Difficile, lorsqu’on s’appelle Jim Walmsley, de ne pas être archi favori de la course. Même si Sébastien Spehler, 2e en 2021, était remonté come une horloge, il n’a rien pu faire contre l’Américain, qui signe un chrono inférieur à 7h. Chez les femmes, Camille Bruyas s’impose devant la double tenante du titre, la Néo-Zélandaise Ruth Croft.
Grand Trail des Templiers : vent, boue et fusée
Dernière des courses du Festival des Templiers, le Grand Trail, la plus ancienne et prestigieuse des épreuves, proposait cette année un parcours de 82 kilomètres pour 3600m D+. Sur le papier, rien de véritablement monstrueux. Mais qui n’a jamais couru les Templiers peut difficilement s’imaginer les sentiers empruntés, et la verticalité de certaines bosses à avaler. Bien sûr, les 5 premiers kilomètres de bitume ont permis aux élites de prendre rapidement le large dans la nuit, mais ensuite, les sentiers tortueux à flanc de falaises des gorges du Tarn, rendus humides par les trombes d’eau tombées vendredi, nécessitaient une bonne vista pied très précis. Sans compter les descentes abruptes, pleines de racines et hyperglissantes. C’est dans ce décor cependant somptueux que Jim Walmsley s’est faufilé à la vitesse de l’éclair, bouclant la boucle à un peu plus de 11km/h.
Grand Trail des Templiers : bataille épique à l’avant
Tout ne fut pas aussi simple qu’il n’y paraît pour l’Américain. Pendant près de 50 kilomètres, Sébastien Spehler lui a donné le change, les 2 hommes prenant tour à tour la tête de l’épreuve. Au ravitaillement du 56e kilomètre, Jim Walmsley ne comptait que 3 petites minutes d’avance sur le Français, avec 2 terribles montées restantes. L’Américain est alors passé en mode turbo, pour se détacher inexorablement. Il l’emporte avec 17 minutes d’avance sur Spehler, une nouvelle fois second, après sa deuxième place de 2021 derrière Jonathan Albon.
Le mano a mano entre Sébastien Spehler et Jim Walmsley aura duré 50km… Photo Instagram Jim Walmsley DRGrand Trail des Templiers – Top 10 Hommes. Livetrail
Grand Trail des Templiers : Camille Bruyas s’impose
Chez les féminines, le défi était de taille pour Camille Bruyas, qui affrontait la double tenante du titre Ruth Croft. Et la lutte aura été sans merci, la Française ne l’emportant sur la Néo-Zélandaise que de 10 petites minutes. Fiona Porte, en tête pendant les 20 premiers kilomètres, termine 3e à 17 minutes.
Grand Trail des Templiers Camille Bruyas Photo Instagram Camille Bruyas DRTop 10 féminin Grand Raid des Templiers. Classement LiveTrail
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/10/grand-trail-des-templiers-Jim-Walmsley-Photo-Instagram-Jim-Walmsley-DR.jpg5701140Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-10-24 09:11:402022-10-26 09:18:34Résultat Grand Trail des Templiers 2022 : Jim Walmsley supersonique
Ils étaient 25000 à acclamer les 2600 coureurs représentant 45 nations au départ de Saint-Pierre, au sud de l’île de la Réunion, pour les 30 ans du Grand Raid de la Réunion. Sur l’épreuve phare, la Diagonale des Fous, 164 km de montagnes russes à travers toute l’île, le Basque Beñat Marmissolle, 3e en 2021, l’emporte au bout du suspense. Il devance son compagnon de course sur plus de 80 km, le Suisse Jean-Philippe Tschumi. Exploit de Courtney Dauwalter, qui prend la 4e place, à moins de 1h30 du vainqueur.
Diagonale des Fous 2022 : Beñat Marmissolle la voulait
Il en rêvait, il l’a fait. Pour clôturer une saison exceptionnelle, qui l’a vu remporter de très belles victoires, dont le Restonica Trail en Corse et la 6000D à La Plagne, et accrocher une belle 6e place à l’UTMB, Beñat Marmissolle avait coché la Diagonale des Fous sur sa « To Win List ». 3ème de l’édition 2021, le Basque avait même refusé une sélection en équipe de France pour les Championnats du Monde de trail en Thaïlande pour être présent à La Réunion.
Départ de Saint-Pierre, au Sud (en haut de la photo) pour une traversée intégrale de l’île jusqu’au Nord, à Saint-Denis. Un profil qui en dit long sur l’exigence de la course…
Beñat Marmissolle et Jean-Philippe Tschumi, le mano a mano
Aux avants-postes dès le début de la course, Beñat Marmissolle a fait une partie de la nuit en tête. Il a ensuite été rejoint après le col du Taïbit, au km 70, par le Suisse Jean-Philippe Tschumi, meilleur index ITRA du plateau, mais qui n’a jamais terminé une Diagonale. Les 2 hommes pointaient ensemble à Grand Place, au 100e kilomètre, après 14 heures de course.
