En trail, naviguer entre pierres et racines est très excitant, mais ces changements de direction inopinés mettent votre équilibre et votre force à rude épreuve. Les exercices que nous vous proposons vont préparer votre corps à jongler avec les terrains les plus exigeants et à renforcer vos muscles pour éviter d’éventuelles blessures.

Exercice de renforcement musculaire n°1 : le saut en fente

Fait travailler les principaux muscles sollicités par la course, renforce puissance et stabilité.

L’exercice : mettez-vous en position de fente, en répartissant votre poids de manière égale sur les deux jambes. Sautez en l’air et retombez au sol un pied en avant, en fléchissant immédiatement la jambe vers le sol.

Faites 3 séries de 20 répétitions, en alternant les jambes à chaque saut.

Exercice de renforcement musculaire n°2 : la marche du monstre

Renforce les fessiers, sollicités lorsque vous grimpez des collines, et stabilise vos hanches.

L’exercice : avec une bande élastique de résistance autour de vos chevilles, faites un pas en avant et vers la gauche avec votre jambe gauche. Ramenez alors votre jambe droite au niveau de la gauche avant de l’emmener en diagonale vers la droite. Continuez le mouvement 10 fois. Puis marchez à reculons de la même manière.

Faites 3 séries de cet exercice.

APPUIS AU SOL © Gabin Vallet 1
© Gabin Vallet

Exercice de renforcement musculaire n°3 : le saut de l’unijambiste

Améliore l’équilibre et prépare vos jambes à changer rapidement de direction.

L’exercice : tenez-vous sur votre jambe droite. Fléchissez légèrement les jambes (en vous accroupissant seulement partiellement). Sautez en diagonale vers votre gauche. Passez en position à demi accroupie sur votre jambe gauche. Et répétez, en sautant en diagonale vers votre droite.

Faites 10 répétitions sur chaque jambe, pour effectuer le mouvement de 3 à 5 fois.

Exercice de renforcement musculaire n°4 : le pas du funambule

Renforce les fessiers et les propriocepteurs, récepteurs sensoriels qui aident à la stabilité.

L’exercice : placez une bande de résistance élastique autour de vos chevilles. Levez votre jambe droite et placez-la devant votre pied gauche. Alternez les jambes en effectuant 30 pas vers l’avant, puis revenez sur vos pas en arrière.

Faites 3 séries de cet exercice.

APPUIS AU SOL © Gabin Vallet 2
© Gabin Vallet

Exercice de renforcement musculaire n°5 : l’équilibriste sur une jambe

Renforce les muscles du pied et de la cheville, ainsi que les propriocepteurs.

L’exercice : tenez-vous sur un Bosu, soulevez une jambe, pliez légèrement votre jambe d’appui. Maintenez la position aussi longtemps que vous le pouvez, jusqu’à ce que vos muscles fatiguent et vous fassent perdre l’équilibre.

Répétez de 3 à 5 fois le mouvement. Essayez de le faire les yeux fermés.

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La course en descente n’est pas si intuitive qu’on pourrait le penser. On peut y gagner, mais aussi y perdre beaucoup de temps. Elle exige surtout de la pratique. Il faut d’abord développer de la force dans les jambes, et des compétences pour que vos yeux transmettent à votre cerveau les informations sur la nature du terrain rencontré. Mais il faut aussi améliorer votre musculature et votre proprioception (la détection du terrain par le biais de votre musculature) pour que vos jambes, vos bras et votre torse s’adaptent rapidement. Voici quelques astuces pour assurer en descente.

1. Ajoutez les descentes progressivement

Si vous êtes débutant dans la discipline ou que vous vouliez réussir votre passage de la route au trail, n’essayez pas de jouer au chamois en dévalant la pente d’entrée de jeu. Au mieux, vous pourriez souffrir des jambes pendant une semaine. Au pire, vous pourriez chuter et vous blesser sérieusement dans une descente dangereuse.

2. Pour assurer en descente, votre cadence doit être élevée et vos pas légers

La vitesse de votre foulée doit être plus élevée que lorsque vous courez sur du plat, sinon vous allez devoir vous freiner. Mais élever la cadence ne signifie pas faire n’importe quoi. Évitez de trop sauter ou de faire de grandes enjambées. C’est traumatisant pour les jambes, même s’il est vrai que ça peut avoir un côté amusant.

3. Votre descente doit être maîtrisée

Veillez à adopter une bonne posture en vous penchant en avant pour être le plus perpendiculaire à la pente possible. L’idée, c’est de ne pas être en mode « freinage » en permanence, car vous risquez de trop solliciter vos quadriceps. Et dans ce cas, les crampes peuvent vite arriver et la montée qui suit se transformer en calvaire. Attention cependant à ne pas trop vous pencher en avant, vous risqueriez de vous faire embarquer par la pente.

4. Le travail de contraction sur les muscles excentriques, une clé pour assurer en descente

Il existe pléthore d’exercices pour les solliciter, comme les fentes, le fait de sauter à cloche-pied, d’avancer en bondissant d’une jambe sur l’autre… A vous d’intégrer de tels exercices à vos routines d’entraînement.

