Sur son compte Instagram, Andy Symonds, 11e du dernier UTMB, a détaillé les raisons de son forfait pour les Mondiaux de Thaïlande, pour lesquels il était qualifié avec la délégation britannique. En cause, un bilan carbone trop élevé, dont un tiers proviendrait de ses voyages effectués pour des courses de trail dans le monde entier.
Après Xavier Thévenard, une autre voix pour la planète
Deux ans après l’annonce de Xavier Thévenard, très actif sur les réseaux sociaux dans son engagement pour la préservation de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, c’est au tour d’Andy Symonds d’envoyer un signe fort pour la préservation de la planète. L’athlète britannique, 5e de l’UTMB 2019 et 11e de l’édition 2022, vient en effet d’annoncer renoncer à participer aux Championnats du Monde de Trail prévus du 3 au 6 novembre prochains à Chiang Mai, en Thaïlande en raison d’un bilan carbone annuel individuel déjà trop lourd.
Andy Symonds, un témoignage précis et engagé
Voici le texte publié par Andy Symonds :
“J’ai décidé de décliner la proposition de participer aux championnats du monde de trail cette année, après ma sélection dans l’équipe britannique. Mon empreinte carbone pour 2022 sera d’environ 6,3 tonnes équivalent C02. C’est déjà trop. Afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à un niveau qui ne soit pas trop destructeur, nous devons nous limiter à 2 tonnes par personne. Nous autres sommes la cause du problème, nous qui vivons et habitons dans les pays les plus riches de la planète. C’est donc nous qui pouvons faire la différence. Nous pouvons faire de nombreuses choses, dont certaines qui ont un impact important sur nos vies, et d’autres qui sont plus simples à réaliser. Autant mettre en œuvre dès que possible les efforts faciles, et ensuite se mettre au défi de cumuler les gains marginaux.“
“Je ne veux culpabiliser personne…”
“C’est principalement pour cette raison que j’ai refusé l’opportunité de représenter la Grande-Bretagne aux Championnats du monde de Trail. J’adore concourir à un niveau international et il n’y a pas rien que j’apprécie plus que de courir en portant les couleurs de la Grande-Bretagne. Cependant, cette année, les championnats du monde se déroulent en Thaïlande et je ne peux tout simplement pas justifier, surtout à moi-même, le fait d’ajouter 4 tonnes supplémentaires à mon empreinte carbone de 2022.“
“Environ un tiers de mon empreinte carbone personnelle cette année provient des déplacements. Ce sont les quelques courses que j’ai faites loin de chez moi qui ont contribué le plus à mes émissions personnelles, en particulier lorsque je devais prendre l’avion. Je ne veux culpabiliser personne, et j’ai moi-même mes contradictions dans cette histoire. Je mange un burger de temps en temps, j’ai une maison individuelle avec une piscine… mais il me semble particulièrement incohérent de tenter de tenir un discours public en faveur de pratiques responsables et ensuite de sauter dans un avion pour la Thaïlande pour faire un footing de huit heures.“
Les conseils d’Andy Symonds pour réduire son empreinte carbone individuelle
En conclusion de son explication, Andy Symonds a livré quelques conseils qu’il compte suivre lui-même pour tenter de réduire sa propre empreinte carbone, qu’il estime actuellement à 6,3 tonnes. Les voici :
– supprimer les voyages en avion non essentiels (mais qu’est-ce qui est « essentiel » ? , s’interroge-t-il) – minimiser l’utilisation des véhicules à essence. – maximiser les déplacements à vélo – maximiser les déplacements en train – minimiser la consommation de viande, surtout le bœuf.
Et Andy Symonds de conclure : « Je souhaite que la course à pied soit un levier de réduction des émissions de CO2 et non pas une source d’émissions supplémentaires. »
Après la formidable seconde place de Mathieu Blanchard sur une édition très relevée de l’UTMB, nombreux sont ceux qui se demandent d’où sort cet ultra-traileur ultra-médiatisé grâce à sa participation à l’émission Koh-Lanta sur TF1. Certainement pas de nulle part. Spécialiste de l’effort longue distance, cet ex-ingénieur, également passionné de plongée sous-marine, s’entraîne depuis des années et ne doit pas son arrivée dans le gratin mondial au hasard.
Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, découvrez le superbe film BALANCE – A TRAILRUNNING STORY : MATHIEU BLANCHARD de Caroline Côté, tourné lors de l’UTMB 2018, son premier, où l’athlète avait pris une très belle 13e place. On y découvre un homme simple, spirituel, ouvert sur le monde et, déjà, fasciné par ces coureurs qui font le tour du Mont-Blanc non stop.
C’est dans les vallées de l’Ossola, en Italie, que se sont déroulés du 9 au 11 septembre les Championnats du Monde de Skyrunning 2022, 7e édition du genre. Trois disciplines étaient au programme : Verticale, Sky et SkyUltra. Sur la Verticale, la Française Christel Dewalle termine ex-aecquo avec Maud Mathys, mais est déclarée deuxième pour… 35 millièmes de seconde ! Frédéric Tranchand remporte l’argent sur la Sky.
Championnats du Monde de Skyrunning : Christel Dewalle battue d’un cheveu sur la Verticale
La course Verticale s’est déroulée sur une montée sèche de 3,8 km et 1063 m D+. 28 nations étaient représentées sur la ligne de départ. Après une première moitié d’ascension très éprouvante, un replat permettait aux coureurs de reprendre leur souffle avant le dernier tronçon très raide pour atteindre la ligne d’arrivée, à 2493m d’altitude.