Derrière eux, un trio de chasse composé de Maxime Cazajous, Germain Grangier et Ben Dhiman pointait à 35 minutes. L’Américain Ben Dhiman, 35e de la Diagonale en 2018, auteur de très belles performances en 2021 avec une 2e du Grand Raid des Pyrénées et à l’Ultra-Race de la Maxi-Race, était tout en gestion de course. Tout comme Germain Grangier, très concentré sur son objectif. Quant à Maxime Cazajous, 4e du Grand Raid 2019, il avait réalisé une bonne première partie de course mais il s’était égaré dans la nuit aux environs de Notre Dame, perdant un gros quart d’heure.
Diagonale des Fous 2022 : des abandons de favoris en cascade
Si la course était au départ très ouverte, avec une dizaine de concurrents capables de s’imposer, les premières heures ont entraîné une cascade d’abandons inattendus. Premier super favori à avoir jeté l’éponge, Grégoire Curmer, vainqueur de l’édition 2019. Victime d’une douleur au psoas et épuisé, il a rendu son dossard dans la nuit, après 52 km de course. Second grand favori, Daniel Jung, tenant du titre, vainqueur ex-aequo avec Ludovic Pommeret, abandonnait après 69km de course. Blessé au dos avant la course, il pensait pouvoir tenir le coup mais a dû se rendre à l’évidence : il n’était pas suffisamment remis pour aller au bout.
Très attendu également, le Réunionnais David Hauss pouvait prétendre au podium. Mais alors qu’il était dans le groupe de tête avec 10 coureurs, une erreur de parcours lui a fait perdre du temps et l’a sorti de sa course. Énervé, mentalement touché, il a abandonné peu après à la mi-course, au début du sentier du Taïbit, après 80 kilomètres. Dernier grand favori disparu trop tôt, le Corse Lambert Santelli, recordman du GR20, était 13e lorsqu’il a renoncé après 94 kilomètres de course, victime d’une grosse fatigue.
Diagonale des Fous 2022 : une fin de course palpitante
Dans Mafate, Beñat Marmissolle prenait les devant dans les montées, Jean-Philippe Tschumi revenait dans les descentes. Les 2 hommes poursuivaient leur mano a mano durant plusieurs dizaines de kilomètres, se parlant et se relayant régulièrement. À Deux Bras, à environ 42 kilomètres de l’arrivée, alors qu’il ne restait plus qu’un marathon de montagne à courir, il était impossible de faire un pronostic tant les 2 hommes semblaient déterminés à ne rien lâcher.
Au Chemin Ratinaud, au 130e kilomètre de course, les 2 hommes étaient toujours ensemble. Ils possédaient toujours une heure d’avance sur le premier poursuivants, Germain Grangier et Courtney Dauwalter, fantastique 4e.
Beñat Marmissolle devant Jean-Philippe Tschumi, une image qui a occupé les écrans pendant plus de 70 kilomètres.
Tschumi ou Marmissolle : suspense total
Pourtant, dans l’esprit de chacun des deux champions, un point du nouveau règlement ne cessait de clignoter : impossible d’arriver ensemble. En effet, en cas d’égalité, c’est le plus âgé qui est déclaré vainqueur. En l’occurence, 41 ans pour le Basque contre 40 pour le Suisse… Qui allait attaquer l’autre ? Et quand ? C’était la question qui allait animer toute la fin de course…
On pouvait s’attendre à une attaque dans le sentier de La Kalla, une terrible descente intervenant après après 8000m de D+ et 7000m de D-. Avec ses 400 mètres de D- sur 4 kilomètres, cette zone technique bourrée de racines nécessite en effet de savoir dompter la fatigue pour ne pas faire d’erreur fatale. Une zone idéale pour faire la différence. Mais les deux hommes l’ont descendue ensemble, comme s’ils avaient signé un pacte de non agression.
Même scénario dans le Chemin des Anglais, où aucun des 2 concurrents ne semblait vouloir ou prendre l’ascendant sur l’autre. Ou pouvoir le faire… Pourtant, à 8 kilomètres de l’arrivée, interrogés par des journalistes, Jean-Philippe Tschumi lâchait: “On s’est mis un petit peu d’accord, vous allez voir !”
Un finish à suspense, une victoire triomphale
Si la surprise fut à la hauteur du suspense, ce n’est pas celle que l’on attendait. Alors que l’on parlait déjà d’un sprint sur le Stade de la Redoute, c’est dans la dernière descente du Colorado que tout a basculé. Beñat Marmissolle a en effet réussi à distancer le Suisse, qui n’a pas pu le suivre. Le Basque a fini seul et franchi la ligne en 23h 14mn et 47s. Il devance Jean-Philippe Tschumi de moins de 5mn et 19s. “Beñat méritait cette victoire seul, c’est lui qui m’a permis de faire cette course”, a déclaré le Suisse, modeste, à l’arrivée. C’est l’Américain Ben Dihman qui termine à la 3e place, 1h et 6 mn après le vainqueur.