Le Trail Sainte Victoire 2022 vous amènera à la découverte des superbes villages des alentours d'Aix-en-Provence.
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5. Abordez les descentes sur terrains techniques de manière prudente

Avant de vous jeter à balle dans une pente pleine de pierres ou de racines, commencez par vous entraîner sur des descentes sur terrain lisse, comme des pelouses ou des pistes stabilisées. Attendez de bien maîtriser la technique pour passez ensuite à des sections plus difficiles, entre rochers et racines, par exemple. Abordez ensuite des descentes plus raides pour gagner en force et en confiance. Si des cordes ont été placées le long du parcours, ce n’est pas pour rien. N’essayez pas de gagner quelques secondes et préférez assurer dans les passages signalés comme dangereux.

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UT4M @ Nacho Grez

6. Travaillez votre force

Comme en running, plus vous aurez une bonne puissance de base, plus vite vous mettrez en place une technique pour bien gérer les descentes. Pensez au yoga et au renforcement musculaire. En renforçant votre corps, vous serez moins susceptible de blesser votre dos, qui est forcément sollicité en descente et lorsque votre corps est trop penché vers l’arrière et que vos jambes freinent en permanence. Ce travail sera également essentiel pour progresser, si vous décidez de travailler en fractionné ou découvrir le fartlek en côte.

7. Assurer signifie aussi ne pas doubler n’importe comment

Ne jouez pas les kamikazes si vous êtes ralenti en course par un concurrent plus lent que vous. Attendez le moment propice pour signaler votre présence sans perturber sa concentration et indiquez-lui si vous passez à droite ou à gauche. Le respect de l’autre reste une priorité.

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Ce n’est un secret pour personne, les traileurs passent plus de temps à courir dehors qu’à aller à la salle pour des séances de musculation de tout le corps. Raison principale : le manque de temps. Pourtant, pour performer, il est important de travailler l’ensemble de la machine. Voici donc un programme d’entraînement explosif à faire chez vous, sans aucun matériel, et qui ne vous prendra que 5 minutes par jour.

Suivez la consigne

Vous débuterez par un échauffement avec des montées de genoux. C’est un exercice de cardio difficile, compliqué par le fait que le temps de repos s’amenuise au fil des séries. Vous enchaînerez par deux circuits qui alternent le travail du haut et du bas du corps, pour qu’une partie se repose pendant que l’autre travaille. Récupérez 10 secondes entre chaque exercice. Enfin, vous finirez par des burpees, probablement l’exercice au poids de corps le plus dur de tous, puis des jumping jacks, qui vous permettront de récupérer. Réalisez les exercices selon un temps préétabli et non selon un nombre de répétitions fixé d’avance, cela vous permettra d’adapter le rythme à votre niveau physique. Par exemple, pour les pompes, n’en faites pas 10, mais faites-en le maximum sur 20 secondes. Essayez de vous souvenir de votre score à chaque mouvement, pour suivre votre progression.

MUSCLEZ VOUS EN 5 MINUTES PAR JOUR
© Sebastian Mark

Commencez par vous échauffer pendant 1 minute

Exercice : montées de genoux

Séries : 2 – Durée des répétitions : 20 secondes

Courez sur place, en faisant monter les genoux et en balançant les bras. Les genoux doivent monter au-dessus des hanches. Reposez-vous 10 secondes après chaque série.

Circuit 1 : 1 minute 30 chrono

Exercice A : squats hindous

Série : 1 – Durée des répétitions : 20 secondes

Tenez-vous debout, pieds à largeur d’épaules, et mettez-vous sur la plante des pieds. Descendez en squat tout en expirant, en gardant les talons décollés du sol. Tendez les bras pour garder l’équilibre. Inspirez quand vous remontez, en reposant les talons au sol.

Exercice B : pompes

Série : 1 – Durée des répétitions : 20 secondes

Posez les mains au sol, écartées légèrement au-delà de la largeur d’épaules, jambes tendues derrière vous. Contractez les abdos pour garder le corps aligné. Descendez de manière à ramener les pectoraux à environ 2 cm du sol, puis remontez.

Exercice C : pont en isométrie isolé

Série : 1 – Durée des répétitions : 20 secondes

Allongez-vous au sol, pliez les genoux pour ramener les talons près des fessiers. Contractez les abdos et poussez sur les talons pour faire remonter le bassin. De là, tendez une jambe et maintenez-la alignée avec l’autre, tout en gainant les fessiers pour garder le bassin en position surélevée. Vous ne tenez que sur un seul pied. Tenez 10 secondes, puis changez de jambe et recommencez 10 secondes.

MUSCLEZ VOUS EN 5 MINUTES PAR JOUR 2
© Meghan Holmes

Circuit 2 : 1 minute 30 chrono

Exercice A : sauts latéraux

Série : 1 – Durée des répétitions : 20 secondes

Tenez-vous debout sur une jambe et sautez du côté opposé à la jambe d’appui, pour atterrir sur l’autre pied. Laissez le bassin et les genoux se plier pour absorber le choc, puis rebondissez immédiatement.

Exercice B : dips chaise

Série : 1 – Durée des répétitions : 20 secondes

Placez les mains sur la base d’une chaise et tendez les jambes, de manière à garder le corps en suspens, sur la chaise. Descendez jusqu’à ce que le haut des bras soit parallèle au sol, puis poussez pour reprendre la position de départ.

Exercice C : gainage

Série : 1- Durée des répétitions : 20 secondes

Mettez-vous en position de pompes, puis collez les avant-bras au sol. Contractez les abdos pour garder le corps aligné.