Chez les femmes, c’est la Suissesse Maude Mathys qui a remporté l’or en 40mn 50s 49, quelques centièmes devant la Française Christel Dewalle (40mn 50s 84). La championne suisse a commenté : « Christel a fait une belle course. J’ai commencé devant elle mais après seulement 100 mètres, elle m’a rattrapé. Nous avons couru au même rythme, j’étais toujours à 15 secondes derrière elle. À seulement 100 mètres de l’arrivée, je l’ai rattrapée et lui ai dit “on peut finir ensemble si tu veux”. »
Si les 2 femmes ont franchi la ligne bras dessus, bras dessous, le chrono en a décidé autrement. Refusant l’égalité, il a départagé les 2 championnes pour… 35 millièmes de seconde! Christel Dewalle, en bronze sur le KV des Championnats d’Europe, s’est cependant déclarée satisfaite de l’argent. « C’était l’une des meilleures courses car c’est toujours incroyable de finir avec Maude. Aujourd’hui, c’était plus que du sport. C’était de l’amitié, c’était un honneur d’en finir avec elle. Je n’ai aucun regret, la médaille d’argent me suffit amplement. » Le bronze est allé à une autre athlète suisse, Alessandra Schmid.
Chez les hommes, la médaille d’or est revenue à un nouveau venu dans le paysage du skyrunning, l’Américain Joseph DeMoor. Il a coupé la ligne d’arrivée en 37mn 07s 83, devançant plusieurs grands favoris. Originaire du Colorado, vivant à Aspen Mountain, DeMoor a grandi dans une famille de coureurs et pratique depuis son plus jeune âge. Ces championnats représentaient sa première course en Europe. Un essai réussi pour un format de course verticale qu’il aimerait aider à développer aux États-Unis.
Les Italiens ont impressionné, prenant les deuxième, troisième et quatrième places. L’argent est pour Marcello Ugazio, à 5 secondes de l’Américain. Le bronze revient à Alex Oberbacher, à 12 secondes de son compatriote. Le premier Français, Vincent Loustau, se classe 5e, juste devant le Norvégien Stian Angermund.
La discipline SKY s’est déroulée sur la Veia SkyRace qui a accueilli les Championnats d’Europe de Skyrunning 2019. C’est un parcours situé dans la vallée de Bognanco, d’une longueur de 31 km pour 2 600 m de dénivelé positif. Entre singles, crêtes, moraines et passages avec des cordes fixes, il s’agissait d’un véritable parcours de skyrunning.
Sur ce tracé technique, c’est l’Italien Roberto De Lorenzi qui s’est montré le plus rapide, en 2h 51mn 11s, nouveau record du parcours. Premier au point culminant de la course, à 2 444 m d’altitude, De Lorenzi est tombé dans la descente, mais l’abandon n’était pas une option. Il s’impose avec moins d’une minute d’avance sur le Français Frédéric Tranchand (2h 52mn 8s), tout auréolé de sa première sélection en équipe de France de Trail pour les Championnats du Monde. Le Japonais Ruy Ueda (2h 53mn 12s) complète le podium. Un autre Français, Alexis Sévennec, termine à la 7e place.
Chez les femmes, le podium est composé de la Roumaine Denisa Dragomir, qui devance l’Espagnole Patricia Pineda et l’Italienne Martina Cumerlato. En tête au point culminant, Dragomir, qui connaissait parfaitement le parcours, suivait la Suédoise Lina El Kott, quand celle-ci a dû ralentir, victime de problèmes gastriques (elle a terminé 10e). « Je suis tellement heureuse de ce résultat, a-t-elle déclaré. J’aime tellement cette course. Je l’ai gagnée six fois, mais cette fois, c’est spécial. Non seulement parce que cela m’a donné le titre mondial, mais aussi parce que j’ai été longtemps blessée cette année et retrouver mon meilleur niveau est déjà une victoire. »
Championnats du Monde de Skyrunning : les Italiens explosent la SkyUltra
Avec ses 57,8km et 3508m D+, et un passage à plus de 3000m d’altitude, la Bettelmatt SkyUltra accueillait la discipline SkyUltra de ces Championnats du Monde 2022. L’itinéraire exigeant, explorant le Val Formazza et passant par des cols de haute montagne, a vu la très nette victoire de l’Italien Cristian Minoggio. Il a franchi la ligne d’arrivée après 5h 28mn 25s, devançant de plus de 35 minutes le Néo-Zélandais Blake Turner. L’Espagnol Alejandro Mayor termine sur la troisième marche du podium, à moins d’une minute du second.
Chez les femmes, c’est également une Italienne, Giuditta Turini, qui s’impose en 6h 49mn 35s. Elle devance de plus d’un quart d’heure les Espagnoles Gemma Arenas et Sandra Sevillano, respectivement deuxième et troisième.
Du jeudi 20 au dimanche 23 octobre, la région de Millau, dans l’Aveyron, vibrera au rythme des 13 courses proposées par le Festival des Templiers. Une 27ème édition pour laquelle sont attendus près de 11000 participants rêvant tous de franchir l’Arche en bois des finishers.
Le Festival des Templiers 2022 en 3 chiffres
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Comme le nombre d’épreuves d’une distance variant entre 11 et 100 km proposées lors de l’événement. Cet éclectisme correspond à la volonté de l’équipe organisatrice du Festival des Templiers, emmenée par Gilles Bertrand et Odile Baudrier. Les deux créateurs, également journalistes spécialisés en athlétisme, ont en effet bataillé dur depuis 1995 pour imposer une idée novatrice à l’époque : proposer des événements adaptés à tous les profils de coureurs et coureuses. Pour sortir d’une certaine idée du trail réservé à une élite, et au contraire permettre aussi à des néophytes ou des traileurs moins entraînés de pouvoir vivre, eux et elles aussi, leur aventure très personnelle.