“C’était une course très dure mais très aboutie”, a expliqué Beñat Marmissole. “On ne l’a pas volée, on fait un super chrono. Bien sûr, en étant devant à 2, c’est plus facile.” Le Basque a reconnu que les 2 hommes avaient convenu de faire toutes les ascensions ensemble, et qu’après le Colorado, chacun ferait la dernière descente en donnant tout et que le plus frais l’emporterait.
Beñat Marmissolle embrasse la piste du Stade de la Redoute, à Saint-Denis, après sa victoire.
Q
Diagonale des Fous 2022 : Courtney Dauwalter souveraine
Elle était peut-être un peu moins souriante que d’habitude, mais sans doute était-ce dû à une concentration extrême et une volonté de faire une performance. Coachée par un certain François D’Haene, son collègue de la team Salomon, elle a préparé méticuleusement cette course qu’elle découvrait et n’a rien laissé au hasard. Présentée comme ultra-favorite, elle a bien géré cette pression qu’il fallait accepter. Tout comme sa rivalité annoncée avec Anne-Lise Rousset, détentrice du recordwoman du GR20 en Corse en juin dernier et autre favorite.
François D’Haene assistant Courtney Dauwalter sur un ravitaillement. Photo DR
Partie dans le groupe de tête, Courtney Dauwalter a parfaitement géré sa nuit et s’est même hissée à un moment en 3e position, dépassant Maxime Cazajous et Germain Grangier dans la sortie de Cilaos avant d’être reprise. Si une chute violente dans Cilaos a fait craindre pour son genou, elle a su gérer sa blessure au genou. Elle pointait ainsi à la 6e place, à 3 minutes du trio de chasse, donc 40 minutes seulement de la tête de course après 100 km ! Elle menait alors largement la course féminine devant Anne-Lise Rousset, qui accusait plus d’1h30 de retard au 100e km, et l’Américaine Sabrina Stanley.
Historique : Courtney Dauwalter au pied du podium !
Après avoir repris Cazajous après 110km, l’Américaine revenait même sur Germain Grangier et se hissait à la 4e place après 120km de course. Dans la foulée, elle rattrapait Ben Dhiman, dans le dur physiquement, et se hissait sur le podium provisoire. Et elle n’était qu’à une heure des 2 leaders ! Une première dans un ultra de cette envergure. Mais alors qu’on commençait à rêver d’un podium pour elle, il restait encore la terrible montée de Dos d’Âne, véritable juge de paix de la fin de course.
Malgré une chute violente à Cilaos, Courtney Dauwalter, le genou ensanglanté, n’a jamais rien lâché.
Rattrapée par Germain Grangier,Courtney Dauwalter allait ensuite voir revenir un Ben Dhiman requinqué. Dans un ultime effort, elle allait reprendre le Français pour terminer finalement à une historique 4e place. Un véritable exploit sur un ultra aussi relevé, avec 2 heures de moins que ,le temps de référence féminin. Après la prouesse de son arrivée à peine 2 heures après François D’Haene sur l’UTMB en 2021, elle confirme son immense talent et relance le débat : un jour prochain, une femme pourra finir devant un homme sur un ultra de premier plan.
Pendant 8 ans, il en a rêvé. Pendant 8 ans, il a eu peur de se lancer. Trop long, trop engagé. Pourtant, Michel Lanne a reconnu chacun des 30 sommets de la chaîne des Aravis, des crêtes parfois vertigineuses, et les a domptés. Et puis un jour, il s’est lancé. Objectif : la traversée intégrale des arêtes des Aravis, 50 km de trail et d’alpinisme, 7500m de D+, en moins de 24 heures. Record à battre : 37 heures et 20 minutes par Paul Bonhomme en 2017. Aravistique est le film qui raconte l’exploit de Michel Lanne. Magnifique.
« Putain, je me demande ce qui me passe par la tête pour avoir envie de partir », se demande Michel Lanne peu de temps avant minuit, à Romme sur Cluse. Ultra-traileur émérite et guide de haute montagne, vainqueur de la MaxiRace en 2019 ou de la TDS en 2017, Michel Lanne est un virtuose de l’effort solitaire et un expert du milieu montagnard. Pourtant, face à ce défi de la traversée des Aravis par les sommets, il a peur.