1 minute pour finir en beauté

Exercice A : burpees

Série : 1 – Durée des répétitions : 20 secondes

Tenez-vous debout, pieds à largeur d’épaules, et pliez les genoux pour faire un squat. Une fois en bas, posez les mains au sol puis, en vous jetant au sol, tendez les jambes vers l’arrière pour prendre la position de pompes de départ. Faites le mouvement en sens inverse pour reprendre la position debout de base.

Exercice B : jumping jacks

Séries : 1 – Durée des répétitions : 30 secondes

Sautez en écartant les jambes et en tapant des mains par-dessus la tête. Quand les bras redescendent, ils viennent taper contre les flancs, tandis que les pieds s’entrechoquent.

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Courir seul a ses avantages, et la quiétude en est le principal. Toutefois, si votre objectif est d’améliorer vos performances, le moyen le plus rapide et le plus agréable d’y parvenir est de courir en groupe. Les entraînements sont plus fréquents et les abandons plus rares du fait que les coureurs se soutiennent mutuellement. Motivé par vos compagnons de course, vous repousserez plus facilement vos limites. En somme, vous serez en meilleure forme et garderez une attitude positive.

1 – Où rencontrer d’autres coureurs ?

Renseignez-vous auprès de votre magasin de sport, du club où vous vous entraînez, ou même via des forums sur le Web. Faites le premier pas et rendez-vous aux rassemblements qui ont lieu chaque semaine et qui sont ouverts aux coureurs de tous niveaux. Ces sorties sont l’occasion idéale pour trouver un groupe d’entraînement près de chez vous.

2 – Qui donne le rythme ?

De nombreux groupes ont un leader, chargé de veiller à ce que l’allure convienne à tout le monde. Si vous n’en avez pas, écoutez simplement votre respiration. Vous ne devez pas haleter ni vous sentir essoufflé. Ne vous affolez pas si vous êtes à la traîne. Les autres coureurs ne vous lâcheront pas et ralentiront jusqu’à ce que vous les ayez rejoints.

3 – Quel groupe est bon pour moi ?

Les grandes courses sont organisées et divisent spontanément les coureurs en différents groupes selon leur niveau. Si ce n’est pas le cas de votre groupe, restez à l’arrière du peloton, où les plus lents se retrouvent naturellement. Adoptez alors un rythme qui vous laisse libre de discuter confortablement, afin de sympathiser avec les autres coureurs. Une fois par semaine, joignez-vous à un groupe un peu plus rapide, histoire de voir si vous pouvez suivre. Au fur et à mesure, vous serez de plus en plus à l’aise.

4 – Y a-t-il un protocole à suivre ?

Lorsque vous courez en groupe, soyez attentif à ce qui se passe autour de vous. Si vous voyez un coureur qui peine à l’arrière, suggérez de ralentir un peu. Ne vous collez pas aux autres et veillez à ce que chacun ait l’espace nécessaire pour courir sereinement. Si vous prenez la tête du peloton, signalez aux autres tous les obstacles inattendus que vous pourriez rencontrer : pierres instables, terrain glissant, branches basses…

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En développant votre souplesse grâce aux étirements, vous pouvez améliorer votre condition physique générale, vos performances en course et votre récupération. Mais lesquels, et pour quoi ?

Les hanches et les ischio-jambiers en première ligne

Nous ne sommes pas tous naturellement souples. Et nous ne sommes pas tous égaux devant la souplesse. Les femmes possèdent ainsi une amplitude de mouvement plus large que les hommes. Mais elles sont nombreuses, comme les hommes, à effectuer des mouvements répétitifs pour finir avec des douleurs et raideurs, particulièrement dans les zones clés du corps comme les hanches, les ischio-jambiers et les épaules. Et c’est dommage, car la souplesse ne permet pas seulement d’améliorer nos performances mais aussi notre fonctionnement quotidien. Heureusement, les étirements peuvent apporter des solutions.

Les étirements, qu'ils soient statiques, dynamiques ou assistés, offrent tous des bénéfices pour votre corps. © Alora Griffiths
Les étirements, qu’ils soient statiques, dynamiques ou assistés, offrent tous des bénéfices pour votre corps. © Alora Griffiths

Évacuer les tensions accumulées

Nous emmagasinons tous des tensions tout au long de la journée selon les types de mouvements que nous faisons, le stress, les exercices physiques et bien d’autres facteurs. Au fil du temps, ces muscles raides et contractés risquent d’entraîner des migraines, douleurs dorsales et déséquilibres dans tout le corps. Pourtant, il ne faut pas grand-chose pour que vous vous sentiez mieux. Quelques minutes d’étirements quelques fois par semaine seulement suffisent à améliorer votre amplitude de mouvement et atténuer vos raideurs. Mais quels types d’étirements vous convient le mieux ? Consultez ce guide rapide pour découvrir quels exercices de souplesse vous pouvez incorporer à votre routine.

Les étirements assistés

Le mieux pour : Soulager le stress et les raideurs.