Comme le nombre de participants attendus cette année. Un chiffre important qui souligne la grande force des Templiers, qui est celle de fédérer toute la communauté des traileurs. Quelques experts seront cette année encore sur le devant de la scène, dont trois grands noms du trail : la Française Camille Bruyas et l’Américain Jared Hazen sur le Grand Trail des Templiers, et le Français Sébastien Spehler sur l’Endurance Trail. Sans oublier l’influenceur Claude Dartois, excellent coureur et grand animateur de Koh Lanta. Mais ce sont surtout les milliers d’anonymes qui, avec leur joie, leur sourire, leur passion, leur humilité, feront battre pendant quatre jours le cœur de cette cité «Templière ». Indiscutablement, en choisissant l’indépendance, l’authenticité et l’ouverture à tous et toutes, la doyenne des trails français se porte bien.
Le pourcentage d’abandons sur l’épreuve mythique du Grand Trail des Templiers. 9,5% seulement, devrait-on dire, tant ce pourcentage est faible. Il est le fruit à la fois d’une démarche d’accessibilité en proposant des parcours pour tous niveaux, et d’une vraie démarche « éducative » en direction des participants afin de les épauler du mieux possible pour qu’ils connaissent la réussite au bout de leur parcours. Le but : qu’ils soient le plus nombreux possible à être accueillis comme il se doit sous l’« arche du bonheur ».
Les Templiers souhaitent en effet se distinguer par le positif qu’ils apportent dans la vie des traileurs. Ils s’opposent ainsi au courant du trail « extrême », marqué par des taux d’abandons records. Et selon les organisateurs, ce taux de 9,5% d’abandons peut être encore améliorés pour obtenir plus de « finishers ». C’est la raison pour laquelle un accompagnement plus poussé des concurrents s’est traduit par la diffusion via les réseaux sociaux d’informations précises sur l’entraînement à effectuer pour se présenter fin prêt sur la ligne de départ. Cette initiative s’est doublée cet été d’une véritable description technique des parcours des deux épreuves phares, le Grand Trail des Templiers, et l’Endurance Trail. Ce sont ainsi plus de 3700 personnes qui ont pu découvrir avec une grande précision tous les détails des circuits. À vous maintenant de découvrir le Grand Trail des Templiers en détail.
Festival des Templiers : le Grand Trail des Templiers à la loupe
Chaque année, le Grand Trail des Templiers accueille approximativement 50 à 55% de coureurs pour lesquels il s’agit de leur première grande expérience sur l’épreuve iconique du trail français. On a beau avoir tout lu, vu toutes les photos, les vidéos, on a beau avoir passé à la loupe ce tracé évoluant sur le Causse Noir puis sur le Larzac, on a beau avoir écouté tous les podcasts, allongé sur le canapé en mode récup, il est légitime d’avoir des appréhensions. 80 km et 3500 m+, ce n’est pas jouer du poignet à tricoter un pull en mohair en regardant les Feux de l’Amour, un matou ronflant vautré sur les doigts de pieds. Il faut bien « faire le métier » pour réussir cette si belle aventure en courant et rentrer à sa façon dans l’histoire des Templiers.Voici une analyse détaillée du parcours découpé en 3 grandes sections :
SECTION 1 : De Millau au km 25,3, début de la montée sur la Bartasserie
Distance : 25,3km. 800m D+. 1 point d’eau à Peyreleau.
L’unique difficulté de cette section est la montée sur le Causse Noir. Elle débute après 2,3km de plat en direction de Carbassas (1,2 km à 6%) puis une zone de transition en direction de Paulhe et le chemin des Cerisiers. Idéal pour étaler les pelotons de chaque vague. La montée Bulldozer débute vraiment au km 6,5, dans le village, pour 2,2km d’ascension avec une pente moyenne à 16% et des passages à plus de 30%. Un rappel : les bâtons sont interdits, même si des petits malins tentent le coup chaque année.
La montée terminée, on enchaîne par 11,3km de plateau. Il s’agit d’une grande piste forestière ondulant gentiment avec seulement 130m D+. Seule recommandation : bien gérer son allure pour ne pas se laisser embarquer par un faux rythme dans l’ambiance du départ. Sinon, on le paiera cash dans le dernier tiers de la course.
La descente sur Peyreleau : peu technique sur 3km, mais avec de nombreuses relances et coups de cul. À effectuer avec prudence dans la nuit. Prudence également dans les ruelles du village pouvant être humides. Au point d’eau, recharge des flasques ou du bidon obligatoire !
On enchaîne par 2,3km d’une belle piste dans la vallée de la Jonte, longeant la rivière, en léger faux-plat (70m D+). Idéal pour étaler le peloton et se placer au mieux avant d’attaquer la seconde montée sur le Causse Noir.
Distance : 30,7km. 1430M D+. 1 ravitaillement à St André et 1 point d’eau à la Roque.
Recommandation générale : c’est la section de tous les dangers car 72% des abandons sont enregistrés sur ces 30 km bien cassants avec 3 ascensions, dont celle sur la Bartasserie et ses 446m D+ sur 2,9km. Et ça enchaîne avec la bosse de la Fontaine des Rioux, puis Montméjean – Roquesaltes et enfin la côte de Pierrefiche, un peu vicieuse car elle grimpe en plusieurs paliers interminables, pour un total de 530m D+ jusqu’au Mont Redon.
Recommandation spéciale : votre préparation générale, dont les fameuses séances rando-trail sur lesquelles l’organisation insiste, sera essentielle pour encaisser cette partie sans se fracasser. C’est le Causse dans toute sa puissance, avec de très nombreuses relances, du simple rocher au petit devers, puis au gros travers que l’on ne distingue pas en lisant une carte IGN.
La descente du Riou Sec est la seule grosse difficulté de cette section, avec une belle dévalade de 4,1km et 443m D- pour rejoindre la Roque Ste-Marguerite et son beau final dans la calade pavée. Une descente bien dans le jus des grands causses, avec des racines, des clapas, de la caillasse et des parties glissantes si le sol est humide. Donc prudence, même si le chemin a été bien aménagé.
Distance : 24,6km. 1309M D+. 2 points d’eau à Mas de Bru et Massebiau, 1 ravitaillement à Le Cade.