Enchaîner sommet après sommet entre trail et alpinisme pur en restant vigilant pendant plus d’une journée lui paraît une folie. Mais l’envie est parfois plus forte que la raison. Avec Aravistique, un film de 30 minutes aux images sublimes, revivez son aventure de bout en bout, des premières foulées à minuit pile à son arrivée au Bouchet Mont Charvin, moins de 24 heures plus tard…
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/10/TRAVERSEE-DES-ARAVIS-OPEN.png12782616Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-10-20 22:44:452022-10-20 22:44:57Traversée des Aravis en moins de 24 heures : l’exploit de Michel Lanne
En 2023, la liste des épreuves labellisées UTMB World Series s’allonge. Parmi les nouvelles venues confirmées au calendrier, une épreuve en Alsace et 2 en Amérique du Sud. Avec, pour les élites, le même objectif : se qualifier directement pour l’UTMB Mont-Blanc 2024. Et pour les autres, récolter le plus de points de finisher pour le tirage au sort. Présentation des rendez-vous…
UTMB World Series 2023 : 29 épreuves confirmées
Après une première édition au succès mitigé, certaines courses labellisées UTMB® n’ayant pas eu le succès attendu en terme d’engagements, l’UTMB World Series 2023 s’annonce encore plus ambitieux. En effet, ce véritable championnat international d’ultra-trail, successeur du circuit mondial Ultra-trail World Tour, affiche déjà non pas 25, comme en 2022, mais 29 épreuves déjà confirmées, réparties entre Europe, Asie, Océanie et Amérique du Nord comme du Sud.
UTMB World Series 2023 : objectif Chamonix 2024
Pour mémoire, les 3 premiers hommes et femmes dans les catégories 50K, 100K et 100M (160K) des courses des UTMB World Series seront automatiquement qualifiés pour les finales à Chamonix en août 2024, sans passer par le tirage au sort. Pour les autres, c’est la course aux Running Stones qui commencera le 13 avril 2023 à Istria, en Croatie. En effet, collecter des Running Stones est indispensable pour participer au tirage au sort des différentes courses reines de l’UTMB Mont-Blanc et tenter d’obtenir une place pour les Finales des catégories 50K, 100K et 100M.
Or pour posséder au moins 1 Running Stone, sésame pour être éligible à ce tirage au sort dans la catégorie choisie, il faut avoir été finisher d’une course des UTMB World Series. Dernière subtilité, et non des moindres : plus le coureur a de Running Stones, plus il a de chances d’être tiré au sort. Sachant qu’un 100M rapporte 4 Running Stones, un 100K 3, un 50K 2. Les 29 événements de 2023 seront donc autant d’opportunités d’aller récolter ces fameux sésames…
Trail Alscace Grand Est, le p’tit nouveau made in France
Nouveau venu dans le calendrier de l’UTMB World Series, le Trail Alsace Grand Est se déroulera du 18 au 23 mai au départ de Colmar. L’épreuve, créée de toutes pièces, proposera des tracés sur les 2 départements alsaciens du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. « Organisé selon les plus hauts standards UTMB, cet événement proposera aux coureurs locaux de tous niveaux ainsi qu’aux coureurs internationaux désireux de découvrir la région de vivre un voyage unique à travers le temps, les châteaux forts et les vignes, et de débuter leur quête vers les UTMB World Series Finals », annonce le communiqué de l’organisation.
Au programme, 4 courses allant de 34 à 165km. La course phare de 165 km et 6150m D+, l’Ultra-Trail des Chevaliers, partira à la découverte de pas moins de 21 châteaux forts parmi lesquels les châteaux du Haut-Koenigsbourg et du Hohlandsbourg, ainsi que l’abbaye du Mont St Odile et de nombreux villages de la route des vins d’Alsace.
Toujours dans un esprit d’internationalisation et d’ouverture, les organisateurs de l’UTMB World Series ont décidé d’intégrer dans le calendrier 2023 2 courses se déroulant en Amérique du Sud, Valhöll Argentina et Paraty Brazil.
La première de ces épreuves, Valhöll Argentina, se déroulera en mai dans la province de Córdoba, au centre de l’Argentine. Les coureurs emprunteront des sentiers les menant sur les chaînes de montagne entourant la vallée de Calamuchita, dont le Cerro Champaqui, qui s’élève à 2790 mètres d’altitude. 6 distances seront proposées, 13km, 20km, 33km, 47km, 78km et 128km.
Seconde épreuve sud-américaine, Paraty Brazil est programmé fin septembre. L’événement se déroulera autour de la ville coloniale de Paraty, située aux portes du Parc National Serra da Bocaina, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est entre jungle de montagne et plages immenses que les coureurs évolueront, sur l’un des 4 parcours proposés : 21km, 35km, 50km et 100km.
