe, me percute, mais je tiens debout. Etonnamment, alors que la boue gicle sous mes pieds, je en déplore aucune glissade. Un régal. La responsable de cet équilibre ? Une semelle externe en gomme All Terrain Contagrip, avec des crampons de 4,5mm répartis en deux parties et des rainures profondes.

Salomon Ventoux Test
Salomon Ventoux Test

Test Salomon Genesis : licence 4X4 validée

Vous vous rappelez, l’une des mes craintes au départ était d’avoir froid et d’avoir les pieds trempés. En effet, la Genesis ayant une tige en Matryx tissée, qui combine légèreté et respirabilité, j’étais bien armé contre l’usure et les déchirures, mais n’avais aucun rempart contre l’humidité. Et mes chaussettes de trail, plutôt fines, n’allaient pas me tenir chaud quand les températures allaient avoisiner les 0°. Pourtant, il n’en fut rien. Même à l’approche de l’arrivée, où un passage obligatoire envoyait les coureurs dans un petit tunnel rempli de boue liquide jusqu’aux chevilles. J’y fonçais sans crainte, étonné par la capacité d’évacuation de l’humidité des chaussures. En une dizaine de foulées, l’eau était évacuée et je n’avais aucun « floc floc » à déplorer. Une réussite totale.

Salomon Ventoux Test 2
À l’arrivée du Trail du Ventoux, des Genesis “légèrement” salies. Photo Esprit Trail

Test Salomon Genesis : le verdict

Incontestablement, la Genesis est un modèle très réussi qui conviendra aux coureurs à la recherche de confort, de confiance et de polyvalence. Son accroche, testée dans les conditions les plus extrêmes, est vraiment impressionnante. Seul bémol, elle manque peut-être un peu de dynamisme et de rebond dans la recherche de vitesse. Mais en trail long, la recherche de vitesse est bien anecdotique… Dernier point : après avoir avalé des litres de boue, un bon petit nettoyage à l’eau du robinet les a fait ressortir comme neuves, prêtes à repartir au combat !

Poids : 269 g en 42
Drop : 8 mm
Prix : 150 €

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Peut-on réussir la prouesse de proposer des chaussures ultra-légères mais capables d’offrir suffisamment de confort pour avaler jusqu’à 50 kilomètres d’affilée ? C’est la question que l’on peut se poser en enfilant les MTL Long Sky 2 Matryx de Merrell. Résultat ? Suivez-nous…

Merrell MTL Long Sky 2 Matryx : une conception V2 renforcée

Sur le papier, les choses sont claires : par rapport à la première version de la MTL Long Sky, lancée en 2020, Merrell n’a pas cherché la révolution, mais l’évolution. Autrement dit, améliorer le modèle, grâce au retour des athlètes qui l’utilisent. Pour cela, 3 axes ont été travaillés : la durabilité, le confort et l’accroche.

Côté durabilité, cette Long Sky 2 présente une tige avec une seule couche en textile tissé Matryx renforcé avec du kevlar, histoire d’avoir une respirabilité maximale et une résistance à l’usure supérieure. À cela il faut ajouter le traitement de la doublure interne, qui permet l’évacuation de l’humidité.

Côté confort, la semelle intermédiaire dispose de la mousse FloatPro, la meilleure de chez Merrell, qui a déjà fait ses preuves sur les modèles précédents.

Enfin pour ce qui est de l’accroche, la Long Sky 2 utilise une semelle Vibram Megagrip dotée de crampons bien prononcés, de 5 mm, destinés à procurer une adhérence maximale.

Photo Esprit Trail

Test Merrell MTL Long Sky 2 Matryx : premières sensations à l’enfilage

Y’a pas de doute, question design, chez Merrell, on sait y faire ! On avait déjà aimé le look des Sky Fire 2 testées l’an dernier, on ne pourra qu’adorer celui de la Long Sky 2, avec un mix orange/fushia très flashy qui donne tout de suite une identité orientée « fun » et « plaisir » au produit.

Comme prévu, c’est ensuite le poids de la chaussure qui étonne. À peine 270 grammes pour mon 45, c’est tout simplement bluffant pour un modèle prévu pour des distances jusqu’à 50 kilomètres.