Recommandation générale : il ne faut pas espérer se refaire une santé sur aucune des sections. Ça monte, ça descente sans répit, uniquement sur des monotraces. On n’est plus dans le vif du sujet, on rentre dans les entrailles de la méchante bête.
Recommandation spéciale : à la lecture du profil jusqu’à Massebiau, rien ne semble insurmontable. Mais tout se cache dans le détail en cheminant sous falaise de la Clapade, en remontant sur Mas de Bru par une piste interminable planquée au fond du bois, ou ecnore en descendant le Roubelier jusqu’à Massebiau par un sentier réputé technique même par les descendeurs VTT-Enduro. Bref, c’est bien là que le mental prend le relais et que la marche rapide s’impose au détriment de la course à pied.
Massebiau – le Cade – La Pouncho – Millau : voilà bien notre Mont Blanc, redoutable final avec 10,7km et 832m D+. 1h 12’ pour le vainqueur, 2h 15’ pour le 1000ème et 3h – 3h30 pour les concurrents de la fin de course sur cette section. Pas besoin d’en dire beaucoup plus pour situer l’extrême difficulté de cette fin de parcours donnant les lettres de noblesse à ce parcours.
Festival des Templiers 2022 : le programme complet
Jeudi 20 octobre
Salon du trail, ouvert de 12h à 19h. 1ère journée de course : course sport adapté, avec 150 jeunes en handicap mental.
Vendredi 21 octobre
Salon du trail, ouvert de 12h à 19h. 2ème journée de course : L’ENDURANCE TRAIL, 106,5 km, 4820 m+. Limité à 1300 coureurs. Départ 4h. L’INTÉGRALE DES CAUSSES, 65,6 km, 2990 m+. Limité à 700 coureurs. Départ 6h50. LE MARATHON DU LARZAC, 35,5 km, 1520 m+. Limité à 600 coureurs. Départ 7h.
Samedi 22 octobre
Salon du trail, ouvert de 12h à 19h. 3ème journée de course : BOFFI FIFTY, 48,4 km, 2180 m+. Limité à 700 coureurs. Départ 8h. MONNA LISA, 28,7km, 1091 m+. Limité à 800 coureurs. Départ 9h30. MARATHON DES CAUSSES, 35 km, 1580 m+. Limité à 1000 coureurs. Départ 12h10. KD TRAIL, 7,2 km, 280 m+. Limité à 70 coureurs. Départ 13h30. TRAIL DES TROUBADOURS, 11,2 km, 506 m+. Limité à 600 coureurs. Départ 14h30. LA TEMPLIERE, 7,2 km, 280 m+. Limité à 300 coureuses. Départ 15h30. VO2 TRAIL, 19,2 km, 810 m+. Limité à 1000 coureurs. Départ 16h05.
Dimanche 23 octobre
Salon du trail, ouvert de 12h à 19h. 4ème journée de course : GRAND TRAIL DES TEMPLIERS, 80,8 km, 3690 m+. Limité à 2700 coureurs. Départ 5h15. LA BELLE DE MILLAU. 4.2 km. 2500 marcheurs au profit de la Ligue contre le Cancer. Départ 10h45.
5 minutes et 39 secondes de frissons, cela vous tente ? C’est ce qui vous attend dans le best of vidéo de l’édition 2022 de l’UTMB. La tension des départs, le rush des premiers mètres, l’enthousiasme de la foule, la nuit, les premières lueurs du matin, la lutte pour les premières places, les arrivées à Chamonix, OCC, CCC, TDS, UTMB, autant d’images fortes qui auront marqué la dernière semaine d’août rassemblées dans ce best of UTMB 2022. Sans oublier la beauté du terrain de jeu, sans qui rien de tout cela ne serait possible et qu’il est, plus que jamais, nécessaire de préserver.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/09/best-of-vidéo-utmb-2022.png12702416Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-09-08 12:00:002022-09-07 15:47:43UTMB 2022 : 5mn39 de frissons avec le best of vidéo
Du 3 au 6 novembre, la ville de Chiang Mai, en Thaïlande, organisera les Mondiaux de trail 2022. Le 6 septembre, le comité de sélection de la Fédération Française d’Athlétisme a dévoilé la liste des 23 athlètes qui composeront l’équipe de France, tant pour le court que pour le long. Avec de grandes chances de médailles à l’arrivée, tant en individuel que par équipe.
Mondiaux de trail court : Anaïs Sabrié sera-telle au top ?
C’est la grande question. Si elle est dans un grand jour, Anaïs Sabrié devrait jouer le podium. Mais la Tricolore, qui a du mal à combiner cette année le domaine sportif et le domaine professionnel, a passé un été sur des montagnes russes. Après sa contre-performance à Sierre-Zinal début août (21e seulement), elle a renoncé à courir l’OCC, dont elle était favorite, pour prendre du repos. Espérons qu’elle retrouvera le mental pour revenir à son meilleur niveau début novembre. L’autre chance française de médaille sera représentée par Mathilde Sagnes, 3e des Championnats d’Europe de trail à El Paso, aux Canaries, début juillet. Louise Serban-Penhoat, Candice Fertin et Ester Eustache complètent cette sélection féminine qui peut espérer bien figurer au classement par équipe, même si le podium semble compliqué à aller chercher.
Côté masculin, les espoirs de médaille reposeront sur les épaules d’Arnaud Bonin et Thomas Cardin, respectivement 2e et 3e des Championnats d’Europe en juillet à El Paso derrière l’inattendu Belge Maximilien Drion du Chapois. Sans oublier Kevin Vermeulen, remplaçant de dernière minute aux Europe et qui avait pris la 4e place, permettant aux Français de décrocher l’or par équipe. Cette équipe de France peut d’ailleurs prétendre à une médaille lors de ces mondiaux, quand on voit le reste de la sélection. Elle est en effet composée de l’expérimenté Julien Rancon, de Frédéric Tranchand et du champion de France de trail court en titre, le Clermontois Thimotée Bommier.