Calendrier des épreuves UTMB World Series 2023 en Europe
Istria 100, Croatie. 13 au 16 avril Transvulcania, Espagne. 4 au 6 mai Ultra-Trail Snowdonia, Pays de Galles. 12 au 16 mai Trail Alscace Grand Est, France. 18 au 21 mai Trail du Saint-Jacques, France. 3 et 4 juin Mozart 100, Autriche. 17 et 18 juin La Sportiva Lavaredo Ultra Trail, Italie. 22 au 25 juin Trail 100 Andorra, Andorre. 24 et 25 juin Val d’Aran, Espagne. 6 au 9 juillet Restonica Trail, France. 6 au 8 juillet Trail Verbier Saint-Bernard, Suisse. 7 au 9 juillet Eiger Ultra-Trail, Suisse. 12 au 16 juillet UTMB World Series Finals, UTMB Mont-Blanc, France. 28 août au 3 septembre Wildstrubel, Suisse. Septembre Julian Alps Trail Run, Slovénie. Septembre Nice Côte d’Azur, France. Septembre Kullamannen, Suède. Novembre
Calendrier des épreuves UTMB World Series 2023 dans le reste du monde
Les épreuves en Amérique du Nord
The Canyons Endurance Runs, Etats-Unis. 28 et 29 avril Western States Endurance 100-Mile Run, Etats-Unis. 24 et 25 juin Speedgoat Mountain Races, Etats-Unis. 21 et 22 juillet
Les épreuves en Amérique Centrale et du Sud
Valhöll Argentina, Argentine. 12 au 14 mai Paraty Brazil, Brésil. 22 au 24 septembre Puerto Vallarta México, Mexique. Octobre
Les épreuves en Asie / Océanie
Tarawera Ultramarathon, Nouvelle-Zélande. 11 et 12 février Amazean Jungle Thailand, Thaïlande. 17 au 19 février Ultra-Trail Australia, Australie. 11 au 14 mai TransLantau, Hong Kong. Novembre Ultra-Trail Kosciuszko, Australie. Décembre Doi Inthanon Thailand, Thaïlande. Décembre
Le calendrier des UTMB World Series 2023 en un clin d’œil.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/10/UTMB-WORLD-SERIES-2023-ALSACE-GRAND-EST.png11942098Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-10-19 05:00:002022-10-17 11:30:33UTMB World Series 2023 : la famille s’agrandit
Découvrez l’histoire émouvante de six amputés, Luca, Sarah, Christophe, Boris, Jérôme et Michel, âgés de 19 à 64 ans, qui ont pour but l’ascension d’un sommet des Alpes culminant à plus de 3 000 mètres. On My Own Two Feet, le film tiré de leur aventure, raconte ce projet fou signé Salomon.
6 amputés au pied d’un immense défi
Leur but : la Pointe de l’Observatoire, un sommet alpin de 3016 mètres. Mais pour l’atteindre, ils devront d’abord apprendre à évoluer avec des lames de course, bien différentes de leurs habituelles prothèses de marche. Réussir à se les approprier. Vaincre leurs doutes. Certains sont impatients, d’autres ont peur de ne jamais y parvenir. Et les responsables du projet s’interrogent : ne risquent-ils pas de précipiter leurs compagnons vers l’échec ?
ON MY OWN 2 FEETS salomon
Eux, ce sont Jérôme, co-organisateur, triple amputé à l’âge de 9 ans (jambes et un bras), Christophe, amputé d’une jambe à l’âge de 13 ans, Luca, le plus jeune, amputé d’une jambe à l’âge de 15 ans, Michel, l’aîné de l’aventure, 64 ans, amputé d’une jambe à l’âge de 23 ans, Sarah, amputée d’une jambe à l’âge de 25 ans et Boris, co-organisateur et responsable technique de l’expédition, amputé d’une jambe à l’âge de 47 ans.
Pour réussir cette ascension, mais aussi parvenir à redescendre, ils devront se soutenir les uns les autres, compter sur leurs compagnons valides et surtout sur leur propre détermination. Une histoire incroyable, dans laquelle leur volonté devra être plus forte que leur douleur.
Après la finale des Golden Trail National Series France à la Skyrhune, les athlètes tricolores hommes et femmes qui se rendront à Madère pour la grande finale mondiale sont désormais connus. Ils rejoindront les qualifiés de la catégorie Élite, en espérant décrocher leur « Golden Ticket » pour la saison 2023.
Une finale mondiale avec 2 classements distincts
Les quatre épreuves de la Golden Trail National Series France (GTNS) disputées depuis le début de la saison (Trail du Ventoux, Trail de Guerlédan, Marathon du Mont-Blanc et Skyrhune ont rendu leur verdict. Ainsi, les mieux classés à l’issue de ce circuit français sont sélectionnés pour participer à la grande finale internationale. Elle se déroulera à Madère du 26 au 30 octobre prochains.
Cette délégation française évoluera au sein d’un plateau international relevé, où 2 classements distincts se joueront. D’un côté, le classement Open prend en compte les résultats de la Golden Trail National Series France. De l’autre, le classement Élite s’appuie sur le circuit Golden Trail World Series (GTWS). Ce circuit, qui s’est disputé tout au long de l’année à travers 6 épreuves (dont Zegama-Aizkori, Sierre-Zinal et le Marathon du Mont-Blanc). Il s’est conclu aux États-Unis avec la Pikes Peak Ascent et le Flagstaff Sky Peaks.