Ce qu’il faut faire : Pendant une séance d’étirements assistés, un coach ou partenaire vous aide généralement à dépasser votre amplitude de mouvement maximale pour atteindre des résultats impossibles à obtenir seul. Certains programmes d’étirements assistés utilisent la respiration pour contribuer à l’amélioration de l’étirement. Respirez pendant plusieurs secondes lorsque vous approchez la limite de votre amplitude de mouvement. Quand vous expirez profondément, votre corps atteint un état complet de relaxation pour que vous puissiez atteindre un étirement plus profond. Les étirements assistés sont aussi formidables pour cibler les endroits difficiles à atteindre tout seul comme le haut du dos et le piriforme (les muscles profonds situés entre les fessiers et les ischios-jambiers).

ETIREMENTS ASSISTES

L’exercice conseillé : Étirement des ischio-jambiers en position assise

(CIBLES : LES ISCHIO-JAMBIERS, LE BAS DU DOS)

Cet exercice d’étirement des jambes en position assise vous permet de vous assister vous-même. Asseyez-vous sur le sol, les jambes tendues devant vous, les orteils tournés vers le plafond, une main de chaque côté des jambes. Baissez la tête puis avancez peu à peu vos doigts le long de vos jambes en gardant la tête vers l’avant et les épaules relâchées. Quand vous atteignez le point le plus éloigné, gardez cette position pendant 10 secondes et maintenez une respiration régulière.

Les étirements statiques

Le mieux pour : Améliorer la souplesse à long terme.

Ce qu’il faut faire : C’est ce qui nous vient le plus souvent en tête quand on pense aux étirements : le maintien d’une position spécifique pendant un laps de temps déterminé. Et c’est très bénéfique de les pratiquer, car ils provoquent une amélioration permanente de l’amplitude de mouvement et de la souplesse. L’idéal est de maintenir les étirements statiques pendant 30 à 60 secondes et jamais moins de 10 secondes. Répétez chaque posture deux ou trois fois, sans omettre d’étirer de la même façon les membres d’un côté et de l’autre du corps. Pour améliorer votre amplitude de mouvement, étirez-vous quatre à cinq fois par semaine. Surtout, gardez à l’esprit de ne jamais forcer pour aller au-delà de ce que vous pouvez supporter. Étirez-vous seulement jusqu’à ce que vous ressentiez une tension dans vos muscles, pas de la douleur.

ETIREMENTS STATIQUES

L’exercice conseillé : L’étirement rotatif

(CIBLE : LE DOS)

Asseyez-vous sur le sol les jambes tendues devant vous. Croisez et pliez la jambe droite sur la jambe gauche, placez la main droite sur le sol derrière vous. En tournant votre torse, amenez les épaules vers le côté droit. Servez-vous de bras gauche contre la partie externe de votre cuisse droite pour accentuer l’étirement. Maintenez la position pendant 30 à 60 secondes. Changez de côté et recommencez.

Les étirements dynamiques

Le mieux pour : Se préparer à l’entraînement.

Ce qu’il faut faire : La souplesse dynamique fait référence à l’amplitude de mouvement maximale que l’on peut atteindre en effectuant des mouvements rapides de flexion ou de torsion. Les étirements dynamiques constituent une phase d’échauffement efficace et fonctionnelle avant une séance d’entraînement. Cependant, pour améliorer votre souplesse générale, sachez que les étirements dynamiques sont moins efficaces que les étirements statiques. Faites des étirements dynamiques pendant environ deux ou trois minutes à la fin de votre échauffement, lorsque vos muscles ont déjà travaillé. Et gardez à l’esprit que vos mouvements doivent être contrôlés et vos sauts et balancements rester à un niveau confortable, sans entraîner de douleur – risques de déchirures.

ETIREMENTS DYNAMIQUES

L’exercice conseillé : Torsion de buste en position debout

(CIBLES : LE TORSE, LE BAS DU DOS)

Tenez-vous debout, les pieds écartés à la largeur des épaules, les bras croisés sur la poitrine. Faites lentement tourner les épaules et le haut du corps d’un côté puis de l’autre en pivotant le torse. Répétez pendant 20 à 30 secondes en alternant d’un côté et de l’autre.

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La course nature attire de plus en plus de coureurs à la recherche de liberté, hors des sentiers battus. Une course plus libre, sans contrainte de chrono ou de classement. Mais on ne court pas sur les sentiers comme sur route. Voici donc quelques conseils pour réussir votre passage de la route au trail.

Le trail, ou l’art de s’adapter

Paysages, mentalité, parcours, préparation, dans la course nature tout change, sauf le mot « course ». Le trail (« chemin » ou « sentier » dans la langue de Shakespeare) se distingue de la course à pied classique principalement par le terrain. Ici, aucune limite : sentiers de randonnée, forêt, pierres, sable, neige, tout est permis, pour le plus grand bonheur des amateurs. Si la course nature procure un sentiment de liberté et permet d’entretenir sa santé, elle implique aussi une préparation particulière, une gestion de course et un matériel adaptés. Inutile de courir les yeux rivés sur le chronomètre : en trail, il est plus difficile de prévoir une allure moyenne. Le dénivelé, les conditions météo, le type de parcours obligent à continuellement s’adapter. Mais le trail n’est pas non plus réservé aux seules régions de montagne. Pour preuve, les nombreuses épreuves qui ont lieu un peu partout en France. Voire même en région urbaine, comme l’EcoTrail de Paris. Celle-ci propose d’ailleurs différentes distances (30, 50 ou 80 kilomètres) et permet de se faire – déjà – les jambes sur 1 500 mètres de montée cumulée (le fameux « dénivelé positif » ou « D+ »). Que vous vouliez juste courir pour le plaisir ou que vous envisagiez de participer à une première course un peu plus tard dans l’année, voici quelques conseils pour avancer sans embûches.