Blandine L’Hirondel pour le titre sur le trail long ?
Championne du monde de trail en 2019, championne d’Europe en titre et récente gagnante de son premier ultra avec la CCC à l’UTMB, Blandine L’Hirondel semble revenue au top de sa forme après son opération de la cuisse en début d’année. Elle fera donc logiquement partie des grandes favorites de l’épreuve de trail long. La team France pourra également prétendre à une médaille par équipe, avec dans ses rangs Laure Paradan, championne de France 2022 de trail long, ManonBohard Cailler, Marion Delespierre, Audrey Tanguy et l’inusable Jocelyne Pauly, 4e de l’UTMB cette année.
Mondiaux de trail long hommes : les Français dans l’inconnu
Royal vainqueur de la TDS, Ludovic Pommeret pourra-t-il adapter sa stratégie pour une course beaucoup plus courte ?
Difficile de faire un pronostic dans cette compétition qui s’annonce très ouverte. Une chose est sûre : la course sera rapide et il faudra prendre le bon wagon dès le départ, car les stratégies d’attente ont peu de chances d’aboutir sur un tel format. La sélection française n’a pas de véritable leader, et intègre des athlètes expérimentés capables de jouer les Top 10 sur des ultras, comme Ludovic Pommeret, 47 ans, récent vainqueur de la TDS, Martin Kern, 4e de cette même course, ou encore Arthur Joyeux-Bouillon et Thibaut Garrivier, respectivement 7e et 10e de l’UTMB. Très régulier au haut niveau, Nicolas Martin et Paul Mathou, 5e de l’OCC 2022, complètent la sélection.
Mondiaux de trail 2022, les 23 de la sélection française
Femmes – Trail Court
EUSTACHE Esther, 26 ans. Club : Al Echirolles (Auvergne Rhône Alpes) SABRIE Anaïs, 28 ans. Club : Athlé Calade Val De Saône (Auvergne Rhône Alpes) SERBAN-PENHOAT Louise, 24 ans. Club : Athlé St Julien 74 (Auvergne Rhône Alpes) FERTIN Candice, 24 ans. Club : Chamonix Mont Blanc Marathon (Auvergne Rhône Alpes) SAGNES Mathilde, 26 ans. Club : Esclops D’azun (Occitanie)
Hommes – Trail Court
BOMMIER Timothée, 35 ans. Club : Clermont Auvergne Athlétisme (Auvergne Rhône Alpes) CARDIN Thomas, 27 ans. Club : Taillefer Trail Team (Auvergne Rhône Alpes) TRANCHAND Frédéric, 34 ans. Club : Entente Athlétique Grenoble 38 (Auvergne Rhône Alpes) BONIN Arnaud, 37 ans. Club : Coureurs Du Monde En Isère (Auvergne Rhône Alpes) RANCON Julien, 41 ans. Club : Al Echirolles (Auvergne Rhône Alpes) VERMEULEN Kevin, 29 ans. Club : Chamonix Mont Blanc Marathon (Auvergne Rhône Alpes)
Femmes – Trail Long
BOHARD CAILLER Manon, 30 ans. Club : Asptt Besancon (Bourgogne Franche Comté) L’HIRONDEL Blandine, 31 ans. Club : Alencon Running Club (Normandie) PAULY Jocelyne, 48 ans. Club : Cu Pau (Nouvelle Aquitaine) DELESPIERRE Marion, 35 ans. Club : Tete D’or Runners (Auvergne Rhône Alpes) PARADAN Laure, 25 ans. Club : Clermont Auvergne Athlétisme (Auvergne Rhône Alpes) TANGUY Audrey, 34 ans. Club : Union Olympique Albertville Tarentaise (Auvergne Rhône Alpes)
Hommes – Trail Long
GARRIVIER Thibaut, 31 ans. Club : Entente Sud Lyonnais (Auvergne Rhône Alpes) KERN Martin, 34 ans. Club : Ecrins Trail Running (Provence Alpes Côte d’Azur) MATHOU Paul, 29 ans. Club : Dordogne Athlé (Nouvelle Aquitaine) JOYEUX-BOUILLON Arthur, 28 ans. Club : Coureurs Du Monde En Isère (Auvergne Rhône Alpes) MARTIN Nicolas, 36 ans. Club : Al Echirolles (Auvergne Rhône Alpes) POMMERET Ludovic, 47 ans. Club : Jarrienne Des Cimes Maurienne (Auvergne Rhône Alpes)
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/09/blandine-LHIRONDEL-CHAMPIONNE-DU-MONDE-PHOTO-ffa-1.png8742348Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-09-07 13:00:372022-09-07 13:00:43Mondiaux de trail 2022 : qui sont les 23 de la sélection France ?
C’est une habitude, presque une tradition désormais… La Skyrhune, ses 21km et 1700m D+, accueille cette année encore la finale de la Golden Trail National Series. Les meilleurs traileurs du circuit français vont donc se retrouver à Ascain, le 24 septembre prochain, sur la ligne de départ de la mythique course basque. Ils tenteront non seulement de décrocher le titre de la GTNS 2022, mais aussi de se qualifier pour la grande finale mondiale à Madère.
Golden Trail National Series France 2022 : place aux jeunes !
Après trois courses cette saison (Ergysport Trail du Ventoux le 13 mars, Trail de Guerledan le 5 juin et Marathon du Mont-Blanc le 26 juin), et avant la finale nationale, les podiums provisoires de la Golden Trail National Series 2022 laissent entrevoir une nouvelle tendance : sur les sentiers de la GTNS, les jeunes ont pris le pouvoir ! Entre Antoine Thiriat (Team Scott), 21 ans, Enzo Ratti (Team Esprit Volcans), 22 ans, Marie Goncalves (Team Asics), Léa Duhet (Team Merrell Provence Endurance), 25 ans, et les autres, la jeune génération a su briller cette année sur le circuit français.