À l’enfilage, la Long Sky 2 s’avère accueillante pour des pieds larges, mais manque peu être un poil de fit pour une sensation de maintien optimal. Heureusement, la présence du kevlar de cette version va réduire l’extensibilité de l’empeigne, qui ne bougera pas. Néanmoins, quelque chose d’un peu plus ajusté n’aurait pas été pour me déplaire. On retrouve le même principe de languette minimaliste, sans aucun rembourrage, mais très bien tenue en place grâce au système élastique qui enveloppe le cou-de-pied. Quant au talon, le petit bourrelet mousse interne fait son job pour proposer un maintien de bonne facture, sans être trop enveloppant. Néanmoins, le maintien est plus minimaliste que sur la Long Sky 2 sans Matryx. Attention de plus, le col légèrement baillant pourrait laisser passer quelques débris, brindilles ou petits cailloux…

Niveau ventilation, c’est le top. Le pied est super bien aéré, aucune surchauffe à craindre. Et si le pare-pierres est quasiment invisible, il est bien présent pour protéger l’avant du pied, malgré sa souplesse. Un point très satisfaisant, de nombreux équipementiers proposant des modèles sans véritable renfort efficace. En revanche, si l’avant est bien protégé, il n’y a rien sur les côtés !

Merrel MTL Long Sky 2 Matryx poidsOK
Photo Esprit Trail

Test Merrell MTL Long Sky 2 Matryx : premières sensations en course

Belle surprise dès les premières foulées, la Long Sky 2 arrive à combiner souplesse, confort et amorti. En effet, la crainte avec ce genre de chaussure hyper-légère est d’avoir une semelle insuffisamment épaisse, et de se retrouver rapidement « sur » le sentier au sens littéral, à ressentir la moindre aspérité. Ce n’est pas le cas avec ce modèle, qui est à la fois dynamique pour une course engagée et confortable pour tenir la distance.

Contrairement aux modèles traditionnels pensés pour des distances supérieures à 40 kilomètres, la Long Sky 2 ne propose pas une semelle démesurément épaisse. Le stack, de 23,5 cm au talon, permet de rester assez près du sentier, sans pour autant le subir.

Comme dit précédemment, je regrette un peu la trop grande largeur de la chaussure au niveau de l’avant-pied. Cette sensation de manque de maintien me fait hésiter dans les sections très techniques du sentier test, là où la précision de la pose doit être maximale. Mais cet inconvénient vient avec un avantage : dans les parties plus roulantes, j’apprécie que mes pieds puissent prendre toute leur place, sans que les orteils ne soient serrés les uns contre les autres.

Merrel MTL Long Sky 2 Matryx run 2
Photo Esprit Trail

Test Merrell MTL Long Sky 2 Matryx : une accroche étonnante

C’est incontestablement le point fort de ce modèle, avec sa légèreté : quel que soit le terrain sur lequel je l’ai testée (pierriers, descentes en éboulis, montées sur sol en terre sèche…), l’accroche est parfaite. Aucune tendance à vriller en dévers, la stabilité est très bonne et procure un sentiment de sécurité total. Resterait à la tester en conditions boueuses et humides (comme par exemple sur le Trail du Ventoux édition 2024, où les sections boueuses étaient épiques et où de très nombreux concurrents ont fini sur les fesses!) pour pouvoir vraiment apprécier l’efficacité des crampons de 5 millimètres.

Merrell
Photo Esprit Trail

Test Merrell MTL Long Sky 2 Matryx : le verdict

N’ayant pas eu la possibilité de la tester sur une grosse sortie, il est difficile de se prononcer sur la capacité de la Long Sky 2 à être toujours aussi performante au-delà de 30 à 40 kilomètres. Néanmoins, elle possède des caractéristiques techniques et offre un confort et un amorti qui peuvent inciter à penser que oui. En revanche, on préférera s’engager sur du long pas trop technique et caillouteux, la faiblesse des protections pouvant jouer des tours. Mais pour des terrains peu accidentés, sa légèreté aux pieds fera des heureux. Et pour toute distance « classique » entre 10 et 30 km, elle sera la partenaire idéale, respirante, fiable, stable et confortable.

Drop : 4 mm
Crampons : 5 mm
Poids en 42 : 235 g – 270 g en 45
Prix : 170,00 €

Merrell MTL Long Sky 2 Matryx run1
Photo Esprit Trail
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Nouvelle version d’une des chaussures phares de la marque, la Scott Kinabalu 3 Scott offre encore plus de dynamisme grâce à son nouveau design de rocker et de confort avec sa semelle Ortholite. Une reformulation réussie pour une chaussure polyvalente.