ROUTE AU TRAIL_Ut4M © iancorless
© Ian Corless / UT4M

La gestion de course, une donnée essentielle

Avec la course nature, le mot « économie » prend tout son sens. S’engager sur 30, 50 ou 100 kilomètres demande une bonne gestion de l’effort et une certaine connaissance de soi. Beaucoup d’épreuves durent au moins une journée (voire plus), alors inutile de se griller en restant accroché à une allure. Sur 30 ou 50 kilomètres, vous allez forcément rattraper les imprudents partis trop vite. Essayez plutôt d’adapter votre effort et votre vitesse à votre environnement et aux conditions. C’est un bon moyen pour durer. Et donc pour espérer franchir la ligne d’arrivée et devenir « finisher ». Par exemple, courir dans les montées n’est peut-être pas une solution adaptée à tous les coureurs (sauf pour les champions). Préférez ainsi grimper les côtes en marchant, pour pouvoir dérouler plus tard en fonction du terrain. C’est particulièrement vrai pour des courses dont les parcours sont roulants (comprendre : où l’on peut courir beaucoup). Un parcours roulant et long nécessitera de mobiliser toutes vos forces pour courir, même lentement, le plus longtemps possible. Gérer sa course, c’est aussi apprendre à se connaître pour ne pas aller trop vite, savoir quand s’arrêter ou quand ralentir. Préserver ses forces à un moment pour mieux avancer plus tard.

Attention à l’alimentation et l’hydratation

C’est un aspect propre à tous les trails : les coureurs portent avec eux leurs ressources en eau et en solide, que ce soit pour une sortie entière en entraînement ou entre les ravitaillements en course. Ces réserves en eau se présentent généralement sous forme de gourdes, flasques ou poches à eau fixées dans un sac à dos et munies d’un tube spécifique pour boire. Courir longtemps et sur plusieurs dizaines de kilomètres implique en effet une gestion rigoureuse de l’alimentation et de l’hydratation. Prévoyez de quoi vous alimenter et suffisamment de boisson (les deux sont à tester au préalable pendant l’entraînement) pour tenir la distance. L’idéal serait d’environ 1 litre par heure, réparti en intelligemment. En trail, il faut en effet boire très régulièrement. Une gorgée tous les quarts d’heure est une bonne formule. Si vous participez à une course, n’oubliez pas de recharger vos réserves lors des ravitaillements. Vous y perdrez quelques secondes, mais et éviterez peut-être la défaillance.

ROUTE AU TRAIL © BUFF
© BUFF

Savoir bien s’équiper

Autre différence majeure avec la course sur route : en trail, vous allez transporter votre matériel avec vous. Gourde, vêtements techniques, alimentation et parfois bâtons. Un poids supplémentaire qu’il faut prendre en considération et un matériel différent qu’il faut préparer à chaque nouvelle course. Les chaussures diffèrent également : les modèles de trail sont un peu plus résistants, offrent un meilleur maintien et une meilleure accroche. Les grandes marques proposent toutes leurs modèles dédiés mais, comme pour la course sur route, ils ne sont pas tous identiques. Certaines chaussures sont plus ou moins adaptées à tel ou tel type de trail et plus ou moins dynamiques. Mais surtout, elles sont toutes différentes ! À vous de trouver celle qui vous convient, la mieux adaptée à votre morphologie de pied et/ou à votre biomécanique de course. Enfin, « détail » très important : testez toujours vos chaussures à l’entraînement.

Et maintenant, bonne course nature !

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Chaque année, les équipementiers vous proposent des dizaines de nouveaux modèles. Comment s’y retrouver dans cette jungle et bien choisir vos chaussures de trail ? On vous guide.

1 – Privilégiez le conseil

Achetez-les plutôt dans un magasin spécialisé. Le personnel qualifié saura mieux vous conseiller sur le modèle correspondant à votre pied, votre rythme d’entraînement et les terrains sur lesquels vous évoluez principalement.

2 – Montrez l’exemple

Si vous avez de vieilles baskets, emmenez-les avec vous pour illustrer plus clairement votre style. Le vendeur pourra également déterminer votre comportement en fonction de l’usure des semelles.

3 – Faites-vous contrôler

Un personnel compétent contrôle la forme de vos pieds, vous interroge sur votre poids, votre condition physique, vos objectifs et la distance que vous parcourez chaque semaine. Il vous demandera également quelles sont les blessures les plus fréquentes auxquelles vous êtes soumis (ampoules, cors, ongles, etc…)

4 – Evitez le test sur tapis

Un test sur tapis, même incliné, n’a de sens que si vous courez uniquement sur ce type d’équipement ou sur piste plane. En revanche, il ne sert à rien si vous pratiquez le cross, le trail ou que vous vous entraînez sur terrain accidenté, soit à l’opposé d’une surface lisse.

En fonction Pour bien choisir vos chaussures de trail, indiquez vos terrains d'entraînement de prédilection. © Tecnicade vos terrains de prédilection, vous devrez choisir des chaussures adaptées. © Tecnica
Pour bien choisir vos chaussures de trail, indiquez vos terrains d’entraînement de prédilection. © Tecnica

5 – Ayez du choix

Quoi qu’il arrive, le vendeur doit être en mesure de vous proposer plusieurs modèles. Et de marques différentes.