Tous ces jeunes se préparent désormais à s’affronter sur la finale nationale à la Skyrhune. Il faudra cependant montrer plus que de la simple fougue pour affronter la ferveur basque et espérer triompher des terribles pentes de la Rhune afin de conquérir le titre national.
Skyrhune 2022 : objectif qualification pour la finale internationale
À l’issue des trois courses de cette saison, c’est Enzo Ratti qui est en tête du classement national, avec un total de 150 points (50 au Trail du Ventoux + 100 au trail de Guerledan). Côté féminin, Marie Goncalves tient la corde avec 135 pts. Mais avec un nombre de points doublés, la finale de la GTNS promet encore quelques rebondissements. Rien n’est donc encore figé en ce qui concerne le top 3 final de cette saison 2022. Un top 3 qui a son importance, puisque les trois meilleures femmes et les trois meilleurs hommes seront invités à participer à la Grande Finale mondiale de la Golden Trail Series qui se tiendra du 26 au 30 octobre sur l’île de Madeire.
Il s’agira alors d’une course à étape de 5 jours qui permettra, entre autres, de définir la meilleure National Series. Les Français qualifiés ne courront alors plus uniquement pour leur classement personnel, mais également pour les couleurs de leur pays, face aux 10 autres National Series représentées. Cette course sera également pour eux l’occasion de briller sur un plan plus personnel, afin de tenter d’intégrer l’élite mondiale la saison prochaine.
Si Kilian Jornet a remporté avec maestria l’édition 2022 de l’UTMB, battant le record de l’épreuve sur le parcours intégral en descendant sous la barre des 20 heures, il n’a pas été le plus rapide dans toutes les sections du parcours. Sa moyenne générale, 8,66km/h sur 171km, est la somme de vitesses variables atteintes sur les 24 « segments » que compte le parcours. Ainsi, son « segment » le plus rapide, 13,16km/h, se situe entre Champex-Lac et Plan de L’Au, au km 125, et le plus lent, 4,91km/h, entre Trient et Les Tseppes, au km 143. Et sur ces différents segments, certains athlètes ont enregistré de sacrées performances. Analyse des chronos des athlètes du Top 10.
Départ fulgurant pour tout le monde, Jim Walmsley donne le ton
C’est le b.a.-ba de toute course : ne pas partir trop vite. Mais quand les élites sont toutes sur la ligne de départ du Sommet Mondial du Trail, difficile de se contenir. Et, traditionnellement, les 21,6 premiers kilomètres entre Chamonix et Saint-Gervais donnent le ton. Sur une distance équivalente à celle d’un semi-marathon (mais avec le Col de Voza au milieu et 921m D+), ça part toujours très fort. Et comme il fallait s’y attendre, c’est Jim Walmsley qui a défini le rythme des premiers, emmenant le peloton de tête pour passer à Saint-Gervais en 1h 46mn 34s, soit une vitesse de 12,17km/h. Si Kilian Jornet était dans son sillage, à 5 secondes, Beñat Marmissolle, qui terminera 6e, passera 23e en 1h 51mn pile, concédant déjà près de 4mn30 sur cette première section.
Troisième grosse difficulté du parcours après le col de Voza et le col du Bonhomme, la montée du Col de la Seigne depuis Les Chapieux est un segment de 10,7km en montée que les coureurs ont dû affronter pour atteindre le Col de la Seigne, situé à 2516 m d’altitude, aux alentours de minuit. Dans ce début de nuit, c’est l’Américain Thomas Evans qui a été le plus rapide, avalant les 1054m de D+ de cette section en 1h 21mn 21s, à la vitesse impressionnante de 8,67km/h. Il prend 20 secondes à Kilian Jornet et Zach Miller. Mathieu Blanchard, montant à la vitesse de 7,79km/h, perd 2mn 40s sur Evans dans cette section.
UTMB 2022 : Jim Walmsley supersonique dans la montée du Grand Col Ferret
Véritable épouvantail de l’UTMB, la terrible montée d’Arnouvaz au Grand Col Ferret est une section courte, d’à peine 4,6km, mais qui fait généralement de gros dégâts tant elle est raide, avec ses 740m de D+. Sur cette portion, c’est Jim Walmsley qui a fait son show, montant à la vitesse de 5,39km/h en 51mn 28s. Kilian Jornet, qui jusque-là était dans son sillage, présente le second meilleur chrono sur ce segment, en 53mn 57s, soit 2mn29s de plus que l’Américain. C’est Mathieu Blanchard qui présente le 3e meilleur chrono, juste devant les Américains Thomas Evans et Zach Miller, montés à 5km/h. À titre de comparaison, Robert Hajnal, le plus lent du Top 10 sur ce segment, a franchi l’obstacle en 1h 6mn 40s à la vitesse de 4,16km/h, concédant plus d’un quart d’heure à Jim Walmsley.
Champex-Lac – La Giète : panne sèche pour la fusée Walmsley
Sur la première section de 5 km relativement plane (151m de D+) entre le ravitaillement de Champex-Lac et Plan de l’Au, Kilian Jornet et Mathieu Blanchard ont sorti le turbo, courant à plus de 13 km/h, tandis que le Suisse Russi était à 12 et que Jim Walmsley, qui commençait à faiblir, était à 11,72km/h. C’est dans la section suivante, 6,6 km et 810m de D+ pour passer à La Giète, que l’Américain allait connaître une défaillance terrible.
Alors que les plus rapides, Kilian Jornet et Mathieu Blanchard, avalaient la section en respectivement 1h 1mn 38s (6,4km/h) et 1h 3mn 50s (6,18km/h), Walmsley, victime d’ennuis gastriques et n’ayant pu s’alimenter correctement, allait mettre 1h 25mn 13s pour passer au sommet. Plus de 20 minutes de perdues en moins de 7 km ! Avec une moyenne de 4,63 km/h, il devait laisser l’Espagnol et le Français s’en aller et voyait s’envoler tous ses espoirs de victoire.