Finale internationale à Madère : une course en 5 étapes
La finale rassemblant les catégories Open et Élite se disputera à Madère sous forme de 5 étapes pour un total de 110 km et 7780 m de dénivelé positif. À chaque étape, des points sont à remporter. De 100 points pour le gagnant d’une étape jusqu’à 2 points pour le 30e. Le classement final sera établi en fonction des points obtenus lors de ces 5 étapes. Mais il prendra également en compte les 3 meilleurs résultats des athlètes durant la saison sur leurs circuits respectifs.
Voici le programme de la Madeira Ocean & Trails Stage Race :
26 octobre – étape 1 : 23,6 km / 1 687 m D+
27 octobre – étape 2 : 25,48 km / 2 046 m D+
28 octobre – contre-la-montre : 5,76 km / 225 m D+
29 octobre – étape 4 : 26,15 km / 2 104 m D+
30 octobre – finale : 27,07 km / 1 320 m D+
Sur chaque étape, plusieurs titres seront décernés : meilleur grimpeur, meilleur descendeur et meilleur sprinteur. De quoi pimenter encore un peu plus ce format de course…
Catégorie Open : le « Golden Ticket » pour les meilleurs
Dans la catégorie Open, Noémie Vachon (Trail Run Colombia) et Maëva Danois (Asics) sont qualifiées chez les femmes. Chez les hommes, les représentants français sont ClovisChaverot (Globetrailers), Anthony Boucard (Moonvalley) et Enzo Ratti (Esprit Volcans Team Trail). Tous ces athlètes concourront donc en parallèle du classement Élite, et auront l’occasion de décrocher plusieurs primes à l’issue des 5 courses de la semaine. Cerise sur le gâteau, les meilleurs pourront espérer décrocher un « Golden Ticket » afin de participer aux courses « élite » de la Golden Trail World Series 2023.
Classement Open : une course par équipe pour la France
Au-delà du classement individuel, tous ces athlètes de la catégorie Open auront également l’occasion de défendre les couleurs de la France. En effet, les athlètes des différentes GTNS à travers le monde auront l’occasion de marquer des points pour leur série nationale dans le cadre d’un classement par équipes. Ainsi, chaque jour, le temps des deux meilleurs coureurs de chaque GTNS seront cumulés afin d’offrir un classement par GTNS hommes et femmes à la fin de la semaine. Ambition des athlètes de la GTNS française : terminer en première position parmi les 10 GTNS représentées.
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/10/GTNS-Enzo-Ratti-Photo-David-Gontier.jpeg8531280Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-10-14 08:00:002022-10-13 22:37:43Golden Trail National Series : qui va défendre les chances françaises à Madère ?
Suite à la suspension de Mark Kangogo pour dopage, l’Espagnol Andreu Blanes devient officiellement le vainqueur de Sierre-Zinal 2022. Il remporte l’édition dans un temps de 2h 29mn 19s et entre ainsi dans la légende de la Course des Cinq 4000.
Andreu Blanes après Kilian Jornet
Déclaré officiellement vainqueur par le Comité de course de Sierre-Zinal, Andreu Blanes est le deuxième Espagnol de l’histoire à gagner Sierre-Zinal, après Kilian Jornet et ses 9 victoires. Il devance le Kényan Patrick Kipngeno, l’Érythréen Mamu Petro et l’Espagnol Kilian Jornet. Le premier Français, Anthony Felber, remonte d’un cran échoue à la 11e place, aux portes du Top 10.
La suspension de Mark Kangogo est définitive. L’UIA (Unité d’Intégrité de l’Athlétisme) a en effet indiqué ce 13 octobre que l’athlète concerné « a reconnu l’infraction, accepté une sanction et renoncé à son droit d’appel ». Pour rappel, l’athlète a été contrôlé positif à deux substances interdites par l’agence mondiale antidopage (WADA) lors de la 49ème édition de Sierre-Zinal.
Scoop technologique : inov-8 annonce le lancement grand public de sa nouvelle chaussure de trail, la TRAILFLY ULTRA G 280, le tout premier modèle intégrant l’azote gazeux.
FLYSPEED, une semelle intermédiaire intégrant l’azote gazeux
Alors que le rebond et la restitution d’énergie font partie des critères sur lesquels les labos de R&D des équipementiers travaillent le plus, inov-8 crée l’événement en annonçant l’intégration d’azote gazeux dans les semelles intermédiaires de leur nouvelle chaussure, la TRAILFLY ULTRA G 280. Ultralégère et durable, la nouvelle mousse mise au point est la première utiliser de l’azote gazeux. Un procédé vertueux, car réduisant ainsi la quantité d’énergie et de produits chimiques utilisés dans les processus de fabrication. Résultat communiqué par inov-8 : plus de rebond et de contrôle sous le pied, pour une légèreté et une souplesse étonnantes permettant une conduite plus douce.