6 – Attention au talon

La chaussure ne peut absorber les chocs et protéger de la surpronation (appui trop marqué sur l’intérieur du pied) que si le talon correspond parfaitement à votre morphologie, et qu’aucune pression ne se fait ressentir à quelque endroit que ce soit.

7 – Ayez de la place devant

Lors du mouvement de roulement et d’appui, les orteils ont impérativement besoin de place. Le dessus de la chaussure ne doit reposer que légèrement sur le bout du pied. Si ce dernier est trop à l’étroit, il souffrira rapidement de la pression. Si au contraire il nage, vous risquez d’avoir des ampoules.

8 – C’est mieux l’après-midi

Il doit rester un espace de la largeur d’un doigt entre le gros orteil et le bout de la chaussure, pour éviter une pression douloureuse, notamment au niveau de l’ongle. Conseil : achetez toujours vos baskets l’après-midi, de préférence après l’entraînement, sachant qu’au repos vos pieds mesurent quasiment une pointure de moins.

Prenez une pointure de plus que vos chaussures de ville, afin d'anticiper le gonflement de vos pieds sur des sorties longues. © Altra
Prenez une pointure de plus que vos chaussures de ville, afin d’anticiper le gonflement de vos pieds sur des sorties longues. © Altra

9 – Vous trouverez forcément les vôtres

Les chaussures de course sont fabriquées en série. Les pieds qui sortent de la norme sont donc rarement pris en considération. Cependant, de nombreuses marques sont arrivées sur le marché, avec des conceptions différentes. Même ceux qui ont les pieds très larges ou très hauts peuvent aujourd’hui trouver le modèle adéquat. Prenez le temps de les dénicher.

10 – Le plus gros d’abord

Vos pieds ne sont pas identiques ? Concentrez-vous sur le plus gros des deux. Si l’autre se balade dans la chaussure, calez-le avec une semelle interne ou une grosse chaussette. Notez également que votre pointure peut grandir avec le temps, surtout si vous courez.

11 – Analysez votre ressenti

Le critère décisif passe par votre ressenti, une fois chaussé. Au moindre doute, reposez le modèle sans hésitez. Si tout va bien, l’aspect esthétique et l’avis du vendeur ne doivent jouer aucun rôle.

12 – Testez-les avant d’acheter

Si vous en avez la possibilité, faites un test rapide chaussures aux pieds avant d’acheter. Et n’oubliez pas d’essayer les deux chaussures, pas uniquement le pied droit ou le pied gauche !

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Les rouleaux, bâtons et autres balles d’automassage ont le vent en poupe, mais encore faut-il savoir bien les utiliser pour une meilleure récupération active. Voici 5 exercices d’automassage qui vont faire la différence.

Récupération passive et active

Pour que vos muscles se rechargent en énergie, votre équilibre hormonal se rétablisse et votre système nerveux se répare, il convient de distinguer les deux formes de la récupération : passive et active. La récupération passive est celle qui intervient lorsque votre organisme est au repos. Elle inclut le sommeil, la nutrition et le port de vêtements de compression. À l’inverse, la récupération est dite active quand le corps est en mouvement : marche, manipulation de charges légères ou pédalage tranquille sur vélo ergométrique.

Les deux aspects de la régénération musculaire

Les deux facettes de la récupération s’adressent à des aspects différents de la régénération musculaire. Pour faire simple, la récupération passive est celle qui contribue à la réparation, tandis que la récupération active fournit les outils nécessaires à ce travail de régénération. C’est la récupération active qui évacue tous les déchets et résidus du métabolisme et apporte du sang riche en nutriments qui participe à la reconstitution et au renforcement des fibres musculaires endommagées par l’entraînement.

La récupération active, une étape à ne pas négliger

Cette récupération active est l’étape cruciale que de nombreux pratiquants négligent. Si vous venez de faire une séance à rythme soutenu ou une sortie longue, vous ne pouvez pas vous attendre à retrouver une forme d’enfer comme par magie en vous contentant de prendre une douche. Après un travail cardio ou musculaire intense, c’est la récupération active immédiate qui est la plus efficace. Outre qu’elle véhicule rapidement les nutriments et l’oxygène jusqu’aux muscles endommagés, elle contribue à diminuer les courbatures.

5 exercices d’auutomassage pour une récupération active efficace

1 – Exercice d’automassage du milieu du dos

Ce massage est important pour l’extension du rachis, la rotation du tronc et pour respirer correctement. Il peut permettre d’éviter d’en arriver à souffrir de lombalgies.

TECHNIQUE

Le rouleau de mousse devra parcourir toute la zone depuis le haut des omoplates jusqu’à la taille. Faites-le rouler lentement en insistant sur les points sensibles, respirez et détendez-vous avec le souffle, puis passez au point suivant.

AUTOMASSAGE DOS

2 – Exercice d’automassage des fessiers

Le but de l’automassage des fessiers est de soulager les lombaires endolories. La présence de points-détente dans ces muscles peut provoquer une douleur irradiant jusqu’aux pieds.