La dernière montée (synonyme de podium) pour Thomas Evans
Sortis côte à côte du ravitaillement de Vallorcine, Kilian Jornet et Mathieu Blanchard savaient qur tout aller se jouer dans l’ultime montée vers la Tête aux Vents. Conscient que Blanchard était plus rapide que lui en descente, l’Espagnol allait mettre un coup de boost phénoménal pour s’envoler, parcourant les 7,7km et 880m D+ en 1h 12mn 20s, à 6,37km/h de moyenne. Impuissant, Mathieu Blanchard ne pouvait que limiter les dégâts, concédant plus de 7mn 20s à Jornet. Il venait de perdre l’UTMB. Mais le plus rapide sur cette dernière montée fut Thomas Evans. En avalant la section en 1h 11mn 7s, à 6,48km/h de moyenne, l’Américain allait ravir la 3e place à Jim Walmsley, le plus lent du Top 10 final, qui ne put avancer qu’à 4,8km/h de moyenne.
La dernière descente pour Blanchard et Marmissolle
Après le passage de la Flégère, le parcours de l’UTMB se résume en une longue descente de 7 kilomètres vers Chamonix. C’est avec déjà 164,6km dans les jambes que les coureurs attaquent ce dernier sprint très exigeant pour les cuisses, et où les crampes ne sont pas rares. Sur ce segment, c’est Mathieu Blanchard, motivé par son désir de descendre sous les 20h, qui a claqué le meilleur chrono. Il a parcouru les 7km en 35mn 46s, à la vitesse de 11,7 km/h.
C’est un autre Français, le Basque Beñat Marmissolle, qui présente le second meilleur chrono sur cette descente, près de 2 minutes derrière Blanchard, en 37mn 32s. Le Roumain Robert Hajnal est 3e, et devance Kilian Jornet et Thomas Evans, descendus à 11,03 km/h, en respectivement 37mn 54s et 37mn 56s. À titre de comparaison, Jim Walmsley, totalement cuit à ce moment de la course, a terminé à moins de 9km/h, en 47mn 02s, perdant plus de 11 minutes sur Blanchard.
UTMB 2022 : des temps de repos très variables, Mathieu Blanchard « unstoppable »
Autre variable importante dans cet UTMB, le cumul des temps de repos dans les bases de vie est très différent d’un athlète à l’autre. Certains vont faire des pauses de plusieurs minutes, pour s’alimenter, s’hydrater, soigner une plaie, changer de vêtements, voire de chaussures, d’autres vont faire des pauses éclair et repartir au combat en perdant le moins de temps possible. À ce petit jeu, l’athlète du Top 10 s’étant arrêté le moins longtemps est de très loin Mathieu Blanchard. Sur l’ensemble des 6 bases de vie (Les Chapieux, Courmayeur, La Fouly, Champex-Lac, Trient et Vallorcine), le Français ne se sera arrêté que 11mn 05s, soit moins de 2 minutes par base.
Seuls 3 autres athlètes se sont arrêtés moins de 20 minutes en tout : Kilian Jornet,16mn 13s (soit tout de même 5 minutes de plus que Blanchard), Arthur Joyeux-Bouillon (17mn 38s) et Zach Miller (19mn 34s). À l’inverse, les deux athlètes du Top 10 qui se sont arrêtés le plus longtemps sont le Suisse Jonas Russi, 8e au général, avec 30mn 10s, et Jim Walmsley, 26mn 24s.
23ème au général et 1ère féminine, l’Américaine Katie Schide a terminé la boucle en 23h 12mn 15s, soit une vitesse moyenne de 7,36km/h. Son temps de repos cumulé a été de 25mn 32s, sa section la plus rapide se situe entre le Col de Voza et Saint-Gervais, où elle avançait à 12,66km/h, et sa section la moins rapide après Trient, dans la montée des Tseppes, à 4,02km/h.
UTMB 2022 : 3,62km/h de moyenne pour le dernier classé
À titre de comparaison, prenons le classement général à l’envers pour découvrir la performance du Japonais Tomio Suyama. 1789ème et dernier classé de cet UTMB ayant enregistré 838 abandons, Suyama a mis 47h 11mn 53s, à une vitesse moyenne de 3,62km/h. Son temps de repos cumulé a été de 2h44mn. Parti la fleur au fusil, son segment le plus rapide a été le premier, entre Chamonix et le Col de Voza, à 6,7km/h. Son segment le plus lent a été, comme pour la plupart des concurrents, la montée des Tseppes, à 2,49km/h. Respect.
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Asics Run The World : un jeu-concours simple comme bonjour
Pour participer à ce jeu-concours, rien de plus simple : vous devez vous rendre entre le 1er septembre et le 15 octobre dans un magasin partenaire de l’opération Run The World, acheter une paire de chaussures de running ou de trail Asics porteuse du jeu (voir la liste des paires de chaussures concernées ci-dessous) et suivre les 3 étapes ci-dessous :
1/ Scanner le QR code présent sur les supports du jeu disponibles dans les magasins, dans les magazines partenaires de l’opération (dont Esprit Trail, Jogging International et Running Attitude) et sur les sites relayant le concours. Ce QR code vous redirigera automatiquement vers le site internet https://www.asics-runtheworld.com ;
2/ Renseigner les champs obligatoires (NOM, PRÉNOM, MAIL, lieu de votre achat ASICS) et télécharger votre ticket de caisse prouvant l’achat de votre paire d’Asics pendant la durée du jeu ;
3/ Confirmer votre participation au jeu-concours en cliquant sur « Inscription ».
À l’issue de ces 3 étapes, vous découvrirez immédiatement si vous avez gagné ou non. Après vérification de votre ticket d’achat, une confirmation définitive vous sera envoyée par mail. Il ne vous restera plus qu’à bien choisir votre plan d’entraînement pour être au top le jour J.