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Test Scott Kinabalu 3 : un 4×4 bien armé

Imaginez un 4×4 Mercedes noir garé au milieu de cabriolets aux couleurs pétantes. C’est un peu l’effet que fait la Kinabalu 3 au milieu des chaussures bariolées qui foisonnent dans l’univers du trail. Une sorte de force tranquille, assise sur une semelle massive, avec des renforts qui montent haut, tels des boucliers de protection. Y glisser le pied, c’est à la fois prendre de la hauteur et contracter une assurance tous risques.

Certes, les amateurs de chaussures minimalistes aux semelles ultra souples passeront leur chemin. Ici, pas de torsion possible de la semelle, ni dans le sens de la longueur, ni dans celui de la largeur. Le stack important, 29,5cm au talon et 22,5 à l’avant, éloigne du sentier et ne conviendra sans doute pas aux coureurs aimant « sentir » le caillou sur des terrains très techniques, mais il procurera un vrai confort sur les chemins roulants et autres pistes forestières.

TEST KINABALU 3 - OK
Photo Esprit Trail

Test Scott Kinabalu 3 : un nouveau rocker pour plus de dynamisme

Une telle conception quelque peu massive et haut perchée n’empêche pas le dynamisme. Celui procuré par le nouveau rocker en premier lieu, qui illustre la compréhension des principes de biomécanique de course en favorisant une position réduisant les impacts du talon et augmentant l’efficacité de la foulée. Celui de la Kinetic Foam ensuite, cette mousse légère et réactive de la semelle intermédiaire, qui restitue 14% d’énergie en plus que la mousse EVA standard. Celui de la semelle Ortholite Ultra enfin, qui apporte un amorti supplémentaire durable dans le temps. Trois garants d’une course dynamique, rapide et confortable.

Test Scott Kinabalu 3 : confort et réactivité au fil des kilomètres

C’est au fil des kilomètres que la Kinabalu s’apprécie. J’avoue l’avoir trouvée un peu ferme au début, avec un pied extrêmement tenu au niveau du talon et du cou-de-pied par une languette épaisse, limite « étouffant ». Elle m’a aussi donné une impression de chaussure « massive » malgré son poids très raisonnable (356 g en 45). Mais comme pour tout 4×4 qui se respecte, c’est en pratiquant que j’ai découvert les capacités de la bête.

Au fil des kilomètres, le pied se fait rapidement à l’empeigne qui l’entoure et aux renforts que le maintiennent, gommant l’impression première de compression. La boîte à orteils est suffisamment large pour que le pied soit à l’aise, et la semelle Ortholite Ultra offre un soutien appréciable au niveau de la voûte plantaire. La chaussure est indéniablement confortable. Et le système de rocker permet un déroulé de pied agréable, en limitant les impacts au niveau du talon. La foulée est dynamique, projetée vers l’avant.

Autre aspect positif, la réactivité sur le sentier, qui n’était pas évidente au vu du côté massif de la chaussure. Elle est pourtant surprenante, même sur des appuis parfois instables ou avec des changements d’orientation brutaux. La réponse est immédiate, fluide, avec un pied parfaitement maintenu et stable. Un bon point de plus.

TEST KINABALU 3 run
Photo Esprit Trail

Test Scott Kinabalu 3 : une accroche à vérifier

Ayant testé la chaussure sur terrain très sec, j’ai pu apprécier l’accroche, plutôt surprenante pour une semelle extérieure aux crampons assez peu prononcés, de l’ordre de 3mm. Mais j’aurais quand même un doute sur terrain gras, où la faible dimension des crampons pourrait être pénalisante. À vérifier.

Au final, la Kinabalu 3 s’avère être une belle découverte qui conviendra aux coureurs à la recherche d’un combo idéal entre dynamisme, confort et protection. C’est une chaussure plutôt faite pour des coureurs de poids moyen, 70-80 kilos, à la fois pour l’entraînement et la compétition sur courte et moyenne distance. Elle sera plus à l’aise sur terrains pas trop techniques.