TECHNIQUE

Allongé au sol, debout contre un mur ou même assis, gardez la balle positionnée sur la zone sensible pendant 1 minute. Passez ensuite au point suivant.

AUTOMASSAGE FESSIERS

3 – Exercice d’automassage de l’avant du bassin et de l’aine

Cette région du corps, particulièrement les muscles de l’aine, devient raide à cause de la position assise et d’une sursollicitation provoquée par la course à pied.

TECHNIQUE

Utilisez la balle de massage sous l’os iliaque, soit allongé face au sol, soit en vous appuyant contre un mur. Faites rouler la balle sur les points sensibles, depuis la face externe de la hanche jusqu’à l’aine en passant par le haut de la cuisse.

AUTOMASSAGE AINE

4 – Exercice d’automassage du genou

En atténuant la raideur du genou, on soulage les douleurs qui affectent cette articulation.

TECHNIQUE

Le bâton de massage est excellent pour les membres inférieurs. Faites-le rouler sur les quadriceps, les ischios et les mollets pendant 30-60 secondes à chaque fois, en insistant sur toute zone où vous sentez une tension.

AUTOMASSAGE GENOU

5 – Exercice d’automassage du pied et de la cheville

Le mouvement correct du pied et de la cheville contribue à la prévention des blessures des chevilles, des genoux et des hanches.

TECHNIQUE

Pour toutes ces zones, on utilisera le rouleau de mousse sur les tibias et les mollets, la balle à faire rouler sous le pied et le bâton de massage pour frictionner toutes les parties de la cheville. Bienfaits garantis.

AUTOMASSAGE CHEVILLE

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Nous sommes nombreux à attendre le printemps pour reprendre les chemins de l’entraînement. Au menu de nos premières sorties, des parcours différents, variés et vallonnés, généralement exigeants. Voici 7 conseils pour bien reprendre le trail et en profiter dès les premières courses.

Un effort d’adaptation nécessaire

Le trail demande un effort irrégulier et une adaptation permanente aux conditions de course. Il faut des qualités physiologiques, musculaires mais également psychologiques. Tout le contraire de la course sur route où la réussite passe en partie ar le maintien d’une allure régulière et où le parcours réserve assez peu de surprises. En course nature, le travail du dénivelé occupe une place importante. Sans pour autant vouloir vous transformer en spécialiste des sommets, voici quelques conseils utiles pour bien appréhender les côtes et vous permettre de surmonter les obstacles. Et améliorer votre santé, car n’oubliez pas que le trail fait du bien à votre organisme.

Conseil reprise n°1 : sachez aborder le dénivelé

Lors de vos sorties en endurance, essayez de rester le plus relâché possible. Évitez les crispations sur tout le haut du corps, mains, bras, épaules. Et même les muscles du visage. En vous penchant vers l’avant, vous allez courir à « l’économie ». Vous allez être plus endurant dans l’effort, tout en limitant les tensions parasites. Grâce à cette posture, vous allez améliorer la fréquence de la foulée. Vous augmenterez aussi le nombre de cycles sans pour autant allonger le pas. Le but est de développer une foulée courte à la place de grandes enjambées. Au fil des kilomètres, vous allez ainsi limiter l’apparition des crampes et des contractures. Vous allez aussi développer une foulée rapide et adapter une posture relâchée, qui vous aideront à mieux vous adapter aux conditions.

Le travail en montée est essentiel pour vous préparer à reprendre votre saison de trail. © Jeremy Lapak
Le travail en montée est essentiel pour vous préparer à reprendre votre saison de trail. © Jeremy Lapak

Conseil reprise n°2 : maîtrisez les imprévus

Autre difficulté : les brusques changements de terrain, qui demandent une bonne capacité de réaction. Le trail demande beaucoup de concentration. Alors surprenez-vous en changeant régulièrement de direction ou de parcours. Intégrez aussi successivement des portions rapides ou des côtes, sans les prévoir à l’avance. C’est un excellent entraînement pour travailler la concentration. Et pour réagir rapidement face aux obstacles imprévus.

Conseil reprise n°3 : travaillez votre V02 Max

Maintenez une séance de VO2 max hebdomadaire (fractionné ou séances en côte). Si vous préférez, mélangez les deux pour mobiliser le système cardiovasculaire. Là aussi, laissez libre cours à votre imagination. Et conservez simplement une récupération suffisamment courte pour maintenir un rythme cardiaque élevé.

Conseil reprise n°4 : tenez sur la longueur

L’endurance et la résistance sont deux autres qualités importantes. Une capacité à soutenir un effort long et intense va vous aider à passer les moments difficiles. Idéalement, ce type d’entraînement est plutôt à réaliser sur des parcours similaires à ceux de vos courses. Les séances de résistance (seuil) doivent être assez longues (8 à 15 minutes). Voire mêmes intégrées à votre sortie longue du week-end.

Conseil reprise n°5 : testez la rando-course

Prévoyez dès maintenant quelques belles balades sur des sentiers vallonnés. La rando-course autorise des sorties assez longues de plusieurs heures. Elle reproduit assez fidèlement les conditions de course, sans pour autant s’épuiser en s’entraînant plusieurs heures d’affilée. À moins d’être des champions, les traileurs alternent surtout de longues marches actives avec des périodes de course plus courtes, notamment dans les montées. Autant vous y préparer dès maintenant !