Wayne Edy, fondateur d’inov-8, a déclaré : « La mousse d’azote que nous avons créée offre une légèreté et une souplesse étonnantes pour les coureurs qui recherchent cette sensation. Compte tenu de ce que nos testeurs ont dit à son sujet, nous avons décidé d’appeler la mousse FLYSPEED. »
Pour prouver l’effet de rebond semblable à celui d’un trampoline, inov-8 a effectué des tests. Ils ont montré que la mousse FLYSPEED restitue de 65 % jusqu’à 68 % de l’énergie dépensée. Une semelle intermédiaire en mousse standard restitue entre 45 % et 48 %.
L’un des athlètes inov-8 ayant déjà porté ce modèle en compétition cette saison, le coureur de trail espagnol Abel Carretero, a été impressionné. Il a déclaré : « Le confort est extrêmement bon pour les longues distances et le rebond est si grand que vous avez l’impression de voler. On a un peu l’impression de tricher ! »
Semelle TRAILFLY ULTRA G 280 : la meilleure adhérence au monde
inov-8 n’arrête pas là l’innovation. Présente également sur ce modèle, une nouvelle semelle extérieure G-GRIP proposant, selon l’équipementier, « la meilleure adhérence au monde ». Concrètement, il s’agit d’un caoutchouc amélioré par le graphène. Cette matière offre l’adhérence la plus forte au monde – une traction collante folle ET une durabilité accrue, sans compromis. 50% plus fort, 50% plus élastique, 50% plus résistant, scientifiquement prouvé. Ce caoutchouc enrichi de graphène serait ainsi 200 fois plus résistant que l’acier.
Côté dessin de la semelle extérieure, des crampons multidirectionnels de 4 mm de profondeur sur chaque chaussure ont été méticuleusement formés et positionnés. Objectif : améliorer la propulsion à l’avant et le freinage à l’arrière. Rien n’a été laissé au hasard. Ainsi l’espacement mesuré entre les crampons empêche les débris d’adhérer à la semelle extérieure. Par ailleurs, les canaux de dispersion de l’eau et les fossettes en caoutchouc offrent une adhérence supplémentaire sur les surfaces glissantes.
TRAILFLY ULTRA G 280 : une connexion au sentier optimisée
Dernier point fort de la TRAILFLY ULTRAG 280, la rainure ADAPTER-FLEX de 8 mm de profondeur positionnée au centre de la semelle, en diagonale. Elle permet à la chaussure de s’adapter, de fléchir et de se mouler aux irrégularités du terrain pour une course de trail connectée. Elle permet en effet de libérer la semelle intermédiaire de toute rigidité et fonctionne en tandem avec l’articulation médio-tarsienne du pied pour accroître la mobilité.
En ce qui concerne la tige, un mesh en tricot respirante et extensible, associé à une languette rembourrée, offre un confort accru sans compromettre la durabilité. Elle a été conçue pour soutenir et s’adapter au gonflement naturel du pied lors de la course sur de longues distances.
Avec la boîte à orteils d’inov-8 la plus large (fit 5), cette chaussure offre un espace de mouvement et un confort supplémentaires pour le pied. Ce dernier est également protégé par un pare-chocs frontal.
TRAILFLY ULTRA G 280 : les spécificités techniques
Conçue pour : Trail running et ultramarathon Type de terrain : Terrains dur Poids : 280g par chaussure (poids moyen sur la courbe des pointures) Drop : 8mm Fit (sur l’échelle inov-8 1-5, 5 étant le plus large) : 5 Profondeur des crampons : 4mm Stack height (semelle intermédiaire) : 22mm à l’arrière, 14mm à l’avant-pied Stack height (y compris la semelle extérieure et l’assise plantaire) : 33mm à l’arrière, 25mm à l’avant-pied Prix indicatif : 190 euros
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/10/inov-8-TRAILFLY-ULTRA-G-280-open.png11082116Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-10-13 03:00:002022-10-12 16:29:16inov-8 TRAILFLY ULTRA G 280 : de l’azote gazeux dans la semelle !
Ultime grand rendez-vous trail avant l’hiver, le Festival des Templiers se tient chaque année lors du dernier week-end d’octobre depuis 1995. Considérée par certains comme la doyenne des grandes compétitions de trail en France, même si la 6000D existe de 1990, cette compétition propose aujourd’hui 13 courses dont certaines partant à l’assaut des Grands Causses, au départ de Millau. Plus de 10000 participants s’y rassemblent chaque année, ainsi que des milliers de spectateurs prêts à encourager les coureurs. Course vedette de l’événement, le Grand Trail des Templiers n’est pas la plus longue, mais, avec ses 80,6 km pour 3520m de D+, elle est celle qui attire le plus les élites. Si l’édition 2021 a été formidable, celle de 2022, avec en vedette Jim Walmsley et Sébastien Spehler, s’annonce royale.