TEST KINABALU 3 semelle - OK
Photo Esprit Trail

Test Scott Kinabalu 3 : le carnet de notes

Amorti : 4/5
Stabilité : 4/5
Accroche : 4/5
Flexibilité : 3/5
Dynamisme : 4/5
Confort : 5/5
Prix : 149,90 €
Rapport qualité/prix :  5/5

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TEST KINABALU 3 poids - OK
Poids du modèle en pointure 45. Photo Esprit Trail
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Depuis 2019 et la mise en vente de la première Vaporfly de Nike, les « super shoes » ont inondé le marché du running sur route. Aujourd’hui, ces chaussures à la mousse hyper rebondissante intégrant une plaque carbone déferlent également sur le marché du trail. The North Face, Hoka, Asics, New Balance, Adidas… toutes les marques semblent y venir, ou presque. Comment sont-elles conçues et quel est leur intérêt pour la pratique de la course nature ? Simon Chrétien a cherché des réponses.

Chaussures de trail à plaque carbone : The North Face précurseur

Une hauteur de semelle (stack) élevée, une super mousse rebondissante (critical foam) et une plaque en fibre de carbone intégrée dans la semelle intermédiaire : ce qu’on appelle les super shoes sont largement répandues sur le marché du running sur route, et ont permis d’améliorer pas mal de performances. Hier uniquement consacrée à l’univers de la route, cette technologie se propage désormais dans le monde du trail.

The North Face a été le premier à dégainer, dès 2021, avec sa Summit Vectiv Pro, rapidement suivi de la marque suédoise Craft. Hoka s’y est essayé dans la foulée avec la Tecton X, dont la deuxième version était aux pieds de Jim Walmsley lorsqu’il a enfin remporté l’UTMB. Mais le véritable boom a eu lieu quelques jours avant. New Balance, Nike, Asics, Saucony et Adidas Terrex, pour ne citer qu’eux, ont ainsi profité de la grand-messe de Chamonix pour présenter leurs super shoes.

Jim Walmsley Tecton Photo UTMB
Jim Walmsley avec les Hoka Tecton X aux pieds, lors de sa victoire sur l’UTMB 2023. Photo UTMB Group / DR

Chaussures de trail : une fourche, plutôt qu’une plaque carbone

Précisons d’emblée que, plutôt que de parler de chaussures à plaque carbone, il est préférable de parler de super shoes. « Le marketing s’est fait autour de la plaque carbone, mais en réalité elle a moins d’impact que la mousse nouvelle génération en Pebax, appelée ‘critical Foam’, utilisée dans ces chaussures et qui permet de renvoyer plus d’énergie et d’améliorer ainsi l’économie de course », souligne Simon Dugué, journaliste, coureur et testeur de chaussures.

Mais transposer cette technologie de la route au trail ne s’est pas fait sans adaptations. En effet, le principal défaut des super shoes est l’instabilité de la plateforme, due notamment au rebondi de la mousse et son épaisseur. Or en trail, le coureur évolue principalement sur un terrain accidenté et instable. Impossible donc pour les équipementiers de se contenter d’ajouter une semelle avec plus d’adhérence et des crampons à une super shoes de route ; il a fallu innover. Et la principale modification concerne la fameuse plaque carbone !

Car si celles utilisées dans les chaussures de route sont principalement pleines et entières, la géométrie de celles utilisées dans les chaussures de trail est bien différente. On a plus affaire à des tiges, des grilles ou des demi-plaques. Ce qui pose question par rapport au concept original de la plaque, qui servait principalement d’effet rigidification du bloc pied, balançoire ou catapulte. Si la plaque est coupée, alors elle sert probablement moins au transfert d’énergie, et permet principalement de rigidifier la semelle, notamment dans l’axe longitudinal de la chaussure, afin de contrer l’instabilité générée par la composition de ces nouvelles mousses et la hauteur du stack.

Photo TNF / Mathis Dumas
Photo TNF / Mathis Dumas

Chaussures de trail à plaque carbone : la fonction d’une jante de vélo

Une supposition que corrobore Julien Traverse, fondateur de la start-up All Triangles qui a mis au point la première plaque carbone d’une chaussure de trail, celle des Summit Vectiv de The North Face. « La plaque carbone ne va pas décupler l’effet de propulsion généré par les nouvelles mousses en Pebax, mais elle permettra en revanche de maintenir le pied dans une position optimale pour la course à pied.