Conseil reprise n°6 : programmez des week-ends blocs

Le week-end bloc a pour objectif de concentrer sur un temps relativement court (deux ou trois jours) un volume d’entraînement important, à intensité faible ou modérée. L’objectif est d’aider les muscles à mieux utiliser l’oxygène et de mobiliser les graisses comme carburant principal de l’effort (important sur les épreuves longues). C’est également l’occasion de travailler les descentes en se lâchant un peu sur la vitesse, pour s’habituer aux contraintes musculaires de la course. Là aussi, n’hésitez pas à marcher, car ce ne sont pas les mêmes muscles qui travaillent et pas de la même façon. Rien n’empêche de prévoir ces week-ends avec un groupe d’amis.

Profitez d'un week-end bloc en montagne pour travailler les descentes. Mais pas celles au bar ! © Dynafit
Profitez d’un week-end bloc en montagne pour travailler les descentes. Mais pas celles au bar ! © Dynafit

Et un dernier conseil pour finir

Envisagez des activités comme le vélo ou la natation au printemps. C’est une excellente alternative pour les coureurs sujets aux blessures. Pratiquer ces activités permet aussi d’augmenter le volume d’entraînement. N’oubliez pas les séances de gainage et de renforcement des muscles du dos, incontournables pour résister aux chocs et aux déformations, digérer les séances, optimiser votre préparation, et accessoirement pour limiter le risque de blessure. À prévoir tous les matins (de 10 à 15 minutes suffisent).

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Planifier des courses sur votre calendrier est un bon moyen de rester motivé toute l’année. Que la perspective de la course vous excite ou vous inquiète (voire les deux), le principal, c’est de vous engager pour l’objectif que vous vous êtes fixé. Reste à trouver LES courses en question. Un premier 20 kilomètres pour démarrer ? Une Spartan Race à laquelle tous vos collègues sont inscrits ? Ou plutôt un record personnel sur une course que vous avez déjà courue l’an dernier ? Voici quelques recommandations pour vous aider à y voir plus clair (et prendre les bons dossards).

Établissez deux principaux objectifs

Si vous n’avez jamais participé à une course, tentez un modeste 10 kilomètres. C’est la bonne distance, quel que soit votre niveau de départ et quel que soit votre âge. Ça peut être un 10 kilomètres tranquille au printemps, rapide en été et un premier 25 K en automne. Vous être fixé 2 ou 3 buts sur la saison va vous permettre de vous entraîner dur, d’avoir de courts temps d’arrêt et puis de vous concentrer à nouveau. C’est un bon équilibre mental. Si vous êtes un coureur confirmé, commencez par une distance que vous maîtrisez avant de viser plus long.

Misez sur des objectifs adaptés et progressifs

Établir un record personnel sur une distance que vous avez déjà parcourue est une option intéressante. Tout comme allonger la distance. Dans un monde idéal, les ultra-traileurs en herbe passent d’abord d’un 25 kilomètres à un 40 ou 50 kilomètres puis à un 80 ou 100, porte d’entrée des ultras. Dans le monde réel, l’ultra est tellement attrayant pour se challenger (« Whaou, t’as couru un 100 bornes ! ») que c’est tentant de passer à la distance supérieure trop vite et sans y être préparé. Si vous augmentez progressivement la distance jusqu’à celle d’un ultra, vous (et même votre corps) apprécierez sans doute bien plus. Et vous réduirez au passage les risques de blessures pendant l’entraînement.

Si vos objectifs ne sont pas réalistes, n'hésitez pas à planifier des courses plus adaptées. ©  Massimo Sartirana
Si vos objectifs ne sont pas réalistes, n’hésitez pas à changer pour planifier des courses plus adaptées. © Massimo Sartirana

Planifiez votre saison de courses par écrit

Écrire vos objectifs sur papier est un bon moyen de vous motiver sur toute l’année. En début d’année, le mois d’octobre peut vous paraître loin dans le temps, mais si vous vous inscrivez pour un 50 kilomètres ou un ultra dès le mois de mars la course sera non négociable lorsque le milieu de l’été arrivera. Une fois votre objectif atteint, vous pouvez planifier une petite distance quelques semaines après. Et souvenez-vous : plus vous arrêterez la course pendant longtemps, plus difficile sera la reprise.

Courez régulièrement

Programmer deux ou trois objectifs pour l’année ne signifie pas que vous ne devez courir que deux ou trois fois par an, bien entendu ! Courir de manière régulière est indispensable. Vous pourrez jauger votre niveau de forme et moduler vos entraînements. Votre rythme en début de programme vous donnera une idée du rythme global, mais pensez à faire un point en milieu de programme. Tentez sans crainte une course qui représente, au niveau de la distance, la moitié de celle qui constitue votre objectif final.

Récupérez bien

Accordez-vous un temps de récupération adéquat après chaque course. Un petit footing de trente minutes le lendemain ou surlendemain de la course est conseillé. Et ensuite, offrez-vous quatre ou cinq jours de repos complet avant de reprendre l’entraînement en douceur. Courez tranquille, ou faites un petit tour à vélo, ou encore quelques longueurs dans une piscine.

Après une course, n'hésitez pas à varier pour récupérer avec un sport porté type vélo. © Buff
Après une course, n’hésitez pas à varier pour récupérer avec un sport porté type natation ou vélo. © Buff
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