Grand Trail des Templiers 2022 : Jim Walmsley au départ
C’est la surprise de dernière minute : Jim Walmsley, 32 ans, a décidé de participer au Grand Trail des Templiers. Installé en France, dans le Beaufortain, depuis mai 2022, l’Américain avait découvert les paysages de l’Aveyron et de la Vallée du Tarn et avait été séduit. Ainsi, le récent 4e de l’UTMB Mont-Blanc sera sur la ligne de départ à Millau le 23 octobre prochain, bien décidé à faire jouer sa pointe de vitesse sur les sentiers des Causses. Mais il aura fort à faire, car Sébastien Spehler, deuxième de l’édition 2021, ne se laissera sans doute pas impressionner par le palmarès de celui que l’on surnomme “le missile sol-sol”. Une édition 2022 qui confirme que, comme l’an dernier, ce Grand Trail des Templiers attire toujours autant les élites.
Grand Trail des Templiers 2021 : une édition palpitante
Ainsi, sur la ligne de départ de l’édition 2021, se trouvaient des élites internationales telles que les trois premiers de l’OCC courue 2 mois plus tôt à Chamonix : les Britanniques Jonathan Albon, champion du monde de trail 2019, et Robbie Simpson, 2e de l’OCC, et le Suédois Petter Engdahl, 3e de l’OCC 2021. Côté Français, il y avait également du beau monde avec entre autres Sébastien Spehler, Nicolas Martin, Kevin Vermeulen et Benoît Cori, vainqueur du Trail des Templiers en 2014 et 2015.
Chez les féminines, le plateau était également très relevé avec la Néo-Zélandaise Ruth Croft, gagnante Trail des Templiers 2018 et la Sud-Africaine Megan MacKenzie, mais surtout une armada de Françaises très performantes. Parmi elles, figuraient notamment Marilyne Nakache, Julie Roux, Fiona Porte, Laure Paradan, Esther Eustache ou encore Nathalie Mauclair.
Grand Trail des Templiers 2021 : un film à voir et revoir
Le film de l’édition 2021 du Grand Trail des Templiers, d’une durée de 13mn15, est un parfait condensé que ce qu’est l’épreuve : un mélange de frisson, d’excitation, de beauté et d’abnégation. Car si l’organisation travaille depuis des années à réduire le nombre des abandons, en particulier en proposant des plans d’entraînement adaptés, figurer au palmarès est une autre histoire et demande un engagement de tous les instants.
Ce sont à la fois les ressentis de ces athlètes d’élite, la façon dont ils ont vécu leur course, mais aussi les témoignages d’anonymes et l’émotion des finishers, le tout dans des paysages extraordinaires, que nous vous proposons de découvrir dans cette vidéo. Sans doute la plus belle façon de préparer l’édition 2022…
https://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2022/10/JIM-WALMSLEY.png7121728Patrick Guerinethttps://www.esprit-trail.com/wp-content/uploads/2025/02/ET-logo-vert-noir-300x87.pngPatrick Guerinet2022-10-12 05:00:002022-10-11 15:08:13Grand Trail des Templiers 2022 : Jim Walmsley et Sébastien Spehler en favoris
Coup de tonnerre dans le monde du trail : le Kényan Mark Kangogo, vainqueur de l’édition 2022 de Sierre-Zinal, a été contrôlé positif à 2 substances interdites par l’agence mondiale antidopage à l’arrivée de la course.
Alors que les Kényans avaient fait forte impression lors de la traditionnelle course de montagne suisse, reléguant Kilian Jornet, 9 fois couronné, aux seconds rôles, l’annonce de l’agence mondiale antidopage fait l’effet d’une bombe. L’AIU (pour Athletics Integrity Unit) mentionne en effet que suite au contrôle qu’il a subi à l’arrivée de Sierre-Zinal, les prélèvements de Mark Kangogo ont révélé la présence de norandrostérone et de triamcinolone acetonide, deux substances interdites par le règlement.
L’athlète est provisoirement suspendu, des poursuites disciplinaires ayant été engagées à son encontre. Face à cette situation inattendue, la direction de course a indiqué que le classement final de la course élite hommes était suspendu. Une décision ne sera communiquée qu’après que seront rendues les conclusions des procédures disciplinaires en cours.
Pour rappel, Mark Kangogo s’était imposé devant l’Espagnol Andreu Blanes Reig et un autre Kényan, Patrick Kipngeno. Kilian Jornet était arrivé 5e, devancé sur le fil par l’Érythréen Petro Mamu.