C’est un peu la même image qu’une jante de vélo : la plaque va permettre d’éviter que la chaussure ne parte dans tous les sens… C’est d’ailleurs pour cette raison que pour la chaussure de The North Face nous avons réalisé une plaque en 3D avec des ailettes et une forme incurvée. En clair, la plaque joue le même rôle qu’un châssis de voiture, et constitue en même temps un élément important pour apporter de la rigidité et éviter que la mousse ne s’affaisse trop. »

Lire notre test The North Face Summit Vectiv Pro ICI

THE-NORTH-FACE-VECTIV
La composition de la The North Face Vectiv, avec sa fourche carbone et ses ailettes stabilisatrices / Photo TNF

Chaussures de trail à plaque carbone : quelle utilité, et pour qui ?

Reste à se poser la question principale : les super shoes de trail offrent-elles de réels bénéfices pour les traileurs ? « Je pense que l’intérêt de la plaque est réel, réagit Simon Dugué. Le fait qu’elle soit en carbone, moins. En revanche, une chose est certaine : ces super shoes offrent une véritable différence avec ce qui existait déjà sur le marché. D’un point de vue comportement de la chaussure et appuis au sol, on retrouve les mêmes sensations que les super shoes sur route, avec à la fois de l’amorti et du rebond. »

Mais il précise aussitôt que ces super shoes de trail ne conviendront clairement pas à toutes les typologies de terrain, ni à tous les coureurs : « Je m’entraîne dans le Beaufortain, sur des terrains particulièrement techniques, et il est rare que ces super shoes soient les chaussures les plus adaptées. Quand on peut courir, ça passe, mais dès qu’on marche et qu’on se retrouve sur un caillou, c’est problématique. »

Les super shoes ont finalement le mérite de proposer une diversité supplémentaire sur le marché de la chaussure de trail, qui correspond assez bien à la pluralité de la pratique, entre des trails courts et roulants où cette nouvelle technologie apportera un plus indéniable, et des trails longs particulièrement techniques où elle n’aura pas d’intérêt.

Lire notre test de la Asics Fuji Speed 2 ICI

Ascis Fuji Speed 2
La Asics Fuji Speed 2 à plaque carbone : nickel sur du roulant, plus limité sur du technique. Photo Esprit Trail

Chaussures de trail à plaque carbone et blessures

Pour le chercheur Guillaume Rao, biomécanicien, enseignant- chercheur à l’Institut des Sciences du Mouvement de l’université Aix-Marseille, ce n’est pas la plaque carbone, mais la construction globale des super shoes qui peut poser problème. « En biomécanique, on dit que si quelque chose casse, c’est qu’il y a eu une augmentation brutale de la contrainte mécanique sur la zone anatomique touchée, avec une modification de la répartition des charges sans que le corps n’ait le temps de s’adapter, par manque de progressivité.

Même si on a moins de recul qu’avec les super shoes de route, et qu’en trail, de manière générale, on assiste moins à des blessures chroniques grâce à la variété du terrain, on peut imaginer que les super shoes de trail provoqueront plus d’entorses en raison de la hauteur de la semelle, et donc de leur instabilité. Cela pourra aussi engendrer des problématiques au niveau du pied : des blessures de la voûte plantaire, des fractures de fatigue. »

Chaussures de trail à plaque carbone : un marché qui se cherche

« Ce qui est intéressant de constater, remarque par ailleurs Guillaume Rao, c’est que contrairement aux chaussures de route, il n’y a pas encore d’uniformisation de la super shoe de trail. Chaque constructeur a pris des directions différentes, qu’il s’agisse de la forme de la plaque, de la constitution de la mousse, de la hauteur de la semelle, du drop ou encore du poids de la chaussure. »

Sans compter les marques qui ne comptent pas se lancer dans ces super shoes – et elles sont encore nombreuses. Ainsi, chez Salomon, la S/Lab ULTRA développée en collaboration avec François D’Haene embarque une fourche en fibre de verre Profeel prise en sandwich dans la semelle intermédiaire, dont l’objectif n’est clairement pas de procurer du dynamisme, mais plutôt de constituer un filtre entre les pieds et le sol afin de renforcer l’aspect protecteur de la chaussure lorsque les kilomètres se sont accumulés et que la fatigue se fait sentir.

Et dans ce marché qui semble encore se chercher, 2024 pourrait nous réserver de belles surprises et répondre à une autre question : la super shoe de trail deviendra- t-elle le standard des chaussures de trail ou sera-t-elle un phénomène éphémère ?

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