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Attention, tous les modèles Asics ne sont pas porteurs du jeu-concours Run The World. Mais rassurez-vous, il y a tout de même largement de quoi s’équiper, aussi bien sur route qu’en trail. Voici la liste de tous les modèles éligibles.
METASPEED SKY/EDGE METASPEED SKY +/EDGE + GEL-NIMBUS METARACER GEL KAYANO GLIDERIDE GEL-GLORIFY GT-4000 2 TRABUCO MAX TRABUCO 10 GEL-FUJITRABUCO GEL-FUJITRABUCO SKY GT-2000 FUJISPEED FUJILITE GEL-NOOSA TRI GEL DS TRAINER NOVABLAST ASICS GEL CUMULUS MK GEL CUMULUS GEL PURSUE GT-1000 EVORIDE GEL-GLYDE DYNABLAST GEL FLUX GEL ZONE ROADBLAST GEL-PULSE GEL PHOENIX THARTEREDGE GEL-ZIRUSS GEL SUPERION
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https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/09/HOLLYWOOD-OPEN.png11282576Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-09-01 18:00:002022-09-01 17:18:46Los Angeles, Tokyo, Paris : avec Asics, 28 packs voyage + dossard marathon à gagner !
Après 18 années de collaboration avec Salomon, l’annonce de Kilian Jornet avait fait l’effet d’une bombe. Début 2022, le champion annonçait la création de NNormal, une nouvelle marque d’équipement outdoor en collaboration avec l’industriel espagnol Camper. Une marque dont l’ADN serait le respect de l’environnement. Et dont la vedette serait bien entendu la chaussure avec laquelle la star du trail allait courir. Mais aussitôt l’annonce faite, Kilian Jornet précisait que le modèle était encore à l’état de prototype et allait subir de nombreux essais et tests avant d’arriver à une phase de commercialisation en octobre.
Depuis, le Catalan n’a fait que réaliser des performances hors normes, remportant brillamment le marathon de Zegama-Aizkori, puis s’imposant dans son duel face à François D’Haene sur la Hardrock 100, et établissant enfin son deuxième meilleur chrono sur Sierre-Zinal, même si ce jour-là il dut s’incliner face à des Kenyans impressionnants de vitesse. Mais si ces résultats inspiraient tous les éloges, d’infos plus précises sur les chaussures, il n’y en avait toujours pas. Quelques photos avaient bien fuité dans la presse spécialisée, et la marque avait même publié une photo de Kilian présentant le modèle, mais sans apporter plus de détails. Et ce n’est qu’avant l’UTMB, dans un timing très « marketing », que les premières informations ont enfin été dévoilées.
Personne n’ayant encore pu la tester, nous ne pouvons que nous référer aux informations fournies par la marque elle-même. La Kjerag est donc présentée comme une chaussure ultra performante, adaptée à tous les terrains et respectueuse de l’environnement. Ce dernier point est particulièrement cher à Kilian Jornet, très investi dans la cause écologique et notamment dans la préservation des montagnes au travers de sa fondation. Kilian Jornet en personne explique ainsi : «Notre objectif était de trouver des matériaux de la plus haute qualité, des technologies de pointe et des processus de production respectueux de la planète.»
Car la particularité de la marque NNormal est d’avoir voulu concevoir une seule paire de chaussure capable de s’adapter à tous les terrains et toutes les distances. Et l’Espagnol de préciser : « Nous voulions […] une chaussure pouvant être utilisée pour tout, d’un KV jusqu’à une course de 160 kilomètres. » C’est d’ailleurs la même chaussure que Kilian a portée sur les 31 km de Sierre-Zinal et les 170km de l’UTM.
Conçue pour tous les coureurs et tous les terrains, cette première NNormal Kjerag est donc polyvalente. Légère (moins de 200g en pointure 41), dotée d’un drop de 6mm, elle est présentée comme très respirante et résistante, ce qui lui confère cet aspect durabilité si important pour la marque. Le mesh est à ce titre tissé à partir de fils de polyamide et de Kelvar, pour allonger la durée de vie. La Kjerag utilise une mousse nouvelle génération développée spécialement pour le trail, l’Eexpure. Sa particularité est d’être légère et de faible densité, pour procurer une réactivité élevée et une stabilité accrue.
Toujours dans un esprit de durabilité, la marque indique que la capacité de récupération de la mousse face à la compression assure une longévité exceptionnelle à l’amorti de la chaussure. La marque communique d’ailleurs sur le chiffre de 1200 kilomètres, ce qui lui confère une durabilité exceptionnelle quand les standards habituels sont de 800 kilomètres. La zone où la pression est la plus élevée dispose par ailleurs d’une couche supplémentaire pour se protéger des cailloux et autres corps étrangers. À noter que cette semelle intermédiaire en Eexpure est en contact direct avec le pied, puisque la Kjerag n’a pas de semelle intérieure. L’équipementier souligne que cette absence de semelle intérieure permet de réduire le risque de glissements, frottements et ampoules.
Côté semelle extérieure, NNormal s’est rapproché de Vibram, connu pour son expertise en matière de trail, que l’on retrouve chez Hoka ou Altra, entre autres. La semelle associe deux technologies reconnues, Litebase et Megagrip. La première, Litebase, n’a été utilisée qu’à 50% de son épaisseur habituelle, afin de diminuer le poids de 30% par rapport à une semelle originale. Quant à la seconde, Megagrip, c’est une référence absolue en matière d’adhérence et de durabilité, là encore. 50 crampons positionnés stratégiquement et présentant un profil de 3,5 mm permettent de privilégier la vitesse et la sensibilité du terrain.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/08/NNORMAL-KJERAG-OPEN.png12502728Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-08-31 11:30:332022-08-31 11:30:39Tout savoir sur la NNormal Kjerag, la chaussure de Kilian Jornet